REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE ET TECHNIQUE
DE KINSHASA
I.S.P.T - KIN
B.P. 3287
DEPARTEMENT MECANIQUE
KINSHASA - GOMBE
ETUDE DU PROGRAMME DU COURS DE TECHNOLOGIE
MECANIQUE EN 5ème et 6ème TECHNIQUES PAR
RAPPORT AUX INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES DANS L'OPTION MECANIQUE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
Par
Jean Marie NGEMONZA
BOKOMBOLO
A1
Electromécanique
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie et Techniques
Appliquées
Option : Mécanique
de Production
Niveau A0
Directeur : C.T. DIKIZEIKO André
Déan en Didactiques des Techniques
Appliquées
Année Académique 2006 - 2007
EPIGRAPHE
Mon âme, bénis l'Éternel!
Que tout ce qui est en moi bénisse son Saint
Nom!
Mon âme, bénis l'Éternel,
Et n'oublie aucun de ses bienfaits!
C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui
guérit toutes tes
maladies;
C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te
couronne de bonté et de
miséricorde; C'est Lui qui rassasie de biens ta
vieillesse, Qui te fait
rajeunir comme l'aigle.
Psaumes 103 : 1-5
DEDICACE
A mon père Gabriel BOKOMBOLO ESELENGA,
A ma mère Alphonsine YAMBA MOLEMBI,
A mon Epouse Cécile NGEMONZA née MUSUAMBA
MWIMBI,
A ma Fille Narcisse NGEMONZA,
A mon Fils Angelo NGEMONZA,
Je vous dédie ce travail
Jean Marie NGEMONZA BOKOMBOLO
AVANT- PROPOS
Nous remercions sincèrement le Chef de Travaux
André DIKIZEIKO qui a su diriger ce travail avec toute
la compétence scientifique et spirituelle malgré ses diverses
occupations.
Nous exprimons également nos remerciements, à tout
le corps professoral et toutes les autorités académiques et
administratives, qui ont pu bien assumer leurs tâches de leadership de
l'ISPT- KIN, en dépit des vacillations des problèmes
socio-politiques de la République Démocratique du Congo.
A tous nos frères et soeurs dans le Seigneur, à
nos collègues de service de la Direction d'Etudes et Planification du
Ministère de la Santé, à ceux de notre promotion de
Licence. A nos frères et soeurs par consanguinité, veuillez
trouver ici l'expression de notre profonde reconnaisse pour votre appui tant
spirituel, moral, matériel que financier.
Jean Marie NGEMONZA BOKOMBOLO
ACRONYMES
ASBL : Association sans but lucratif
Av. : Avenue
Bld : Boulevard
CPP : Chargé des cours pratiques
DAO : Dessin assisté par ordinateur
DEA : Diplôme d'études approfondies
DEP : Direction d'Etudes et Planification
DEPS : Département de l'Enseignement Primaire et
Secondaire
DES : Diplôme d'études supérieures
DETFP : Direction de l'Enseignement Technique et de la Formation
professionnelle
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
ETP : Enseignement Technique et Professionnel
GIEC : Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'
Evolution du
Climat
GMAO : Gestion de la maintenance assistée par
ordinateur
GS : Groupe scolaire
ISPT : Institut Supérieur Pédagogique et
Technique
ITI : Institut technique industriel
ITMAT : Institut Technique Météorologie,
Aviation et Télécommunication
ITP : Institut Technique et Professionnel
M : Méthode, Management, Main-d'oeuvre, Milieu, Moyens,
Matière
MG : Mécanique générale
MMO : Mécanique machines-outils
OCDE :
Organisation
de coopération et de développement économiques
ONATRA : Office national de transport
ONG : Organisation non gouvernementale
PC : Personal Computer
PDCA : Plan, Do, Check, Act (planifier, faire,
évaluer et reprendre ce qui est fait)
PODC : Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler
SVP : S'il vous plait
TIC : Technologie de l'Information et de la Communication
UPN : Université Pédagogique Nationale
CHAPITRE 0 :
INTRODUCTION GENERALE
1. INTERET ET OBJECTIFS DE
L'ETUDE
Il existe deux logiques différentes qui sous-entendent
deux types d'organisation dans les programmes de technologie mécanique,
d'un côté les « unités d'apprentissage » et de
l'autre les activités de « réalisation sur
projet ». Ces deux logiques se conjuguent cependant pour la
construction des compétences des élèves.
Les « unités d'apprentissage » sont des
groupes d'une dizaine d'heures qui sont « pilotées par les
compétences » dont les activités proposées aux
élèves visent avant tout l'acquisition des aptitudes utiles.
L'objectif est que chaque élève acquiert les capacités
attendues à la fin de chaque unité par l'intermédiaire
d'un ensemble d'activités proposées.
Elles visent des compétences pratiques, et la
réflexion sur l'usage d'outils spécifiques comme le fer à
souder, la perceuse à colonne, le broyeur mécanique, la
trottinette, le vélo,...
Ces propriétés sont censées pouvoir
être réinvesties, dans les « réalisations sur
projet ». Ces « réalisations sur projet »
constituent un autre moment de l'enseignement de la technologie. La
visée est alors plus de familiarisation avec l'activité
technologique et c'est la pédagogie de projet qui prédomine alors
par rapport à la pédagogie par objectif.
Jean-Louis Martinand, dans son étude sur la
discipline, distingue deux registres d'activités technologiques :
1. la réalisation, qui permet « la familiarisation
pratique commune avec les objets, des procédés, des tâches,
des rôles socio-techniques » et
2. la technologie qui « favorise l'élaboration
intellectuelle : concepts, schémas modèles, normes qui organisent
la pensée technique ».
La « réalisation sur projet
» est une occasion d'aborder les étapes essentielles d'un projet et
de réfléchir à leurs différentes articulations. Les
activités développées au cours de cette partie du
programme font appel aux compétences notionnelles et instrumentales
acquises les années précédentes.
Elles visent l'appropriation de démarches et de
méthodes de pensée, de méthodes d'observation et avant
tout de réflexion.
En planifiant cette étude, nous sommes fixés les
objectifs suivants:
- Analyser la situation de l'Enseignement
Technique et Professionnel en RDC
- Organiser une étude du programme actuel du cours de
technologie mécanique en 5ème et
6ème des humanités techniques industrielles, option
Mécanique
- Trouver les facteurs favorisant l'inadéquation
emploi-formation de technologie mécanique
- Déceler les facteurs défavorisant l'adaptation
du programme du cours de technologie mécanique aux innovations
récentes
- Proposer un programme du cours de technologie
mécanique intégrant l'enseignement par réalisation sur
projet.
2. ETAT DE LA QUESTION
(PROBLEMATIQUE)
Le développement économique de la
République Démocratique du Congo requiert que, des techniciens et
des ouvriers qualifiés de tous niveaux soient disponibles sur le
marché de l'emploi pour permettre la reconstruction du pays. Leurs
compétences doivent être adaptées aux besoins du
marché, et nécessitent l'existence d'écoles techniques
parfaitement équipées et de formateurs bien formés.
Cependant, L'enseignement Technique et Professionnel du
secteur formel présente une figure émaillée d'une panoplie
d'insuffisances tant humaines, financières, pédagogiques que
matérielles. Il y a lieu de relever :
- L'inadéquation entre le programme vétuste et
l'évolution de la technologie moderne.
- La sous qualification scientifique et pédagogique du
personnel enseignant
- Le manque d'une législation appropriée
à l'Enseignement Technique et Professionnel
- Le manque de données fiable sur l'enseignement
technique en général (données statistiques, des
élèves, des bâtiments, des équipements, des
enseignants etc...)
- Les programmes dépassés voire même
inexistants dans la plupart d'écoles techniques et professionnelles.
- Les manuels subissent le même sort que les programmes
scolaires.
C'est à ce titre que nous voulons aborder ce sujet afin
d'apporter une contribution à ce domaine qui est une conséquence
du développement.
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
1. Nous pensons que le programme du cours de technologie
mécanique est réformable en enseignement par
« réalisation sur projet » au niveau de
5ème et 6ème Mécanique
Machines-outils en RDC.
2. L'enseignement par « réalisation sur
projet » du cours de technologie mécanique embrasserait le
maximum d'opérations classiques de tournage, fraisage, rectification,
affûtage, mesurage, métrologie. Il intégrerait les
technologies d'information et de la communication pour stimuler la recherche
tant au niveau des enseignants de la technologie mécanique qu'au niveau
d'élèves.
3. La « réalisation sur projet »
garantirait l'adéquation emploi-formation technologique dans cette
ère de la mondialisation, et replacerait ce concept au coeur de la
réflexion sur quelques-uns des grands enjeux de société :
lutte contre le chômage, modernisation et compétitivité des
entreprises, combat contre la pauvreté et l'exclusion (Gender).
4. METHODOLOGIE
Partant des objectifs assignés à cette
étude, nous avons recouru à trois types de
méthodes : la technique documentaire laquelle constitue le
principal instrument au regard de nombre d'objectifs qui s'y rapportent, la
technologie de l'Information et de la Communication « TIC »
et le questionnaire comme un outil complémentaire.
Le dépouillement et l'analyse du questionnaire par les
statistiques de production appliquées à l'éducation, nous
ont amené finalement à une proposition du programme du cours de
technologie mécanique en 5ème et
6ème Mécanique Machines-Outils.
5. DELIMITATION DU
SUJET
La présente étude, se limite à faire des
propositions de mise à jour du programme du cours de technologie
mécanique dans les classes de 5ème et
6ème Mécanique Machines-Outils, aux regards de la
dynamique des innovations technologiques récentes, sans avoir la
prétention de définir « la » méthode
d'enseignement, ou de figer de façon exhaustive une didactique technique
imposée.
6.
DIVISION DU TRAVAIL
Les grands axes autour desquels le présent travail a
été élaboré sont les suivants :
En dehors de la partie qui reprend la problématique,
les hypothèses, l'intérêt et objectifs de l'étude,
la méthodologie, la délimitation du travail et la division du
travail, les difficultés de l'étude, le présent
mémoire est subdivisé en 4 chapitres principaux :
Le chapitre premier se rapporte au Cadre méthodologique
du travail, le deuxième traite du système éducatif
congolais ; le troisième présente l'analyse et
l'interprétation des résultats de l'enquête, le
quatrième et dernier chapitre est réservé à la
proposition de mise à jour du programme de technologie mécanique
5eme et 6eme MMO aux regards des innovations
technologiques récentes.
Notre mémoire s'achève par une conclusion
générale qui résume les idées du point de
départ jusqu'à l'aboutissement de notre étude.
7. DIFFICULTES DE
L'ETUDE
Il serait extraordinaire pour un chercheur de commencer et de
terminer l'élaboration de son étude sans rencontrer des
difficultés. Cela pourra relever du pur hasard ou d'une exceptionnelle
chance, chose rare en sciences technologiques.
Selon la nature de l'étude, son objet, les objectifs
poursuivis, les instruments choisis, la population concernée, le cadre
du déroulement de la recherche, tout travail scientifique peut
être confronté à l'une ou l'autre difficulté. La
présente n'en fait pas exception.
L'indisponibilité, le manque de temps pour se
concentrer à répondre au questionnaire de l'enquête sur
des sujets de l'échantillonnage, a paru pour nous la première
difficulté à laquelle il a fallu beaucoup d'abnégations et
de privations pour arracher un questionnaire bien élaboré.
La population recensée a été
constituée par des enseignants techniciens et des cadres des
entreprises.
La deuxième difficulté nous a paru au niveau
administratif des entreprises. Pire de constater la disparition de nombreux
questionnaires au niveau de réception voire même aux
secrétariats, quand bien même que nous possédions des
accusés de réception dûment signés.
Le refus de certaines personnes de nous recevoir et de
répondre à nos questions, a constitué la troisième
difficulté. Cela nous a amené, après plusieurs tentatives
non réussies à nous intéresser uniquement sur ceux qui
nous étaient accessibles.
Voilà globalement présentées, les
principales difficultés rencontrées dans la conduite de cette
étude. Le réflexe du chercheur et l'imagination nous ont permis
d'en venir à bout.
CHAPITRE I : CADRE
METHODOLOGIQUE
1.1 INTRODUCTION
Ce chapitre est consacré à la
méthodologie, il est question de présenter la démarche
suivie dans la réalisation du travail.
Entendu comme comportement du chercheur dans les
différentes phases de la recherche, la manière dont il a
procédé et les différentes approches utilisées
jusqu'à la finalisation des résultats.
Il comprend les points ci-après : récolte
des données, population, échantillon, dépouillement,
traitement des données, variables, administration du questionnaire.
1.2 RECOLTE DES
DONNEES
1.2.1. Choix des instruments
Le choix d'une technique appropriée, capable de fournir
des informations fiables, est l'une des questions essentielles qui
préoccupent tout chercheur.
En tenant compte des objectifs assignés à cette
étude, nous avons eu recours à trois types d'instruments :
la technique documentaire laquelle constitue le principal instrument au regard
de nombre d'objectifs qui s'y rapportent, la Technologie de l'Information et de
la Communication « TIC » et le questionnaire comme un outil
complémentaire.
a) La Technique
documentaire
Cette source a consisté à rassembler la
documentation nécessaire sur le sujet à traiter, à classer
les ouvrages généraux et spécifiques en rapport avec
l'Enseignement Technique et Professionnel. La lecture critique de cette
littérature a permis de saisir la portée du programme de l'ETP
comme un ensemble d'initiatives et de pratiques éducatives.
b) la
Technologie de l'Information et de la Communication
« TIC »
Les Technologies de l'Information et de la Communication
constituent une révolution technologique qui ont des conséquences
multiples sur l'organisation des entreprises et sur le travail
lui-même.
Ces nouveaux outils ont permis, de mettre
instantanément à notre disposition, des informations riches et
actualisées, qui ont constitué un accélérateur des
actions et des prises de décision dans le présent travail.
c) Le questionnaire
Il a été question d'appréhender de
façon générale, les attitudes de la population
concernée face à la forme d'enseignement technique en vigueur.
Pour plusieurs raisons, le questionnaire est la technique la plus largement
utilisée pour obtenir des informations sur des sujets. Il offre
plusieurs avantages dont l'économie du temps. Toutefois, le chercheur
qui désire l'utiliser doit s'assurer qu'au regard des contraintes de la
situation, il n'y ait pas une autre technique à utiliser, plus
fidèle et valide que le questionnaire (MILLAN JH et SCHUMA S. 1984, p.
40).
En ce qui nous concerne, le questionnaire utilisé dans
ce travail comprend trois volets :
- Volet institutions d'enseignement technique et professionnel
de Kinshasa
- Volet Industries, Usines, entreprises et organismes
technologiques de Kinshasa
- Volet Ministère de l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel
Ces questions présentées de manière
structurée ont servi à étudier les opinions de la
population, lesquelles sont l'expression de leurs attitudes.
Etant donné, la double mission assignée à
l'ISPT Kinshasa, et les liens qui existent entre la mécanique de
production et son application pédagogique, nous avons opté pour
des statistiques de production appliquées à l'éducation
pour la résolution des problèmes comme instrument de mesure.
1.2.2 Statistiques de
production appliquées à l'éducation
a) Brèves descriptions
- But :
Le but de contrôle statistique des procédés
est d'analyser les données recueillies par échantillonnage et y
apporter des ajustements nécessaires²
Il existe deux méthodes de contrôle de
qualité :
· Méthode de détection : une
méthode traditionnelle moins efficace qui consiste à
découvrir les défauts qu'après l'effet
· Méthode de prévention : plus efficace
et qui utilise les outils statistiques pour l'analyse des problèmes de
production.
Parmi les outils statistiques, nous avons :
1. La méthode en cascade d'optimisation
La méthode proposée dans le présent
travail, est basée sur un raisonnement logique et simple, qu'on peut
vulgariser à l'intérieur de l'organisme. Elle a pour consistance
de voir le processus dans une approche globale, puis descendre suivant une
cascade jusqu'aux organes les plus élémentaires, en utilisant des
outils performants dans des emplacements convenables de la cascade.
Au départ elle permet de maîtriser les processus,
identifier ceux qui sont critiques puis identifier le ou les M de processus qui
présentent des défaillances énormes.
A l'intérieur de ces M on localise les entités
critiques. La suite de l'étude a trait à déterminer les
défaillances et les dysfonctionnements critiques.
La méthode a pour but non seulement de
déterminer les causes d'origine, mais aussi de chercher les solutions,
et engager les actions correctives appropriées. Celle-ci permet
d'éliminer, de généraliser et de standardiser les
résultats à toutes les composantes similaires de processus.
2. Analyse causes-effet
Permet de visualiser l'ensemble des causes produisant un effet
donné regroupées par famille.
- principes:
Le diagramme causes / effet est une représentation par
grande famille de l'ensemble des causes à l'origine d'un effet. Ce
diagramme est aussi appelé diagramme en arête de poisson, ou
diagramme d'Ishikawa
- Utilisation
Dès lors que les défaillances critiques ont
été identifiées, il s'agit d'en déterminer les
causes. Pour cela le diagramme causes-effet ou diagramme d'Ishikawa est d'une
grande utilité. Il consiste à chercher les groupes des
principales familles de causes. Plusieurs moyens sont possibles:
* Soient les groupes de 5 ou 6 M:
- Main-d'oeuvre : tout le personnel de toute activité.
- Matière : matière de production,
rechanges....
- Méthodes : procédures, documents,
décisions, organisation...
- Moyens : machine, outillages...
- Milieu : locaux, environnement...
-Management : PODC: Planifier, Organiser, Diriger et
Contrôler (Henri Fayol)
Pour chaque cause appartenant à l'une de ces
catégories, on détermine les sous-causes.
* Cascade des pourquoi
Plusieurs causes peuvent être responsables d'une
défaillance. Il convient d'identifier celle qui est la première
conduisant à l'anomalie, la cause radicale (root cause). En effet, une
cause peut n'être qu'une conséquence d'une autre. Il ne faut donc
pas s'arrêter à la cause intermédiaire et
l'éradiquer car on risque ainsi de n'éliminer qu'un effet et que
la cause première continue à se manifester. Pour cela, une bonne
méthode consiste à poser la question pourquoi successivement
jusqu'à se rendre compte qu'on ne peut plus trouver de cause
antérieure.
Cet outil d'analyse permet de rechercher les causes d'une
situation problème, d'un dysfonctionnement. C'est un outil de
questionnement systématique destiné à remonter aux causes
premières possibles d'une situation, d'un phénomène
observé.
Version simplifiée de l'arbre des causes qui consiste
à se poser plusieurs fois de suite la question : " Pourquoi ? " et
à répondre à chaque question en observant les
phénomènes physiques. La plupart des problèmes sont
entièrement résolus en moins de cinq questions.
Schéma de cascade des pourquoi
b) Elaboration de l'instrument
Comme dit précédemment, nous nous sommes
référés, pour cette étude aux statistiques de
production appliquées au système de l'enseignement technique.
