UNIVERSITE D'ABOMEY- CALAVI
FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES
(FLASH)
DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE- ANTHROPOLOGIE
MEMOIRE DE MAITRISE
EFFET DE LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE SUR LES
CONSOMMATEURS DANS LA VILLE DE COTONOU PENDANT LA PROMOTION COMMERCIALE:
CAS DU QUARTIER SAINT-MICHEL
PRESENTE PAR :
MAITRE DE MEMOIRE :
Sylvain Apollinaire Rogatien SEGLA
DOSSOU - YOVO Professeur Assistant
de Psychologie à l'UAC
ANNEE ACADEMIQUE 2006 - 2007
DEDICACE
Je dédie ce mémoire:
? A mes feux parents Jean-Marie DOSSOU-YOVO pour qui aller
à l'école est une priorité ; Satou Adèle
IBOURAÏMA, pour l'éducation qu'elle m'a donnée.
? A Sahadatou ALLOU DJERMAN, pour le soutien et l'effort
consenti pour notre bien-être durant toutes ces années.
? A toi, Nawofal Elnaam Joseph (NEJ) DOSSOU - YOVO. Toi et ta
maman êtes mon réconfort et ma joie de vivre.
REMERCIEMENTS
Je remercie sincèrement :
? Le Professeur Rogatien SEGLA, mon directeur de
mémoire, qui a su m'encadrer malgré ses multiples occupations.
? Tous les Professeurs à qui je dois toute ma
formation au Département de Sociologie-Anthropologie. Qu'ils trouvent
ici l'expression de ma profonde gratitude.
? Monsieur Charles TOKO, Directeur Général du
Groupe de Presse `'Le Matinal'', pour sa disponibilité malgré ses
multiples occupations.
? Tout le personnel du Groupe de Presse `'Le Matinal'' pour
la bonne collaboration pendant la réalisation de ce travail.
? Tous mes frères et soeurs Fortuné, Bertin,
Iréné, Jules, Grégoire, Raphaël, Cécile,
Léonie, Aline, et aux feux Boniface, Blaise, Vincent Babatoundé
Prudence.
? Toi ma soeur, Trinité, ton époux et tes
enfants, pour tout le soutien que vous m'apportez chaque jour.
? Mes amis Moustapha AMADOU, Jacques ASSOGBA et Osséni
AGNIDE pour votre soutien et votre franche amitié.
? Toute la famille LAWIN de Parakou.
? Tout le personnel de l'Agence de Communication
`'Com'Action'', spécialement Sandrine TOKO.
? Le Professeur Pierre DOSSOU-YOVO, pour sa
disponibilité malgré ses multiples occupations.
? Le Docteur Pascal TOSSOU pour sa totale
disponibilité.
? Tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à améliorer cette oeuvre et qui, d'une
manière ou d'une autre, ont partagé ma vie.
Pages
SOMMAIRE
Introduction 5
Chapitre I : LE CADRE
THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 8
I- La problématique 8
II- L'état de la question 11
V- L'approche méthodologique 13
IV- Clarification conceptuelle 18
Chapitre II : DE LA
CONCEPTION A LA REALISATION 21
I- La conception de spot et/ou affiches publicitaires
21
II- La réalisation 27
Chapitre III : LES
DIFFERENTS SUPPORTS DE LA
COMMUNICATION ET LEURS CHOIX
31
I- La communication de masse 31
II- La diffusion des spots et la vulgarisation des affiches
32
III- Le choix des média et supports 42
Chapitre IV :
PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
COLLECTEES
44
I- La population face à la publicité
44
II- Analyse des données 51
Conclusion 65
Références bibliographiques 69
Annexes 71
Table des matières 76
INTRODUCTION
Autrefois, nul n'avait besoin d'un grand tapage pour se faire
entendre ou pour faire écouler ses produits ou services. Car, la taille
de la population était assez réduite, et les informations
circulaient vite et bien par le phénomène du `'bouche à
oreille''.
Mais la poussée démographique et le
développement de la technologie ont entraîné le
développement sur le plan international qui a contribué au
développement de l'esprit individualiste. Le « chacun pour
soi » a pris le pas sur le collectif, sur la vie de communauté
que menaient la plupart des populations africaines. L'Afrique perd
progressivement de ce fait ses vertus de l'hospitalité et de la
solidarité au profit de cet individualisme grandissant, car elle est
victime de la mondialisation et de la globalisation.
Le développement de la technologie et son application
dans l'industrie conduit à la fabrication des produits à grande
échelle. La volonté de mettre à la disposition de la
population les services et de se faire par ailleurs un nom devient une
nécessité. Alors, il se développe des moyens de
communication nécessaires et la mise en place de stratégies
pouvant conduire à une bonne communication publicitaire pour, de ce
fait, atteindre les consommateurs de la ville de Cotonou et en particulier ceux
du quartier Saint-Michel.
La vie devient de plus en plus difficile dans une
société libérale ; et à ce titre, l'Etat qui
autrefois donnait directement d'emploi à ces citoyens, ne garantit
pratiquement plus, de nos jours, cet emploi. Le citoyen doit faire preuve de
créativité pour se prendre en charge. Le secteur privé a
la primauté de la création de la richesse. Dès qu'une
structure, qu'elle soit publique ou privée se met en place, le besoin de
communiquer se fait sentir. Les différents moyens de communication
actuels qui sont les médias, tels que les journaux, les radios, les
télévisions et les autres formes constituées
essentiellement des panneaux publicitaires, d'Internet, des affiches etc.,
contribuent à la transmission de messages orientés pour la
conquête du marché.
Et c'est à travers une bonne stratégie de
communication publicitaire qu'il faut réussir d'abord à informer
le consommateur, et le convaincre ensuite de l'utilité du produit mis
à sa disposition. Pour cela deux options s'imposent :
- soit le sujet social ayant créé sa structure
pour distribuer ou vendre ses services dispose des moyens financiers, et engage
les professionnels du domaine - et à travers un bon plan de
communication - qui font l'effort d'atteindre les objectifs de la
manière la plus efficace ;
- soit le sujet social improvise par manque de moyens, en
sautant sur la moindre occasion favorable.
De toutes les manières, tous ceux qui ont besoin de se
faire connaître, de faire écouler un produit ou bien de se faire
un nom, sont obligés de communiquer. Car il faut pouvoir agir
efficacement sur le mental du sujet social pour l'amener à se procurer
le produit ou le service qui est mis sur le marché. Ceci
nécessite en définitive la mise à contribution des
supports médiatiques et des supports non médiatiques.
Ces différents éléments de
stratégie publicitaire visent à motiver, à inciter,
à faire désirer, à faire intérioriser le produit ou
le service au consommateur. De telles initiatives feront que, tout seul,
l'individu pourra se diriger vers le produit ou service pour subvenir aux
besoins avec le plan communicationnel mis en place par l'annonceur ou le
publicitaire. Comme l'indique Ph. BRETON, « une antique histoire
grecque raconte qu'une femme cruelle et assassine, sans circonstance
atténuante, obtint son acquittement du jury du simple fait d'avoir, en
désespoir de cause, ôté sa tunique et montré son
corps nu.»1. Ainsi, le publicitaire va se
comporter comme la fille cruelle et assassine, et le consommateur se comportera
comme le jury qui change de verdict après le comportement de la
fille.
1- In Alex MUCCHIELLI, L'art d'influencer : Analyse des
techniques de manipulation, Paris Armand Colin, 2000. p 13
1- In Alex MUCCHIELLI, L'art d'influencer : Analyse des
techniques de manipulation, Paris Armand Colin, 2000. p 13
Or, le thème de ce mémoire est :
«Effets de la communication publicitaire sur les consommateurs de la
ville de Cotonou pendant la promotion commerciale : cas du quartier
Saint-Michel ». Donc, un travail basé sur la promotion
uniquement. Mais en réalité, la promotion ne peut se
réaliser sans la publicité. Par contre, les produits ne peuvent
être distribués ou vendus à grande échelle que
grâce à un battage médiatique en publicité. En
tenant compte de ce fait, nous avons choisi de mettre l'accent sur la
communication publicitaire qui est prise en compte pendant la promotion
commerciale.
Comment et par quels moyens peut-on mettre la pression sur le
consommateur pour l'amener à acheter, dans tous les cas, les produits
et/ou services ?
Ce mémoire est développé suivant quatre
chapitres:
- le premier chapitre est consacré au cadre
théorique et méthodologique, notamment la problématique,
l'état de la question, l'approche méthodologique et le milieu
d'étude ;
- le deuxième s'intéresse à la conception
et à la réalisation des spots et/ou affiches. Cette partie prend
en compte la conception des spots et affiches et de leurs
réalisations ;
- le troisième chapitre traite des différents
supports de la communication et de leur choix. Il s'agit dans cette partie de
la communication de masse, de la diffusion et du choix des médias et des
supports ;
- le quatrième chapitre enfin, traite de la
présentation et de l'analyse des données collectées. Dans
cette partie, il s'agit de façon spécifique des
différentes techniques promotionnelles, l'effet psychologique de la
publicité, l'action publicitaire, le feed back, le savoir manager et les
contraintes de la communication publicitaire.
Chapitre I : LE CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE
I- PROBLEMATIQUE
I-1- Question de recherche
Dans toute société, les hommes vivent ensemble
sur des bases relationnelles dont une des principales composantes reste la
communication. On ne peut guère y échapper. On ne peut ne pas
vouloir communiquer avec autrui ; mais il faudrait tout de même le
lui signifier d'une manière ou d'une autre, donc "communiquer" avec lui.
La communication est à la fois verbale et non-verbale (gestes,
intonations, regards, postures...). En fait, la communication non-verbale est
plus importante que la communication verbale. Tout acte de communication
entraîne une réaction chez autrui. L'annonceur se doit d'observer
cette réaction et d'en tenir compte pour la suite des interactions.
Fondamentalement, il existe plusieurs façons de communiquer. Parmi
elles, une nous intéresse particulièrement dans la conduite du
présent travail : il s'agit de la communication publicitaire. La
communication publicitaire est le battage médiatique mis en place pour
vendre ou distribuer un produit, ou un service, ou encore faire connaître
une marque, un label. Sa fonction essentielle est non seulement
d'accroître la consommation, mais aussi et surtout d'intégrer le
sujet social à un certain type de société en le polarisant
vers l'objet et la consommation en tant que fondement de la valeur individuelle
et du bonheur. Qu'est-ce qui conduit massivement les consommateurs vers les
lieux de promotion ?
Depuis les années 70, la publicité a connu
diverses mutations. Autrefois appelée réclame, et
cantonnée à des espaces d'expression purement commerciaux, la
publicité est aujourd'hui avec la communication. Elle est avec notre
intimité, et pénètre nos espaces de vie et d'expression
(murs, médias, école, transport, etc.). La publicité est
toujours innovante et conquiert sans cesse de nouveaux espaces (école,
tables de café, incrustations vidéo etc.). Ce qui conduit
à la conquête effrénée de nouveaux espaces
publicitaires. Pourquoi la publicité envahit-elle la
population chaque jour et partout?
La langue publicitaire ou la communication publicitaire se
caractérise par sa concision et sa recherche de l'effet, aux
dépens des lois ordinairement admises du langage. L'originalité
est cependant tempérée par un souci d'allure, d'aspect, par des
préoccupations esthétiques.
Plus que des biens réels, la publicité diffuse
des symboles : elle instaure le culte de l'objet non pour les services que
celui-ci peut rendre, mais pour l'image qu'il permettrait au consommateur de
donner de lui-même.
La publicité est un discours à large diffusion
présentant au plus court un produit (commercial, culturel ou politique),
en vue de persuader de sa nécessité. C'est un discours persuasif
qui implicite sa visée. Il vise à faire faire, à faire
acheter, à faire choisir, mais n'explicite pas son but illocutoire,
celui de travailler à agir sur le mental de l'individu tout en
manipulant son psychisme avec les effets publicitaires ou des stratégies
de la communication publicitaire.
Le langage devient performatif et on peut, avec les mots,
exercer une influence sur le monde tout en se faisant aimer, pardonner,
consoler, embaucher, obtenir un service, arriver à convaincre, arriver
à se faire désirer.
En réalité, la communication publicitaire est un
mécanisme par lequel on peut amener le consommateur à se
soumettre à l'annonceur à travers un battage médiatique
bien organisé. C'est donc un ensemble de processus et de
stratégies mis en place pour vendre ou faire connaître un produit,
un service ou une marque. Ce genre de communication publicitaire, parfois,
amène les consommateurs à agir contre leur gré.
L'annonceur et le publicitaire peuvent, sans le vouloir, manipuler autrui.
Sympathiques, séduisants, réservés ou carrément
tyranniques, les manipulateurs qui sont ici les publicitaires ou promoteurs
empruntent différentes attitudes, utilisent diverses manoeuvres pour
parvenir à leurs fins. Ainsi à travers des images, des sons, des
odeurs, des formes, des sensations, ces publicitaires arrivent à
persuader, à violer la conscience, à manipuler le cerveau pour
amener le consommateur à agir sans s'en rendre compte. Donc la promotion
et la publicité obligent les consommateurs à s'approvisionner.
