Le découpage territorial de la RDC et ses effets sur la viabilité de nouvelles provinces ( cas du district du haut-Katanga )( Télécharger le fichier original )par Jules KAIMBI Université de Lubumbashi ( UNILU ) - Licence en sciences politiques et administratives 2008 |
§2. La viabilitéOn entend par viabilité, la capacité des villes à produire des systèmes économiques et sociaux tant au plan écologique qu'au plan social((*)23). De cette définition, nous dirions que dans une économie ou la maîtrise et la combinaison de savoir faire et des informations deviennent le premier facteur de création de richesse, la mégapole par les opportunités qu'elle offre, les flux d'informations qu'elle maîtrise, par les marchés de l'emploi qu'elle organise est devenue une formidable espace de création de richesse. Ce n'est parfois comme on le sait, l'est parfois une sorte de parasite drainant par les mécanismes de pourvoir la richesse réelle qui serait créée ailleurs. Depuis l'accession du pays à l'indépendance et surtout pendant la deuxième république les efforts consentis dans le cadre de l'aménagement du territoire en vue de l'application du politique de proximité, les résultats obtenus ne répondaient jamais aux objectifs fixés car toutes les ressources et surtout financières mobilisées à la base ne servaient le plus souvent qu'à une minorité et ce au profit des dirigeants et des grands centres. Alors, nous ne sommes plus au XVIIIème siècle où la rente foncière venait se concentrer dans le luxe de la ville. Même si la concentration administrative et la hiérarchie de pouvoir permettent aux capitaux d'attirer voire une partie déraisonnable à leur profit, une partie de la richesse nationale l'idée de grandes villes vivant au crochet des entités locales qui l'environnent appartient très largement au passé : - La gouvernabilité Nous l'avons évoqué car elle est liée à celle de viabilité, malgré est néanmoins clairement distincte. Il s'agit alors de savoir dans le cadre de notre étude si la nouvelle province à travers ses sociétés est capable de concevoir des régulations politiques, sociales, culturelles des institutions des concepts de politiques, de mode de faire à la hauteur des interdépendances innombrables qui se nouent dans les mégapoles. La gouvernabilité renvoie à la question de savoir si nous sommes en mesure de nous représenter les interdépendances de manière à maintenir sur le long terme le nouveau découpage. - La gouvernance Etant une question centrale de toute société, nous la définissons comme l'aptitude de se doter des régulations assurant sur le long terme la paix, la cohésion et l'harmonie sociale, l'équilibre de relations entre individus. La gouvernance est la bonne gestion des affaires publique et privées en vue de la Préservation de l'intérêt général((*)24). - La bonne gouvernance dans le cadre de notre travail, nous la définissons comme celle qui suffirait d'appliquer les recettes issues de nouvelles entités et propagées par les institutions pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des populations de ces entités nouvelles. * (23) Pierre Calame, " in la Jaune et la Rouge", http://www.charte-coop-gouvernancelocale.eu. * (24) MWAMBA SINONDA," Cours de Mouvement des Capitaux", L2 SPA, UNILU, 2008-2009. |
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