Pour mener à bien ce programme de maintenance et suivi éducatif,
il est consistant de l'optimiser afin d'aller directement à l'essentiel.
La méthode proposée a pour consistance de localiser via une
cascade les processus, les activités, le matériel, et les
défaillances critiques en utilisant la méthode de Pareto et/ou
celle de la matrice multicritères.
La détermination des causes de défaillance est
alors faite grâce au diagramme d'Ishikawa, qui peut être
couplé avec la méthode de cascade des pourquoi, qui a pour
objectif de remonter à la cause d'origine (la source de la
défaillance). La méthode PDCA a pour rôle de
vérifier, standardiser et généraliser les résultats
à l'intérieur de l'organisme, ce qui constitue un retour
d'expérience parfait.
Pour contourner la difficulté rencontrée souvent
pendant les enquêtes ou les sujets, se sentant directement
concernés par l'interrogatoire, émettent beaucoup de
réserves pour répondre à certaines questions
fermées, nous avons jugé utile de présenter le
questionnaire ouvert à deux choix « oui ou non »,
plus quelques questions fermées à titre d'observation.
Malgré cette optique, cela a donné au sujet l'impression
d'être l'arbitre et émettre un point de vue sur le jugement du
programme utilisé par lui-même. Ainsi, le questionnaire
présentait trois volets :
- volet institutions d'enseignement
technique dont les questions étaient basées sur la
vérification d'atteinte des objectifs du programme actuel de technologie
mécanique en 5ème et 6ème
mécanique, reparties de la manière suivante :
- Programme de cours de technologie
mécanique
Section
|
Classe
|
Nombre de questions
|
MMO
|
5ème
|
12
|
6ème
|
13
|
MG
|
5ème
|
11
|
6ème
|
9
|
- Atelier Mécanique : nombre de machines et
appareillages
Section
|
Classe
|
Nombre de questions
|
MMO
|
5ème
|
8
|
6ème
|
8
|
MG
|
5ème
|
8
|
6ème
|
8
|
- Source bibliographique et exploitation des
TIC
Section
|
Classe
|
Nombre de questions
|
MMO
|
5ème
|
3n + 2s
|
6ème
|
3n + 2s
|
MG
|
5ème
|
3n + 2s
|
6ème
|
3n + 2s
|
Avec : - n : nombre de livres et autres supports durs -
s : nombre de sites Internet et autres TIC
- Volet industries, usines et organismes
technologiques de Kinshasa
Le questionnaire dans cette
étape avait pour but de présenter 10 profils de mécanicien
A2 avec 6 à 10 questions chacun aux industriels de Kinshasa, pour
mesurer les conséquences des innovations technologiques par rapport au
programme de technologie en vigueur.
- Volet Ministère de l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel
Dans ce stade, nous avons eu des entretiens et interviews
avec les cadres de ce ministère, notamment ceux de la Direction de
l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et ceux de la
Direction des Programmes Scolaires et Matériel Didactique.
c) Population d'étude
Le concept de la population est assez vaste. Plusieurs
chercheurs l'ont défini dans le cadre de leurs analyses scientifiques,
en insistant sur l'un ou l'autre contour. Tous, cependant, s'accordent sur le
fait qu'il s'agit d'individus ou des choses sur lesquelles portent une
investigation.
MUCCHIELLI R. (1986, p.18) définit la population comme
étant l'ensemble de personnes sur lesquelles porte l'enquête et
qui constitue une collectivité. Celle-ci peut être une nation, une
ville, un corps professionnel, voire un groupe dispersé sur un
territoire.
D'HAINAUT L. (1978 p35) fait observer que le terme population
renvoie à l'ensemble d'éléments parmi lesquels on a pu
choisir l'échantillon.
La population concernée par la présente
étude comprend :
- les enseignants techniques chargés de cours de
technologie mécanique en 5ème et
6ème mécanique,
- les industriels et autres responsables techniques des
organismes technologiques
- certains cadres du Ministère de l'Enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa.
d) Echantillonnage
L'échantillonnage est aussi important pour la collecte
des données que pour l'analyse et l'interprétation des
résultats. Comme l'affirment Miles et Huberman (1994:27), «peu
importe ce que vous ferez, vous ne réussirez jamais à
étudier tout le monde partout et dans toutes leurs activités.
Les choix que vous faites (les personnes à qui vous
parlerez, où, quand, à quel sujet et pourquoi) sont autant de
limites aux conclusions que vous pourrez tirer, à la confiance avec
laquelle vous les formulerez et au crédit que les autres leur
accorderont.»
La volonté d'extraire un échantillon tient du
souci de rendre opérationnelle la recherche. Surtout lorsqu'il
s'avère difficile de travailler avec l'ensemble de la population
concernée, au regard de certaines difficultés liées
à son étendue, au temps, aux conditions matérielles,
financières ou autres.
Pour JAVEAU (1971 p.2) l'échantillonnage est
l'opération qui consiste à prélever un certain nombre
d'éléments qu'on veut observer.
Etant donné la variabilité des innovations
technologiques et la profondeur de l'information recherchée dans cette
étude, nous avons choisi de recourir à l'échantillonnage
ciblé en considérant 8 instituts techniques
industriels, 19 entreprises technologiques et 2 directions du
Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
auxquels le questionnaire a été soumis.
Notre choix de ce type d'échantillonnage se justifie
par ses multiples caractéristiques entre autres :
- Il tient compte de la variabilité: la taille des
échantillons vise l'information en profondeur plutôt qu'en
largeur
- Il renforce la crédibilité à
l'échantillon quand la cible potentielle est trop vaste.
- Il tient compte des sous-groupes; facilite les
comparaisons,
Donc la taille de notre échantillonnage est de 29
institutions tirées dans la ville Province dont 8 du volet institutions
d'enseignement technique, 19 du Volet industries, usines et organismes
technologiques de Kinshasa et 2 du Volet Ministère de l'Enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel.
e) Milieu d'étude
Comme signalé dans la délimitation du sujet de
cette étude, le milieu d'étude choisi est la ville province de
Kinshasa. Les paramètres de ce choix sont dus à la concentration
des meilleures écoles techniques
« équipées » du pays et d'une grande
panoplie d'industries des technologies novatrices.
A ce propos, les établissements d'enseignements
techniques étudiés sont répartis dans les communes de la
Ville Province de Kinshasa de la manière suivante :
· Pour la commune de la Gombe : Institut Technique
Industriel de la Gombe « ITI/Gombe »
· Pour la commune de Kinshasa : Groupe Scolaire
Tshiteku « GS/Tshiteku »
· Pour la commune de Ngaliema : Institut Technique
Météorologie, Aviation et
Télécommunication « ITMAT/Delvaux »
· Pour la commune de Kisenso : Institut Technique
Industriel Kitomesa « ITI/Kitomesa »
· Pour la commune de N'djili : Institut Technique
Industriel de N'djili « ITI/N'djili »
· Pour la commune de Masina : Institut Technique
Industriel de Masina « ITI Masina »
. Pour la commune de Matete : Institut Technique et
professionnel Ditalala « ITP Ditalala »
. Pour la commune de Barumbu : Ecole du Savoir
Quant aux industries et entreprises technologiques, elles sont
disséminées dans les communes de Limete, Gombe, Barumbu et
Ngaliema.
f) Dépouillement
Il s'agit selon le vocabulaire de BARDIN, de l'analyse de
contenu manifeste qui consiste à analyser les énoncés afin
de dégager la structure du texte, la forme, la richesse de son contenu
et les stratégies de son argumentation : c'est donc l'analyse du
texte (NGONGO, D., 1999, p. 200)
En ce terme, la lecture attentive des documents
recensés sur notre sujet a permis de relever les éléments
d'informations jugés utiles et susceptibles d'éclairer notre
préoccupation de recherche.
Le questionnaire du volet institutions d'enseignement
technique était constituée, dans sa grande
majorité, des questions ouvertes basées sur le programme du cours
de technologie mécanique 5ème et
6ème tant en mécanique générale qu'en
mécanique machines-outils. Les questions fermées se rapportaient
à la bibliographie et contenu de l'atelier mécanique. Il en a
été de même pour le questionnaire du Volet
industries, usines et organismes technologiques de Kinshasa.
Les questions fermées se rapportaient quant à
eux aux observations pertinentes par rapport aux innovations des technologies
exploitées dans leur chaîne de production.
A l'issue du dépouillement, nous avons dressé
des tableaux couvrant les résultats effectifs et les pourcentages des
volets traités. Cela nous a permis, à l'aide des
stratégies des statistiques de production appliquées à
l'enseignement, la détermination des causes de défaillance
grâce au diagramme d'Ishikawa, qui a été couplé
avec la méthode de cascade des pourquoi, pour remonter à la
cause d'origine des problèmes épinglés par rapport aux
objectifs du présent travail.
g) Traitement des données
Au regard des données en présence et des
objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre de cette
étude, il s'est avéré utile d'effectuer l'analyse à
deux niveaux, chacun nécessitant le recours à une technique de
traitement différente. Les données de l'analyse documentaire ont
été organisées autour des points principaux, à
partir desquels la description et l'analyse critique ont été
élaborées. Concernant le questionnaire, l'analyse s'est faite sur
base des statistiques de production appliquées à l'enseignement
technique. Particulièrement, pour l'analyse selon les variables
considérées.
h) Les variables
Dans une étude scientifique, le chercheur peut
déterminer un certain nombre de paramètres qu'il doit manipuler
pour obtenir les informations dont il a besoin et qui peuvent soit infirmer ou
confirmer ses objectifs. Il s'agit donc des variables d'étude,
lesquelles constituent les indices autour desquels devra tourner l'analyse et
l'interprétation des résultats.
Pour la présente étude, nous avons retenu 5
variables à savoir :
- Niveau d'étude des enseignants de cours de
technologie mécanique
- Programme officiel de cours de technologie mécanique
- Atelier mécanique
- Source bibliographique et Webographique
- Profil industriel de mécanicien A2
-
Niveau d'étude
Par niveau d'étude, nous considérons le parcours
scolaire ou académique de l'enseignant et la formation suivirent, pour
être à mesure de former le (la) technicien(ne) A2 capable de
donner un rendement souhaitable, soit dans une entreprise contribuant ainsi au
développement du pays, soit dans le parcours académique pour des
études approfondies.
Nous estimons que la quantité ou la qualité des
informations qu'un individu requiert par le fait de son cursus scolaire
influence vraisemblablement ses réactions et ses attitudes.
- Programme officiel de cours de technologie
mécanique
Variable importante par rapport à l'objet de notre
travail. Il nous a donc été utile de vérifier son
applicabilité comme tableau de bord pour la planification dans le temps
et dans l'espace du cours de technologie mécanique.
Dans cette variable du programme de technologie, nous voulons
vérifier sa mise en application par les enseignants de technologie
mécanique dans les classes de 5ème et de
6ème mécanique.
- L'atelier mécanique
L'atelier mécanique est un lieu ou sont
aménagés un certain nombre d'outillages et de machines outils.
Il donne l'occasion aux élèves de mettre en pratique des notions
apprises théoriquement au cours de technologie mécanique.
C'est aussi un lieu intermédiaire important, entre
l'école et l'entreprise permettant aux apprenants de se familiariser
avec des machines et d'autres innovations technologiques.
Cette variable nous a donné la voie de vérifier
l'existence des ateliers mécaniques et de leurs contenus dont disposent
les instituts techniques pour la formation efficience de leurs
élèves.
- Bibliographie et webographie
Naturellement, l'enseignant est une source de savoir digne de
foi pour tout élève. Il nous a donc semblé bon par cette
variable de connaître la bibliographie exploitée par les
enseignants de technologie mécanique. La plus grande attention
était portée sur la date d'édition du livre pour voir dans
quelle époque est inspirée leur savoir scientifique.
Quant à la webographie qui est une
référence tirée de l'Internet, nous avions voulu savoir si
less enseignants sont aussi magnétisés par les technologies
d'information et de communication dans leurs recherches.
- Profil professionnel des mécaniciens
A2
Cette variable tourne autour des industriels qui sont
consommateurs des produits finis de l'enseignement technique industriel. La
variable a permis de ressortir l'identification du mécanicien attendu
à travailler dans une industrie dans l'environnement d'innovation
technologique.
- Administration du questionnaire
Dans la conduite de son étude, le chercheur a la
latitude de choix entre plusieurs instruments qui se présentent à
lui. Il devra choisir celui qu'il estime pertinent et efficace pour
réaliser les objectifs qu'il s'est fixé. Il n'y va pas en
tâtonnant. Mais certains paramètres d'appréciation doivent
être pris en compte pour lui permettre d'opérer un choix
judicieux. L'on peut citer : objectif de l'étude, nature des
données désirées, disponibilité, etc.
Ainsi, notre choix s'est porté sur le questionnaire
à cause de ses nombreux avantages dans la récolte aisée
et rapide des données.
1. ENQUETE PROPREMENT DITE
- Etablissements d'enseignement technique
Le déroulement de l'enquête s'est fait de
manière aléatoire ciblée dans les instituts techniques et
a duré 7 semaines. Pour rencontrer les sujets, nous avons tenue de
passer au lieu de leur travail d'éducateur.
Les questions exploitent les thèmes que nous
présentons ci-dessous :
- Thème 1 : Matière de technologie
mécanique suivant le programme officiel
Nous voulons par ce thème, savoir si les enseignants
établissent une prévision de matière pratique et
réalisable par rapport aux sous-thèmes qui suivent:
1. Classe de 5ème MMO
· Sous-thème 1. Tournage : montage d'usinage
sur tour; travaux sur tour; tours spéciaux; notions sur les tours
automatiques; note sur les tours verticaux.
· Sous-thème 2. Fraisage: Montages d'usinage sur
fraiseuse; travaux sur fraiseuse; taillage des engrenages.
· Sous-thème 3. Rectification: type de
rectifieuses; les meules; exemples de travaux de rectification
· Sous-thème 4. Affûtage: affûtage des
outils de coupe
2. Classe de 5ème M.G
· Sous-thème 5. Procédés
d'assemblage : assemblages démontables; assemblages
définitifs; soudage.
· Sous-thème 6. Travaux de chaudronnerie de
construction métallique: tôles et principes de traçage;
découpe mécanique des tôles; des profilés.
· Sous-thème 7. Métrologie: étude
des appareils de mesures normaux et leur utilisation rationnelle
· Sous-thème 8. Compléments technologiques
sur les pompes spéciales : pompes volumétriques à
débit fixe et variable; utilisation aux circuits hydrauliques;
étude technologique d'une pompe centrifuge; autres.
3. Classe de 6ème MMO
· Sous-thème 9. Métrologie :
tolérances et ajustages; mesures par comparaisons et mesures absolues;
causes d'erreurs dans les mesures ; instruments de mesure; contrôle
de planéité; contrôle des angles ; description des
quelques mesures types.
· Sous-thème 10. Divers procédés de
fabrication : production des pièces par moulage ; production
des pièces par déformation ; les outils de découpage
et emboutissage ; travail de tôles et profilés ;
construction soudées ; les plastiques.
4. Classe de 6ème M.G
· Sous-thème 11. Compléments technologiques
sur les moteurs thermiques :
- Essence : les carburants ; l'allumage ; le
refroidissement et le graissage du moteur ; le moteur Wanckel ;
- Diesel : étude détaillée de
l'injecteur ; étude de la suralimentation ; étude du
Diesel deux temps
· Sous-thème 12. Défauts de
fonctionnement : principaux de fonctionnement en essence et en Diesel.
· Sous-thème 13. Production du froid
- Theme 2. Machines-outils
Il est évident que le rendement d'une formation en
technologie mécanique dépend étroitement de la mise en
pratique des cours appris théoriquement en salle de classe. Les
réponses relatives à ce thème nous aident à
identifier les ateliers mécaniques des instituts d'enseignement
technique enquêtés : par leur existence, par leur contenu en
machines-outils, par la qualité innovante de ces machines.
Ce thème est reparti en six sous-thèmes qui
suivent :
· Sous-thème 1. Section tournage : nombre;
désignation; marque et état de fonctionnement de tours
(observation)
· Sous-thème 2. Section fraisage : nombre;
désignation; marque et état de fonctionnement de fraiseuses
(observation)
· Sous-thème 3. Section rectifieuse : nombre;
désignation; marque et état de fonctionnement de rectifieuses et
meules (observation)
· Sous-thème 4. Section ajustage : nombre;
désignation; marque et état de fonctionnement des étaux
(observation)
· Sous-thème 5. Section forgeage : nombre;
désignation; marque et état de fonctionnement de fours
(observation)
· Sous-thème 6. Transferts novateurs :
machines à commande numérique ; à fonctionnement
informatisé ; cours à caractère électronique
ou informatique ;
2. ENTREPRISES, USINES ET AUTRES ORGANISMES
TECHNOLOGIQUES
- Thème 3. Cursus industriel du mécanicien
A2
Les réponses se rapportant à ce thème
sont issues des industriels responsables des services techniques pour la
plupart d'entre eux. Elles nous ont permis d `épingler le profil du
mécanicien A2 capable de s'imprégner dans le milieu professionnel
beaucoup influencé par des innovations technologiques.
Il est composé des sous-thèmes
ci-après :
· Sous-thème 1: Profil de mécanicien
automobiliste (garage
· Sous-thème 2: Profil de mécanicien de
maintenance
· Sous-thème 3 : Profil de mécanicien
en hydraulique (travaux de pompe et des turbines)
· Sous-thème 4 : Profil de mécanicien
des turbines à vapeur (travaux de chaudières et de turbines)
· Sous-thème 5 : Profil de mécanicien
de chaudronnerie
· Sous-thème 6 : Profil de mécanicien
dessinateur au bureau d'Etudes
· Sous-thème 7 : Profil de mécanicien
de fonderie
· Sous-thème 8 : Profil de mécanicien
des machines-outils (atelier mécanique)
· Sous-thème 9 : Profil de mécanicien
en climatisation
· Sous-thème 10 : Profil de mécanicien
en hydropneumatique
CHAPITRE 2 : SYSTEME
EDUCATIF CONGOLAIS
1. BREVE REVUE
HISTORIQUE
Le système éducatif occidental était
introduit au Congo en 1892, avec les premières écoles
établies sur le modèle européen. Dès lors, le
système s'est répandu et développé avec des
conséquences inhérentes dont la discrimination,
inadéquation du contenu avec les réalités locale. Les
stratégies éducatives de la Belgique imposées au Congo
considéraient que la plupart d'élèves voudraient terminer
leurs études avec le cycle primaire. On insistait sur la
préparation des apprenants à l'environnement local. Le
système éducatif Belge avait ainsi construit une sorte de
pyramide de bas vers le haut avec la tentative répétée de
favoriser un nombre sélectionné d'élèves.