Elle incite sans cesse les consommateurs à se procurer ce dont ils
ressentent ou non le besoin. Pour atteindre leur but, les annonceurs ou
promoteurs, empruntent plusieurs voies et moyens. Comment et pourquoi y a-t-il
du monde aux lieux de promotion commerciale ?
Pour appréhender leurs actions, nous avons émis
des hypothèses, et projeté des objectifs.
I-2- Hypothèses
L'utilisation de ces moyens et techniques de communication de
plus en plus améliorés nous amène à formuler les
hypothèses suivantes :
- le publicitaire réussit, à travers les spots
et affiches publicitaires, à mobiliser les consommateurs.
- toutes les structures de ventes entrent à tout
moment en promotion pour liquider les invendus.
- les consommateurs attendent toujours la promotion
commerciale pour s'approvisionner.
La vérification de ces hypothèses passe par la
définition d'un certain nombre d'objectifs.
I-3- Objectifs
I-3-1 Objectif général
Comprendre la force de la communication publicitaire pendant
la promotion commerciale.
I-3-2 Objectifs spécifiques
- Analyser l'influence de la publicité sur la
population de Saint-Michel dans la ville de Cotonou.
- Montrer l'utilité de la promotion commerciale dans
la population dont la plupart est indigente.
- Jeter un regard sur le comportement de la population
pendant la promotion commerciale.
II- L'ETAT DE LA QUESTION
La communication publicitaire est un moyen par lequel
les acteurs économiques arrivent à se faire connaître,
à faire connaître les produits, les biens et services. Avant de
faire l'état de la question, qu'est-ce qui justifie le choix de ce
thème ?
Le choix de ce thème est fondé d'une part sur
des préoccupations d'ordre académique. En effet, nous avions
épuisé, dans le programme académique de la première
année de Sociologie, un cours intitulé ''Population et
environnement''. Le professeur Jean Claude HOUNMENOU avait attiré notre
attention sur les mass media dans son cours: `'Psychologie de la
communication''3, notamment la
télévision, les journaux, les livres, le cinéma, l'affiche
et aujourd'hui l'Internet.
Ces différentes disciplines nous ont permis de
comprendre le soin qu'il faut prendre de son environnement et l'importance de
la communication dans la vie des acteurs sociaux. A écouter en son temps
le feu Professeur Claude ASSABA, nous sommes même tenté de dire
que tout est communication dans la vie.
D'autre part, des préoccupations d'ordre personnel ont
motivé aussi le choix de ce thème. Lorsque l'on emprunte l'avenue
Saint-Michel qui mène à Dantokpa, on y découvre, à
partir du carrefour Monseigneur Steinmetz, une quantité impressionnante
de banderoles qui sont renouvelées de temps en temps, et des panneaux
publicitaires. De même, des feux tricolores de signalisations de la
Société de Gestion des Marchés (SOGEMA) au Nouveau Pont
(pont Dantokpa), on remarque que les panneaux sont presque superposés.
Au carrefour de l'ancienne Maison de la Radio, on retrouve presque tout le
temps des banderoles ; c'est aussi le cas de l'avenue qui passe devant le
PAC (Port Autonome de Cotonou) et qui conduit à l'Aéroport
International de Cadjèhoun. On en retrouve au niveau de quelques autres
carrefours, avenues et boulevards de la ville. Il y a donc matière
à réflexion.
Il faut remarquer qu'aujourd'hui l'aspect de la ville de
Cotonou, dans le but de faire de la capitale économique la plus belle
ville du Bénin, est amélioré, pour avoir corrigé
l'implantation anarchique de panneaux publicitaires qui existaient avant
novembre 2005. Ainsi, l'implantation des panneaux publicitaires respecte des
normes bien définies par la Mairie de la ville.
Dans les différents programmes des radios et
télévisions, il est prévu des créneaux horaires
pour la publicité. Des pages publicitaires sont en permanence
réservées dans la presse écrite. Certains quotidiens de la
place ajoutent, en sous titre, ''quotidien d'information d'analyse et de
publicité''. C'est le cas par exemple des quotidiens Dunya-info,
Djakpata, Le Béninois Libéré, etc.
Alors il nous parait judicieux de faire une étude
dans ce milieu où nous vivons, pour montrer l'importance et l'action de
la communication publicitaire dans la vie quotidienne de la population
cotonoise, et celle de Saint-Michel en particulier.
La recherche documentaire nous a permis de faire
l'état de la question.
Ainsi, plusieurs ouvrages de la communication publicitaire
interviennent dans plusieurs domaines. La plupart d'entre eux traitent de la
manière dont on peut attirer les consommateurs, de comment monter un bon
spot, et de comment la publicité contribue à faire le choix des
produits.
1- Joannis Henri, Le Processus de Création
Publicitaire : stratégie, conception et réalisation des
messages, Paris, Bréal,
1998, 477 p.
Ainsi, Henri Joannis1,
enseignant du marketing, pratique quotidiennement la publicité, et a
écrit l'ouvrage le Processus de Création
Publicitaire : stratégie, conception et réalisation des
messages. A travers son oeuvre, il montre comment concevoir et
réaliser de bons messages publicitaires. Homme d'expérience et de
méthode, il présente les diverses techniques et
procédés susceptibles d'aider l'Homme de marketing ou de
publicité à concevoir ou à sélectionner de bonnes
campagnes. Du simple check-list à l'analyse sémiologique,
l'auteur met en oeuvre les outils les plus récents pour proposer une
démarche créative illustrée de schémas, d'exemples
concrets, et de très nombreuses illustrations.
Pour Jean-Charles Fauque 1, dans
son ouvrage Faire de la Pub sans Budget Pub, la publicité est
beaucoup plus que les messages diffusés par les `'mass media'' que sont
la presse, les radios, les télévisions, les réseaux
d'affichage. Comme il le souligne si bien, ce n'est qu'une partie
immergée de l'iceberg, toute la communication d'entreprise dite `'hors
média`'. Celle-ci nécessite aussi des budgets, mais bien moindres
que ceux de la publicité médiatique. Il existe même des
opérations de publicité hors média qui ne coûtent
rien, qu'un peu de temps, de bonne volonté et d'apprentissage.
Jacques Claviez 2, à
travers son oeuvre Pratique de la Communication et de la
Publicité : Comment s'y prendre pour mieux vendre, s'adresse
à des non-spécialistes. Il rappelle toutes les règles de
base de la communication, depuis celles de la mise en page et du dossier de
presse, jusqu'aux relations avec les journalistes et les réglementations
les plus récentes en matière de publicité.
L'ensemble de ces ouvrages, nous a permis de comprendre non
seulement la manière dont les publicitaires, réalisent les spots
et affiches publicitaires, mais aussi toute l'organisation mise en place pour
un bon battage médiatique.
III- L'APPROCHE METHODOLOGIQUE
III-1- La délimitation du champ
d'investigation
Aujourd'hui, ville carrefour, capitale économique et
des manifestations culturelles du Bénin au croisement des traditions et
de la modernisation, Cotonou est située au sud du Bénin, et est
la porte océane du pays. Selon le recensement général de
la population et de l'Habitation (RGPH) 3 de 2002,
la population cotonoise s'élève à 665.100 habitants.
1- FAUQUE Jean-Charles, Faire de la Pub sans Budget
Pub, Paris, Nathan, 1992, 95 p.
2- Claviez Jacques, Pratique de la Communication et de la
Publicité : Comment s'y prendre pour mieux vendre,
Guernesey, J.C.I Ltd, 1987, 168p.
3- RGPH : Recensement Général de la
Population et de l'Habitat.
La population de la capitale économique de notre pays
est en majorité jeune, donc susceptible de s'intéresser plus
facilement aux nouvelles technologies et à la prolifération des
moyens de communication de masse. Avec une superficie de 79 km² et 144
quartiers, la ville de Cotonou subit une pression démographique et
spatiale du fait des conditions économiques favorables (Port,
Aéroport, Marché, Commerce, Industries, Services Publiques, etc.)
Cosmopolite, le siège du marché "Dantokpa", est
l'un des plus grands et des plus fréquentés de la
sous-région. Ses tentacules envahissent toutes les rues et le moindre
espace vide dans la zone où il est construit. La ville est
encombrée de zémidjans (communément appelés zems)
qui sont des conducteurs de taxi moto dont les gaz d'échappements
polluent l'environnement et de différentes sortes d'affiches envahissant
les abords des avenues telles que les banderoles, les panneaux publicitaires et
même des affiches dans les feux tricolores.
Avec la démonopolisation des ondes, la ville de Cotonou
est aussi envahie par la presse écrite, les radios, les
télévisions, les agences de communication et des
cybercafés.
Ainsi, la nécessité de la vie moderne exige des
moyens de communications rapides et plus sûres. Pour atteindre leur but,
les promoteurs ou publicitaires ont, après la réalisation des
messages sous toutes les formes, accès aux différents moyens de
communication de masse qui sont presque tous concentrés dans la ville de
Cotonou.
Le quartier Saint-Michel de la ville de Cotonou prend en
compte la plus grande église catholique St Michel, l'avenue St Michel
qui permet de voir aisément l`affichage sur ce tronçon. Ce
quartier est limité par le carrefour Saint Michel, Scoa Gbéto,
Maro militaire, Sikècodji, Bar Tito, Jéricho, carrefour
Lègba et Dantokpa, le plus grand marché du Bénin. Notons
que tous ces quartiers cités sont populeux.
III-2- L'échantillonnage
La population cotonoise est importante et diversifiée.
La priorité est donnée à la jeunesse et aux adultes dans
cette étude, étant donné que c'est la tranche la plus
active de la population.
Notre échantillon a été constitué
sur la base de la méthode du choix raisonné et aléatoire.
Cette option a été faite en raison du caractère qualitatif
de notre étude, et compte tenu du fait que les habitudes et
comportements ne sont pas et ne peuvent pas être standards. Alors,
l'interrogation d'un nombre non négligeable d'individus est
nécessaire pour la fiabilité des données.
Partant du principe que l'échantillon tire sa
représentativité de la manière dont il est
constitué, le choix a été porté sur la technique
d'échantillonnage aléatoire. On a alors :
- l'échantillonnage volontaire, qui nous a permis de
cibler des Agences de Communication telles que Com'Action et BG COM, puis la
Direction des Relations Publiques (DRP) de l'Office des Radios et
Télévisions du Bénin (ORTB) où nous avons
collecté des informations sur les activités
événementielles et la promotion des produits.
- l'échantillon aléatoire nous a permis
d'interroger 229 sujets sociaux dans le quartier Saint-Michel où la
répartition par catégories de statut social constitue des
strates.
L'ensemble des personnes enquêtées se
répartit comme suit dans le tableau suivant :
Tableau 1: Récapitulation
des enquêtés
Statut social
|
Elèves
|
Etudiants
|
Fonctionnaires
|
Vie active
|
Agents commerciaux
|
Directeurs commerciaux
|
Sujet social
|
65
|
60
|
48
|
56
|
20
|
08
|
|
L'autre échantillonnage qui est à la
fois volontaire et aléatoire nous a permis non seulement de cibler les
boutiques et autres points de ventes des différents produits, mais aussi
d'interroger des agents commerciaux et des directeurs commerciaux.
La répartition des boutiques du quartier Saint Michel
est consignée dans le tableau n°2 ci-dessous.
Tableau 2 : Récapitulation de
structures de vente
Structures
|
Etablissements
|
Sociétés SARL
|
Sociétés SA
|
Quantités
|
35
|
18
|
02
|
|
III-2-1- Techniques et collecte de données
Pour mener à bien ce travail de recherche
scientifique, la maîtrise d'un certain nombre de méthodes de
recherche, de techniques et d'outils de collecte des données est
indispensable.
Cette étude de l'impact psychologique de la
communication publicitaire sur le sujet social doit permettre de
répondre à un certain nombre de questions, afin de confirmer ou
d'infirmer les hypothèses formulées. Plusieurs techniques et
méthodes ont été utilisées pour cerner tous les
aspects du phénomène.
Puisque le travail exige la présence du chercheur sur
le terrain pour la collecte des informations et les impressions en vue
d'apprécier le phénomène à sa juste valeur, nous
avons fait recours dans un premier temps à la méthode
d'observation directe. Elle nous a permis de comprendre les raisons qui
justifient l'utilisation et la pléthore des mass media, et l'affluence
vers les lieux de promotions.
Pour définir l'influence du spot publicitaire sur le
consommateur, nous avons fait le choix de la méthode d'analyse par
induction qui va de l'effet à la cause, et la méthode
d'interprétation qui exige l'existence des documents sous forme
écrite (dossiers) dans les Agences de Communication et à la
Direction des Relations Publiques (DRP) de l'ORTB.
Pour ce qui est de l'analyse de l'influence exercée sur
le consommateur, nous avons fait recours au modèle psychologique qui
rend compte du domaine intra psychique dans ces aspects de conscience de soi,
et de l'interaction. Il faut remarquer que ces deux modèles sont
assujettis au contexte et à l'environnement.
Pour montrer le phénomène de concurrence, nous
avons recensé sur ce champ d'investigation les différentes
structures de vente des produits et/ou services. Ceci a conduit à
prendre les informations auprès de ceux qui ont besoin d'influencer pour
pouvoir écouler leurs produits tels que les agents commerciaux et les
directeurs commerciaux.
