Essaie d'aménagement et d'assainissement de la cité de kimpese, suite a la présence de la cimenterie dans le bas-congo( Télécharger le fichier original )par Erick KIATOKO NTAMBA Université de Kinshasa - licence de géographie 2007 |
I.2.5. LES TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENTS1. La technique d'assainissement des eaux usées Elle comprend différentes phases qui sont : a. Première phase=pré -traitement ou décantation. Avant d'être traitées ou épurées les eaux usées doivent faire l'objet d'une décantation: les matières lourdes rejoignent le fond pour former les boues tandis que les matières légères remontent à la surface pour former le chapeau. b. Seconde phase = traitement des eaux. Il est important à ce stade de distinguer: Des dispositifs dits "extensifs" :Ceux-ci rassemblent les systèmes d'épuration qui ont pour principe le traitement naturel via filtre planté, lagune, zone humide reconstituée, etc... sans intervention mécanique. Des dispositifs dits "intensifs" :Ceux-ci rassemblent les systèmes d'épuration avec traitement mécanique et oxygénation; on relève plusieurs techniques: Les systèmes à biomasse fixée sur des supports fixes ou mobiles les systèmes à boues activées; les systèmes à bio-disques. C. Troisième phase = décantation secondaire des eaux. Certains systèmes sont généralement complétés par un compartiment de décantation secondaire (même principe que la première phase ou prétraitement. A ce stade-ci, on peut trouver une "recirculation" ou reprise des boues décantées par pompe ou air lift avec retour de celles-ci vers le décanteur primaire.2(*)8 2. La technique d'assainissement des sols La prise de conscience des problèmes liés à la contamination des sols par des substances polluantes est beaucoup plus récente que dans le cas de l'érosion. Trois grandes catégories de polluants sont aujourd'hui mises en cause : · Les composés organiques. L'origine des polluants est très diverse : · industries (combustion d'énergies fossiles...). Les risques associés à la pollution des sols ont longtemps été sous estimés en raison de leur capacité "tampon", de différer dans le temps les conséquences d'une contamination. Certaines plantes sauvages sont capables de pousser sur des sols contaminés par des substances toxiques telles que le plomb, le zinc, le cadmium ou certains composés organiques. Ces plantes, dites "hyper accumulatrices", stockent les polluants dans leur tige et leurs feuilles. On peut ensuite les récolter et les faire brûler : un remède "deux en un" pour l'environnement, on dépollue les sols et on produit de l'énergie avec la biomasse. C'est ce qu'on appelle la "phytoremédiation", un procédé bien plus écologique que les techniques actuelles de dépollution, qui font appel à des méthodes chimiques coûteuses et polluantes. Mais peu de plantes naturelles sont susceptibles d'être utilisées, car elles ont une trop petite surface de "stockage". Le seul problème est de ne pas faire paître un troupeau de vaches sur les champs en cours de décontamination2(*)9. * 28 Ministère de la Région wallonne, 2005 ; http://mrw.wallonie.be/dgrne/publi/de/eaux_usees/index.htm * 29 Magazine Science, http://www.linternaute.com/science/environnement/dossiers/06/0602-bons-ogm/index.shtml |
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