A l'indépendance, en dépit de l'existence d'un
contexte étendu de l'école primaire, il y avait presque l'absence
des cadres congolais pouvant assurer la classe moyenne et les positions
élevées laissées par l'administration coloniale. Il n'y
avait, en 1960, qu'environ 5 universitaires et probablement une centaine des
diplômés du secondaire. Dès lors, il s'est imposé
l'impérieuse nécessité d'entreprendre une réforme
totale et profonde pour augmenter le taux de scolarisation et adapter le
programme aux besoins de l'Etat pour un développement rapide du pays.
2.
ORGANISATION ET ADMINISTRATION DU SYSTEME EDUCATIF
2.1 Aspect légal et buts
généraux
Le contexte légal de l'éducation nationale est
déterminé par la constitution, la loi de base de
l'éducation ou « Loi-cadre de l'enseignement
national » et divers décrets et arrêtés pris par
le ministre de l'éducation nationale.
Les finalités, buts et objectifs de l'éducation
sont aussi définis par quelques lois particulières. La loi-cadre
de l'enseignement national détermine les buts, les finalités, la
structure, le fonctionnement. Les formes et les exigences dans la
création des écoles et l'administration de l'éducation
nationale sont traitées presque comme un instrument, quand on lui
assigne d'aider l'Etat à remplir ses obligations à rendre tous
les congolais capables d'exercer leurs droits à l'éducation et
aux parents à remplir leur devoir d'éducateur.
La principale finalité de l'éducation nationale
est de pourvoir à une formation harmonieuse à tout congolais de
devenir utile pour lui-même et pour la société et de
promouvoir le développement du pays et la culture nationale. (Cfr. Art.
32, Loi-cadre)
2.2 Structures du système
éducatif congolais
Le système éducatif congolais est
organisé de la manière suivante :
1. Un enseignement préscolaire facultatif de trois ans
ouvert aux enfants de trois à cinq ans
2. Un enseignement primaire que le gouvernement veut rendre
accessible et obligatoire est ouvert aux enfants âgés de six ans,
qui dure six années d'études et est sanctionné par le
Certificat d'Etudes Primaires ;
3. Un enseignement secondaire est ouvert aux
élèves ayant terminé l'enseignement primaire avec
succès. Il comprend :
a) les écoles d'arts et métiers (3ans),
b) les écoles professionnelles (5 ans),
c) les écoles normales (5 ans)
d) les humanités dont les humanités
générales (pédagogies, littéraires,
scientifiques...) et les humanités techniques (6 ans).
L'enseignement secondaire est sanctionné par le Brevet
d'Aptitudes Professionnelles pour le cycle court et le diplôme d'Etat de
fin d'études secondaires pour le cycle long.
4. Un enseignement Supérieur organisé en
deux cycles. Le premier cycle qui dure trois ans (sans oublier une année
de préparatoire avant d'accéder au premier cycle, souvent pour
les cycles techniques) et sanctionné par le graduat et le second cycle
qui dure deux ans sanctionné par la Licence.
L'enseignement supérieur est dispensé dans les
instituts Supérieurs Techniques et les Instituts Supérieurs
Pédagogiques ;
5. Un Enseignement Universitaire qui comprend trois cycles
est organisé dans les Universités et les grandes Ecoles. Il est
sanctionné par la licence, la maîtrise, le DEA ou la DES, le
Doctorat. Ce dispositif est complété par l'organisation d'un
Enseignement spécial destiné aux personnes handicapées et
celles ne pouvant accéder à l'Enseignement normal de type
classique d'une part, l'éducation permanente non formelle et informelle
d'autre part dont la forme la plus élaborée et structurée
est l'alphabétisation.
2.3. Direction de
l'enseignement technique et de la formation professionnelle
Attributions.
Actuellement cette direction a sous sa coordination quarante
et trois options techniques et professionnelles disséminées
à travers le territoire national.
Les attributions assignées à la Direction de
l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle sont:
a. Assurer la coordination des activités tant
administratives que pédagogiques des services et des
établissements d'enseignement technique et professionnel qui
relèvent du Ministère de l'EPSP.
b. Assurer les contacts nécessaires entre le
Ministère de l'EPSP avec les autres Ministères du Gouvernement
et les organismes extérieurs dont les entreprises publiques et
privées.
c. Faire appliquer strictement les directives du
Ministère de l'EPSP dans les services et les établissements
d'enseignement technique et professionnel en conformité avec les
instructions en vigueurs.
2.4. Institution d'enseignement
technique et professionnel
2.4.1 Objectifs
L'enseignement technique et professionnel est tenu
d'assurer :
· l'adéquation entre formation et emploi
· le partenariat entre les divers acteurs de
l'enseignement technique et professionnel
· l'initiation de la formation à
l'entreprenariat
· l'adaptation de la formation aux réalités
technologiques socio-économiques
· la participation des partenaires
socio-économiques à la conception, à l'élaboration
et à la mise en oeuvre des programmes dynamique de formation et
à l'évaluation finale
· la formation aux métiers de base pour maintenir
la classe des ouvriers qualifiés
2.4.2 Organisation
L'enseignement technique et la formation professionnelle en
République Démocratique du Congo sont organisés et
gérés par plusieurs ministères notamment celui de
l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire, des Affaires sociales,
Action Humanitaire et Solidarité nationale, de la
Jeunesse, de la Santé Publique, mais aussi certaines ASBL et ONG en
organisent également les écoles techniques et professionnelles.
2.4.3 Fonctionnement
Le système hiérarchique de gestion du personnel
et des établissements scolaires est un véritable problème:
Les responsabilités sont diluées entre les acteurs
étatiques des différents niveaux (local, régional,
national), les coordinations créées par les cultes (protestant,
chrétien, islamique, kimbanguiste) qui détiennent un
contrôle quasi-total sur les écoles conventionnées.
La convention de 1977 par laquelle l'Etat congolais a
accepté de déléguer le pouvoir de gestion des
écoles conventionnées à l'Eglise catholique regorge de
dispositions très favorables au délégataire: Par exemple,
le représentant légal de l'association catholique chargée
de la gestion de l'école a tout pouvoir pour révoquer le
personnel et est simplement obligé « d'informer » les services
compétents de l'Education nationale.
La plupart des décisions importantes dans les domaines
de la gestion des ressources humaines, de l'organisation interne de
l'école conventionnée, de son fonctionnement et de la
comptabilité peuvent être prises sans que les agents de
l'état ne soient consultés. Ils n'ont la possibilité que
de contrôler ces décisions, sachant qu'ils n'ont pas les moyens
matériels d'assurer à ce contrôle une pleine
effectivité...
A chaque niveau hiérarchique de l'éducation
nationale correspond un coordinateur représentant l'autorité
religieuse qui gère les écoles conventionnées. A un
système étatique de gestion de l'éducation nationale
déjà très lourd se greffe un ensemble d'acteurs non
gouvernementaux. Il est clair que ce dédoublement nuit
considérablement au bon fonctionnement de l'administration.
La complexité et la lenteur du processus administratif
de mécanisation et de paiement des salaires favorise la corruption et
oblige les établissements à faire assumer aux parents
d'élèves une charge qui devrait peser sur l'Etat. Les enfants
sont au final les principales victimes de ses défaillances
Enfin, les parents sont le quatrième acteur de
l'administration scolaire, aux côtés de ceux qui relèvent
de l'état au niveau national, provincial et des représentants des
congrégations religieuses.
Ils sont au niveau des écoles les organisations les
plus importantes car ils décident, en relation avec les conseils de
gestion de l'école, du montant des « frais de motivation ».
Une partie de leurs contributions est réservée au financement du
système d'administration de l'éducation.
On comprend aisément que la multiplication des
structures administratives représente une charge supplémentaire.
De plus, et malgré leur rôle important dans le financement de
l'éducation, les comités de parents n'ont pas réellement
le pouvoir d'exiger des comptes aux comités de gestion des
écoles, coordinations religieuses et représentants de l'Etat.
2.5. Approche des institutions
de formation des enseignants en République Démocratique
du Congo
2.5.1. Approches générales
Dans le souci d'assurer aux apprenants à tous les
niveaux un enseignement de qualité, le système éducatif
congolais dispose d'un ensemble d'institutions de formations initiales et
continues des enseignants. Ces instituts comprennent :
1. Les Ecoles Normales et les humanités
pédagogiques qui forment en cinq ans pour le cycle court et six ans pour
le cycle long après le certificat d'Etudes Primaires.
2. Les Instituts Supérieurs Pédagogiques forment
en trois ou cinq ans, les enseignants destinés à l'enseignement
secondaire et chargé des cours pratiques (CPP) ou assistants des
professeurs d'université aux instituts supérieurs.
3. L'Université Pédagogique Nationale (UPN),
forme des cadres de conception dans l'enseignement sanctionnés par la
licence, la maîtrise, le DEA ou la DES, le Doctorat, destinés
à l'enseignement secondaire, supérieur et universitaire
Ces instituts ont pour but :
- de former les enseignants hautement qualifiés du
secondaire dans toutes les disciplines de formation générale et
technique ;
- d'encadrer les enseignants des niveaux préscolaire,
primaire et secondaire en collaboration avec les autorités
compétentes du Ministère ayant ce type d'enseignement dans leurs
attributions ;
- d'organiser la recherche dans le domaine de la
pédagogie appliquée, afin d'améliorer la qualité de
l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire ;
- de vulgariser les résultats des recherches en
pédagogie appliquée notamment, par l'élaboration et la
diffusion des manuels scolaires adaptés aux niveaux préscolaire,
primaire et secondaire.
4. Les Instituts Supérieurs Pédagogiques et
Techniques au nombre de deux (publics), l'un à Kinshasa et l'autre
à Likasi, forment en trois ou cinq ans les enseignants techniciens pour
les écoles secondaires techniques du pays. Ils assurent également
le recyclage et le perfectionnement des techniciens de diverses entreprises et
sociétés du pays.
5. Les Universités assurent de façon
générale, la formation des cadres de conception dans tous les
secteurs de la vie nationale. Les diplômes des universités peuvent
accéder à l'enseignement après agrégation pour
certains ou le DEA et le Doctorat pour d'autres.
6. Les Grandes Ecoles ont pour finalités :
a) la formation des formateurs des Instituts
Supérieurs,
b) et la formation des cadres de maîtrise de
très haut niveau.
Elles sont destinées à organiser
également les études post-universitaires.
L'Université Pédagogique Nationale de Kinshasa
assure donc les prérogatives de cette Grande Ecole.
2.5.2. Approches spécifiques de l'Institut
Supérieur Pédagogique et Technique de Kinshasa
(ISPT-KIN)
1. Institut Supérieur
Pédagogique et Technique de Kinshasa
L'Institut Supérieur Pédagogique et Technique de
Kinshasa (ISPT-KIN) a été créé en 1976 en
collaboration avec la coopération belge. Il est destiné à
former des ingénieurs doublés de finalités de formateur
(technicien pédagogue) et des cadres industriels. Son action
pédagogique s'étend dans les domaines ci-après :
1. les écoles techniques secondaires ;
2. les écoles professionnelles ;
3. les écoles centres de formation professionnelle ;
4. les unités de formation, de recyclage et de
perfectionnement techniques de diverses entreprises et sociétés
du pays.
L'ISPT-KIN est également tout indiqué pour
assurer le recyclage des enseignants techniques du secondaire dans les
disciplines qu'il assure maintenant à savoir
l'électricité, la mécanique, l'électronique et
l'électromécanique.
2. Sections organisées
L'ISPT Kinshasa assure la formation des étudiants en 2
cycles :
- 1er Cycle (graduat) de 3 ans assorti d'une
année de préparatoire, pour la formation des ingénieurs
techniciens A1 et gradués en pédagogie appliquée en
Electronique, Electrotechnique et Electromécanique.
- 2ème Cycle (Licence) de 2 ans pour la
formation des ingénieurs Ao et licenciés en pédagogie
appliquée dans les spécialités suivantes :
* Electricité : -
Electroénergétique
* Mécanique :- Mécanique Appliquée
et Mécanique de Production
* Electronique : -
Télécommunication
- Informatique
3. Le profil de mécanicien de production
visé par l'ISPT dans le domaine industriel
- Mission : gérer le fonctionnement
d'un atelier de fabrication, dans un souci de productivité. Il organise,
met en oeuvre, optimise et suit la fabrication en fonction des objectifs de
production définis.
- Types d'entreprises et cadre
d'intervention :
L'ingénieur de production travaille dans une entreprise
industrielle. Ses responsabilités sont variables en fonction de
l'organisation et de la taille de l'entreprise. Le département de
production peut être spécialisé sur un type de produit ou
sur une étape du cycle de fabrication (assemblage par exemple).
Activités :
Il participe à l'analyse du dossier de fabrication
transmis par le département études, et à la
définition des méthodes de fabrication. Il participe à la
détermination des objectifs de production d'un atelier de fabrication,
en terme de coûts, délais, qualité, quantité.
En fonction du plan de charge retenu, il gère les
capacités et les moyens de production : il détermine les besoins
en matériels (matières premières, pièces de
sous-traitance...) et s'assure de l'approvisionnement en relation avec le
service concerné. Il organise le travail des équipes. Il suit la
fabrication au jour le jour, en veillant au respect du cahier des charges. Il
met en place des indicateurs de performance, et définit les mesures
à prendre en cas de dérive.
Dans ses activités de maintenance et
fiabilité : l'ingénieur de production assure l'analyse
vibratoire des machines : surveillance et diagnostic des défauts
des machines tournantes. Il définit des actions d'amélioration
concernant la qualité et les gains de productivité, en liaison
avec les autres services du centre de production.
Il anime l'équipe de fabrication (encadrer, informer,
participer à l'élaboration des plans de formation et aux
recrutements).
- Environnement relationnel :
L'ingénieur de production est rattaché au
responsable d'un département de production d'un centre industriel. Il
travaille en liaison avec les autres services du centre (qualité,
maintenance, achats, industrialisation). Il peut être en relation avec
des fournisseurs ou sous-traitants éventuels, et parfois avec les
clients. Généralement, il anime en direct les agents de
maîtrise de son équipe.
- Evolutions professionnelles :
L'ingénieur de production a des possibilités
d'évolution variées. Il peut étendre ses
responsabilités en prenant en charge une gamme de fabrication plus
complexe.
Il peut évoluer vers : la responsabilité d'un
centre de production, d'autres métiers du centre industriel
(qualité, organisation, achats, maintenance, logistique) ou des
métiers plus en relation avec la clientèle, tel
qu'ingénieur produit ou technico-commercial.
Il est indéniable que l'ISPT-KIN est une école
technique de bonne qualité selon les appréciations des employeurs
des lauréats de l'ISPT-KIN. Les diplômés sont très
appréciés sur le marché du travail. Le dispositif de cet
institut et son programme peuvent intéresser nombre de pays de la
sous-région de l'Afrique Centrale et de l'Afrique de l'Ouest
francophone.
L'ISPT-KIN organise aussi quelques travaux de recherche.
L'effectif des étudiants varie de 650 à 800 par année
académique, tout sexe confondu. L'effectif peut même doubler mais
il faudra prévoir des locaux supplémentaires.
2.6. Elaboration et
modification du programme
2.6.1. L'initiative d'élaboration des programmes
d'enseignement technique et professionnel
a) La conception
La conception d'un programme de formation s'ingère
généralement dans une dynamique qui dépasse même les
applications nationales. Cette conception est fonction du domaine ou sont
concentrés les efforts éducatifs.
En techniques appliquées, la finalité
(l'élève à former) est dictée par le marché
d'emploi d'une part et la politique éducative d'autre part. les
programmes antérieurs le prouvent à suffisance : c'est
souvent le niveau atteint par l'évolution technologique industrielle qui
influence positivement l'initiative d'élaboration des programmes
d'enseignement technique et professionnel.
Ainsi, l'élaboration du programme de formation
technique repose sur un vaste processus de consultation et une phase
d'expériences auxquels participent des personnes et organismes du
domaine: employeurs, associations professionnelles, diplômés,
apprenants, personnel scolaire et cadre, représentants de divers
établissements, etc.
b) Elaboration d'un programme de technologie
mécanique
L'élaboration du programme de technologie
mécanique doit donner aux jeunes le goût de faire des sciences
techniques.
Le programme de technologie mécanique est un programme
dynamique qui met l'accent sur la pratique. Un environnement éducatif
stimulant sera de mise. Un sens aux apprentissages en science technique.
Les domaines généraux de formation sont une
source inépuisable de situations problèmes, qui donnent un sens
aux apprentissages en science et technologie favorisant ainsi la motivation des
élèves.
- Les points forts du programme
- Donner de la place à la curiosité, au
questionnement et à l'esprit d'initiative ;
- Faire de la science et de la technologie des
activités humaines qui ont une histoire, qui sont influencées par
des contextes (climatiques, sociaux, etc.) et qui influencent à leur
tour la société ;
- Développer une culture
scientifique, technologique et un esprit critique nécessaires,
à tout citoyen, lorsque vient le temps de prendre des
décisions ou de prendre position ;
- Donner plus de place à la technologie
mécanique. Il est important que tout citoyen sache qu'avant de se
retrouver sur les tablettes tous les objets, des plus simples aux plus
complexes, passent par un processus qui part de la recherche des besoins, suivi
de la conception, la production et la mise en marché ;
- Permettre à l'élève de découvrir
les particularités de la communication en science et en technologie, par
la compréhension et l'utilisation de termes de plus en plus
spécialisés, de symboles, de graphiques, de schémas et de
dessins ;
- Mettre en lumière la complémentarité
qui existe entre la science et la technologie, et les liens avec la
société et l'environnement.
En République Démocratique du Congo, le
gouvernement, par le biais du ministère de l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel, spécialement la Direction des Programmes
Scolaires et Matériel Didactique, met sur pied une politique nationale
d'enseignement technique et professionnel.
Les buts et objectifs sont déterminés en vue
d'élaboration des programmes des sections techniques industrielles, en
prenant en compte les spécificités socio-économiques du
technicien à former.
Cette initiative aura entre outres, le but d'harmoniser dans
une plus grande mesure, les programmes d'enseignement technique offerts dans
toute la République. Elle doit assurer que les diplômés
acquièrent la faculté de s'adapter et continuent à
apprendre, et de justifier auprès du public et dans le monde d'emploi
la qualité et la pertinence des programmes d'enseignement technique.
2.6.2. Les cahiers des normes de
programmes
Les normes déterminent les connaissances, les aptitudes
et les attitudes essentielles que l'apprenant doit démontrer pour
obtenir son diplôme dans le cadre du programme.
Ces normes s'appliquent à tous les programmes
similaires offerts par les écoles techniques du pays. Elles sont de
trois ordres :
- les résultats d'apprentissage de la formation
professionnelle;
- les résultats d'apprentissage des aptitudes
génériques;
- les buts et objectifs de la formation technique.