Enfin, en ce qui concerne les instruments de recueil des
données, une grille de lecture pour l'analyse du contenu de l'impact
exercé par le publicitaire sur le consommateur a été
réalisée. Elle permet de faire ressortir l'effet, la puissance du
spot à faire faire le geste juste. L'administration des questionnaires a
permis de voir le nombre de consommateur opérant habituellement des
achats ou utilisant des services grâce à la promotion, aussi le
nombre de boutiques qui entre en promotion selon les besoins.
III-2-2- les conditions de l'enquête
Au cours de l'enquête, il y a eu la recherche
documentaire et la recherche sur le terrain. La recherche documentaire a permis
de parcourir plusieurs ouvrages, articles, revues, consignés en
bibliographie. Il en ressort que la communication publicitaire est assujettie
à l'utilisation des média. Celle sur le terrain qui s'est
déroulé du 25 septembre au 18 décembre 2005, nous a permis
de faire la collecte des informations non seulement au niveau de la population
mais aussi au niveau de quelques structures de distribution et de vente des
produits et services. Il faut reconnaitre que la collecte des informations n'a
pas été facile.
III-3- Les difficultés rencontrées
Les difficultés dans ce cas sont de plusieurs ordres,
à savoir :
III-3-1- La prise de contacts
A ce niveau, les travailleurs n'ont pas été
toujours disponibles. Non pas parce qu'ils ne voulaient pas nous recevoir, mais
parce qu'ils étaient très occupés par leurs
activités.
III-3-2- La collecte des informations
La collecte des informations est beaucoup plus difficile que
la prise de contact. Car les enquêtés sont réticents
à fournir certaines informations, surtout qu'elles sont très
sensibles. Aussi, les agents qui détiennent ces informations voudraient
bien voir ce qui nous permet de mener nos recherches dans leur entreprise. Les
gens nous considèrent parfois comme des espions, et vont jusqu'à
nous fermer la porte au nez.
Il faut reconnaître que les documents dont nous avions
le plus besoin ne sont pas à la portée de tout le monde. Il
s'agit des dossiers spécifiques tels que ceux de sponsoring et des
stratégies. Il faut donc user des relations pour en avoir quelques-uns.
Pour réussir notre enquête, nous avons dû nous faire des
amis dans ces différents milieux pour y avoir accès.
En ce qui concerne le questionnaire, nous avons fait le pied
de grue, car les enquêtés objectent souvent : «allez et
revenez chercher». Or, dès que l'on tourne le dos, la fiche est
simplement ignorée. Alors nous choisissons d'attendre, voire supplier
l'enquêté pour avoir gain de cause.
IV- LA CLARIFICATION CONCEPTUELLE
Effet : Selon le dictionnaire universel 1, c'est
ce qui est produit par une cause. C'est aussi un effort transmis par un
mécanisme. Un mécanisme à double sens par exemple.
1- Dictionnaire Universel, Paris, Hacette/Edicef, 3e
édition, 1995, p 397.
La promotion commerciale : C'est l'ensemble des
actions de communication qui poussent le produit vers l'acheteur/consommateur,
selon le lexicom de Alain Milon et de Serge-Henri Saint-Michel
1.
Selon le Dictionnaire Universel
2, c'est l'action de promouvoir, de
développer, de favoriser. La promotion de ventes est l'ensemble des
techniques utilisées pour améliorer et développer les
ventes (articles en promotion, en réclame)
La publicité ;
Selon Le Dictionnaire Universel
3, la publicité est'' l'art de faire
connaître un produit, une entreprise, etc., afin d'inciter les
consommateurs à acheter ce produit, à utiliser les services de
cette entreprise, etc. C'est aussi un ensemble des moyens et des techniques
employés à cet effet etc. conçus pour faire
connaître et vanter un produit, un service etc.''
Selon Maurice Vidal 4, par la
publicité, les producteurs entendent continuer
à dicter leur volonté aux ouvriers qui,
lorsqu'ils ont quitté leurs usines, deviennent des consommateurs.
Selon l'Encyclopédie Universalis
5, la publicité est aussi `un
inconscient qui fonctionne au grand jour, qui "crève les yeux " et qui,
par la dispersion de ses manifestations, prend l'attention en défaut.
Elle grossit, par l'image et le slogan, l'importance de l'objet ou de
l'événement évoqué qu'elle situe comme marchandise.
Politique, patriote, elle sait mettre en oeuvre ses capacités de
séduction et de persuasion pour fabriquer de toutes pièces un
objet idéologique.''
C'est aussi, selon le Lexicom 6,
`'un ensemble des communications de masse utilisant les cinq grands
médias.''
Le consommateur:
1- 6- Lexicom de Alain Milon et de Serge-Henri Saint-Michel,
Paris, Bréal, 1993, p 103.
2- 3- Dictionnaire Universel, Paris, Hacette/Edicef,
3e 2dition, 1995, p p 980, 254,
4- 5- In Encyclopaedia Universalis réalisé sous la
présidence d'Alain Aubry, Tome 19, p 274.
C'est la personne qui satisfait un besoin en utilisant un
produit ou un bien, et en le détruisant. Consommateur potentiel :
Personne qui aurait les moyens d'acheter tel produit, mais qui n'a pas
été touché par les moyens de communication ; le
besoin de cette personne reste latent ; il faut le révéler
et développer l'intérêt (Lexicom de Alain Milon et
Serge-Henri Saint-Michel 1)
L'annonceur:
Selon le Dictionnaire Encyclopédique Larousse
2, l'annonceur est toute personne ou
société qui fait passer une annonce publicitaire dans un
média.
Selon le Dictionnaire Encyclopédique des Sciences de
l'Information et de la Communication 3, c'est aussi
une personne ou société qui achète un espace de
publicité dans un média pour y faire passer des messages
destinés à promouvoir un produit, un service, une marque ou une
idée. L'annonceur est un troisième acteur qui doit être
pris en compte pour compléter le schéma classique de la
communication mettant en relation l'émetteur et le récepteur.
Pour le Lexicom de Alain Milon et Serge-Henri Saint-Michel
4, c'est le client d'une agence de communication ou
des fournisseurs de celle-ci.
Le publicitaire:
Celui qui s'occupe de la publicité est un
créateur publicitaire.
Ce qui concerne la publicité : campagne, slogan
publicitaire selon le Dictionnaire encyclopédique Larousse
5, et selon le Lexicom
6, c'est une personne travaillant dans le secteur
de la publicité.
Le publiciste:
Journaliste ; juriste spécialiste du droit
public ; publicitaire, selon le Dictionnaire Encyclopédique
Larousse 7. Selon le Lexicom
8, c'est un ancien mot désignant une
personne dont la profession est publicitaire.
1- 4- 6- 8- Lexicom de Alain Milon et de Serge-Henri
Saint-Michel, Paris, Bréal, pp 68 ; 11 ; 104
2- 5- 7- Grand Dictionnaire encyclopédique Larousse,
Paris, Larousse, Tome 1 et 8, 1984, pp 508 ; 7745 ; 8562
3- Dictionnaire encyclopédique des Sciences de
l'information et de communication, Paris, ellipses, 1997, p 31
Chapitre II : DE LA CONCEPTION A LA
REALISATION
I-LA CONCEPTION DE SPOTS ET AFFICHES
PUBLICITAIRES
I-1- Le fonctionnement du cerveau humain
C'est l'une des parties essentielles de la création.
Il faut pouvoir bien penser, bien imaginer, pouvoir anticiper sur la
pensée du consommateur pour le retenir à soi. Comment fonctionne
le cerveau humain ?
Le cerveau humain est un organe prodigieux. C'est une
`'machine pensante'' capable d'imaginer, de commander, de percevoir,
d'élaborer, de raisonner, de se souvenir, donc capable d'influencer,
d'agir sur le sujet social lui-même et sur autrui.
Le cerveau doit aussi ses fonctions à l'existence des
multiples relations qui l'unissent au reste du corps. Le corps, par ses organes
sensoriels disposés sur toute sa surface (dans la peau, la
rétine, la cochlée, etc.) et par les terminaisons sensibles
situées dans les viscères, envoie au cerveau des informations sur
l'état du monde extérieur et intérieur. En retour, le
cerveau contrôle l'ensemble des organes, non seulement par les fibres
nerveuses qui le connectent aux muscles et à l'appareil
végétatif, mais également par l'intermédiaire de
signaux chimiques (des hormones) qu'il envoie vers les récepteurs
placés dans les organes. C'est ainsi que des influences venues du reste
du corps peuvent modifier l'état cérébral et créer
des émotions.
Le cerveau humain élabore en moyenne cinquante mille
pensées différentes par jour 1. Outre
les millions d'images qu'il enregistre de façon plus ou moins
inconsciente depuis l'enfance, il peut accumuler une quantité incroyable
d'informations de complexités variables.
1- In Milène Screm, Cours de mémorisation,
éd. de Vecchis Sa , Paris, 1991, p 15
Le cerveau humain se présente comme une grosse noix
traversée par une profonde scissure au centre appelé corps
calleux ou scissure de Rolando. Il est donc divisé en deux
hémisphères cérébraux :
l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit ; du
cervelet et du bulbe rachidien dont le prolongement est la moelle
épinière.
Pour sa protection, le cerveau est entouré de trois
enveloppes superposées appelées méninges: la
dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère. Il se compose d'une
couche extérieure (cortex). Le cerveau humain est composé
de :
- Télencéphale qui est la plus grande masse et
est représentée par les hémisphères
cérébraux siège des activités conscientes. Il est
recouvert par le cortex cérébral siège de la plus
importante densité de neurones. Le cortex est divisé en lobes
occipitaux, lobes pariétaux, lobes temporaux, lobes frontaux.
- Diencéphale divisé en trois parties, à
savoir le Thalamus (un centre d'enregistrement des sensations, point de relais
du foyer de l'émotion et début de traitement de
l'information ; l'Hypothalamus (centre thermorégulateur, centre de
la faim, soif, état de l'éveil et du sommeil, centre de la
jouissance) ; le système limbique (joue un rôle important au
niveau des émotions telles que le comportement d'approche de jeu, de
fuite, lutte, agressivité, défense. Il comprend le corps
amygdaloïde responsable des décisions initiales et l'hippocampe qui
s'occupe de la comparaison des stimuli, et qui sert de porte d'entrée
à la mémoire.
- Mésencéphale qui assure les communications
entre les parties supérieures du cerveau et la moelle
épinière. C'est aussi le système éveil sommeil
rêve.
- Bulbe rachidien qui est formé des centres
vasoconstricteurs et vasodilatateurs, puis du centre respiratoire.
- Cervelet, le centre auxiliaire qui assure la coordination
des mouvements, posture et équilibre.
Il existe trois types de neurones :
- les neurones efférents, qui par leur fonction,
gèrent les glandes et les
muscles,
- les neurones afférents sont là pour le
sens,
- les neurones d'associations qui jouent aux
différentes combinaisons.
Ces différents neurones sont chargés de mettre
l'intérieur en relation avec lui-même et avec l'extérieur.
Ainsi, les fibres nerveuses issues des neurones s'associent en faisceaux pour
former les nerfs (nerfs crâniens).
Le système nerveux a une fonction de relation. Il
réalise l'interprétation des stimuli endogènes et
exogènes. Il fait la perception, l'interprétation et l'effection.
L'activité caractéristique du neurone est d'engendrer ou de
transmettre des messages nerveux dont les éléments se nomment
influx nerveux (phénomènes électriques dont la propagation
est entre 150m/s et 2m/s). Cette propagation se fait par les neurotransmetteurs
(acétylcholine) 1.
Quels sont les moyens dont dispose le publicitaire pour
atteindre son objectif qui est de convaincre le consommateur? Il lui faut
s'investir (le moi) pour concevoir de bons spots et de bonnes affiches.
I-2- Le moi
Siège de la conscience et aussi lieu de
manifestations inconscientes ; `'Le moi'', élaboré par Freud
lors de sa deuxième topique (le moi, le ça et le surmoi), est une
différenciation du ça ; il est l'instance du registre
imaginaire par excellence, donc des identifications et du narcissisme
2.
Le moi est décrit par Freud comme une instance
mouvante en perpétuelle réélaboration, mais il le
décrit aussi passif et agi par des forces impossibles à
maîtriser, se faisant le dupe du ça. Il a plusieurs fonctions qui
sont :
- la capacité d'opérer un refoulement
- le siège des résistances
- la possibilité de gérer le rapport
« principe de plaisir » - « principe de
réalité »
1- Extrait du cours de Psychologie Sociale du Professeur
Rogatien SEGLA de 2005 - 2006
2- Grand Dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris,
Larousse, Tome 1 et 8, 1984, p 97
- la participation à la censure, aidé en cela
par le surmoi, qui n'est qu'une différenciation du ça. Egalement
en ce qui concerne le moi et le ça, Freud écrit :
« la perception joue pour le moi le rôle qui dans le
ça échoit à la pulsion. Le moi représente ce qu'on
peut nommer raison et bon sens par opposition au ça, qui a pour contenu
les passions. » Lacan et Freud divergent sur ce point, Lacan
faisant du moi l'instance imaginaire par excellence :
- il est capable de conduire des moyens de
protection ;
- véritable lieu de passage de la libido, il
paraît gérer les investissements d'objets jusqu'à
l'idéalisation, et les désinvestissements d'objets avec le retour
dans le moi de la libido, appelée alors libido narcissique ;
- toute sublimation se produit par l'intermédiaire du
moi qui transforme la libido d'objet sexuel en libido narcissique ;
- il est le siège des identifications.
