CONCLUSION
Nous voici arriver au terme de notre étude qui a
porté sur « le découpage territorial de la R.D.C. et
des effets sur la viabilité des nouvelles provinces, cas du District du
Haut - Katanga ». Pour mieux l'appréhender, nous l'avons
subdivisé en trois chapitres que voici ci-dessous :
- Le chapitre premier, a concerné les
considérations générales, ou il a été
question de définir les concepts de bases (découpage territorial,
viabilité), les concepts connexes (décentralisation,
centralisation, déconcentration) et les théories de
références.
- Le second chapitre, a porté sur le panorama
évolutif des différents découpages territoriaux en
République Démocratique du Congo et la présentation du
District du Haut - Katanga.
- Le troisième et dernier chapitre a voulu
décortiquer l'impact du découpage en République
Démocratique du Congo.
Nous nous sommes préoccupé à
étudier la procédure de découpage en analysant
scrupuleusement les mécanismes pouvant permettre la viabilité des
nouvelles provinces pour en dégager enfin les effets de celui-ci avant
qu'il n'intervient.
Faute d'analyser la situation d'une façon profane,
l'avons circonscrit dans le District du Haut-Katanga, où après
avoir épinglé les difficultés auxquelles celui-ci est
confronté, nous constatâmes que pour sa viabilité en tant
que nouvelle entité il faut la prise en compte de certains facteurs
objectifs : le vouloir vivre collectif, la paix civile, la restauration de
l'administration publique territoriale, l'infrastructure, la
sécurité, la démographie, et dans le cas contraire, il
s'agira de l'insécurité, l'instabilité des institutions,
les frustrations immenses, tensions avec beaucoup plus de risque de conduire le
pays à des guerres civiles.
Il est ressorti tout au long de nos analyses que les
découpages d'après l'indépendance sont intervenus de
manière circonstancielle sous la pression des événements
en contexte de tension, d'insécurité et ces découpages ont
souvent été annulés par manque de financement, de
l'incompétence au sein de l'administration et ceux-ci étant les
conséquences de l'impréparation de l'improvisation, de
précipitation...
Certes, le pays ne court pas forcément à la
catastrophe, mais il va de toute évidence, les yeux bandés au
devant des difficultés légion. Tel qu'il est conçu et tel
qu'il sera vraisemblablement appliqué, le prochain découpage est
une réforme sans vision ni préparation, improvisée,
risquée et coûteuse, non seulement pour le Haut - Katanga mais
pour l'ensemble du pays. Evitons donc de nous engager dans un précipice
sans fond au risque de revivre la situation de notre pays après
l'indépendance.
Pour terminez, disons qu'aucun succès permanent n'est
possible sans introspection et correction des erreurs. Compte tenu des tares
graves constatées actuellement au pays, il serait plus prudent de
programmer la mise en place de nouvelles provinces pendant soit après la
législature de 2011.
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