Chaque institut technique industriel endosse
l'entière responsabilité de l'organisation, des modes de
prestation du programme national, suivant le chronogramme fixé par le
ministère de tutelle. L'Institut technique a également la
responsabilité d'élaborer, s'il y a lieu, des résultats
d'apprentissage locaux pour répondre aux besoins et
intérêts nationaux
2.6.3. L'agrément des
programmes d'éducation
L'enseignement est unique en R D C, par conséquent, tout
projet d'initiative de programme ou de modification de celui-ci est soumis au
Ministère de l'Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel, dans
le cadre préliminaire de phase d'expériences et de processus de
consultation.
Le programme de l'enseignement technique et professionnel est un
programme national, pour lequel l'agrément n'est autorisé que par
le gouvernement de la République.
2.6.4 La mise à jour de
programme d'éducation
La validité d'un programme
d'enseignement technique, en République Démocratique du Congo,
est de trois ans avant toute modification ou amendement par rapport aux
mutations rapides de la science technique.
Le corps d'inspecteurs techniques est sensé,
d'effectuer périodiquement, l'évaluation sur la pertinence des
résultats d'apprentissage de la formation professionnelle. Il juge les
aptitudes génériques ainsi que des buts et objectifs de la
formation technique, pour s'assurer de la version du cahier des normes la plus
récente et adaptée aux innovations technologiques.
2.6.5. L'appui des partenaires dans l'Enseignement
Technique et Professionnel
Le développement économique de la
République Démocratique du Congo requiert que des techniciens,
des ouvriers qualifiés de tous niveaux, soient disponibles sur le
marché de l'emploi. Leurs compétences doivent être
adaptées aux besoins du marché, et nécessitent l'existence
d'écoles techniques parfaitement équipées et de formateurs
bien formés.
A ce titre, la possibilité est offerte aussi aux
bailleurs de fonds, dans une politique de partenariat, à s'inscrire
dans la durée par la création d'une dynamique qui servira de base
à l'élaboration d'une politique nationale de l'enseignement
technique : amélioration de l'adéquation entre la formation et
l'emploi, introduction de nouveaux modules expérimentaux.
2.7. Présentation des
programmes de technologie de 5eme et 6eme mécanique machines-outils
2.7.1. Programme national de technologie
mécanique de classe de 5ème mécanique
machines-outils
1. Source de programme
Le programme de technologie mécanique dans la classe de
5ème et 6ème mécanique
machines-outlis est tiré de la monographie intitulée
« Programme national, cycle long, section industrielle, option
mécanique générale, années 3, 4, 5, 6 :
disciplines spéciales des éditions SAMAFOS, Cabinet du Premier
Commissaire d'Etat, de 1982 » dont l'éditeur est le
Département de l'Enseignement Primaire et Secondaire : Services
Pédagogiques.
Ce programme qui n'a jamais été revisité
depuis 1982 jusqu'aujourd'hui, est d'application dans l'enseignement technique
du secteur formel et informel. En 5ème et 6ème le
cours de technologie est différent suivant la sous option
Machines-outils ou Mécanique générale.
2. Prescriptions pédagogiques
Dans la sous option M.O. on continue l'étude de
celles-ci par des opérations plus complexes et des notions sur quelques
machines et procédés spéciaux ainsi que de
métrologie.
Le cours de Machines-outils, dans ce programme vise à
faire connaître aux futurs techniciens quelles sont les
possibilités que lui offrent les diverses machines-outils
utilisées dans l'industrie. Une attention particulière est
accordée aux montages d'usinage, aux outils de coupe et à leur
affûtage.
Le programme prévoit, du fait que l'école ne
pourra posséder certaines M.O. spéciales (aléseuses, tour
automatique etc....), il convient, tant pour la description de ces machines
que pour les travaux exécutés, de disposer d'une abondante
documentation : photos, diapositives, films. Dans la mesure du possible,
des visites d'usines sont à prévoir.
Il convient également, d'après le programme,
que la direction de l'école et les professeurs aient la
préoccupation constante de trouver dans l'industrie et le commerce tout
le matériel (neuf ou déclassé) susceptible d'illustrer le
cours de technologie et d'alimenter l'atelier pour les travaux pratiques
3. Contenu du programme
Le cours de technologie mécanique se donne
théoriquement 2 heures par semaine et complété par des
travaux pratiques d'ateliers 7 heures par semaines. Pour une année
scolaire de 9 mois, la technologie mécanique est dispensée
pendant 36 heures théoriques et complété pour la
même période par 72 heures de pratiques dans l'atelier.
En 5ème Mécanique MO, le programme a
prévu six grands chapitres à savoir :
- Compléments de tournage et fraisage
- Montages d'usinage sur tour : rappel entre
pointes, mandrin 3 mors, mandrins spéciaux, mors doux, mandrin de
reprise divers, bridages sur plateau, montage sur équerre.
Pour les deux derniers points : étude de divers
cas suivant la position de la (ou des) face (s) de référence
usinée. Usage de butées, cochonnets.
· Réglages, contrôles
- Montages d'usinage sur fraiseuse : Rappel montage en
étau, Précautions, réglages, montage sur table, brides,
précautions, Montage spéciaux pour série de pièces
(pinces d'usinage : quelques cas simples), Montage sur diviseurs.
-Travaux sur tour : Filetage, Filets divers, Filets
à plusieurs entrées, travail sur butée, Indicateur de
filetage, vis au pas module.
- Travaux sur fraiseuse : Rappel division simple,
division différentielle, fraisage hélicoïdal, taillage
d'engrenages, crémaillères et roues à vis sans fin.
- Tours spéciaux :
- Adjonctions d'appareils spéciaux sur tour
parallèle Application à copier, (à fileter). Tourelles
à outils multiples
- Tour révolver : principe et exemple de travaux.
Etude d'une fabrication (pivots, axes ...).
- Notions sur les tours automatiques : à cames,
à programme tours à reproduire.
- Note sur les tours verticaux.
- L'aléseuse : La machine, les
outils, les montages.
- Taillage des engrenages : Principe du
taillage par fraise-mère, par couteaux.
- La rectification : Rectifieuse plane,
Rectifieuse cylindrique.
- Les meules : types ; caractéristiques ;
vitesse de coupe. Montages des meules, précautions à prendre,
exemples de travaux.
- L'affûtage : Outils à une
dent (tour ...), Fraises, Montages, réglages, procédés,
mode opératoire.
2.7.2 Programme national de technologie
mécanique de classe de 6ème mécanique
machines-outils
Dans la 6ème Mécanique MO, le programme
prévoit par contre deux grands chapitres :
l. METROLOLOGIE.
- Tolérance et ajustages
Notions fondamentales : cote nominale ;
tolérances et écarts ; assemblage ; jeu ;
serrage ; ajustage.
Système à alésage normal ; emploi
des tableaux.
Ajustement recommandés ; applications
Applications : montage des roulements à billes,
ajustements fixes ou mobiles.
- Généralités
* Mesure par comparaison et mesure absolue
* Cause d'erreurs dans les mesures : +
appareil, opérateur, ambiance (température)
- Instruments de mesure
* Pieds à coulisse, micromètre,
comparateur (mécanique) jauges micrométriques
d'intérieur.
* Description, précision, maniement et
lectures
* Les cales étalon : usages,
précautions à prendre.
- Contrôle de planète
* Règle, marbre, niveau à
bulle.
* Contrôle du parallélisme et de la
perpendicularité.
- Contrôle des angles
* Rapporteur ; barre sinus
* Méthode de mesure d'angles
intérieurs et extérieurs (usage de billes, piges. Contrôle
de cônes).
- Description de quelques mesures types.
(Préparation aux travaux pratiques)
* Planéité : par plan de
référence.
* Parallélisme d'un axe et d'un plan de deux axes,
mesure d'écart entre 2 axes.
* Perpendicularité de deux plans de deux guidages
(ex. : console de fraiseuse) d'un axe et d'un plan (ex. : broche de
foreuse avec table).
* Mesures avec pites ou billes : cône,
glissières ...
* Vérifier la concentricité de deux
portées cylindriques.
* Alignement d'arbres : ex. : moto-pompe.
* Vérification géométrique de
machines-outils.
2. DIVERS PROCEDES DE FABRICATION
- Production de pièces par moulage
* Principe de procédé classique de
moulage en sable.
- Production de pièces par
déformation
* Note sur le laminage
* Forgeage mécanique : machine
à « choc » Machine à pression
* Matriçage sur marteau-pilon.
* Filage : par extrusion ; par choc
- Les outils de découpage et
emboutissage
* Principe du découpage de tôles sur presse
* La machine
* L'outil : matrice, poinçon Outils
combinés.
* Quelques exemples de travaux. Etablissement des
outils pour les réaliser.
- Travail des tôles et profilés
* Cisailles, plieuses ; cintreuses
* Poinçonneuses-cisailles pour
profilés ; grugeoirs
* Plieuse et cintreuse de profilés.
- Constructions soudées
* Procédés de soudage +
oxyacétylénique + Électrique à arc
+ Électrique par résistance :
par points, bout à bout (principe et utilisation des divers
procédés).
- Les plastiques : Classification,
Méthodes de transformation :
+ Moulage par compression
+ Moulage par injection
+ Extrusion
CHAPITRE 3 : ANALYSE
ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE
Ce chapitre s'est organisé autour de l'analyse et de
l'interprétation des résultats obtenus dans cette étude.
Il est subdivisé en points ci-après : présentation,
analyse et interprétation des résultats.
3.1. PRESENTATION DES
RESULTATS
Les objectifs de la présente étude ont
dicté le recours à trois types de techniques dans la
récolte des données : la technique documentaire, la
technologie de l'Information et de la Communication « TIC »
et le questionnaire.
Nous présentons successivement les résultats
escomptés.
3.1.1 Présentation des résultats de
l'analyse documentaire
1. La place de l'Enseignement Technique et Professionnel
dans la législation du système éducatif
congolais
Après lecture des documents officiels organisant
l'enseignement national en République Démocratique du Congo, et
d'autres décisions prises dans les grandes assemblées traitant
de l'éducation, nous avons pu relever la place et la
considération accordées à l'ETP.
Les mesures et dispositions relatives à la
reconnaissance de l'ETP, à la qualification du personnel, aux
infrastructures, aux équipements, aux programmes, à la
documentation, à l'évolution technologique et à l'appui
financier, permettent de comprendre le degré d'attention qu'on accorde
à ce secteur. Les documents qui nous ont servi comme sources
d'informations à ce propos sont :
- La loi-cadre n°86/005 du 22/9/86 de l'enseignement
national ;
- Plan cadre du développement de l'Enseignement
Technique et Professionnel de la République Démocratique du
Congo, juin 2005 ;
- Arrêté interministériel portant
politique éducative en RDC, 2006 ;
- Arrêté Départemental n°
DEPS/CCE/0010043/90 du 15/02/1990 portant restructuration de la Direction de
l'Administration de l'Enseignement Technique et Professionnel du
Département de l'Enseignement Primaire et Secondaire, février
1990 ;
- Présentation de la Direction de l'Enseignement
Technique et de la Formation professionnelle ;
- Programme national : cycle long, section industrielle,
option mécanique générale, année 3, 4, 5,6
(1982).
Concernant la reconnaissance de l'ETP, le Ministère de
l'Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel dispose en son sein d'une
troisième Direction dénommée : Direction de
l'Enseignement Technique et de la Formation professionnelle en sigle DETFP
crée par l'arrêté ministériel n°
DEPS/CCE/001E0043/90 du 15/02/1990 tel que modifié à
ce jour.
Quant à la loi-cadre,
l'Enseignement Technique et la Formation Professionnelle ne
constituent pas une priorité particulière aux yeux de
l'état Congolais par ce qu'il ne les a même pas pris en compte
dans la loi- cadre de l'enseignement national.
2. Qualification du personnel enseignant
Concernant la qualification du personnel, la loi-cadre, en son
article 89, parlant du personnel dans les établissements publics et
privés de l'enseignement, en distingue deux types : les
administratifs et les enseignants. A propos de ces derniers, la loi
définit leur statut selon qu'ils sont des établissements publics
ou privés ; ils sont alors respectivement régis par le
statut du personnel de carrière de l'Etat et les dispositions de code du
travail. Le circulaire DEPS/SG/BE/80/2131/83 du 22 novembre 1983 dispose des
normes de qualification et d'utilisation rationnelle des enseignants du
primaire et du secondaire
Dans le Plan cadre du développement de l'Enseignement
Technique et Professionnel de la République Démocratique du
Congo, élaboré par la Direction de l'Enseignement Technique et de
la Formation professionnelle on peut décortiquer les écueils
suivants :
Les enseignants actuels formés dans les mauvaises
conditions (classes surpeuplées, manque de matériel) n'ont pas
toujours le niveau requis et n'ont dans la majorité des cas, aucune
expérience professionnelle en dehors de l'enseignement.
- Le niveau des
rémunérations des enseignants en vigueur depuis des nombreuses
années, contribue :
· À
la démotivation de ceux-ci ;
· A la
fuite des meilleurs diplômés A1 vers les emplois de production
mieux rémunérés, même de la part des gradués
A1 ou licenciés A0 spécialement formés à la
pédagogie appliquée dans les Instituts Supérieurs
Pédagogiques et Techniques (ISPT) ;
· A
l'utilisation largement répandu d'enseignants
sous-qualifiés ;
· Au
maintien en place de vieux enseignants jusqu'à 70 ans, les mises
à retraite ne faisant plus ;
· A
l'abandon de l'enseignement pratique au profit d'un enseignement
théorique répétitif qui ne tient pas compte de
l'évolution et l'innovation technologique.
- Les professeurs de la coopération
multilatérale qui ont quitté la R D Congo, Zaïre à
l'époque en 1990 n'ont pas formé un nombre suffisant de
successeurs congolais. Ils entraient d'ailleurs dans le cadre d'une
coopération-subtitution que dans le cadre d'un projet de formation. Il
est à rappeler aussi que les enseignants de l'époque sont partis
vers le secteur privé qui offre des salaires plus attrayants.
3. Infrastructures
Toutes les écoles techniques du pays sont (à
l'exception de quelques très rares écoles confessionnelles)
actuellement dans un état déplorable caractérisé
par :
- des bâtiments vétustes qui datent d'avant
1960 ;
- des locaux défraîchis qui ne répondent
plus aux normes de sécurité et de conditions sanitaires,
d'éclairage ;
- Des installations électriques vielles qui ne
correspondent plus aux règlements techniques en la matière
(protection différentielle, raccordement de terre, fusibles,
câblage,...) ;
- Du mobilier (tables, bancs, établis,...) et des
moyens d'enseignement classiques (tableaux...) qui manquent ou qui, au mieux,
sont dépassés, rouillés ou mal adaptés
- L'exiguïté des locaux face au nombre croissant
d'élèves.
4. Equipements
Les outillages et machines-outils, lorsqu'ils existent, datent
d'avant 1960. Certaines machines sont irréparables, les fabricants ayant
disparus depuis des décennies. D'autres ne répondent plus aux
normes de sécurité actuelles et sont obsolètes. Certaines
sont parfois réparables moyennant quelques euros et beaucoup de bonne
volonté de la part des chefs d'atelier. De nombreux outils ou
équipements ont été pillés en deux vagues
successives au début des années 90.
5. Les programmes
Concernant le programme, l'ordonnance n°37 du 24 juin
1961 a institué la commission de reforme des programmes de
l'enseignement secondaire. Tandis que celle n°174 du 17 octobre 1962 a
porté unification des structures et des programmes de l'enseignement
primaire.
Quant aux programmes des matières à enseigner
dans l'enseignement secondaire technique et professionnel, ils ont
été élaborés en 1967 et 1982 et sont
complètement dépassés. Ce sont des documents rares et
difficiles à obtenir. Chaque établissement se
réfère à des documents différents provenant de
sources diverses et rédigés à des époques
différentes.
6. La documentation
Les livres de références, les manuels scolaires
à l'usage des élèves de l'enseignement technique et
professionnel, les autres supports didactiques sont vétustes et
obsolètes tant du point de vue technique que pédagogique.
La plupart des établissements ne disposent pas de
bibliothèques et, dans les rares cas ou elles existent, il n'y a pas de
salle de lecture et les élèves ne peuvent pas emprunter les
ouvrages de peur que, vu leur état, ils ne soient complètement
détériorés.
7. L'évolution technologique
L'enseignement technique ne s'est pas modernisé en
fonction de l'évolution technologique. Peu de formations
électroniques et aucune formation, même de base, en informatique
ne sont dispensées dans les établissements techniques et
professionnels ni au personnels administratif.
8. L'appui financier
Moins de subside attribué par l'Etat Congolais ou par
des bailleurs de fonds pour remédier à cet état depuis les
pillages de nombreux ateliers en 1990. Malheureusement, la plupart de bailleurs
de fonds bilatéraux ou multilatéraux ne s'intéressent
guère au domaine de l'enseignement technique qu'ils
n'appréhendent pas.
Cet enseignement demande des compétences très
variées et des financements importants. Pourtant, il est vital pour le
développement d'un pays au même titre que l'enseignement
fondamental.
3.1.2 Présentation des résultats de
l'analyse documentaire par la technologie de l'information et de la
communication « TIC »
Toutes les données que nous n'avons pas pu trouver
dans l'analyse documentaire « papier », l'ont
été par l'analyse documentaire des TIC au moyen de consultation
des différents sites Internet.
3.1.3 Présentation des résultats du
questionnaire
Les résultats dont il est question à ce stade,
nous les présentons suivant les variables retenues. Nous avions pour
ce, fait usage des calculs des pourcentages pour l'organisation des
données, alors que les statistiques de production ont servi dans leur
traitement.
VARIABLE 1 : Niveau d'étude
des enseignants de cours de technologie mécanique
En lisant ce tableau relatif aux au niveau d'études des
enquêtés sur leur aptitude de dispenser le cours de technologie
mécanique aux classes de 5ème et de
6ème mécanique, l'on remarque que sur 8 sujets, il y
en a un qui est Ao Mécanicien : Licencié en Pédagogie et
techniques Appliquées soit 12.5%, 6 sont des A1 en
Electromécanique soit 75% et un autre de formation A2 Mécanicien,
A1en Informatique et Licencié en Théologie soit 12.5%
Nom de l'Institut Technique
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Adresse
|
Qualification du titulaire du cours de technologie
mécanique
|
Classe
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ITI Gombe
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5, av. de la Sciences, C/Gombe
|
Ao Méc : Licencié en Pédagogie et
techniques Appliquées.