1
Mais, le moi idéal est la formation psychique
appartenant au registre de l'imaginaire, représentative de la
première ébauche du moi investi libidinalement.
Alors, à travers tout ce qui précède, on
constate que le moi est incontournable dans l'être humain. Car il est
pratiquement au début et à la fin de tout. Le moi peut
dépendre du conscient et de l'inconscient.
I-3- Le conscient et l'inconscient
Freud pense que les raisons profondes de nos actes ne sont
pas toujours connues de nous. Nous agissons parfois automatiquement et sans
comprendre pourquoi : certaines personnes ne peuvent supporter telle couleur ou
tel chiffre, d'autres n'arrivent à s'endormir que dans certaines
conditions... Il y aurait donc quelque chose en moi que je souhaiterais
inconsciemment et que ma conscience refuserait catégoriquement. Ce
conflit conscience / inconscient fait de l'esprit une véritable
dynamique psychique, c'est-à-dire un rapport constant de forces
antagonistes dont nos actions, et par extension toute notre vie, en sont la
fidèle traduction.
1- http://www.xiti.com/xiti.asp?s=43683
Chaque individu humain est doté du conscient et de
l'inconscient. Etymologiquement, la conscience désigne la connaissance
de soi-même. La conscience spontanée relève de tout ce qui
nous parvient et que nous apercevons. La conscience réflexive est propre
à l'Homme, elle est synonyme d'invention et de liberté comme le
pensait Henri Bergson 1.
Elle permet de retrouver la conscience sur elle même
et de réfléchir, d'analyser des situations présentes
passées ou même à venir. Mais la conscience, en
général, ne constitue certainement qu'une infime partie de la
réflexion humaine permanente. En effet, l'existence de l'inconscient
n'est plus à prouver, car `' une conscience qui ne conserverait rien de
son passé, qui s'oublierait sans cesse elle-même, périrait
et renaîtrait à chaque instant'' ; ce qui est encore une
théorie de Bergson, selon laquelle l'inconscient serait une sorte
d'archive illimitée du conscient 2.
L'inconscient est plus important que la conscience. Car le
rêve est intégralement composé
d'informations hypnagogiques inconscientes. Or le sommeil implique le
rêve, et le sommeil constitue plus de la moitié de la vie d'un
être humain. De ce fait, plus de la moitié de l'activité
réflexive humaine est inconsciente.
Nous ne connaissons pas toujours les motivations profondes de
nos actes. Mais, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas responsables de
ceux-ci. L'inconscient est fait de tous les contenus psychiques refoulés
hors de la conscience, et demeurant cependant actifs. Une partie de
l'inconscient seulement fait partie du moi, mais son intégralité
appartient à l'individu humain.
Ainsi chaque acte, chaque mouvement, chaque mot et chaque
sentiment a une signification, de quelque nature qu'elle soit. L'individu est
donc responsable de ces phénomènes, même si certains ne
peuvent être expliqués par l'individu qui les engendre, car ils
sont d'ordre inconscient.
1 ; 2- http://www.xiti.com/xiti.asp?s=43683
Les perceptions dans une situation donnée, mais aussi
de l'ensemble de ses représentations concernant le passé, le
présent et le futur sont des informations codées,
mémorisées sous forme visuelle, auditive, kinesthésique ou
olfactive et gustative. Il est possible de les différencier et de les
retrouver dans ces formes différentes. Ces informations constituent le
modèle du monde d'un individu.
L'inconscient est employé dans le sens habituel d'une
activité mentale hors de la conscience d'une personne qu'il s'agisse
d'une perception ou d'une représentation. Le modèle du monde, le
système de représentation d'une personne, même s'il est
actif en permanence, n'arrive à la conscience de cette personne que
momentanément. L'inconscient est constitué d'automatisme. Tout
acte posé automatiquement est inconscient. Les apprentissages les plus
anciens sont devenus automatiques et restent des années plus tard
immédiatement disponibles. On peut prendre l'exemple de la
publicité qui conduit à une habitude, la conduite d'une voiture,
la connaissance de l'orthographe. Le modèle du monde est donc largement
automatisé et stocké avec les apprentissages dans l'inconscient.
Ainsi, programmes, apprentissages, système de représentation ont
été acquis dans l'enfance et sont ensuite largement
utilisés tout au long de la vie.
En fait, le publicitaire ou l'annonceur, par les multiples
répétitions qu'il réalise de façon consciente parce
qu'il a tout planifié, fait ingurgiter à l'autre qui est le
consommateur de manière consciente ou inconsciente. Car ce dernier finit
par acheter le produit et/ou service sans savoir pourquoi. Ainsi, l'inconscient
ayant enregistré tout le temps par la vue, par l'olfactif et même
par l'odorat, finit par ressortir ce qui a été enregistré
et le sujet social prend alors conscience de cela. Alors le publicitaire fait
pression sur le consommateur par ses sens.
I-4- Le sens
Le sens est chacune des fonctions psychophysiologiques par
lesquelles un organisme humain ou animal reçoit des informations sur
certains éléments du milieu extérieur de nature physique
(vue, audition, sensibilité à la pesanteur, toucher) ou chimique
(goût, odorat).
C'est aussi un contenu sémantique
véhiculé par un élément du langage isolable des
autres éléments (mots, syntagme), ou par une construction
grammaticalement valide de mots (phrase), établissant une communication
principalement intellectuelle, mais affective et sensible.
Tous ces éléments concourent à une bonne
conception de spot publicitaire et à la mise en place d'un
véritable plan ou d'une vraie stratégie de communication.
En somme, pour concevoir, le cerveau doit entrer en travail
pour bien réfléchir. Or, pour le faire, il faut avoir toutes ses
facultés en place. Ainsi, le publicitaire doit avoir non seulement tous
ses sens mais, il doit aussi donner un sens au contenu des spots et affiches
publicitaires. Alors il pourra agir sur le consommateur.
Après le processus de conception, il faut franchir
l'étape de la réalisation.
II- LA REALISATION
II-1- Quelques approches théoriques de la
création publicitaire
Tout un processus entoure la réalisation et le montage
d'un spot et/ou affiche publicitaire.
Il existe plusieurs stratégies de création. On
peut citer la stratégie référentielle et
démonstrative où le modèle traditionnel qui est le
modèle marketing de copy star et une tendance intuitive imaginaire du
début des années soixante-dix. Pour David Ogilvy `'la
publicité est avant tout un moyen
d'information''1. Le modèle
créatif reste classique et s'inspire de la copy star de Procter et
Gamble. La stratégie de création traduit
généralement la valeur informative du produit ou de la marque par
ses qualités.
Autrefois, les professionnels de la publicité ont
défini des approches pour réussir un bon spot publicitaire ou une
bonne affiche. Ces approches sont les suivants :
-l'approche rationnelle, informative ;
-l'approche behavioriste ;
-l'approche psychologique ;
-l'approche psychosociale ;
1- Luc MARCENAC et Al, Stratégies Publicitaires de
l'étude mercatique au choix des médias, Paris, Bréal,
1998, p 149.
-l'approche typologique ;
-l'approche neuropsychologique.
1
De toutes ces approches, seules les approches behavioriste et
psychosociale traduisent réellement nos réalités, et nous
intéresse principalement.
Le behaviorisme, fondé par Waston en 1913, veut
élever la psychologie au rang de science objective. Ne sera retenu que
ce qui est expérimentalement observable (d'où l'appellation de
psychologie expérimentale).
Cette théorie, qui s'appuie sur les travaux
physiologistes de la réflexologie de Pavlov, explique le comportement
(behavior) humain par le phénomène des stimuli-réponses
(stimulus = excitation, incitation externe). A stimulus connu, réponse
prévue, stimulus diagnostiqué.
Pour le behaviorisme, l'apprentissage est le seul facteur de
construction de la personnalité. Tout ce que nous pensons et faisons est
le résultat d'un conditionnement scientifiquement démontrable. On
comprend dès lors l'usage que la publicité peut faire de ce
principe.
On peut dire que la publicité est directement
behavioriste quand elle crée, d'elle-même, des réflexes
conditionnés ; mais on tiendra également pour
béhavioriste une publicité qui récupère des
réflexes comportementaux déjà acquis par
l'éducation, le poids des lois sociales, ou qui s'inscrit dans le
discours éducatif contemporain d'une société, s'en faisant
habilement l'écho.
Toute modification stable du comportement due à
l'expérience est désignée sous le terme d'apprentissage.
Ainsi, un des apprentissages fondamentaux est le conditionnement.
II-2- Lois de conditionnement de Pavlov
Cette loi du conditionnement a été
découverte par Pavlov, en 1897, au cours de son étude
expérimentale sur le chien 1. Pour
mémoire, rappelons-en le principe :
1- Michèle JOUVE, Communication et
Publicité : Théorie et pratiques, 1994 p 7
A chaque fois que l'on présente au chien un morceau de
viande, il salive. On va associer à la présentation de la
nourriture un son ou un signal lumineux, et ce à plusieurs reprises. Au
bout d'un certain temps, le son ou le signal lumineux suffira seul à
provoquer la salivation.
Alors le procédé est le même en
publicité, quand un slogan ou une musique est à ce point
mémorisé et associé au produit qu'il suffit d'entendre
l'un pour citer automatiquement l'autre. Le consommateur ne suit plus aucune
logique interne, ne maîtrise nullement sa démarche, mais
obéit aux stimuli que sont les messages publicitaires
répétés assez souvent pour induire chez lui des
automatismes, des actes réflexes.
Pour susciter l'automatisme et l'acte réflexe chez le
consommateur, l'annonceur doit réussir à introduire le produit
dans son mémoire.
II-3- La mémorisation
On appelle «mémoire immédiate» ou
«mémoire phosphorescente» celle qui fonctionne le temps que
les mots lus ou entendus parviennent aux cellules où ils prennent
signification. Partant, la quantité de mots que l'on peut lire d'un seul
regard, enregistrer et conserver dans un temps éclair est dite
«empan de mémoire immédiate». Cet empan ne
dépasse pas huit mots en moyenne selon Michèle Jouve
2.
Ainsi, une phrase ayant un sens destinée à
être mémorisée à sa première lecture ne devra
pas dépasser une vingtaine de mots, compte tenu du fait qu'il faut
distinguer les «mots pleins» (noms, concrets, abstraits, adjectifs,
verbes, adverbes) qui servent à la forme et les «mots outils»
(articles, conjonctions, certains pronoms) qui servent à la structure.
La répétition, la synonymie, la redondance, la tautologie,
voulant que la mémoire soit interpellée plusieurs fois sur un
même mot, un même argument, le pourcentage de mémorisation
s'accroît bien évidemment dans les mêmes proportions.
1- 2- Michèle Jouve, Communication et
Publicité : Théorie et pratiques, 1994 ; pp 10- 131
La répétition des sons favorise également
l'association entre la marque ou le produit et l'attribut, ainsi que la
concentration sur le message phonétique à mémoriser.
Ainsi, le fait que les oreilles entendent la même chose
tout le temps sur plusieurs canaux, les yeux voyant les mêmes images sur
les panneaux publicitaires durant un bon moment, le cerveau finit par capter et
mémoriser le message que l'on est en train de passer. Donc, une bonne
réalisation et la répétition à grande
échelle sont indispensables pour la mémorisation par le cerveau
humain.
Après la conception et la réalisation, il faut
passer à l'acte de la conquête du consommateur. Car pour pouvoir
agir sur ce dernier, il faut bien être en contact avec lui. Ce contact
peut aussi s'établir par les moyens de communication de masse.
Chapitre III : LES DIFFERENTS SUPPORTS DE
LA
COMMUNICATION PUBLICITAIRE
I- LA COMMUNICATION DE MASSE
Elle est le fait de communiquer, d'établir une
relation avec autrui. Selon Le Grand dictionnaire de la
Psychologie1, c'est encore la transmission de
l'information d'un point à un autre, c'est-à-dire d'une source
à un destinataire.
Dans ce cas de travail, l'accent est mis sur la communication
de masse. Alors, par communication de masse, on entend l'ensemble des
techniques contemporaines qui permettent à un acteur social de
s'adresser à un public extrêmement nombreux (Encyclopaedia
Universalis)2. La communication de masse ou
publicitaire a plusieurs niveaux à savoir :
- la communication commerciale qui se polarise sur le
produit, la marque, les diverses promotions de vente et le marketing direct.
L'avantage de ce type de communication tient à la liberté,
beaucoup plus importante que le contexte d'une communication produit.
- la communication
institutionnelle a pour principale finalité de faire ressortir l'image
de marque de l'entreprise ou de l'institution. Cette communication
institutionnelle se réalise par les différents types de
publicité, mais aussi par le mécénat, le patronage, le
parrainage, le sponsoring ou les relations extérieures.
- et celle supra-marque est la communication
qui pose la question du consommateur - citoyen.
