Essaie d'aménagement et d'assainissement de la cité de kimpese, suite a la présence de la cimenterie dans le bas-congo( Télécharger le fichier original )par Erick KIATOKO NTAMBA Université de Kinshasa - licence de géographie 2007 |
I.2.6. LES MÉTHODES D'ASSAINISSEMENT DU SOLSelon les particularités du terrain, les activités y exercées, la nature des risques encourus, on peut établir une recommandation de méthode. Le choix de la méthode préférentielle se fonde sur plusieurs critères comme le prix, la durée, les normes à atteindre, la faisabilité technique attestée par des essais concluants en laboratoire et sur site, l'impact sur l'homme et sur l'environnement, la réduction des risques et le rendement environnemental. L'idée consiste donc bien à présenter une solution optimisant le rapport entre les gains environnementaux et la réduction des risques/coûts. 1. Les méthodes ex-situ : Première catégorie de procédés disponibles, les méthodes d'assainissement ex-situ se déclinent en deux variantes : · la technique « off site » est basée sur l'excavation du sol pollué et son évacuation vers un centre de traitement agréé. · la technique « on site » se caractérise également par l'excavation du sol. Le traitement des terres contaminées est, toute fois, réalisé sur le site à assainir. Avantages de la méthode : La technique ex-situ « off site » est généralement simple et rapide à mettre en oeuvre. Elle permet, en outre, de traiter tout type de contaminants. Elle ne s'applique qu'à la zone insaturée du sol. Si la pollution a déjà atteint la nappe phréatique, en d'autres mots la zone saturée, appliquez une méthode « in-situ ». Seuls points d'ombre : les coûts d'assainissement assez élevés et l'encombrement du chantier qui peut engendrer une certaine gêne au niveau de l'accès à l'entreprise et/ou au maintien des activités de production. Lorsque les volumes de terres contaminées s'avèrent élevés, l'assainissement sur le terrain même peut devenir intéressant. Basée sur le même principe d'excavation que la technique « off site », la méthode « on site » permet, en effet, de limiter les coûts et l'impact environnemental de l'assainissement. 2. Les Méthodes in-situ L'excavation n'est pas toujours utile ou souhaitable. Les techniques d'assainissement in-situ regroupent donc tous les procédés dont le but est d'éliminer les contaminants sans les extraire du sol. Les méthodes in-situ peuvent se répartir en deux catégories, sur la base de l'endroit où se déroulent le traitement et la transformation chimique des contaminants : · les techniques visant à extraire les contaminants du sol et à les traiter via une installation d'épuration « hors sol ». Les possibilités les plus courantes, à ce niveau, sont le « pump & treat » et le « venting » ; · les techniques visant à l'élimination des contaminants au sein même du sol, sans extraction3(*)0. 3. La phytoextraction ou l'utilisation des plantes pour dépolluer le sol La phytoextraction est une méthode de décontamination des sols pollués par des métaux lourds (cuivre, argent, or, mercure, zinc, cadmium, fer, plomb,...). Elle est basée sur la culture de plantes possédant des propriétés de tolérance et d'accumulation de ces métaux. Elles vont ainsi être capable, grâce à ces propriétés particulières, d'extraire et d'accumuler les métaux dans leurs parties récoltables. Ces plantes accumulatrices sont capables, grâce à leur physiologie adaptée, d'accumuler jusqu' à 1% de leur matière sèche en métaux lourds, ce qui est un taux très supérieur à la normale. Il existe environ 400 espèces reconnues des plantes hyper accumulatrices tolérantes aux métaux. Elles sont ainsi capables d'accumuler une certaine concentration d'un métal donné. On peut citer par exemple le tournesol, le pissenlit, le colza, l'orge différente Crucifier, l'ortie. 3(*)1 Les avantages de la méthode Cette technique présente de nombreux intérêts, d'ordre environnemental et économique. Elle permet d'abord de conserver le paysage agréable, contrairement à d'autres méthodes de dépollution qui le transforment. Ensuite, il est parfois possible de réutiliser les sols en agriculture après leurs décontaminations. Enfin, économiquement, elle est souvent plus avantageuse que les autres méthodes. Ceci est dû au fait que la phytoextraction entraîne la production de produits secondaire utilisable, qui sont donc des sources de rentabilité. Ainsi, les métaux qui ont été extraits (via les cendres) peuvent être vendues et réutilisées, et l'incinération de la récolte permet la production d'énergie utilisable (électricité, chauffage). Les inconvénients de la méthode Comme inconvenants, les problèmes se posent et devront faire l'objet d'études approfondies. Puisqu'il s'agit d'effacer les erreurs de passé. Les recherches actuelles tentent d'améliorer les méthodes. L'une des voies explorées est de modifier le génome dans plantes afin d'améliorer l'efficacité de l'extraction par les plantes et notamment augmenter la tolérance et l'accumulation ders métaux. il s'agit aussi d'obtenir des racines plus développées et plus nombreuses, dans le but qu'elle puissent pénétrer plus profondément dans le sol, et ainsi atteindre des polluants en profondeur.3(*)2 I.3. LES GÉNÉRALITÉS SUR LA CIMENTERIE. * 30 Les Cahiers de l'IBGE N°2 - L'environnement à Bruxelles. Un premier état de la situation - décembre 1990 - 233 p. * 31 LAURENT Dabouine au, Yann Lamy, Philippe Colla. www.quesimodo.versailles. Inra.fr/inapg/phytoremed/index.htm, * 32 . JEAN MAIRE N. l'assainissement des petites collectivités par les procédés à cultures fixées sur supports fins, Environnement et Technique N°194 |
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