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5è MO
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6è MO
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GS Tshiteku II
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135, Nyanza, C/Kinshasa
|
A1 Electromécanique
|
5è MO
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5è MG
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6è MO
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ITMAT
|
Metéo, Binza Delvaux
|
A1Electromécanique
|
5è MO
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5è MG
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6è MG
|
ITI Kitomesa
|
12, av.de l'école, C/Kisenso
|
A1Electromécanique
|
5è MG
|
6è MG
|
ITI Ndjili
|
Av Maman Mobutu, Q7 C/Ndjili
|
A2 Méc. A1Informatique, L2 Théologie
|
5è MO
|
6è MO
|
ITI Masina
|
Av. Betabe, C/Masina
|
A1Electromécanique
|
5è MO
|
6è MO
|
ITP Ditalala
|
168/A, Bld, Q/De Marais, C/Matete
|
A1Electromécanique
|
5è MG
|
6è MG
|
Ecole du Savoir
|
Kigoma, C/Barumbu
|
A1Electromécanique
|
5è MG
|
6è MG
|
VARIABLE 2 : Programme officiel de cours de
technologie mécanique
La lecture de ce tableau nous a permis de suivre la
traçabilité des enseignants enquêtés sur le
programme national de cours de technologie mécanique quelque soit
sa périodicité.
Ainsi pour l'échantillonnage de 8 instituts
interrogés, 5 ont suivi le programme entièrement pour certains
chapitres et partiellement pour d'autres, soit 62.5%.
Par contre 3 l'ont suivi entièrement pour les uns,
partiellement pour les autres et non vus pour les troisièmes, soit 37.5%
Nom de l'Institut
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Classe
|
Contenu de matière de technologie
mécanique
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Tournage
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Fraisage
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Recti-fication
|
Procédé assemblage
|
Chaudron-nerie
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Métrologie 5è
|
Pompes spéciales
|
Métrologie 6è
|
Procédés fabrication
|
Compléments technologiques moteurs thermiques
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Prod.froid
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Essence
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Diesel
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Wankel
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Défauts f.
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ITI Gombe
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|
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|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MG: Mécanique Générale
|
V: Vu
|
|
|
VP: Vu Partiellement
|
NV: Non Vu
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
VARIABLE 3 : Atelier mécanique
Il ressort de ce tableau que sur les 8 enquêtés, 3
seulement disposent des ateliers mécaniques équipés
suivants les machines-outils qui y sont spécifiées, soit 37.5%
Nom de l'Institut
|
CONTENU DE L'ATELIER MECANIQUE
|
|
Section Tournage
|
Section Fraisage
|
Section Rectification
|
Section Ajustage
|
Section Forgeage
|
|
Tours parallèles
|
Tours verticaux
|
Tours numériques
|
Universelles
|
Verticales & Horiz,
|
Numériques
|
Rectifieuses
|
Meules
|
Tronçonneuses & Cintreuses
|
Etablis & Marbres
|
Etaux //
|
Cisailles
|
Poste à souder
|
Presses
|
Etaux limeurs
|
Fours & enclumes
|
ITI Gombe
|
16
|
néant
|
2
|
5
|
9
|
néant
|
3
|
7
|
1
|
8
|
6
|
4
|
3
|
2
|
5
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GS Tshiteku II
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
|
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|
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|
|
|
ITMAT
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
|
|
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|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
ITI Kitomesa
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ITI Ndjili
|
11
|
néant
|
néant
|
1
|
4
|
1
|
1
|
néant
|
3
|
néant
|
36
|
4
|
2
|
1
|
néant
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ITI Masina
|
9
|
néant
|
néant
|
7
|
2
|
néant
|
3
|
3
|
néant
|
16
|
26
|
1
|
néant
|
néant
|
néant
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ITP Ditalala
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ecole du Savoir
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
néant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
VARIABLE 4 : Source bibliographique et
Webographique
Les données de ce tableau présentent les
références bibliographiques et webographiques
(références sur Internet) du cours de technologie
mécanique. Notre attention s'est focalisée beaucoup plus sur
l'année d'édition de ces documents, ainsi que la capacité
de consultation Internet pour la mise à jour des notions technologiques
dispensées aux élèves. Parmi les 8
enquêtés, aucun ne consulte l'Internet pour se ressourcer par
rapport à son cours, soit 0% de consultation Internet. Quant aux livres
de référence, 7 ont recours aux documents vieux de 14 à 52
ans d'existence, soit 87.5% et un enquêté n'a signalé
aucune documentation de référence, soit 12.5%.
Nom de l'Institut
|
Titre du livre
|
Auteur du livre
|
Lieu d'édition
|
Année édition
|
Consultation Internet
|
Observation
|
ITI Gombe
|
1. Le tour et la fraiseuse: manuel technique, élementq de
décolletage et initiation à la trigonométrie
|
Nadreau, Robert
|
Paris
|
1955
|
Néant
|
Document vieux de 52 ans
|
|
2. Guide pratique de l'usinage: tournage
|
Jacob, J.; Malesson, Y.; Rique, D.
|
|
|
Néant
|
|
|
3. Technologie des fabrications mécaniques
|
|
|
|
Néant
|
|
GS Tshiteku II
|
1. Cours de technologie: ajustage, machines-outils: livre 3,
10è édition
|
Charlier, R.; De Housse, F.
|
Anvers (Belgique)
|
1976
|
|
Document vieux de 31 ans
|
2. Cours de technologie: ajustage, machines-outils: livre 3,
13è édition
|
Charlier, R.; De Housse, F.
|
Anvers (Belgique)
|
1978
|
|
Document vieux de 29 ans
|
ITMAT
ITMAT
|
1. Mécanique appliquée
|
Grevesse, A.
|
Kinshasa
|
1985
|
Néant
|
Document vieux de 22 ans
|
2. Automobile: électricité et
électronique
|
Lefebre, J.M.; Torli, R.; Touauhe
|
Paris
|
1993
|
Néant
|
Document vieux de 14 ans
|
3. Technologie professionnelle générale de
l'automobile
|
Tourancheau, Jean
|
Paris
|
1983
|
Néant
|
Document vieux de 24 ans
|
4. Technologie professionnelle générale pour
mécanicien
|
Campard, A.
|
Paris
|
1974
|
Néant
|
Document vieux de 33 ans
|
|
|
|
|
|
|
Titre du livre
|
Auteur du livre
|
Lieu d'édition
|
Année édition
|
Consultation Internet
|
Observation
|
5. Technologie professionnelle des classes de 4ème
|
Dupont, A.
|
Rennes (France)
|
1967
|
Néant
|
Document vieux de 40 ans
|
6. Premières notions de dessin technique
|
Ricordeau, André
|
Paris
|
1982
|
Néant
|
Document vieux de 25 ans
|
ITI Kitomesa
|
1. Mécanique appliquée
|
Grevesse, A.
|
Kinshasa
|
1985
|
Néant
|
Document vieux de 22 ans
|
2. Mécanique appliquée tome 1 & tome 2
|
Thibaut, R.
|
|
|
Néant
|
|
ITI Ndjili
|
1. Machines-outils: rectification
|
Saba, R.
|
Bruxelles
|
1972
|
Néant
|
Document vieux de 35 ans
|
2. Technologie, ajustage machines-outils tome 1 & tome 2
|
Charlier, R.; De Housse, F.
|
Anvers (Belgique)
|
1970
|
Néant
|
Document vieux de 37 ans
|
3. Guide pratique de l'usinage: 1. Fraisage
|
Layes, G.; Moulin, J.; Rimbaud, L.
|
Paris
|
1992
|
Néant
|
Document vieux de 15 ans
|
4. Guide pratique de l'usinage: 2.Tournage
|
Layes, G.; Moulin, J.; Rimbaud, L.
|
Paris
|
1992
|
Néant
|
Document vieux de 15 ans
|
ITI Masina
|
1. Fraisage des métaux
|
Cabille, R.; Chevalier, A.;Dournier, A.
|
Paris
|
1978
|
Néant
|
Document vieux de 29 ans
|
2. Précis de construction mécanique
|
Dietrich, R.; Facy, G.; Hugonnaud, E.; Pompidou, M.
|
Paris
|
1979
|
Néant
|
Document vieux de 28 ans
|
ITP Ditalala
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
|
Ecole du Savoir
|
1. Machines transformatrices de l'énergie: tome 1 &
tome 2
|
Basquin, R.; Lemasson
|
|
|
|
|
2. Mécanique appliquée
|
Grevesse, A.
|
Kinshasa
|
1985
|
|
Document vieux de 22 ans
|
|
3. Technologie des fabrications mécaniques
|
|
|
|
Néant
|
|
VARIABLE 5 : Profil industriel de
mécanicien(ne) A2
Cette variable a renfermé un certain nombre de profils
soumis auprès des industriels de Kinshasa, pour avoir leur point de vue
sur l'expérience professionnelle industrielle auprès de (la)
mécanicien(ne) A2 par rapport aux innovations technologiques.
Le questionnaire a été présenté
auprès de 22 industriels. Seuls 5 ont rendus leur questionnaire
moyennant quelques enrichissements, soit un pourcentage de 22.7 des
enquêtés. Il s'agit de :
1. Usine Francoplast : domaine d'activités ;
arts plastiques
2. ONATRA - Département des Chantiers Navals :
domaine d'activités ; manutention et transport fluvial, rail
(manutention, port maritime et fluvial)
3. SODIMEL : domaine d'activités ;
électromécanique
4. SOFORMA : domaine d'activités, scierie et usine
de dérouillage des contre plaques de bois
5. ELF OIL RDC : simple correspondance de
négativisme
Tous les profils qui suivent sont des questions
posées aux enquêtés pour lesquelles ils ont pu
répondre par « Non ou par Oui
1. Profil de mécanicien automobiliste
(garage)
1. Capable Dans le démontage, remontage
d'éléments mécaniques sur véhicules
auto
2. Capable d'assurer la sécurité,
contrôle, assistance technique
3. Capable d'effectuer des petits et gros entretiens des
freins, échappement, joint de culasse, courroies de distribution...
4. Capable de réviser le moteur automobile et autres
engins à moteur à combustion
5. Aptitudes d'entretenir et de dépanner le circuit
d'allumage classique
6. Aptitudes d'entretenir et de dépanner le circuit
d'allumage électronique
7. Aptitudes d'entretenir et dépanner le circuit
hydraulique et pneumatique du véhicule automobile
8. Capable de conduire l'automobile et autres engins de
déplacement de charge
9. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
10. Etre capable d'élaborer un rapport
d'activités réalisées
11. Autres SVP
Dans ce profil le « oui » n'a pas fait
l'unanimité, parmi les réponses fouillées. Le tableau fait
la synthèse des fréquences de réponses données par
les quatre enquêtés parmi les cinq qui nous ont rendus le
questionnaire. Leurs remarques et suggestions susceptibles y sont
également données.
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
4
|
|
|
2
|
4
|
|
|
3
|
4
|
|
|
4
|
4
|
|
|
5
|
4
|
|
|
6
|
3
|
1
|
mais avec une spécialité
|
7
|
3
|
1
|
|
8
|
3
|
1
|
|
9
|
1
|
3
|
Le seul oui insiste : « très
important » et continue : les logiciels classiques (Word et
Excel) sont nécessaires mais ceux liés aux graphiques et dessins
(autocad) sont indispensables.
|
10
|
4
|
|
|
11
|
1
|
3
|
Avoir une connaissance informatique permettant de déceler
les éléments informatiques dans le véhicule tels que la
ceinture de sécurité, tableau de bord, etc...
|
2. Profil de mécanicien de maintenance
1. Capable d'utiliser les consignes d'hygiène et de
sécurité propres à l'intervention
(électricité, air comprimé, produits chimiques
transportés...)
2. Capable d'utiliser l'équipement de protection
prévu (casque, chaussures de sécurité, gants, lunettes,
casque antibruit, protection respiratoire...) en fonction des opérations
réalisées
3. Capable de réaliser des dépannages
mécaniques des machines, outillages et installations
4. Capable de faire le démontage, montage,
Assemblage, sous assemblage, graissage, nettoyage et entretien des
mécanismes
5. Etre capable d'utiliser des moyens de manutention lourds
dans le cas de déplacement de charges importantes (palan, chariot
élévateur, pont roulant...)
6. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
7. Capable d'utiliser de la GMAO (Gestion de la maintenance
assistée par ordinateur) le cas échéant
8. Aptitudes d'entretenir et dépanner des automates
installés
9. Aptitude d'élaborer les rapports
d'activités
10. Autres SVP
Le profil de mécanicien de maintenance nous a
donné la synthèse du tableau suivant :
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
4
|
|
|
2
|
3
|
1
|
|
3
|
3
|
1
|
|
4
|
4
|
|
|
5
|
2
|
2
|
|
6
|
3
|
1
|
|
7
|
4
|
|
Ou le « Microsoft project »
|
8
|
4
|
|
|
9
|
4
|
|
|
10
|
4
|
|
|
11
|
1
|
3
|
Mécanicien de maintenance : la maintenance englobe
tous ce qui est mécanique à savoir engins roulants :
véhicule, autogrue, grue, machines-outils, compresseurs, etc...
|
3. Profil de mécanicien en hydraulique
(travaux de pompes et de turbines)
1 .Capable dans les travaux d'entretien, démontage,
montage d'éléments mécaniques de pompes et de circuits
hydrauliques
2. Capable de lire et interpréter les courbes
caractéristiques des pompes hydrauliques
3. Capable dans les travaux de démarrage et pilotage
des pompes hydrauliques
4. Capable dans les travaux d'entretien, démontage,
montage d'éléments mécaniques de turbines et de circuits
hydrauliques
5. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
6. Capable d'utiliser de la GMAO (Gestion de la maintenance
assistée par ordinateur) le cas échéant
7. Aptitudes d'entretenir et dépanner des automates
installés
8. Aptitude d'élaborer les rapports
d'activités
9. Autres SVP
La lecture du tableau ci-dessous donne les réponses des
enquêtés à propos du profil de mécanicien en
hydraulique (travaux de pompes et de turbines)
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
4
|
|
|
2
|
3
|
1
|
|
3
|
3
|
1
|
|
4
|
4
|
|
|
5
|
4
|
|
|
6
|
4
|
|
|
7
|
4
|
|
Oui mais, la partie mécanique
|
8
|
4
|
|
|
9
|
|
|
1. Il doit être capable d'établir et
interpréter les circuits hydrauliques (vérins,
électrovannes, etc...
2. Il doit connaître aussi les caractéristiques
des huiles et la mécanique des fluides
3. Capable d'interpréter le schéma à la
réalisation sur terrain
|
4. Profil de mécanicien des
turbines a vapeur (travaux de chaudières et de turbines)
1 .Capable dans les travaux d'entretien, démontage,
montage d'éléments mécaniques de turbines à vapeur
et de circuits de vapeurs
2. Capable dans les travaux d'entretien démontage,
montage d'éléments mécaniques de chaudière
à vapeur et de circuits de vapeur
3. Capable dans les travaux de démarrage et pilotage
des turbines et chaudière à vapeur
4. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
5. Capable d'utiliser de la GMAO (Gestion de la maintenance
assistée par ordinateur) le cas échéant
6. Aptitudes d'entretenir et dépanner des automates
installés
7. Aptitude d'élaborer les rapports
d'activités
8. Autres SVP
Les données relatives au profil de mécanicien
des turbines à vapeur (travaux de chaudières et de turbines)
sont reprises dans le tableau ci-dessous
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
3
|
|
|
2
|
3
|
|
|
3
|
3
|
|
|
4
|
3
|
|
|
5
|
3
|
|
|
6
|
2
|
1
|
|
7
|
2
|
1
|
|
8
|
|
|
|
5. Profil de mécanicien de
chaudronnerie
1 .Capable dans les travaux d'entretien, assemblage,
démontage, découpe, remplacement simple, reformage, boulonnage,
collage, formage, planage, pliage, rivetage, roulage, soudage, traçage
(biffer la mention inutile)
2. Etre capable dans l'utilisation et connaissance des
machines-outils : cisaille, plieuse, rouleuse, cintreuse...) à
commande manuelle
3. Etre capable dans l'utilisation et connaissance des
machines-outils (cisaille, plieuse, rouleuse, cintreuse...) et de
l'informatique appliquée à commande numérique
4. Apte au dessin technique (projections, report de mesures,
trigonométrie)
5. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
6. Aptitude d'élaborer les rapports
d'activités
9. Autres SVP
La lecture des réponses fournies par les
enquêtés concernant le profil de mécanicien de
chaudronnerie donne le tableau suivant :
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
3
|
|
|
2
|
3
|
|
|
3
|
3
|
|
|
4
|
3
|
|
|
5
|
3
|
|
|
6
|
3
|
|
|
7
|
|
|
connaître la géométrie et le dessin
industriel
|
6. Profil de mécanicien dessinateur au bureau
d'études
1. Capable de faire l'étude et réalisation de
plan de montage de systèmes de fonctionnement de mécanisme
2. Capable d'utiliser des méthodes et pratiques de
dessins manuels
3. Capable d'utiliser des méthodes et pratiques de
dessins assistés par l'ordinateur DAO, AUTO CAD
4. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
5. Aptitude d'élaborer des rapports
d'activités
6. Autres SVP
Le profil de mécanicien dessinateur au bureau
d'études :
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
3
|
|
|
2
|
3
|
|
|
3
|
3
|
|
Très utile
|
4
|
3
|
|
|
5
|
3
|
|
|
6
|
|
|
avoir une connaissance générale en technique et en
infrastructure (électricité, mécanique
générale, hydropneumatique, etc....)
|
7. Profil de mécanicien de fonderie
1. Capable d'utiliser des moules, des outils, des matrices,
des gabarits et des accessoires utilisés en fabrication
métallique
2. Capable d'utiliser des moules, des outils, des matrices,
des gabarits et des accessoires utilisés dans la fabrication en
plastique
3. Capable de travailler comme technicien de transformation
et de traitement de surface des matières plastiques
4. Capable d'utiliser des méthodes et pratiques de
dessins assistés par l'ordinateur DAO, AUTO CAD
5. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des logiciels par ordinateur
6. Aptitude d'élaborer des rapports
d'activités
7. Autres SVP
Le Profil de mécanicien de fonderie :
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
4
|
|
|
2
|
4
|
|
|
3
|
3
|
1
|
|
4
|
2
|
2
|
|
5
|
4
|
|
|
6
|
4
|
|
|
7
|
1
|
3
|
1. Connaître toutes les techniques exploitées dans
la fonderie, càd, dans la fabrication métallique et dans les
plastiques
2. Avoir une base solide en métallurgie
|
8. Profil de mécanicien des
machines-outils (Atelier mécanique)
1. Capable de lire et interpréter des plans de
dessins industriel
2. Capable de vérifier l'outillage de travail
3. Capable de vérifier le travail afin de s'assurer
que de rigoureuses normes de qualité sont respectées
4. Capable de régler et conduire diverses
machines-outils pour exécuter des travaux d'usinage de précision.
5. Capable d'ajuster et assembler les pièces
métalliques usinées et les sous assemblages
6. Capable d'utiliser des engins de manutention manuels et
programmables
7. Capacité de connaissance des
propriétés des métaux.
8. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des systèmes d'utilisation par ordinateur
9. Utilisation et connaissance des machines-outils et de
l'informatique appliquée à commande numérique et de
programmation de fonctionnement
10. Autres SVP
Le tableau donne les réponses du profil de
mécanicien des machines-outils travaillant dans l'atelier
mécanique :
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
|
1
|
2
|
|
|
2
|
2
|
|
|
3
|
2
|
|
|
4
|
2
|
|
|
5
|
2
|
|
|
6
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2
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7
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2
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8
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2
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|
|
9
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2
|
|
|
10
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1
|
1
|
Avec insistance sur l'item 9 : la plupart des machines sont
numériques, il doit aussi avoir une connaissance sur les automates.
|
9. Profil de mécanicien en climatisation
1. Capable de lire et interpréter des abaques et
tableaux de climatisation
2. Capable d'effectuer l'installation de systèmes de
climatisation dans divers locaux suivant les normes établies.
3. capable d'effectuer la maintenance d'installations
déjà existantes
4. Avoir une connaissance en plomberie.
5. capable d'utiliser des engins de manutention manuels et
programmables
6. Capacité de connaissance des
propriétés des métaux.
8. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des systèmes d'utilisation par ordinateur
9. Autres SVP
La lecture de ce tableau donne le résultat des
enquêtés sur le profil de mécanicien en climatisation
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
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1
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3
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2
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3
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3
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3
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4
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2
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1
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5
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2
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1
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6
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3
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7
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3
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8
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3
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|
|
9
|
1
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2
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Il doit avoir une connaissance approfondie en thermodynamique
|
10 Profil de mécanicien en hydropneumatique
1. Capable de lire et interpréter des
schémas et tableaux d'installation pneumatique ou hydraulique
2. Capable d'effectuer l'installation de systèmes
hydropneumatique suivant les normes établies.
3. Capable d'effectuer la maintenance d'installations
déjà existantes
4. Avoir une connaissance sur des normes et
sécurité du travail.
5. Capable d'utiliser des engins de manutention
hydropneumatique manuels et programmables
6. Capacité de connaissance des
propriétés des métaux.
8. Avoir une connaissance informatique permettant
l'utilisation du PC et des systèmes d'utilisation par ordinateur
10. Autres SVP
La lecture de ce tableau donne le résultat des
enquêtés sur le profil de mécanicien en
hydropneumatique
N°
|
Réponse « oui »
|
Réponse
« non »
|
Remarques et suggestions des enquêtés
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1
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4
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|
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2
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4
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|
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3
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4
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4
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4
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5
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3
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1
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6
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2
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2
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7
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4
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|
|
8
|
4
|
|
|
9
|
4
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|
|
10
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2
|
2
|
1. Capable de rédiger un rapport précis de
travail
2. Capable de faire une petite gestion des opérations et
accessoire à utiliser durant l'exécution
3. capable d'assumer certaines tâches administratives.
4. Maîtriser aussi la mécanique de fluide
|
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
D'ENQUETE
Cette étape d'analyse nous a permis de rechercher les
causes des situations problèmes observées le long de
l'enquête, par des questionnements systématiques destinés
à remonter aux causes premières possibles.
La méthode consiste à se poser plusieurs fois
de suite la question : " Pourquoi ? " pour chaque variable
prédéterminée et à répondre à chaque
question, en observant les phénomènes physiques. La plupart de
ces problèmes sont entièrement résolus en moins de cinq
questions ou plus.
Après la détermination des causes, nous sommes
passés à la recherche des groupes des principales familles de
causes. Pour cela le diagramme causes-effet ou diagramme d'Ishikawa ou
diagramme en arêtes de poisson a été d'une grande
utilité.
3.2.1 Méthode de cascade des pourquoi
1. NIVEAU D'ETUDES DES ENSEIGNANTS
PROBLEME : Niveau des
enseignants en baisse
Pourquoi : Formation théorique et pratique des
enseignants insuffisante
Pourquoi : peu de possibilité de recyclage
Pourquoi : Faible suivi des enseignants et des écoles
Pourquoi : Faiblesse institutionnelle de la direction de
l'enseignement Technique et de la Formation Professionnelle
Pourquoi : Volonté politique insuffisante
Pourquoi : Diminution du budget consacré à
l'éducation
2. PROGRAMME OFFICIEL DE COURS DE
TECHNOLOGIE MECANIQUE
PROBLEME : Matières
enseignées obsolètes et inadaptées
Pourquoi : les programmes datent de 1967 et 1982
Pourquoi : pas de politique d'élaboration des normes,
suivi et évaluation de programmes
Pourquoi : Pas de gestion de mise à jour de programme
Pourquoi : Faiblesse institutionnelle de la Direction des
Programmes Scolaires et Matériel Didactique,
Pourquoi : Diminution du budget consacré aux recherches
techniques
Pourquoi : Volonté politique insuffisante
3. ATELIER MECANIQUE
PROBLEME :
établissements techniques sans enseignement pratique
Pourquoi : ateliers inexistants ou mal
équipés ou pillés
Pourquoi : machine en pannes et irréparables
Pourquoi : Pas de maintenance des machines
Pourquoi : machines trop vielles et très dangereuses
Pourquoi : politique de transfert technologique insuffisante
Pourquoi : retrait de bailleurs de fonds
Pourquoi : Diminution du budget consacré à
l'éducation
4. SOURCE BIBLIOGRAPHIQUE ET
WEBOGRAPHIQUE
PROBLEME : accès limités aux nouvelles
technologies d'information et de communication
Pourquoi : immobilisme de programme de cours de
technologie mécanique face aux innovations
Pourquoi : Pas de politique de recherche scientifique pour
stimuler les enseignants
Pourquoi : inexistence de bibliothèques scolaires
techniques adaptées aux TIC
Pourquoi : Diminution du budget consacré à
l'enseignement technique et professionnel
Pourquoi : Volonté politique insuffisante
5. PROFIL INDUSTRIEL DE MECANICIEN(NE) A2
PROBLEME : inadéquation emploi-programme de
technologie mécanique
Pourquoi : enseignement technique trop théorique
Pourquoi : inadaptation de l'enseignement à
l'évolution technologique
Pourquoi : difficiles relations entre ETP & le monde
industriel par des stages d'adaptation industrielle
Pourquoi : diplôme des mécaniciens A3 et A2
déconsidérés
Pourquoi : programme de cours de technologie mécanique
inadapté aux innovations
3.2.2 Méthode d'analyse causes-
effet
La recherche des groupes des principales familles de causes par
le diagramme causes-effet ou diagramme d'Ishikawa :
MAIN-D'OEUVRE
MATIERE
MACHINES
Non adaptées
à matière 1ère non Enseignants
sous-qualifiés
à l'évolution technologique
conforme
Trop vielles
Enseignants non
Irréparables Non
fournie expérimentés Vieillissement du personnel
Obsolètes
Manque de formation continue
Ouvrages de
références
Aucune maintenance
trop vieux Salaires insuffisants
De prévention Pas de
Pas de maintenance
fournitures Départ des coopérants
Corrective scolaires Fuite des enseignants
Fonctionnement
Supports informatiques
RETOUCHE SUR LE PROGRAMME DE TECHNOLOGIE MECANIQUE
Pas de machines informa- dangereux inexistants
tisées
Faible suivi des Mauvaise politique de
Locaux inadaptés Programme
élèves planification,
organisation à la surpopulation inadapté aux
Suivi occasionnel
Locaux vétustes innovations Enseignement
trop théorique
Enseignants des diplômes
technologi- Aucune
politique de révision du
sous informés
Installations électriques ques
programme
des innovations Pas de maîtrise de gestion
détruite
Pas assez du personnel
Bibliothèques dépassées
Outillage mal adapté
des tech.
Ateliers mécaniques inexistants Moins
d'enseignement par projet
sur terrain Faiblesse institutionnelle
Moins de
stages professionnels
de l'EPSP
Routes et terrains détruits
Faiblesse du corps
Pas de stimulus de recherches pédagogiques
D'inspecteurs Pas
d'hygiène sanitaire du milieu
Pédagogiques
scolaire
METHODE
MILIEU
MANAGEMENT
Comme on peut le constater, les six familles de M du
diagramme d'Ishikawa présentent différentes causes à
plusieurs facettes. Quant à la présente étude, nous nous
sommes préoccupés beaucoup plus de deux familles de M à
savoir : M « Management » et M
« Méthodes » qui nous ont conduit à
découvrir les causes premières de l'immobilisme du programme de
technologie mécanique.
Sur ce, avant d'aborder le chapitre parlant effectivement de
la proposition de mise à jour de ce programme, et pour clore ce
chapitre, nous présentons ci-après la cascade d'optimisation de
cette étude :
Processus
Mise à jour du programme de technologie mécanique
CASCADE D'OPTIMISATION DU PROGRAMME
Les 6 M : - Machines, -
Matières, - Main-d'oeuvre, - Management, - Milieu, - Méthode
Processus critiques
Retouche sur le programme de technologie mécanique
5è & 6è MMO
Systèmes :
- Politique de révision de programme
- Politique de planification
M critiques :
-Management
- Méthode
A
Systèmes critiques
- Programmation de révision du programme de technologie
- Gestion de mise à jour du programme
Défaillances :
Faiblesse institutionnelle du Ministère de l'EPSP
Causes :
-Volonté politique insuffisante
- Budget de l'éducation insuffisant
- Moins de chercheurs aux didactiques techniques
Défaillances critiques :
-Direction de l'Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle
- Direction des Programmes Scolaires et Matériel
didactique
AGénéralisation et
standardisation :
-Le programme de technologie mécanique adopte un
enseignement par projet en 5ème et 6ème
MMO
-Enseignement par projet crée un stimulus de recherche
- La recherche crée un stimulus d'application des TIC
Résultats pertinents :
-Enseignement par projet introduit dans le programme des
5è et 6è MMO
-Les TIC introduites dans le programme desdites classes
Résultats :
-Enseignement technique innové
-Programme adapté aux TIC
-Didactique technique modernisée
Actions pertinentes :
Adapter l'enseignement technique aux innovations
technologiques
Actions :
Stratégies de transfert des technologies (externe et
interne) en deux pôles :
- Equipements
- Programmes de formation
Causes premières :
-Très faible investissement des entreprises
- Pas assez de crédit à l'ETP
A
CHAPITRE 4 :
PROPOSITION DE MISE A JOUR DU PROGRAMME DE TECHNOLOGIE MECANIQUE 5ème et
6ème MMO AUX REGARDS DES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES RECENTES
4.1 INTRODUCTION
Le souhait, dans ce chapitre est d'élaborer une mise
à jour des programmes du cours de technologie mécanique en
5ème et 6ème MMO, et de garder
« l'enseignement par projet » au centre de
la démarche pédagogique, de s'appuyer sur les sciences,
l'investigation et la résolution de problèmes pour
l'appréhender dans sa globalité et sa complexité.
4.2 CONTEXTE DE
L'ENSEIGNEMENT DU COURS DE TECHNOLOGIE MECANIQUE
4.2.1 Contexte du programme de la RDC du cours de
technologie
Le programme du cours de technologie est resté
figé sur l'enseignement par objectif, souvent se limitant à la
théorie, pour la plupart des établissements techniques ne
possédant ni laboratoires ni ateliers mécaniques. Cette forme de
didactique fondée elle même sur un programme d'éducation
obsolète, n'a fait que creuser l'écart par rapport aux
innovations technologiques récentes.
Cependant, le même programme aborde l'aspect
d'élaboration de projets dans le cours de dessin industriel (qui est une
synthèse de technologie, de mécanismes, d'éléments
de construction, de résistance des matériaux, de méthodes
et pratiques d'atelier, d'éléments électriques et
hydropneumatiques) en 5ème et 6ème
mécanique : « En 6ème année une
importante partie de temps alloué sera consacré à
l'élaboration d'un projet.
Ce projet devra être défendu par le
récipiendaire devant le jury de fin d'études ».
4.2.2 Contexte du programme étranger du cours de
technologie
Dans le « document d'accompagnement du programme de
l'enseignement de technologie pour la classe de sixième,
Programme applicable à compter de la rentrée de
l'année scolaire 2005-2006 en France », il est dit ceci :
L'enseignement de la technologie doit permettre un équilibre entre des
activités de cours (présentation, synthèse),
d'activités encadrées par le professeur (recherche collective,
exercice d'application, travaux de groupes) et d'activités pratiques
amenant l'élève à mieux apprendre par une confrontation
avec le concret.
Faisant allusion aux TIC, le même document
stipule : les technologies de l'information et de la communication sont
omniprésentes dans les technologies actuelles et à venir. Au
collège, l'enseignant conduit l'élève à constater
l'influence des TIC sur la société (communication,
évolution des métiers, ...).
Dans le n°455 - dossier "la technologie" sur la
rénovation des programmes de technologie au collège - compte
rendu des réunions du groupe d'experts de mai 2007, par Luc chevalier
parlant des contenus du programme de 6ème :
Le coeur du programme de 6ème est construit autour de 5
approches des produits : approche fonctionnelle, approche historique,
approche matériaux, approche énergie, approche
réalisation. Les connaissances associées à ces
cinq approches sont développées dans des tableaux qui
synthétisent les compétences terminales à atteindre. Ils
ne préjugent pas de l'ordre dans lequel ces connaissances seront
abordées et la position de l'approche
« réalisation » comme dernier
tableau dans le corps du programme, ne veut pas dire que la réalisation
doit être reléguée en fin d'année.
Et encore dans l'intervention des enseignants
de technologie étude de pratiques effectives, évolution d'un
questionnement présenté par Olivier Grugier présentant
une thèse dont le titre est : « Réalisation sur projet en
technologie : Étude comparée de curriculums réels.
» Sous la direction de Joël Lebeaume (1999a), nous pouvons citer ce
paragraphe qui reprend les prescriptions ministérielles pour la
technologie au collège :
Les programmes de technologie sont organisés en deux
parties, d'un côté les « unités d'apprentissage »
et de l'autre les activités de « réalisation sur
projet ». Ce sont deux logiques différentes qui
sous-entendent deux types d'organisation, chacune correspondant à une
visée éducative affichée dans les prescriptions. Ces deux
logiques se conjuguent cependant pour la construction des compétences
des élèves.
4.3 CADRE THEORIQUE POUR
POSER LE PROBLEME
4.3.1 Cursus de l'élève
Dans un contexte déterminé, dans une classe, sur
quelles variables agit l'enseignant pour mettre en oeuvre la «
réalisation sur projet » compte tenu de la
diversité de ses élèves ? Quelles sont les
décisions qu'il prend ?
La partie du programme « réalisation sur
projet » laisse certes la place pour des choix.
Les enseignants doivent cependant composer avec le contexte
où se déroule leur enseignement. Les décisions des
enseignants sont ainsi orientées par la politique scolaire
relayée par le corps d'inspecteurs mais aussi par la politique
d'établissement pour le choix du matériel, des effectifs dans les
classes et des élèves dans ces classes.
Les choix des enseignants sont également liés
à leur propre interprétation des textes selon leur cursus
universitaire (électronique, économie gestion,
mécanique...) mais aussi selon leur vécu professionnel.
Un des enjeux de cette recherche est de contribuer à
l'intelligibilité de la partie « réalisation sur
projet » en technologie, par une approche « minutieuse
».
Ces connaissances sur les cursus réels assurent un
éclairage sur les mises en oeuvre de cette partie du programme.
4.3.2 Pratiques effectives, intervention
éducative
Les « réalisations sur projets
» sont censées offrir aux élèves l'occasion de vivre
la réalisation d'un projet et d'identifier les éléments de
cette démarche : les étapes du projet mais surtout les
décisions prises et les critères de choix des solutions retenues
suivant les contraintes matérielles, économiques et humaines.
Au cours des situations d'enseignement, l'enseignant met en
place un ensemble organisé de situations que les élèves
vivent, favorisant ainsi l'acquisition d'un modèle de démarche
prototypique de réalisation sur projet. La succession
d'activités vécues par les élèves forme un ensemble
organisé constituant l'itinéraire éducatif.
En prenant en compte les espaces de décisions, les
contraintes liées au projet, à l'emploi du temps, et la
diversité des élèves, les enseignants prennent des
décisions pour mettre en place les « réalisations
sur projet ».
4.3.3 Enseignement de technologie mécanique par
« réalisation sur projet »
L'enseignement repose sur une organisation en terme de projets
et privilégie une démarche d'expérimentation pour
favoriser la conception, l'organisation et l'évaluation.
a) Les objectifs
- Motiver les élèves
Mobiliser les élèves, les mettre en action avec
un objectif de production, de résultat. On arrive ainsi à donner
du sens aux apprentissages technologiques ou notionnels grâce à
une mise en situation, réelle ou simulée.
- Favoriser leurs apprentissages
Cet objectif est rendu possible par des explorations actives
de ces domaines, par le moyen des projets, qui sont destinés à
fournir à l'élève des repères notionnels
(observation, découverte et compréhension) et
méthodologiques précis (apprendre une démarche), mais
limités au contexte proposé.
- Adapter la pédagogie à
l'élève
Le projet doit donc permettre une pédagogie active
qui privilégie :
Une démarche inductive dans :
ï Une pédagogie différenciée, pour
répondre à l'hétérogénéité des
élèves
ï Le travail de groupe - Le travail en réseau
ï L'autonomie sur le poste de travail,
l'élève acteur de sa propre formation
b) Projet de formation de technologie
mécanique
- Principes d'organisation des
enseignements
Il est important de concilier trois points de vue :
* celui des élèves :
découvrir la technologie par l'action, répondre à des
questions concrètes sur les objets techniques, formaliser des
connaissances à apprendre ;
* celui des professeurs : aborder toutes les
connaissances du programme, privilégier les activités inductives,
limiter les objectifs d'apprentissage dans une séance, évaluer de
manière formative et sommative ;
* celui du matériel : trouver une
organisation compatible avec les équipements disponibles,
intégrer les TIC dans les activités, proposer des supports
motivants et pertinents.
- Composantes du projet de formation (vues sous
l'angle du pédagogue) :
1. Les objectifs de formation : Définir les
compétences à acquérir
2. Les thèmes et les objectifs d'action :
Mobiliser, animer, donner du sens
3. Les situations -problèmes :
Créer une situation d'apprentissage
4. Les ressources : Rendre l'apprentissage possible
5. Les contraintes : Obliger à l'apprentissage
- La conduite de projet de formation
ï La présentation du projet aux
élèves :
ï explicitation des objectifs de formation par
réalisation sur projet
ï négociation pour les motiver et les impliquer
dans le projet.
ï L'organisation à mettre en place
:
ï constitution de groupes et délégation
de responsabilité
ï planification des périodes (Il n'y a pas
d'organisation type) : d'expérimentation, de résolution, de
mise en commun, de confrontation, des acquis, de consolidations
(généralisations, mises en relation ... pour garantir le
transfert de compétences et de connaissances et éviter un
émiettement des savoirs) et d'évaluation.