1 - Grand Dictionnaire de la Psychologie, Paris, Larousse,
1991, p 145
2- Encyclopaedia Universalis réalisé sous la
présidence d'Alain Aubry, Tome 6, p208
Ces différents types de communication permettent de
faire connaître les produits, les services, les sociétés et
les entreprises. Elle permet aussi grâce à ces mécanismes,
de modifier l'état du destinataire, soit l'état cognitif (le
savoir), soit l'état affectif, soit encore les dispositions à
l'action et l'action elle-même et d'une auto-emprise qui s'exerce
indépendamment de toute considération d'effet sur autrui, par
exemple, dans le rêve, la réflexion ou la méditation. Alors
concevoir, réaliser et diffuser sont les étapes qui permettent de
communiquer efficacement.
La conception et la réalisation sont deux choses
différentes. La première est la création, l'imagination,
la réflexion, et la seconde est la réalisation qui est la
perfection de la conception. C'est au cours de la réalisation que l'on
associe les différents éléments pendant le montage pour
obtenir le résultat final, c'est-à-dire le produit final qui
contribuera à parfaire l'élément qui entrera en ligne de
compte pour `'hypnotiser'' le consommateur, autrement dit pour produire l'effet
escompté chez le consommateur. Ces deux étapes sont issues de la
personnalité du publicitaire ou de l'annonceur. Alors pour atteindre
sont objectif, l'annonceur ou le publicitaire doit passer à
l'étape de la diffusion.
II- LA DIFFUSION DES SPOTS ET LA VULGARISATION DES
AFFICHES
C'est l'ensemble des processus qui permettent de vulgariser
un message, un spot ou un communiqué par les mass media par exemple.
Selon Alain Milon et Serge-Henri Saint-Michel (Lexicom ;
Paris, Bréal, p 45), la diffusion c'est le
« nombre d'exemplaires d'un support presse effectivement
distribués, qu'ils soient vendus ou donnés. »
C'est aussi le « passage à
l'antenne. »
On appelle support publicitaire `'tout vecteur de
communication publicitaire'', et média, `'l'ensemble des
supports qui relèvent d'un même mode de communication'' il
est devenu classique d'isoler les médias : la presse écrite,
la radio, la télévision, l'affichage.
Plusieurs supports de communications permettent de
réaliser convenablement la diffusion.
II-1- La Presse écrite
Elle existe depuis très longtemps. Elle s'est
développée avec l'invention de l'imprimerie par Gutenberg
à Strasbourg en 1438. Elle est apparue au Bénin durant la
période coloniale. Le tout premier journal du Dahomey fut L'Echo du
Dahomey créé vers Juillet 1905 par le Français Cressent.
Ensuite, il y a eu plusieurs autres journaux tels que Le
Récardère de Béhanzin, Le Guide du Dahomey, La Voix du
Dahomey, Le Phare du Dahomey, France-Dahomey, Le Trait d'Union Dahoméen,
La Croix du Bénin. Avec l'indépendance, France-Dahomey prend le
titre de L'Aube Nouvelle puis devient Daho-Express.
Avec la Révolution du Parti unique, le Parti de la
Révolution Populaire du Bénin (PRPB) c'est-à-dire pendant
le Marxisme Léninisme, Le Daho-Express redevient Ehuzu. Vers la fin des
années quatre-vingt (80), il y a eu Bénin Magazine, Flash-Hebdo,
la Gazette du Golfe, Tam-tam Express, etc.
Avec la Conférence Nationale des Forces Vives de la
nation de février 1990, et surtout avec la loi de la
démonopolisation des ondes, la liberté d'expression devient
effective et la remise en vigueur de la loi 60-12 du 30 juin 1960 sur la
liberté de la presse, permet une floraison de journaux. On peut citer Le
Matin, Le Soleil, Le Forum de la Semaine, Le Canard du Golfe, Le Héraut,
Les Echos Du Jour, Le point au Quotidien. Il faut remarquer que depuis les
années 1998, 1999 et 2000, une kyrielle de quotidiens ont vu le jour, et
continuent de voir le jour. Dans la foulée, on peut citer Le Matinal, Le
Progrès, L'Aurore, Liberté, Fraternité, Le
Béninois, Le Républicain, L'Evénement du Jour,
L'Essentiel, Dunya-Info, Le Rocher Douanier, La Tribune de la Capitale, La
Nouvelle tribune, L'Evénement Précis, Le Béninois
Libéré, Adjinakou, Djakpata, La Presse du jour, Press Hebdo etc.
Autrefois, la presse avait servi beaucoup plus à faire
la lutte anticolonialiste, la lutte syndicale. Mais depuis le renouveau
démocratique, la presse joue le rôle de quatrième pouvoir.
Seulement, la vente des journaux ne couvre pas les
dépenses effectuées pour son impression. La grande partie des
revenus vient des insertions publicitaires, seule source de survie pour les
organes de presse.
La presse écrite est constituée des
quotidiens, des périodiques et des magazines.
II-1-1- Les quotidiens
Les quotidiens sont les journaux qui paraissent presque tous
les jours ouvrables parfois le samedi, ou au moins trois fois par semaine.
Aujourd'hui, nous comptons une vingtaine de journaux paraissant du lundi au
vendredi pour certains, et du lundi au samedi pour d'autres. Selon l'agenda de
la presse et communication, il y a plus d'une trentaine de quotidiens à
ce jour. On y trouve : Le Matin, Le Matinal, Le Progrès, L'Aurore,
Liberté, Fraternité, Le Béninois, Le Républicain,
L'Evénement du Jour, L'Essentiel, Dunya-Info, Le Rocher Douanier, La
Tribune de la Capitale, La Nouvelle tribune, L'informateur, Adjinakou, Le
Meilleur, Le Baobab, le Nokoué, L'Action, Le Nouvel Essor, L'Essentiel,
Le Télégramme, L'Autre Quotidien, La Nouvelle
Génération, Les Echos du Jour, Le Point au Quotidien, Le
Meilleur, L'Indépendant, Le Tropical, Panorama, Le Challenge, Le
Béninois, L'oeil du Peuple, La Pyramide, Le Béninois
Libéré, La Diaspora, La Gazette du Golfe,Actu Express, la Gazette
du Palais, Notre Temps Le Label, La Presse du Jour, L'Evénement
Précis, L'Option Infos, L'analyse du changement, le Confrère de
la Matinée.
II-1-2- Les périodiques
Les périodiques paraissent par période. Ce qui
fait qu'on a les hebdomadaires, les bihebdomadaires, les mensuels, les
bimensuels. Il y en a qui paraîssent deux fois par semaines, ou encore
deux fois ou trois fois par mois. On retrouve beaucoup plus les
périodiques pendant la période coloniale. L'agenda de la presse
et communication de 2005 présente les périodiques comme suit.
II-1-2-1- Les hebdomadaires :
Trans Info, La Croix du Bénin, L'Avenir, Journal
Officiel de la République, Tokpa, Le Perroquet, La Montagne, Le Baobab,
Afrique Tambour, Bénin Espoir, Le Municipal, La Marche du Temps, La
Girouette.
II-1-2-2- Les bimensuels et mensuels :
Le Héraut et La Sagesse.
II-1-3- Les magazines
Les magazines sont pour la plupart des mensuels à la
seule différence qu'ici l'édition est faite en A4 avec un papier
différent du papier journal. Le magazine est édité presque
entièrement en quadrichromie, c'est-à-dire en couleur. Voici les
magazines de l'agenda de la presse et communication: Continental, Afrique
Identité, Amazone du Golfe, Réussir l'Afrique, Le Courrier,
Afrique Diagnostic, Fiesta, Le Magazine de l'Entreprise, Le Mobile.
II-2- La radio
Selon l'Encyclopaedia Universalis (Tome 8, p 468), on appelle
« radiodiffusion », l'ensemble des
« radiocommunication dont les émissions sont
destinées à être reçues directement par le public en
général [...] et qui peuvent comprendre des émissions
sonores, des émissions de télévision, ou d'autres genres
d'émission » (d'après le règlement des
radiocommunications).
Selon Alain Milon et Serge-Henri Saint-Michel (Lexicom,
Paris, Bréal, pp 107-108), la radio se définit comme `'un
ensemble des techniques et procédés de transmission du son par
ondes hertziennes. C'est aussi, toujours selon eux, le matériel
permettant de recevoir ces émissions''.
La radiodiffusion a eu un début lent et modeste entre
1920 et 1922. A ses débuts, les puissances d'émissions
étaient très faibles de l'ordre de 50w à 1 kW, et
s'étendaient sur environ 1 à 2 kilomètres. Les puissances
d'émission des émetteurs ont évolué
considérablement et ont, atteint à la veille de la seconde guerre
mondiale, 100 kW, et couvrent une superficie en ondes de kilomètre 1000
kilowatts. Mais au lendemain de la seconde guerre mondiale, elle s'est
complètement développée et la technique des
émissions radios a évolué. De nos jours, avec les
Nouvelles Technologies de la Communication, la radiodiffusion sonore
développe de plus en plus la modulation de fréquence et les ondes
métriques. Ainsi, une radio est puissante si et seulement si son
émetteur possède une grande puissance.
Au Bénin, jusqu'à l'avènement de la
démonopolisation des ondes, c'est-à-dire de la
libéralisation des organes de presse vers les années 1990,
c'était l'Etat seul qui contrôlait et possédait toutes les
radios dans le pays en général et dans la ville de Cotonou en
particulier. Alors, depuis la démonopolisation des ondes, nous avons
à ce jour 55 radios privées dont 19 radios commerciales, 32
radios associatives et communautaires, 4 radios confessionnelles, 9 radios
publiques.
II-2-1- Les radios publiques
C'est l'ensemble des radios gérées par l'Etat,
c'est-à-dire sous la commande du gouvernement en place. Nous en comptons
à ce jour une dizaine, à savoir : la Radio Nationale de
Cotonou, Atlantic FM (Cotonou), Radio régionale de Parakou,
Septentrionale FM de Parakou, Radio rurale de Lalo Dogbo Couffo, Radio rurale
de Ouèssè à Ouèssè, Radio rurale locale
Tanguiéta, Radio rurale locale de Banikoara, Radio rurale locale de
Ouaké Djougou.
II-2-2- Les radios confessionnelles
Ce sont les radios à connotation religieuse. Il y a
des religions qui veulent communiquer avec les fidèles ou les
éduquer. Il y en a quatre (4) dans le pays. Certaines ont des relais
à l'intérieur du pays ; par contre, d'autres se font
attendre. Ce sont : Radio Maranatha de Cotonou pour les Chrétiens
Protestants et les Evangélistes; La Voix de l'Islam à Cotonou
comme l'indique le nom de la radio, c'est une radio pour les Musulmans; Radio
Immaculée Conception à Allada pour les Chrétiens
Catholiques et Alleluya FM à Porto-Novo, mise en place par les
Chrétiens du Christianisme Céleste. Retenons qu'à ce
niveau, les radios confessionnelles n'ont pas pour objectif la recherche du
profit. Elles sont entretenues par les congrégations
chrétiennes.
II-2-3- Les radios privées commerciales
Cette partie des organes de la presse est créée
par les privés et gérées par ces derniers. C'est donc pour
tirer profit de leur entreprise. Alors toute une organisation est montée
pour vendre des émissions, pour rentabiliser. Ainsi, la plupart des
radios privées commerciales sont installées à Cotonou ou
ses environs. On dénombre dans tout le pays dix neuf (19) radios
privées commerciales qui sont : Radio Star (Cotonou), Golfe FM
(Cotonou), Radio Afrique Espoir (Cotonou),Capp FM (Cotonou), Radio
Wèkè (Porto-Novo), Radio Adja Ouèrè (Plateau),
Radio Tokpa (Cotonou), Radio Carrefour (Bohicon), Fraternité FM
(Parakou), Royal FM (Abomey), Synergie des Collines FM ( Glazoué),
Arzèkè FM (Parakou), Couffo FM (Aplahoué), Radio
Planète (Cotonou), Radio Océan FM (Cotonou), Radio Trait d'Union
(Bohicon), Mono FM (Comé), Alliance FM (Attogon), Nord FM devenu Urban
FM (Parakou).
II-2-4- Les radios privées associatives et
communautaires
Elles sont plus nombreuses. Sans être
démagogique, nous pouvons dire que chaque localité voudrait avoir
sa radio, étant donné que les acteurs sociaux des
localités estiment qu'elle fait partie des outils de
développement. A Cotonou seulement, 3 S Ado, la radio de la jeunesse
animée par des jeunes se trouve dans la kyrielle de radios
privées commerciales dans la ville.
II-3- La télévision
II-3-1- La télévision publique
La télévision est d'abord et avant tout, la
radiodiffusion à laquelle a été associée l'image
dans la diffusion. Analogique au départ, avec l'évolution de la
technologie dans la télédiffusion, la télévision
est venue et les images reçues sur les postes récepteurs sont de
plus en plus nettes grâce aux systèmes satellitaires. Au
Bénin, la télévision a été
gérée que par l'Etat depuis son introduction dans le pays vers
les années soixante quinze.
