I.2.5. Le taux de change
glissant
Le taux de change glissant permet de faire évoluer le
taux de change à un rythme contrôlé, de manière
automatique ou délibérée. Ce taux assure une
stratégie de stabilisation pour les échanges et les payements
internationaux et facilite des ajustements à long terme. Lorsque la
banque a réajusté sa quantité qu'elle peut offrir et pour
lui permettre de suivre le mouvement sur le marché libre, elle met en
place la politique du taux flexible.
I.2.6. Le taux de change
flexible
C'est un taux de change déterminé par le
mécanisme né sur le marché libre sans aucune intervention.
A ce niveau, chaque pays serait libre de laisser le taux de change s'ajuster
à la situation économique. Ce taux rend moins intolérable
les effets de l'inflation et rigide la fixation de prix des biens et services.
Dans un pays où ce taux de change est d'application, l'Etat ou la banque
centrale a du mal à introduire une politique pour évaluer et
contrôler l'évolution de l'économie. (BEITON Alain ,
2001)
I.2.7. Le taux de change au
comptant et le taux de change à terme
Le taux de change au comptant est un taux utilisé dans
les transactions en devise au comptant. Les transactions en gestion prennent
deux jours pour se réaliser car dans la plupart de cas, il faut deux
jours pour que les ordres de payements tels que les chèques soient
compensés à travers le système bancaire. (Hans TIETMEYR,
1999).
Lorsque la date de validation peut être de plus de deux
jours, dans ce cas, le cours utilisé dans les transactions pareilles est
appelé à terme. Ces deux taux ne sont pas égaux mais sont
proches. Les opérateurs préfèrent s'engager dans les
opérations effectuées sous un taux de change au comptant, car
présentant moins de risques.
En fait, la tension est forte de rendre prévisible son
change en utilisant tel ou tel autre taux et malgré le risque de crise.
Bien de pays ont tenté de mettre en place un régime de change
fixe ou modérément flexible : Union monétaire (en
Europe), dollarisation (Equateur), encrage fixe (Argentine, Hong Kong, Estonie,
Lituanie, Bulgarie, Chine) avec éventuellement une marge de fluctuation
(SME) avant l'euro, République Tchèque ou Slovaquie après
1993 ; change fixe mais ajustable (Hongrie après 1995), bande de
fluctuation continu.
Mais cette politique fait courir le risque d'une progressive
surévaluation du taux et les crises ont presque toutes été
liées à un change réel trop élevé ou en
appréciation constante. Cette politique n'a pas su maîtriser le
risque que courent les intervenants au marché des changes. (MEUNIER
Nicolas, 2005).
Toutes les sortes de taux ci-haut mentionnées sont
applicables sur le marché de change et les intervenants sur ce
marché choisissent le taux qui pourra jouer à leur faveur.
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