- Les Ressources
L'enseignant doit mettre à la disposition de
l'élève un ensemble de ressources selon la politique
institutionnelle (ces ressources peuvent être différentes d'un
groupe à l'autre, d'un élève à l'autre) :
- Ensemble instrumental permettant à
l'élève d'atteindre l'objectif visé (base de
données, consignes de réalisation ...) faire intervenir et
motiver l'exploitation des TIC
- Réserve de matériaux commune
à tous les élèves (glossaires, modes opératoires,
schémas, photos ...).
- L'Evaluation du projet de
formation
Il est connu qu'il ne doit pas y avoir d'apprentissage sans
évaluation. Il existe 3 temps d'évaluation
(selon B.S. Bloom) :
ï en amont du projet : évaluation
diagnostique
ï au cours de projet : évaluation
formative
ï en aval du projet : évaluation sommative
1. L'évaluation
diagnostique
C'est une évaluation des pré-requis ou autrement
contrôle des pré-requis dans le but d'opérer une
remédiation collective et individuelle afin d'aboutir à la
constitution des groupes homogènes ou hétérogènes
des élèves. Le diagnostic est également possible au cours
de l'apprentissage.
2. L'évaluation
formative
Une évaluation fréquente et immédiate,
elle permet à l'élève de remédier à ses
erreurs et à ses lacunes peu après leur apparition et avant que
ne s'engage un processus cumulatif.
"Elle compare sa performance à un seuil de
réussite fixé à l'avance." d'où l'importance de
définir des critères de réussite
Elle permet au professeur d'adapter son comportement aux
difficultés rencontrées par l'élève ou le groupe
pour ainsi apporter :
- explications supplémentaires
- supports complémentaires (ressources)
- activités intermédiaires.
3. L'évaluation
sommative
Le professeur établit le degré d'atteinte des
objectifs et vérifie l'effectivité de l'apprentissage dans un
contexte différent :
par des exercices écrits, par une verbalisation des
acquis individuels, par la demande de conception d'aide-mémoire ou de
fiches récapitulatives.
A cela s'ajoutent d'autres dimensions d'évaluations
intervenant dans la grille d'évaluation du projet, il s'agit
de :
- l'évaluation comportementale qui semble
privilégier l'évaluation individuelle par rapport à
l'évaluation de groupe ;
- L'évaluation de l'acquisition des capacités
attendues nécessite une observation en cours de réalisation
4.4 LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
DE REALISATION DE PROJET EDUCATIVE
Deux démarches complémentaires sont mises en
oeuvre par le professeur.
En technologie, une démarche d'investigation est un
ensemble d'actions et de réflexions autour d'une problématique.
La démarche d'investigation vise à observer le comportement, le
fonctionnement, la constitution d'un objet technique, à rechercher des
informations et à identifier les solutions retenues ainsi que les
principes qui le régissent.
La résolution d'un problème technique est un
ensemble structuré de réflexions et d'actions visant, à
partir de l'expression du problème identifié :
- à l'expliciter,
- à identifier les contraintes qui y sont
associées, le niveau de réponse attendue et les types de
résolutions possibles (lois, règles, outils, méthodes,
organisation...),
- à appliquer les méthodes de
résolution,
- et à comparer les résultats afin de faire un
choix justifiable.
La démarche d'investigation est à
privilégier dans les situations d'analyse et de compréhension. La
démarche de résolution de problème technique peut
être appliquée dans un domaine plus large et permet d'aborder les
phases de création, d'organisation et de réalisation.
Ces démarches se caractérisent par plusieurs
étapes énumérées ci-après :
a. La démarche d'investigation
Les investigations réalisées avec l'aide du
professeur, l'élaboration de réponses et la recherche
d'explications ou de justifications débouchent sur l'acquisition de
connaissances, de compétences méthodologiques et sur la mise au
point de savoir-faire techniques.
Les élèves doivent formaliser leurs propres
observations, leurs idées, leurs solutions, que ce soit oralement, par
écrit ou sous forme de schémas.
b. La démarche de résolution de
problème
La démarche d'investigation s'applique à
l'étude de l'objet réel; la démarche de résolution
de problème la complète, conduisant souvent à
l'émergence d'une solution technique et à une réalisation.
Elle favorise la créativité.
4.5 INTEGRATION DES
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) ET RELATIONS
TRANSDISCIPLINAIRES
4.5.1 La place des TIC dans l'enseignement de la
technologie mécanique
A l'occasion des démarches d'investigation et de
résolution de problèmes techniques, des échanges et des
recherches d'informations, les compétences liées aux TIC sont
abordées et développées dans le cadre d'activités
de communication, de représentation, de réalisation et de
pilotage des systèmes techniques.
4.5.2 Les principes et objectifs généraux
- permettre au technicien de devenir un utilisateur
responsable dans l'utilisation des technologies de l'information et de la
communication,
- découvrir différentes applications des TIC
dans des domaines techniques variés,
- dégager, de cette diversité, des grands
principes du traitement des données numériques en fonction des
spécificités liées au contexte d'utilisation.
Cependant, l'enseignement des TIC ne fait pas l'objet d'un
« module » de formation spécifique. Cet enseignement doit
être associé aux différentes approches
déclinées dans le programme. Le niveau d'élèves en
ce domaine étant hétérogène et très
évolutif, le programme tient compte, dans les horaires proposés,
de la nécessité de mettre en place des moments d'apprentissage
spécifiques, d'acquisition de connaissances et de compétences
relatives aux TIC.
Il appartient donc à l'enseignant :
* de vérifier les acquis réels des
élèves,
* d'organiser les apprentissages et
acquisitions nécessaires afin que ces connaissances et
compétences soient enseignées et validées en cours de
formation
4.6 LES RISQUES D'UNE
DEMARCHE DE PROJET
L'action l'emporte sur la formation
- Réussite du projet = enjeu fort on vise
l'efficacité au détriment des occasions d'apprendre
- Répartition des tâches : ce que les
élèves savent faire et non ce qu'ils peuvent apprendre
- Le professeur laisse faire sous prétexte d'autonomie
des élèves, à l'inverse, le professeur s'accapare le
rôle de chef de projet, ses élèves devenant des
exécutants de consignes strictes
- A l'issue du projet, on évalue sa réussite
plutôt que la démarche mise en oeuvre et les apprentissages.
4.7 MISE À JOUR DU
PROGRAMME DE TECHNOLOGIE MECANIQUE 5ème et 6ème MMO
4.7.1 Socle de programme de 5eme
mécanique machines-outils
- Tournage :
- Montages d'usinage sur tour suivant la position des faces de
référence à usiner, réglages, contrôles
-Travaux d'usinage sur tour classique et numérique
notamment: le filetage triangulaire, trapézoïdale,
hélicoïdale...
- Commande des tours classiques et numériques
- Fraisage :
- Montages d'usinage sur fraiseuse suivant la position de face
(s) de référence à usiner, réglages,
contrôles
-Travaux d'usinage sur fraiseuse classique et numérique
notamment: division simple et différentielle, taillage d'engrenages,
taillage des crémaillères et des roues à vis sans fin.
- Commande des fraiseuses classiques et numériques
- Rectification :
- Montage des meules dans différents types de
rectifieuses (caractéristiques, vitesse de coupe, et instructions
précautions)
- Travaux de plusieurs formes sur les rectifieuses,
- Commande des rectifieuses classiques et numériques
- Affûtage
- Montages, réglages, procédés, mode
opératoire d'affûtage manuel et d'affûtage automatique des
outils de coupe des tours et des fraises.
- Utilisation des technologies d'information de
communication (TIC)
Recherche documentaire :
- Initiation à la consultation documentaire dans les
bibliothèques classiques
- Initiation à la consultation documentaire à
l'Internet
- Programme de « REALISATION SUR
PROJET »
Cette nouvelle étape dans le programme, fait appel aux
notions de fabrication d'un mécanisme par projet qui obligeraient
l'élève, à embrasser dans cette réalisation, le
maximum des opérations du socle de programme
énumérées ci-haut. (Voir détail dans le tableau de
proposition du programme du cours de technologie ci-après)
4.7.2 SOCLE DE PROGRAMME DE 6ème
MECANIQUE MACHINES- OUTILS
- METROLOGIE.
- Tolérance et
ajustages
Notions fondamentales : cote nominale ;
tolérances et écarts ; assemblage ; jeu ;
serrage ; ajustage.
Système à alésage normal ; emploi
des tableaux.
Ajustement recommandés ; applications
Applications : montage des roulements à billes,
ajustements fixes ou mobiles.
- Instruments de mesure
* Différentes formes de mesure et cause
d'erreurs dans les mesures par appareil, par l'opérateur et par
la température
* Pieds à coulisse, micromètre,
comparateur (mécanique, électronique) jauges
micrométriques d'intérieur.
* Description, précision, maniement et
lectures, usages, précautions à prendre, contrôle de
planéité
* Contrôle du parallélisme, de la
perpendicularité et des angles :
Travaux pratiques : vérifier la
concentricité de deux portées cylindriques, Alignement
d'arbres : ex. : moto-pompe.
Vérification géométrique de
machines-outils
- Divers procédés de
fabrication
- Technologie de moulage : Principe de
procédé classique de moulage en sable et autres
- Technologie de laminage et de forgeage
mécanique et forgeage moderne
- Technologie de découpage et d'emboutissage : les
machines : Cisailles, plieuses, cintreuses, principe de fonctionnement,
découpage de tôles sur presse
- Technologie de constructions par soudure :
procédés de soudage : oxyacétylénique,
Électrique à arc, électrique par résistance :
par points, bout à bout autres principes et utilisation des divers
procédés
- Les plastiques : Classification, Méthodes de
transformation :
Moulage par compression, Moulage par injection, Extrusion
- PROGRAMME DE « REALISATION SUR
PROJET »
(Voir détail dans le tableau de proposition du
programme du cours de technologie ci-après)
4.7.3. TABLEAU DE MISE À JOUR DU PROGRAMME DE
TECHNOLOGIE MECANIQUE 5ème et 6ème
MMO
PROPOSITION DU PROGRAMME DE COURS DE TECHNOLOGIE
MECANIQUE MMO "PAR REALISATION SUR PROJET"
|
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|
|
Programme
|
Contenu du programme
|
Activités pédagogiques
|
Compétence des TIC
|
Observations
|
|
SUJET DU PROJET
|
Objectifs du projet
|
Recherche documentaire, Recherche sur Internet
|
Consultation Internet, identification des réseaux et des
travaux similaires
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Chercher un projet qui engloberait la quasi totalité des
opérations du programme classique: tournage, fraisage, rectification,
affûtage (5ème MMO), métrologie et divers
procédés de fabrication (6ème MMO)
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Identification des acquis des élèves
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Utiliser toutes les méthodes pédagogiques
possibles
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Retrouver une ou plusieurs informations à partir de site
Internet donné
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Planning d'enseignement
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Organiser l'investigation
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Programme
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Contenu de programme
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Activités pédagogiques
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Compétences des TIC
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Observations
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DESCRIPTION DU PROJET
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Travail guidé par l'Enseignant
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Recherche des données
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Acquisition et mémorisation des données
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Solutions proposées par les élèves
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Complément d'information
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Retrouver une ou plusieurs informations à partir de site
Internet donné, stocker, identifier et les retrouver dans
l'arborescence
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Types d'activités de réalisation du projet
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Principe de fonctionnement de mécanisme
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Structuration des élèves en groupe ou en
réseau
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utilisation des schémas, maquette, photos ou objet
réel
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NOMENCLATURE DU PROJET
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Eclatement du projet, d'éléments techniques en
pièces détachées,
Vue éclatée (perspective, photos,...)
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Dresser un tableau reprenant: la désignation, la
matière, les dimensions, le nombre et les repères de chaque
élément (Voir modèle en annexe)
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Complément d'information à l'Internet, recherche
sur le site donné
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FABRICATION OU REALISATION DU PROJET
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Etapes de fabrication
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Dresser un tableau qui se réfère aux nomenclatures
en indiquant les schémas, les opérations successives, les
machines et les outils entrant en fonction pour chaque pièce à
fabriquer
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Utilisation de l'Internet, de l'ordinateur, de l'imprimante, de
DAO...
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Etapes de fabrication au poste de travail
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Dresser un tableau avec ou sans schéma qui reprend
successivement les opérations de chaque étape de fabrication
d'une pièce dans les machines et les outils à utiliser
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Programme
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Contenu de programme
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Activités pédagogiques
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Compétences des TIC
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Observations
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ASSEMBLAGES
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Vue d'ensemble de chaque mécanisme ou
élément technique
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Présenter un schéma, une vue en perspective, une
photo des éléments à assembler étape par
étape
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Utilisation de l'Internet, de l'ordinateur, de l'imprimante, de
DAO...
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Tableau ou nomenclatures des pièces faisant partie du
mécanisme ou d'éléments techniques
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Réaliser l'assemblage de mécanisme...
jusqu'à l'assemblage général
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Instructions orales ou écrites de l'Enseignant
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Guider et orienter chaque groupe de travail
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FONCTIONNEMENT
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Essai du projet réalisé
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Réaliser les essais mécanisme par
mécanisme
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Mise en route de l'assemblage
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réaliser l'essai de l'ensemble
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Instructions techniques, environnementales et
écologiques
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Assurer le graissage, la lubrification, isolation...
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COUT DU PROJET
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Désignation et nombre de pièces du projet
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Dresser un tableau des prix de revient de chaque
élément
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Références et fournisseurs
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Dégager le coût total
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Prix unitaire et prix total
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(voir modèle en annexe)
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ADEQUATION EMPLOI-FORMATION TECHNIQUE
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Stage professionnel,
Stage industriel,
Stage technique
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Motiver les élèves à passer un stage pendant
les grandes vacances dans une unité de production, atelier
mécanique, ONG à mission technologique, organisme de service
informatique...
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Initiation à la consultation Internet, maniement de
l'ordinateur, travaux de DAO
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Organiser une recommandation de stage institutionnelle
auprès des responsables attitrées
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CONCLUSION GENERALE
Ce travail, dans son intitulé, a fait allusion au
concept d'innovation technologique dans le programme du cours
de technologie mécanique dans les classes de 5ème et
6ème MMO, qui sont en fait le dernier cycle de l'option de
mécanique.
Partant de la définition du manuel d'Oslo de
l'OCDE qui stipule que « le concept d'innovation permet les
comparaisons internationales », nous sommes posés alors un
certain nombre d'hypothèses précédées des quelques
objectifs, à propos du programme de cours de technologie
mécanique en RDC par rapport au contexte international.
Ce programme de cours date de plusieurs années
reculées sans qu'il soit revisité par rapport à
l'évolution technologique récente.
Ceci nous a conduit à mettre une méthodologie
du travail, pour mener une étude sur la possibilité de proposer
un programme, qui soit capable d'emboîter la cadence de la
mondialisation.
Nous avons certainement posé des hypothèses, il
a fallut pour cela élaborer un certain nombre d'objectifs par lesquels
nous pourrions vérifier ces hypothèses. Ainsi pour atteindre les
objectifs, nous avons utilisé des instruments et
moyens d'étude :
Une recension des données documentaires et
webographiques, un questionnaire à trois volets qui a été
soumis aux trois catégories d'enquêtés différentes,
et une technique indéniable des statistiques de production pour la
résolution des problèmes de production appliquée à
l'éducation dans la présente étude.
1. Dans l'étude menée avec le
questionnaire, nous avons choisi un échantillonnage ciblé,
compte tenu de la variabilité des innovations technologiques et la
viabilité de l'information recherchée. Cette étape a
donnée des résultats contenus dans le chapitre 3 dont voici la
synthèse suivant les variables
présélectionnées :
- Variable 1 : niveau d'études des enseignants du
cours de technologie mécanique dans les classes de
5ème et 6ème mécanique : 12.5%
seulement sont dotés d'une formation technico-pédagogique pour
un enseignement technique ;
- Variable 2 : programme officiel du cours de technologie
mécanique dans les classes de 5ème et
6ème mécanique : 62.5% d'enquêtés
ont suivi certains chapitres entièrement et d'autres
partiellement ;
- Variable 3 : atelier mécanique dans les classes
de 5ème et 6ème mécanique :
37.5% disposent d'un atelier mécanique ;
- Variable 4 : Source bibliographique et webographique
expolitée par les enseignants du cours de technologie mécanique
dans les classes de 5ème et 6ème
mécanique :
* 0% de consultation Internet
* 12.5% n'ont aucune ressource bibliographique
* 87.5% font recours aux documents vieux de 14 à 52
ans
- Variable 5 : profil industriel de
mécanicien (ne) A2. Parmi les 10 profils présentés aux
enquêtés, en plus de la polyvalence que doit incarnée le
technicien A2, les industriels ont mis l'accent entre autres sur la
maîtrise de l'outil informatique, le DAO, la GMAO.
· De la variable 2, 3 et 4, nous avons trouvé que
le programme de technologie mécanique n'a pas beaucoup
évolué par rapport aux innovations technologiques.
Ceci vérifie la pertinence du sujet du
présent travail.
· De la variable 5, l'adéquation emploi-formation
technologique fait appel à une formation multidisciplinaire incluant la
polyvalence technologique ainsi que les notions des TIC.
Ceci vérifie ainsi les trois hypothèses
énoncées au début de ce travail.
2. Dans l'étude faite avec les
statistiques de production appliquées à l'éducation, nous
nous sommes servis d'abord de la méthode de cascade des pourquoi de
chacune des variables de l'enquête.
Ensuite celle d'analyse cause-effet par le diagramme
d'Ishikawa qui passe en détail les six « M »
(Machines, Matière, Main-d'oeuvre, Management, Milieu, Méthode)
de l'enseignement technique pour une retouche sur le programme de technologie.
Cependant, ce sont les « M » Management
et « M » Méthodes qui nous ont conduit à
découvrir les causes premières de l'immobilisme du programme de
technologie mécanique, et cela nous a ensuite amené à la
« cascade d'optimisation du programme » dont la
généralisation et standardisation recommandent ce qui suit:
- l'adoption d'un enseignement par projet dans le cours de
technologie mécanique dans les classes de 5ème et
6ème MMO pour une polyvalence dans les domaines
technologiques ;
- L'enseignement par projet créerait un stimulus de
recherche en sciences techniques ;
- La recherche créerait un stimulus d'application des
TIC ;
La première, deuxième et
troisième hypothèse sont de nouveau vérifiées.
3. En se basant sur les études qui
précèdent, le présent travail propose un programme du
cours de technologie mécanique sur réalisation par projet dans
les classes de 5ème et de 6ème MMO. Le
tableau reprend les grandes lignes du programme, du contenu du programme, des
activités pédagogiques, des compétences de TIC et de la
colonne d'observation. Toutefois, le programme classique qui a subit aussi une
modification, servira de socle pour les opérations et machines-outils
entrant en ligne dans la réalisation sur projet.