II-3-2- Les télévisions privées
C'est depuis l'avènement de la démocratie dans
les années quatre-vingt dix, et surtout avec le phénomène
de la démonopolisation des ondes que le domaine a été
libéralisé. Il est vrai que grâce à la technologie,
une partie de la population (les plus nanties) avait la possibilité de
capter les chaînes étrangères grâce à
l'antenne parabolique. Avec le temps, il y a eu l'avènement de l'antenne
TV5 qui dès l'installation permet de voir la chaîne TV5 et
quelques autres chaînes. Par la suite, la Chaîne 2 (L) a
démarré ses émissions ; puis Golfe TV, et enfin
Canal 3 TV. Ces dernières chaînes sont créées
à Cotonou par des promoteurs béninois. A l'intérieur du
pays, il y a la chaîne de télévision TV carrefour à
Bohicon créée elle aussi par un Béninois. Avec le
libéralisme, les promoteurs des chaînes étrangères
mettent à la disposition de la population des possibilités
d'avoir sur leurs télévisions à la maison
différentes chaînes du monde entier. Il suffit d'un abonnement
chez des promoteurs.
Il faut remarquer que pour les chaînes
béninoises, il suffit d'avoir l'antenne UHF pour capter les
privées, et l'antenne VHF pour la chaîne publique.
II-4- L'affichage
C'est le fait de poser les affiches. Jadis, l'affiche est un
art produit manuellement. Avec le temps et l'évolution de la vie dans
tous les sens, et surtout dans la technologie, il y a eu un profond changement
dans ce domaine.
L'affiche reflète un aspect important de la
réalité économique, sociale et culturelle. Elle est un
inconscient qui fonctionne au grand jour, comme de nuit avec la
luminosité, qui crève les yeux et qui par la dispersion de ses
manifestations, prend l'attention en défaut. Elle grossit, par l'image
et le slogan, l'importance de l'objet ou de l'événement
évoqué, qu'elle situe comme marchandise. Ainsi, l'affiche remplit
plusieurs fonctions :
- une fonction culturelle passive (autodidaxie) et de
communication qui porte le débat sur la place publique. L'affiche est un
art de la rue qui doit choquer, étonner, séduire. Il s'agit d'une
forme de prise de parole sociale
- une fonction idéologique, comme tout média,
en éveillant et en suscitant des besoins pour stimuler artificiellement
la consommation. L'affiche a donc une fonction aliénante en retirant
à l'individu la libre disposition de lui-même.
Tout comme les autres médias, l'affichage a
commencé avec le libéralisme économique des années
quatre-vingt dix. Ainsi, il existe des sociétés qui sont
spécialisées dans ce domaine. On peut en citer
quelques-unes : Multimédias, Golfe affichage, Citikom,
Concept-Starlight, Adecaf, etc. Plus de 90% de panneaux publicitaires de ces
sociétés sont implantés dans la ville de Cotonou.
Deux sortes de gestionnaires sont dans la ville de Cotonou.
Les spécialistes qui louent les panneaux suivant une norme
donnée, et les agences de communication qui louent les panneaux mis en
sous-traitance pendant un temps bien déterminé. Il existe une
procédure pour implanter les panneaux publicitaires dans la ville de
Cotonou.
La procédure de pose de panneaux
publicitaires.
Prendre d'abord les informations au niveau de la Mairie.
Ensuite, introduire une demande de pose de panneau. Il faut remarquer que c'est
la même procédure pour la pose des banderoles, à la seule
différence que c'est la voirie qui pose les banderoles au lieu choisi
préalablement. Ainsi, après la demande, il existe une
équipe de la Direction des Services Techniques (DST) de la Mairie qui se
déplace le moment venu pour une visite technique. Cette visite permet de
savoir si le lieu choisi est propice ou pas. Et c'est après cela que
l'autorisation est délivrée.
Une fois le panneau posé, il y a des taxes à
payer à la Mairie par an. Ces taxes sont calculées par mettre
carré (m²).
Pour la pose d'un panneau, il y a une distance à
respecter entre deux panneaux. Ce principe appris corps dans les avenues et les
boulevards de la ville de Cotonou.
Tout récemment, la Mairie de Cotonou a, en novembre
2005, voulu mettre de l'ordre dans l'implantation des panneaux publicitaires.
Pour les gestionnaires de la ville, Cotonou doit être la vitrine du
Bénin ; alors elle doit être belle à voir. C'est dans
ce cadre que depuis fin février 2006, tout a été remis
dans l'ordre et les panneaux qui se superposaient presque ont été
enlevés, donnant d'observer une ville dont les artères sont beaux
à voir. Car de nouveaux panneaux ont été implantés.
Ces panneaux sont bien posés, espacés et de même forma,
s'il y en a plusieurs. Malgré cette différence, il y a une
harmonisation. Chaque publicitaire pose dans une même zone les panneaux
de même format ou de format harmonisé.
II-5- L'Internet
L'Internet prend forme progressivement aux Etats-Unis en
utilisant l'expérience acquise par ARPANET qui avait un objectif
militaire. L'ARPA (Advanced Research Project Agency) est un organisme du
Département de la Défense américaine qui a pris
l'initiative de relier pour la première fois des centres de recherches
pour partager ses équipements informatiques d'où l'ARPANET. De
cette situation, va naître l'Internet dans les années 1990 avec la
naissance du World Wide Web (www.).
Aujourd'hui l'Internet, permet de joindre des réseaux
informatiques sur les cinq continents. On parle dès cet instant de
communauté virtuelle, de village électronique, de cybermonde.
Alors un protocole de communication s'est imposé et prend chaque jour de
l'envergure.
Comment peut-on se connecter?
On peut se connecter en passant par un prestataire de
service, un fournisseur d'accès Internet (FAI) ou un ISP (Internet
Service Provider) qui ouvre la porte sur l'Internet. Le prestataire offre ce
service soit par abonnement soit gratuitement. Au Bénin, le principal
prestataire était autrefois l'OPT (Office des Postes et
Télécommunication). Mais avec la politique de
libéralisation de l'économie des services publics adoptés
depuis les ajustements structurels et renforcés par le régime
démocratique, l'OPT est devenu aujourd'hui Bénin
Télécom SA et Poste SA. La société qui s'occupe de
la gestion du réseau Internet est Bénin Télécom SA.
Dans le cas où on ne veut pas passer par Bénin
Télécom SA pour se connecter, il faut prendre alors par la
connexion satellitaire.
Etant donné que l'Internet est
généralisé et moins coûteux, les annonceurs
utilisent aussi ce canal pour communiquer. Ainsi, les internautes sont
agressés par sur les sites d'Internet dès la connexion. Puisque
l'on peut passer ces commandes par ce même canal, la poste se trouve
alors menacée. Car l'Internet règle les problèmes de
temps, de perte de courrier, de fiabilité, de confidentialité,
etc.
Au Bénin, on trouve un peu partout dans les grandes
villes des cybercafés. Ceci permet d'avoir accès à
l'Internet à tout moment ; c'est le cas de Cyberpôle
Bénin qui est situé en face de la station Lègba dans le
quartier Saint-Michel.
Le choix d'un bon plan de communication conduit à une
large diffusion des différents messages à travers les
différents supports médias ou non médias retenus. Or, le
battage médiatique que l'on utilise dans de pareilles circonstances
amène à faire le choix des médias.
III- LE CHOIX DES MEDIAS ET SUPPORTS
PUBLICITAIRES
Après avoir réfléchi pour concevoir et
réaliser les spots et affiches, il faut pouvoir choisir les supports
pour atteindre l'objectif fixé qui est convaincre le consommateur et
l'amener vers le produit. C'est donc à travers ces supports que la
population va mémoriser le message et réagir.
Pour faire parvenir votre information jusqu'aux destinataires
clairement identifiés, vous allez utiliser certains médias et
supports. Comme le budget de l'annonceur n'est pas illimité, il sera
nécessaire de faire un choix permettant d'obtenir à la
fois :
- une adéquation, en quantité et en
qualité, du type de média et du choix des supports correspondant
au type de produit ou service qu'il y a à vendre et à la
population cible ;
- le meilleur rendement possible offrant le meilleur rapport
qualité-prix, c'est-à-dire le plus grand nombre possible de
personnes touchées pour le coût unitaire le plus faible
possible.
Quand on connaît exactement le produit qu'on a à
vendre ainsi que le type d'utilisateur potentiel et réel, il faut
essayer de connaître toutes les caractéristiques des médias
et leurs supports.
Ainsi, le choix des médias sera différent selon
que l'on s'adresse aux clients ou aux vendeurs. C'est dans cet ordre
d'idée que Jacques Claviez explique que : « ce qui est
important, en publicité, ce n'est pas le prestige du support (vogue,
Lui, etc.) mais le ratio entre le coût de l'action publicitaire
(insertion, message) et le nombre de personnes touchées
» 1.
1- Jacques CLAVIEZ, Pratique de la Communication et de la
Publicité : Comment s'y prendre pour mieux vendre, 1987,
p55
Le bon choix des médias et supports associé
à un battage médiatique intéressant met la pression sur le
consommateur qui finit par mémoriser le message. Ce qui l'amène
parfois vers le produit pendant la promotion commerciale.
En somme, la communication de masse, la diffusion et le
choix des médias et supports sont indispensables dans la communication
publicitaire.
Quelle est la quintessence de la collecte des
données ?
CHAPITRE IV: PRESENTATION ET ANALYSE
DES
DONNEES COLLECTEES
La publicité est un support qu'utilise la
promotion commerciale pour mobiliser les consommateurs. C'est donc par un
phénomène d'interaction que se manifeste l'action de la
publicité dans la population. Car c'est par la réaction et le
comportement de la population que le promoteur vérifie son action.
I- LA POPULATION FACE A LA PUBLICITE
I-1- La catégorisation des
enquêtés
Pour expliquer l'impact de la communication publicitaire (cas
de la promotion commerciale) sur la population cotonoise et en particulier sur
la population de Saint Michel, un questionnaire a été
administré à un certain nombre de sujets sociaux du quartier.
Nous utiliserons la catégorisation et les tranches d'âge pour le
compte rendu consigné dans le tableau n°3.
Tableau N°3 :
caractéristiques générales des enquêtés
Tranche d'âge
|
17ans à 20ans
|
21ans à 30ans
|
31ans à 45ans
|
+45ans
|
Total enquêté
|
Total %
|
Catégorie
|
|
61
|
4
|
-
|
-
|
65
|
28 %
|
Etudiants
|
13
|
40
|
7
|
-
|
60
|
26 %
|
Fonctionnaires
|
5
|
18
|
20
|
5
|
48
|
21 %
|
Vie active
|
13
|
27
|
10
|
6
|
56
|
25 %
|
Total enquêté
|
92
|
89
|
37
|
11
|
229
|
100 %
|
Total %
|
40 %
|
39 %
|
16 %
|
5 %
|
100 %
|
|
Source : Résultat de l'enquête dans
le quartier Saint Michel de Cotonou
Les résultats de l'enquête
réalisée nous révèlent dans le sens de la
catégorie un échantillon de :
- 65 élèves, soit 28% de l'effectif ;
- 60 étudiants, soit 26% de l'effectif ;
- 48 fonctionnaires, soit 21% de l'effectif ;
- 56 de la vie active, soit 25% de l'effectif,
En considérant les tranches d'âges, nous
avons :
- de 10ans à 17 ans, il y a 82
enquêtés, soit 36% de l'effectif ;
- de 18 ans à 30 ans, il y a 99 enquêtés,
ou 43% de l'effectif ;
- de 31 ans à 45 ans, il y a 37 enquêtés,
soit 16% de l'effectif ;
- de plus de 45 ans, il y a 11 enquêtés, soit 5%
de l'effectif.
Dans l'un ou l'autre des cas, l'effectif global
s'élève à 229 enquêtés qui donnent un
pourcentage de 100% quel que soit le sens d'analyse choisi.
Le tableau n°4 montre la catégorisation des
différents centres commerciaux et le nombre d'agents et de directeurs
commerciaux enquêtés à ce propos.
Tableau N°4 :
caractéristiques générales des enquêtés
Enquêtés
|
Agents commerciaux
|
Directeurs commerciaux
|
Catégorie
|
|
00
|
00
|
SARL
|
08
|
06
|
SA
|
12
|
02
|
|
Source : Résultat de l'enquête dans
le quartier Saint Michel de Cotonou
On constate qu'il y a :
- aucun agent commercial et aucun directeur commercial dans les
établissements
- huit (8) agents commerciaux et six (6) directeurs commerciaux
dans les sociétés à responsabilité limitée
(SARL) ;
- douze (12) agents commerciaux et 02 directeurs commerciaux dans
les sociétés anonymes (SA) :
- les établissements n'ont ni agents et directeurs
commerciaux.
I-2-La publicité dans le quotidien de l'être
humain
L'Homme étant un sujet sociable, il ne peut vivre
isolé. Or, de nos jours, la publicité est une
réalité et aucun être vivant à Cotonou ne peut y
échapper. C'est donc un fait social qui mérite des
investigations. Pour cela, les résultats des enquêtes de terrain
ont permis de réaliser le tableau n°5.
Tableau N°5: Résultat de
l'enquête menée dans la population de Saint Michel
|
Critères
|
Enquêtés
|
Total
|
Pourcentage
|
Connaissance de la publicité
|
Oui
|
229
|
229
|
100%
|
|
-
|
|
Action de la publicité
|
Oui
|
183
|
229
|
80%
|
|
46
|
|
Effet de la publicité
|
Action par la pub
|
183
|
229
|
80%
|
|
11
|
|
|
15
|
|
|
14
|
|
|
6
|
|
Connaissance des médias
|
Télévision
|
229
|
229
|
100%
|
|
229
|
|
|
229
|
|
|
229
|
|
|
229
|
|
Préférence de diffusion de spots au
niveau médias
|
Télévision
|
|
145
|
229
|
63%
|
Radio
|
|
52
|
|
Presse écrite
|
|
14
|
|
affichage
|
|
8
|
|
Internet
|
|
10
|
|
|
Source : Résultat de l'enquête dans
le quartier Saint Michel de Cotonou
A la lecture de ce tableau, il ressort que :
? tous les enquêtés connaissent ce que c'est que
la publicité. Car les 229 sujets sociaux choisis l'ont signalé.
Ce qui nous donne un taux de 100%.
? en ce qui concerne l'achat des produits
et/ou services, 183, soit 80% des enquêtés sont d'accord qu'ils
agissent par la publicité, et seulement 20% n'agissent pas par la
publicité.
? pour voir réellement ce par quoi les
autres font leurs opérations d'achat ou de demande de service, nous
avons vérifié s'il y a des individus qui agissent par habitude.
Nous avons constaté qu'il y a 11 enquêtés, donc 5%, qui
agissent dans ce sens. 15 enquêtés, soit 6%, agissent par le
phénomène de bouche à oreille, 14 ou bien 6% font l'effort
d'agir en tenant compte du coût de produit et/ou service. En ce qui
concerne la qualité, seulement 6 personnes soit 3% tiennent compte de la
qualité pour effectuer les opérations d'achats dans la ville de
Cotonou. Par contre, ils sont 183 enquêtés, soit 80%, à
agir grâce à la publicité.
? Par rapport à la connaissance des médias, eux
tous connaissent la télévision, la radio, la presse
écrite, l'affichage et enfin l'Internet. Car 100% de
l'échantillon connaissent la publicité dans ces différents
organes de la presse.
? Pour connaître le média qui porte le plus le
message, le dépouillement nous montre, suivant le tableau que, 145
personnes ou 63% préfèrent la télévision, 52
individus soit 23% choisissent la radio au même moment, 14 personnes de
l'échantillon ou 6% ont un penchant pour la presse écrite. 8
individus, soit 4% adoptent les affiches dans la ville, et enfin 10 de
l'échantillon, soit un taux de 4% préfèrent la
publicité par Internet.
L'autre partie des résultats a conduit à
l'élaboration du tableau n°6 ci-dessous
Tableau N°6: Résultat de
l'enquête menée au niveau des centres de vente et de
distribution des produits et services de Saint Michel
|
Critère
|
Boutiques
|
Total
|
Pourcentage
|
Connaissance de la publicité
|
Oui
|
55
|
55
|
100%
|
|
-
|
|
Connaissance de la promotion
|
Oui
|
55
|
55
|
100%
|
|
-
|
|
Effet de la publicité
|
Vente sans pub
|
31
|
55
|
56%
|
|
13
|
|
|
11
|
|
Canal de promotion
|
Télévision
|
7
|
24
|
29%
|
|
12
|
|
|
6
|
|
|
0
|
|
|
7
|
|
|
10
|
|
Vente par promotion
|
Une fois par an
|
7
|
11
|
64%
|
|
4
|
|
Techniques de promotion
|
Par réduction de prix
|
11
|
11
|
100%
|
|
2
|
|
|
4
|
|
|
3
|
|
|
2
|
|
|
2
|
|
|
3
|
|
|
Source : Résultat de l'enquête
dans le quartier Saint Michel de Cotonou
A la lecture du tableau n°6, il
résulte les éléments suivants :
? toutes les structures de vente recensées, soit les
55, connaissent bien la publicité et la promotion, on a alors un
pourcentage de 100%.
? on dénombre 31 boutiques, soit 56%, qui vendent des
produits sans la publicité.
? on dénombre aussi des structures qui distribuent
leurs produits à laide de la simple publicité. On en compte 13
sur 55, soit 24% au total.
? Sur le lot enregistré, 11 seulement, soit 20%,
distribuent leurs produits par la promotion.
? Pour faire la promotion, 7 font la promotion par la
télévision, 12 par la radio, 5 par les quotidiens, 8 par
l'Internet, 10 par affichettes mais aucun ne fait le grand affichage,
c'est-à-dire les affiches, 60 x 40 et 4 x 3 (12m²).
? Au niveau de la vente par promotion, 7 essaient de faire la
promotion une fois par an, et 4 la font plusieurs fois par an.
? Les structures utilisaient plusieurs techniques pour faire
la promotion à savoir :
- 100% des structures passent par la réduction des
prix,
- 18% font la vente groupée,
- 36% réalisent les bons de réduction,
- 27% autres opèrent par des bons d'achat,
- 18 % utilisent les jeux et concours pour faire la
promotion.
- 9% seulement font la promotion par carte de
fidélité.
I-3- La publicité dans l'événementiel
La publicité étant un fait incontournable,
elle intervient dans tous les domaines. Nos investigations nous ont permis
d'avoir des données dans quelques agences de communication (Agence
Com'Action et BG Com) et à la Direction des Relations Publique (DRP) de
l'Office des Radios et Télévisions du Bénin (ORTB).
Com'Action
Nous avons pu avoir à Com'Action, pour ce qui est des
spectacles qui font office d'événementiel, les informations
résumées dans le tableau suivant :
Tableau N°7:
Récapitulation des spectacles organisés par
Com'Action
Année
|
Activités
|
Nombre de spectateurs
|
1999
|
Spectacle de Extra Musica
|
Environ 25.000
|
2000
|
Spectacle de Brenda Fasse et Magic System
|
Environ 22.000
|
2001
|
Meiway
|
Environ 20.000
|
2002
|
Meiway et Miss Lolo
|
Environ 10.000
|
2003
|
Meiway
|
Environ 3.000
|
|
Source : Com'Action
De la lecture de ce tableau, il ressort qu'en 1999, le
spectacle de Extra Musica avait fait le plein dans le grand stade de Kouhounou
avec environ 25.000 spectateurs.
En 2000, pour le spectacle de Brenda Fasse et de Magic
System, il y a eu près de 22.000 spectateurs.
Pour l'événement de 2001 avec l'arrivée
de Meiway, le même stade de l'Amitié a été envahi
par environ 23.000 spectateurs. En 2002 et en 2003, il y a eu respectivement,
toujours pour le même artiste Meiway, 10.000 et 3.000 spectateurs. En ce
qui concerne le dernier spectacle, il avait eu lieu dans le palais des sports
du stade de l'Amitié à Kouhonou.
Toujours dans cette agence, il y a des informations
disponibles par rapport aux feuilletons la Beauté du diable. Ce
feuilleton a retenu plus d'une attention à cause de ces intrigues.
Alors, nous avons pu avoir le point exhaustif par rapport à la
présence des annonceurs, comme consigné dans le tableau
suivant :
Tableau N°8 :
Récapitulation de la publicité des annonceurs dans le
feuilleton
`'La beauté du diable'' diffusé par
Com'Action à la Télévision Nationale
(TV/ORTB)
Clients
|
QUANTITE
|
Perçu par :
|
Période
|
SBEE
|
20.000.000
|
Com'Action
|
|
SOBEMAP
|
17.818.000
|
Com'Action
|
|
OBSS
|
3.500.000
|
Com'Action
|
|
ABE
|
10.000.000
|
Com'Action
|
|
YAOURT Hollandais
|
2.970.000
|
Com'Action
|
|
BENINCELL
|
3.000.000
|
Com'Action
|
|
SALEY & FILS
|
1.500.000
|
Com'Action
|
|
HECM
|
200.000
|
Com'Action
|
|
DECENTRALISATION
|
2.400.000
|
Com'Action
|
|
PRO-MOUSSE
|
186.864
|
Com'Action
|
|
Top Lait
|
1.000.000
|
DRP
|
Février - Mars
|
Chicorée Leroux
|
810.000
|
Com'Action
|
Février - Mars
|
Western Union
|
1.200.000
|
DRP
|
Décembre - Jan - Fév
|
Uniwax
|
600.000
|
DRP
|
Février
|
Link Photo
|
350.000
|
Com'Action
|
Mars - Avril
|
Capital Tiré
|
500.000
|
Com'Action
|
Mars - Avril - Mai
|
Lait Cowbel
|
600.000
|
DRP
|
Avril
|
MEHU
|
250.000
|
DRP
|
Avril
|
CNSR
|
2.000.000
|
Com'Action
|
|
Possotomè
|
900.000
|
Com'Action
|
|
Foire iranienne
|
500.000
|
DRP
|
|
Total Provisoire 70.284.864 F CFA
|
|
Source : Com'Action
De même, nous avons pu obtenir, grâce à
l'aide de la DRP de l'ORTB, des informations de l'Agence de Communication BG
Com.
BG Com
Grand diffuseur de feuilleton sur la chaîne nationale,
BG Com a une forte expérience en la matière. Mais nous n'avons pu
avoir que le point du feuilleton Rosalinda au complet. Ce point est
consigné dans le tableau suivant :
MOIS
|
EPISODE
|
NOMBRE
DE SPONSORS
|
QUANTITE
DE DIFFUSION
|
Juin 2002
|
01 à 12
|
09
|
278
|
Juillet 2002
|
13 à 26
|
11
|
374
|
Août 2002
|
27 à 36
|
10
|
227
|
Septembre 2002
|
37 à 47
|
12
|
228
|
Octobre 2002
|
48 à 61
|
13
|
301
|
Novembre 2002
|
62 à 73
|
08
|
215
|
Décembre 2002
|
74 à 87
|
13
|
290
|
Janvier 2003
|
88 à 100
|
13
|
217
|
Février 2003
|
101 à 112
|
11
|
197
|
Mars 2003
|
113 à 125
|
14
|
217
|
Avril 2003
|
126 à 139
|
17
|
361
|
Mai 2003
|
140 à 151
|
18
|
362
|
Juin 2003
|
152 à 160
|
12
|
227
|
TOTAL
|
160
|
161
|
3494
|
|
Tableau N°9:
Récapitulation de la publicité des annonceurs dans le
feuilleton
`'Rosalinda'' diffusé par BG COM à
la Télévision
Nationale (TV/ORTB)
Source : BG Com
II- ANALYSE DES DONNEES
Les différentes lectures de nos investigations et les
collectes des données nous amènent à faire plusieurs
examens et à vérifier du coup les hypothèses
avancées dans cette étude.
II-1- La promotion
II-1-1- L'action promotionnelle
Avec la concurrence grandissante, plusieurs articles des
produits restent invendus. Pour ne pas perdre complètement, les
annonceurs ou promoteurs essayent de récupérer une partie des
investissements en procédant à la liquidation des produits et/ou
services. Et pendant ce temps, généralement, les prix sont revus
à la baisse. L'autre alternative est qu'on garde les prix
inchangés, et on associe un jeu concours ou une tombola pour une
meilleure distribution. On peut vouloir faire une vente à grande
échelle ou un renouvellement des stocks. Alors, il faut liquider le
stock existant. Le mécanisme par lequel il faut procéder est une
large distribution en faisant une réduction sur le prix d'achat. C'est
le cas par exemple des GSM. Dès que l'une des directions procède
à l'augmentation de la capacité du système
d'émission, ou bien dès qu'il y a extension des réseaux
dans une zone, la direction commerciale entre aussitôt en promotion pour
permettre à ceux qui n'avaient pas la carte SIM de s'en procurer. C'est
ainsi que progressivement, avec aussi la réaction des associations des
consommateurs, les différents réseaux ont fini par baisser les
prix d'obtention des cartes Sim.
Cette situation permet un écoulement rapide et massif
des produits durant cette période. C'est aussi le cas des
différents produits pendant la période des fêtes, tels que
les guirlandes et les jouets vendus sur le marché. Au niveau du quartier
Saint-Michel, il y a des boutiques qui, pendant les fêtes de fin
d'année, vendent les produits à vil prix (en gros) aux bonnes
dames qui revendent en détails. C'est pourquoi il y a 64% des boutiques
qui s'adonnent au moins une fois à la promotion et les 36 autres % font
plusieurs fois la promotion. Ces dernières sont celles qui font la
promotion pendant les différentes fêtes au cours de
l'année. Parmi ces fêtes, on peut citer entre autres la
fête des amoureux du 14 Février, la fête de Pâques,
la fête des Mères, la fête des Pères, la fête
de la Pentecôte, la fête de l'indépendance du 1er
Août, les fêtes de fin d'année, le Ramadan, la Tabaski, etc.
On constate qu'au niveau des établissements, il n'y a
ni agents commerciaux ni directeurs commerciaux. Les établissements sont
en fait des structures qui ne fonctionnent uniquement qu'avec le gérant
qui est l'homme à tout faire. Il faut retenir que les
établissements (Ets) sont des structures à moyens
limités.
C'est dans ce cadre aussi que l'Agence Com'Ation a
été sollicitée pour réaliser avec quelques
structures de ventes de la place des promotions commerciales. En 2002 et en
2005, c'était la promotion du détergent `'soklin'' de la
société SODIREP ; en 2003, c'était sur le fromage
`'la vache qui rit''. Voici les résultats :
En 2002, pour le jeu concours tombola
`'soklin'', nous avons collecté sur toute l'étendue du
territoire, en trois mois, 34.491 enveloppes et dans Cotonou et environs 27.542
enveloppes.