Donc, par concept de comparaisons internationales,
l'enseignement par réalisation sur projet du cours de technologie
mécanique et les technologies de l'Information et de la Communication
constituent des innovations récentes qui font partie intégrante
de transfert technologique dans le système éducation.
BIBLIOGRAPHIE
I. Monographies et Brochures
1. DEPARTEMENT DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET
SECONDAIRE. Programme national cycle long section industrielle
option mécanique générale années 3, 4, 5,6 :
disciplines spéciales. Kinshasa : Editions SAMAFOS, 1982,
107p.
2. DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE. Présentation de projet et sous
projets pour la redynamisation de l'enseignement technique et de la formation
professionnelle. Kinshasa : Secrétariat Général
de l'EPSP, 2005, 31p.
3. DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE. Plan cadre du développement de
l'enseignement technique et professionnel de la République
Démocratique du Congo. Kinshasa : Secrétariat
Général de l'EPSP, 2005, 22p.
4. NZEGE, ALAZIAMBIANA. Loi-cadre
n° 86/005 du 22/9/86 de l'enseignement national. Kinshasa:
Département de l'Enseignement Primaire et Secondaire, 1986, 36p.
II. Cours et publications
5. DIKIZEIKO, André. Cours de
didactiques des techniques appliquées. Kinshasa : ISPT KIN,
2005.
6. KILABI, Emmanuel. Statistique de
production, 2ème licence mécanique de Production.
Kinshasa : ISPT KIN, 2007 [Cours inédit]
7. MBUNGU, Eugène. Maintenance
et fiabilité, 2ème licence. Kinshasa : ISPT KIN, 2007
[Cours inédit]
8. MUIPATAY KATUMBAY, Joseph. Etude du
programme actuel du cours de mécanique appliquée
5ème et 6ème mécanique avec
introduction des innovations profondes en rapport aux avancées
récentes, Kinshasa : ISPT-KIN, 2006, 79p.
9. MWAMBA, Jean Papa. Production
mécanique, 2ème licence mécanique de Production.
Kinshasa : ISPT KIN, 2007 [Cours inédit]
10. UDIEKILA MAMBA KOTA, Albert. Cours
de sociologie de l'éducation : 2ème licence
électricité et mécanique. Kinshasa : ISPT-KIN,
2000, 33p.
III. Webographie
11. CESSELLI, Ludovic, DEMYTTENAERE,
Michel. Réalisation d'un objet technique: Une trottinette
électrique. [en ligne]. Disponible sur :
http://www2b.ac-ille.fr/techno2/Newprog/sixieme/exemples/trottinette/Trottinette.pdf
(Consultée en 2008)
12. HERROU, Brahim, ELGHORBA, Mohamed.
Démarche d'optimisation du plan d'action maintenance,
étude de cas d'une PME marocaine. [en ligne]. In : Ecole
Supérieure de Technologie, Casablanca. Disponible sur :
http://www.supmeca.fr/CPI2005/articles2005/CPI2005-153_herrou2.pdf
(consultée en 2008)
13. MINISTERE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE. Technologie
Collège : Document d'accompagnement du programme de l'enseignement
de technologie pour la classe de sixième :
Programme applicable à compter de la rentrée de
l'année scolaire 2005-2006. [en ligne]. Paris, Direction de
l'Enseignement scolaire, 2005. Disponible sur :
http://eduscol.education.fr/D0082/techno_docac_6.pdf.
(Consultée en 2007 et 2008)
14. MUSA ALOKPO, Dieudonné.
Education non formelle dans les contextes éducatifs et
socio-économique de la RD Congo: Etude exploratoire sur le statut
légal et les attitudes des habitants de Kinshasa. [en ligne].
Mémoire de licence de l'université. Kinshasa :
Université de Kinshasa, 2005. Disponible sur
http://www.memoireonline.com/02/07/374/m_education-non-formelle-rdc-etude-statut-legal-attitudes-habitant-kinshasa0.html
(consultée en 2007).
15. NOMAYE, MADANA. Le renforcement des
capacités dans les institutions de formation des enseignants en Afrique
subsaharienne : rapport de mission d'évaluation
des institutions de formation des enseignants en République
Démocratique du Congo. [en ligne]. Kinshasa, UNESCO, 2003.
Disponible sur :
http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001434/143498F.pdf.
(Consultée en 2008)
16. OKRI KOUTIYA, Narcisse.
L'éducation informelle par les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication -NTIC- au Bénin : cas de l'Internet
dans l'éducation des adolescents de la Commune de Porto-Novo. [en
ligne]. Mémoire de licence de l'université. Abomey :
Université d'Abomey-Calavi, 2004. Disponible sur
http://www.memoireonline.com/09/07/592/m_education-informelle-nouvelles-technologies-benin0.html
(consultée en 2007)
17. ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'EDUCATIO N,
LA SCIENCE ET LA CULTURE. Convention sur l'enseignement technique
et professionnel adoptée par la Conférence générale
à sa vingt-cinquième session. [en ligne]. Paris, UNESCO, 10
novembre 1989, 8p. Disponible sur :
http://www.unesco.org/education/information/nfsunesco/pdf/TECVOC_F.PDF.
(Consultée en 2007).
ANNEXES
Annexe n° 1 :
MODELE DE NOMENCLATURE
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10
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1
|
Roue avant
|
|
|
9
|
1
|
Bouton poussoir
|
|
|
8
|
1
|
Plaque de direction
|
P.V.C expansé
|
Ep: 5 mm
|
7
|
1
|
Roue arrière
|
|
|
6
|
1
|
Poulie arrière
|
P.V.C.
|
0 25 mm
|
5
|
1
|
Fourche avant
|
P.V.C.
|
Ep: 2 mm
|
4
|
1
|
Axe arrière
|
Acier
|
Tige filetée
|
3
|
2
|
Ecrou
|
Acier galvanisé
|
M4
|
2
|
1
|
Barre de direction
|
P.V.C.
|
Ep: 2 mm
|
1
|
1
|
Support
|
P.V.C.
|
Ep: 2 mm
|
RP
|
Nb
|
Désignation
|
Matière
|
Observation
|
|
|
TROTTINETTE ELECTRIQUE
|
|
Niveau: 6ème
|
Nomenclature
|
Format: A4
|
INSTITUT TECHNIQUE "MODERNE"
|
Projet N° :
|
Conçu par :
|
|
Dessiné par :
|
Vérifié par :
|
Approuvé par :
|
Annexe n° 2 :
MODELE DE DESIGNATION DES OPERATIONS
|
|
TROTTINETTE ELECTRIQUE
|
|
Niveau: 6ème
|
|
Format: A4
|
INSTITUT TECHNIQUE "MODERNE"
|
Projet N° :
|
Par :
|
|
Dessiné par :
|
Vérifié par :
|
Approuvé par :
|
Annexe n° 3. :
MODELE DE REFERENCE ET FOURNISSEURS
|
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.
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.
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.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
10
|
1
|
Roue avant
|
Idem repère 7
|
--
|
9
|
1
|
Bouton poussoir
|
BPIMV 10mm (TS)
|
0.45 Eur
|
8
|
1
|
Plaque de direction
|
PVC expansé 5mm Bleu 0.4mX0.5m PVC5B (TS)
|
3.30 Eur
|
7
|
1
|
Roue arrière
|
Lot de 10 roues 41.5mm 844.181 (Opitec)
|
8.25 Eur
|
6
|
1
|
Poulie arrière
|
Débiter un cylindre bois puis limer la gorge
|
1.50 Eur
|
5
|
1
|
Fourche avant
|
Pâque PVC 2mm bleu 0.4mX0.5m PVB (TS)
|
3.35 Eur
|
4
|
1
|
Axe arrière
|
10 tiges filetées 4mm 100mm 255.019 (Opitec)
|
1.30 Eur
|
3
|
2
|
Ecrou
|
M4 lot de 100 : 267.038 (Opitec)
|
1.30 Eur
|
2
|
1
|
Barre de direction
|
Barre ronde PVC jaune 10mm 0.5Mbrp10J (TS)
|
0.58 Eur
|
1
|
1
|
Support
|
Pâque PVC 2 mm Bleu 0.4mx0.5m PVB (TS)
|
3.35 Eur
|
RP
|
Nb
|
Désignation
|
Référence et Fournisseurs
|
Prix
|
|
|
TROTTINETTE ELECTRIQUE
|
|
Niveau: 6ème
|
|
Format: A4
|
INSTITUT TECHNIQUE "MODERNE"
|
Projet N° :
|
Conçu par :
|
|
Dessiné par :
|
Vérifié par :
|
Approuvé par :
|
Annexes n° 4
DEFINITIONS ET DISCUSSIONS DES CONCEPTS
1. Programme
Suite
d'instructions permettant de réaliser une ou
plusieurs tâche(s), de résoudre un problème, de manipuler
des
données.
Le
programme
est l'expression d'un
algorithme
dans un
langage
donné pour une
machine
donnée.
2. Technologie
- Le concept technologie est souvent confondu avec le terme
technique dans le langage courant. Le Dictionnaire Universel entend par
technologie, « l'étude des techniques industrielles dans leur
ensemble ou dans un domaine particulier ».
- Le concept technologie est utilisé dans deux
acceptions. Au sens premier, il désigne un ensemble cohérent de
solutions techniques ou d'objets techniques (produits ou
procédés) incluant non seulement les techniques proprement dites,
mais aussi les services qui y sont associés (assistance, maintenance,
réparation, etc.).
- La technologie désigne l'ensemble des
connaissances et des pratiques mises en oeuvre pour offrir à des usagers
des produits ou des services.
3. Technologie mécanique
Procédure d'acquisition de connaissances technologiques
propres aux systèmes mécaniques et à leur fabrication,
puis sur les bonnes pratiques permettant de mener correctement toutes les
phases du développement d'un produit, dans le cas d'un système
mécanique simple fabriqué par usinage.
4. Technique
La technique
est définie comme étant un ensemble de
procédés reposant sur des connaissances scientifiques et
destinés à la production, ou un ensemble des applications de la
science dans le domaine de la production.
5. Produit
Les différentes représentations de solutions en
phase d'étude, les outils associés.
Le dossier de
définition du produit (plan d'ensemble, nomenclature, dessin
définition).
Le dossier de fabrication (gamme, contrat de phase,
fiches de contrôles).
6. Transfert de
technologie
Le GIEC définit le transfert de technologie comme
« un vaste ensemble de processus qui englobent les échanges de
savoir-faire, de données d'expérience et de matériel pour
l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation à ces
changements et ce, parmi différentes parties prenantes telles que les
gouvernements, les entités du secteur privé, les organismes
financiers, les ONG et les établissements de recherche et d'enseignement
».
En outre, le GIEC spécifie que le transfert
de technologie englobe le « processus qui consiste à
comprendre comment il faut apprendre, utiliser et reproduire la technologie, y
compris la capacité de la choisir et de l'adapter aux conditions
locales, ainsi que de l'intégrer aux technologies autochtones ».
Pour le GIEC, un transfert de technologie réussi est
donc bien plus que la simple transposition d'un matériel dans un pays en
développement. Il doit idéalement comprendre plusieurs
éléments :
Un transfert de connaissance et de savoir-faire qui doit
permettre :
- une meilleure utilisation de la technologie
transférée ;
- une adaptation de cette technologie aux besoins et
conditions locaux;
- une reproduction sur place de la technologie ;
- une intégration large des différentes parties
prenantes.
7. Nouvelles technologies
Moyens matériels et organisations structurelles qui
mettent en oeuvre les découvertes et les applications scientifiques les
plus récentes : On dit aussi haute(s)
technologie(s), technologie(s) de pointe, technologie(s) avancée(s)
8. Technologie de l'Information et de Communication
« TIC »
Les TIC regroupent un ensemble de ressources
nécessaires pour manipuler de l'
information
et particulièrement les
ordinateurs,
programmes
et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la
gérer, la transmettre et la retrouver.
9. Machine-outil
Une machine-outil est une
machine
capable de maintenir un outil et lui imprimer un mouvement afin de tailler,
découper, déformer un matériau. Cette machine peut donc
être utilisée comme moyen de
production.
Les machines-outils peuvent être classées selon deux grandes
catégories :
· Machine-outil conventionnelle (tour conventionnel,
fraiseuse conventionnelle...)
· Machine-outil à commande numérique (tour CN,
fraiseuse CN...)
10. Education
L'éducation est l'action de développer un
ensemble de connaissances et de valeurs
morales, physiques,
intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles
pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet
de transmettre d'une génération à l'autre la culture
nécessaire au développement de la personnalité et à
l'intégration sociale de l'individu.
En
éducation,
l'instruction désigne tout à la fois :
· le contenu des savoirs élémentaires
· le fait d'enseigner
· le fait de se soumettre à cet enseignement
11. Enseignement Technique et
professionnel
D'après l'UNESCO (2001) L'expression "enseignement
technique et professionnel" désigne toutes les formes et tous les
degrés du processus d'éducation où intervient, outre
l'acquisition de connaissances générales, l'étude de
techniques et de sciences connexes et l'acquisition de compétences
pratiques, de savoir-faire, d'attitudes et d'éléments de
compréhension en rapport avec les professions pouvant s'exercer dans les
différents secteurs de la vie économique et sociale
12. Didactique des sciences et des
techniques
La définition de la didactique proposée par
Joshua et Dupin : « La didactique d'une discipline est la science qui
étudie pour un domaine particulier, les phénomènes
d'enseignement, les conditions de la transmission de la culture propre à
une institution et les conditions de l'acquisition de connaissances par un
apprenant » (1993, p. 2).
13. Mise à jour
Une mise à jour (MAJ, MàJ, màj ou maj
etc.) est l'action qui consiste à mettre « à
jour », ou bien « à niveau », en anglais,
le terme « mise à jour » se dit update.
Depuis peu on note l'apparition d'un nouveau sigle MAN (ou
M.à.n,
Man etc.) ce qui signifie
Mise
à niveau qui cible mieux une action particulière, comme
changer un composant décisif d'un ordinateur pour le rendre plus
performant ou plus adapté.
Théoriquement, une mise à jour sert à
améliorer le rendement (l'efficacité) ou la prestation d'un
service ou d'un produit, et parfois de corriger les
bogues d'un
programme embarqué
14. Innovation
Le concept d'innovation est défini par le manuel d'Oslo
de l'OCDE. Ce concept permet les comparaisons internationales. Il est plus
restrictif que la définition qui donne droit à des aides
publiques. Les innovations retenues sont en grande majorité
technologiques, au sens strict. Elles peuvent également résulter
d'améliorations ou de fournitures de nouveaux services associés
aux produits (innovations "servicielles").
L'innovation de produit se caractérise par
"l'introduction sur le marché d'un produit (bien ou service) nouveau ou
nettement modifié au regard de ses caractéristiques
fondamentales, ses spécifications techniques, des logiciels
incorporés ou de tout autre composant immatériel, ainsi que de
l'utilisation prévue ou de la facilité d'usage".
L'innovation de procédé se définit par
"l'introduction dans l'entreprise d'un procédé de production,
d'une méthode de fourniture de services ou de livraison de produits,
nouveaux ou nettement modifiés.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ii
DEDICACE
iii
AVANT- PROPOS
iv
ACRONYMES
v
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION GENERALE
1
1. INTERET ET OBJECTIFS DE L'ETUDE
1
2. ETAT DE LA QUESTION (PROBLEMATIQUE)
2
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
3
4. METHODOLOGIE
3
5. DELIMITATION DU SUJET
4
6. DIVISION DU TRAVAIL
4
7. DIFFICULTES DE L'ETUDE
4
CHAPITRE I : CADRE METHODOLOGIQUE
6
1.1 INTRODUCTION
6
1.2 RECOLTE DES DONNEES
6
1.2.1. Choix des instruments
6
1.2.2 Statistiques de production
appliquées à l'éducation
8
CHAPITRE 2 : SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS
21
1. BREVE REVUE HISTORIQUE
21
2. ORGANISATION ET ADMINISTRATION DU
SYSTEME EDUCATIF
21
2.1 Aspect légal et buts
généraux
21
2.2 Structures du système éducatif
congolais
22
2.3. Direction de l'enseignement technique
et de la formation professionnelle
23
2.4. Institution d'enseignement technique et
professionnel
23
2.5. Approche des institutions de formation des
enseignants en République Démocratique du
Congo....................................................................
25
2.6. Elaboration et modification du programme
29
2.7. Présentation des programmes de
technologie de 5eme et 6eme mécanique
machines-outils
32
CHAPITRE 3 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS D'ENQUETE
....................................................................
37
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS
37
3.1.1 Présentation des résultats de l'analyse
documentaire.........................................37
3.1.2 Présentation des résultats de l'analyse
documentaire par la technologie de l'information et de la communication
"TIC"......................................................................41
3.1.3 Présentation des résultats de l'analyse du
questionnaire.....................................41
3.2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
D'ENQUETE................57
3.2.1 Méthode de cascade des
pourquoi.............................................................57
3.2.2 Méthode d'analyse causes-effet
...............................................................59
Diagramme
d'Ishikawa.......................................................................60
CASCADE D'OPTIMISATION DU PROGRAMME
..................................62
CHAPITRE 4 : PROPOSITION DE MISE A JOUR DU
PROGRAMME DE TECHNOLOGIE MECANIQUE 5ème et
6ème MMO AUX REGARDS DES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
RECENTES.....................................
63
4.1 INTRODUCTION
63
4.2 CONTEXTE DE L'ENSEIGNEMENT DU COURS DE
TECHNOLOGIE
MECANIQUE........................................................................................
63
4.3 CADRE THEORIQUE POUR POSER LE PROBLEME
65
4.4 LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE DE REALISATION
DE PROJET
EDUCATIVE........................................................................................
69
4.5 INTEGRATION DES TECHNOLOGIES DE
L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) ET RELATIONS TRANSDISCIPLINAIRES
70
4.6 LES RISQUES D'UNE DEMARCHE DE PROJET
71
4.7 MISE À JOUR DU PROGRAMME DE
TECHNOLOGIE MECANIQUE 5ème et 6ème
MMO 72
4.7.3. TABLEAU DE MISE À JOUR DU PROGRAMME DE TECHNOLOGIE
MECANIQUE 5ème et 6ème
MMO...................................................................75
CONCLUSION GENERALE 78
BIBLIOGRAPHIE 81
ANNEXES I
Annexe n° 1 : MODELE DE NOMENCLATURE
II
Annexe n° 2 : MODELE DE DESIGNATION DES
OPERATIONS III
Annexe n°3 : MODELE DE REFERENCE ET
FOURNISSEURS
IV
Annexesn°4 : DEFINITIONS ET DISCUSSIONS
DES CONCEPTS V
TABLE DES MATIERES
IX