En 2003, la tombola du fromage `'la vache
qui rit'', a donné 14.532 enveloppes, dont 10.286 pour Cotonou et
environs. Il faut remarquer que le jeu n'a duré que 30 jours.
En 2005, le jeu concours de `'Soklin'' n'a
duré que 60 jours. Nous avons enregistré 22.843 enveloppes, avec
avons 12.347 enveloppes pour la ville de Cotonou et environs.
Remarquons que les différentes techniques de promotion
sont diversement exploitées par les différentes structures de
distribution et de vente.
II-1-2- Les différentes techniques promotionnelles
Il existe plusieurs techniques promotionnelles
1. En voici quelques unes :
- Prime directe : c'est un menu objet obtenu par
l'acheteur d'un produit à l'occasion d'un achat.
-
1-
file://les%20formes%20de%20la%20communication%20publicitaire.htm
Gift différé : différents
mécanismes permettant d'obtenir des objets sur demande et de
façon différée par rapport à l'achat ou l'offre.
- Produit en plus : quantité de produit
supplémentaire obtenue à l'occasion de l'achat d'un article.
- Réduction de prix : baisse immédiate et
sans condition du prix consommateur de l'article.
- Lot : vente groupée dans un conditionnement
commun de deux ou plusieurs articles.
- Vente liée : offre de vente conjointe de deux
ou plusieurs articles, souvent complémentaires, à un prix
exceptionnel.
- Offre de remboursement (ODR) : remboursement total ou
partiel d'un ou plusieurs articles, sur demande du consommateur et sur la base
de preuves achat.
- Bon de réduction (BR) : titre donnant droit
à une réduction déduite en caisse sur un ou plusieurs
articles déterminés.
- Bon d'achat (BA) : titre donnant droit à une
réduction en caisse sur des achats faits dans le magasin
émetteur.
- Essai gratuit : technique permettant de faire essayer
le produit sans débours financier pour le consommateur.
- Jeu et concours : compétition à
caractère ludique fondée sur l'espérance de gains
importants.
- Offre sur carte : offres réservées aux
porteurs de cartes émises par des enseignes.
- Offres diverses : offres n'utilisant pas de techniques
mais participant à une démarche promotionnelle par exemple une
offre caritative, une offre partenaire, une série limitée,
consumer magazine, guide conseil, etc.
Une promotion est toujours suivie d'une bonne campagne
publicitaire dont les effets psychologiques sont remarquables.
II-2- L'effet psychologique de la publicité
Les résultats obtenus sur le terrain nous permettent
d'affirmer que la publicité a un effet psychologique sur l'individu dans
la ville de Cotonou en général, et sur la population de Saint
Michel en particulier. Car 80% de l'échantillon agissent par la
publicité, 24% des boutiques vendent les produits par simple
publicité, et 20% des boutiques recensées effectuent la vente
à un moment donné par la promotion. Ce qui veut dire
concrètement que ceux-là, pour faire des achats ou vendre, ou
bien pour utiliser un service ou mettre un service à disposition, font
recours à la publicité et parfois attendent les périodes
de promotion.
La plupart des spots sont conçus, soit avec des acteurs
soit en infographie, rien que pour retenir leur attention et les
détourner des autres, en les conduisant vers le produit en promotion. Il
faut dire aussi que ce n'est pas parce que les gens aiment l'humour qu'il faut
passer une ou deux fois l'élément et s'assurer que cela pourra
agir sur la population. C'est plutôt un travail de fourmi et sur un temps
bien défini. Il faut la répétition pour y arriver. Et
c'est grâce à cette répétition que le stade est
régulièrement rempli quand le plan de communication est
très bien fait et que les spots et affiches sont bien
réalisés. La preuve, les spectacles de Extra Musica, Brenda
Fassie et Magic System, puis celui de Meiway en 2001. Il y a eu respectivement
environ 25.000, 22.000 et 20.000 spectateurs.
En réalité, pour remplir le stade de cette
sorte, il faut un travail sur une longue période, de trois à
quatre mois. D'abord les spots publicitaires et les affiches sont
réalisés en France, en Côte d'Ivoire ou au Bénin. Ce
qui veut dire que le travail fait est de bonne qualité et bon à
l'écoute, accrocheur et bon à voir en ce qui concerne les
affiches. De plus, avant même que le battage médiatique ne
commence deux mois à l'avance, les organisateurs négocient avec
des buvettes bien situées, pour que ces dernières, à
longueur de journée, jouent les morceaux des artistes prévus pour
le spectacle. De même, ils prennent contact avec les radios et
télévisions de la ville, et le même
`'phénomène des buvettes'' est aussi mis en exécution.
Pendant le battage médiatique proprement dit, tous les supports
médiatiques sont pris en compte. Ils ne négligent rien au
passage. Ce qui fait que finalement, on ne peut pas être dans la ville de
Cotonou sans entendre parler de l'événement en question, voire en
être séduit à l'avance.
Mais avec les autres spectacles de Meiway, le promoteur ayant
considéré que la population connaît déjà
l'artiste n'a plus mis les moyens et les mêmes stratégies en
place. Alors le résultat s'en est senti ; il n'y a eu que 10.000 et
3.000 spectateurs respectivement en 2002 et 2003. Il n'y a plus eu la
même mobilisation. Cela veut dire que les gens n'ont pas
été `'travaillés'' comme les autres fois. C'est aussi le
cas du spectacle de Koffi Olomidé qui a fait le plein mais qui,
malheureusement a tourné au drame, par, semble t-il, la mauvaise
organisation. Ici, nous pouvons dire, même si c'est indirectement, que la
trop forte publicité a conduit à un drame. Car si la
publicité n'était pas de taille, il n'y aurait pas eu autant de
monde pour conduire à des pertes en vies humaines.
De la même manière, au niveau des
téléphones mobiles (GSM), grâce à la promotion et la
concurrence que se livrent les différents réseaux, les prix sont
de plus en plus bas. Il en est pour preuve que la carte SIM du réseau
Libercom qui a été au départ vendu à 35.000 FCFA
est actuellement distribuée à 5.000 FCFA. Au niveau de Moov, ex
Télécel, à 25.000 FCFA au départ, elle est vendue
à 5.000 FCFA aujourd'hui. Areeba, ex Benincel, est en promotion ;
et la carte Sim est à 4.000 FCFA. Bel Bénin Communication (BB
COM) distribue ses cartes Sim pendant la promotion à 2.000 FCFA. C'est
d'ailleurs ce dernier réseau qui a commencé par `'casser''
complètement les prix au sein des GSM, que ce soit au niveau de la Sim
ou au niveau des appels téléphoniques. Tout ceci est à
l'avantage du consommateur.
C'est donc dire que pour qu'une action publicitaire se
ressente sur la population, l'annonceur et le publicitaire doivent croire
d'abord en ce qu'ils veulent entreprendre, ensuite s'investir
entièrement, et enfin associer à tout ceci un bon plan de
communication. Il faut dire aussi que même si la publicité (spot)
n'intéresse pas les populations et que le produit est de bonne
qualité, il se distribue plus ou moins aisément. C'est le cas par
exemple du spot publicitaire de Nansu (foyer économique à charbon
fabriqué pour préparer à la cuisine) de ATI. Ce spot
publicitaire énervait plus d'un. Car tous ceux qui regardaient ce spot
à la télévision, ou l'écoutaient à la radio,
ou encore voyaient les insertions dans les journaux et sur les panneaux
géants en son temps avaient une appréciation négative
parce que le scénario et les affiches ne plaisaient guère. Cela a
été l'objet de critique ouverte dans la presse. Mais aujourd'hui,
malgré la publicité mal aimée de la population, ce foyer
est dans beaucoup de ménages. Cela n'a pas empêché la
distribution du foyer, car les sujets sociaux ont finalement su que le foyer
est très bon, parce que très économique.
C'est aussi pour cela qu'à la fin de l'année, la
remarque faite est l'envahissement des boutiques par les consommateurs. Ce
phénomène a lieu à cause de la pression en communication
publicitaire ou bien grâce à l'artillerie musicale que les
annonceurs mettent en place ou encore à l'aide des clochettes des
revendeuses qui tintent partout. Tout cet arsenal retient l'attention et des
usagers et des consommateurs des quartiers Saint-Michel, et Dantokpa. La
mobilisation des consommateurs et la distribution des produits sont denses
grâce à l'action publicitaire.
II-3- L'action publicitaire
Le battage médiatique est incontournable de nos jours.
Il est indispensable dans l'événementiel et très
présent dans la promotion. Or, on ne peut réussir un battage
médiatique qu'en utilisant les différents supports
médiatiques tels que la presse écrite, la radio, la
télévision, l'affichage et l'Internet de nos jours. Pendant les
recherches sur le terrain, nous avons constaté que tous les
enquêtés connaissent la télévision, la radio, la
presse écrite, l'affichage et l'Internet, d'où le taux de 100%
constaté dans le tableau n°5. Le battage médiatique retient
l'attention des uns et des autres à un niveau élevé. Le
cas des feuilletons brésiliens et mexicains en dit long. Dans le
feuilleton `'la beauté du diable'' diffusé sur la chaîne
nationale par l'Agence de communication Com'Action, l'importance des annonceurs
est remarquée ici par la densité du montant global qui est de
70.284.864 FCFA. Ceci prouve que les annonceurs ne se réduisent pas
à un seul passage. La fréquence de diffusion de leurs spots est
bien élevée. En ce qui concerne celui de `'Rosalinda'' de BG Com,
le nombre de diffusion est significatif. Car, pour 13 épisodes
c'est-à-dire le passage par mois donne un total de 269 spots y compris
les rediffusions. Donc, c'est une moyenne d'environ 21 spots par épisode
répartis de la manière suivante :
- juste après le générique (musique ou un
jungle qui annonce le démarrage de la série)
- au milieu de l'épisode
- à la fin de l'épisode.
Au niveau du journal le Matinal, il y a au minimum 5 à
6 pages de messages par parution. C'est donc grâce à la
publicité que le nombre de pages est passé de 12 à 16.
Car, parfois il y a tellement de publicités qu'il n'y a plus de place
pour les articles. Alors, pour éviter ces difficultés, le nombre
de page a été augmenté. Parfois les pages publicitaires
passent de 5, 6 à 7, voire 8, en une parution. Dans ce cas, la
rédaction décide que ce numéro soit de 24 pages.
Il faut remarquer qu'au niveau du journal, ce n'est pas la
vente des numéros qui augmente les recettes et fait tourner
l'entreprise. C'est plutôt les publicités qui sont en fait le
poumon des organes de presse. Il en est de même pour les radios
commerciales, les télévisions commerciales et même les
sites Internet. C'est par la publicité que les sites d'Internet
rentabilisent leur entreprise. Il en est de même de l'affichage. Car les
sociétés qui s'en occupent ne vivent que de la publicité.
C'est le cas de Multimédia, Star Light et de Régie ON, pour ne
citer que celles-là. Leurs activités sont beaucoup plus
axées sur l'affichage que sur les autres services publicitaires.
Dans le cadre des boutiques recensées, il y a 24% qui
font leur distribution le plus simplement possible ou en y associant seulement
la communication publicitaire. Ce qui veut dire qu'il y en a qui connaissent la
force, l'effet de la publicité. C'est vrai qu'il y en a aussi qui ne
font ni de publicité, ni de la promotion, et qui essaient de vendre leur
produit. Ces derniers ont une force de vente approximativement faible, et cela,
pratiquement toute l'année durant. Or, les autres qui associent à
la vente la publicité et la promotion voient à un moment
donné de l'année un changement qualitatif (augmentation de la
vente : cas du savon détergent `'Soklin'' et du fromage `'la vache
qui rit'') par rapport à la vente, d'où l'augmentation du chiffre
d'affaire pendant ces périodes d'intense communication.
Ainsi, le battage médiatique est en fait la
manière de conduire le plan de communication soigneusement
élaboré pour le travail demandé. C'est alors à
travers le feed-back que l'annonceur ou le publiciste vérifie l'impact
de son action.
II-4- Le feed-back
Le feed-back a déjà été
illustré par ce propos de Norbert WIENER 1 :
"Je ne comprends ce que j'ai dit que lorsqu'on m'a répondu." La
réponse d'autrui (verbale et non-verbale) est donc la signification de
ce que j'ai voulu dire. Il est donc important que l'on observe l'impact de
ses messages (feed-back) et qu'on en tienne compte pour ajuster sa
communication au modèle du monde de ses interlocuteurs. Pour cela, il
faut nécessairement être flexible et adapter le message à
la cible. Si ce que le publiciste fait ne marche pas, il convient alors de
corriger pour atteindre l'objectif. En effet, si l'annonceur fait toujours la
même chose, il obtiendrait toujours le même résultat.
1-file://les%20formes%20de%20la%20communication%20publicitaire%20les%20techniques%20
de%20la%20promtion.htm
Le feed-back est l'information que je reçois en retour
lorsque je fais quelque chose. Lorsque le but fixé n'est pas atteint, il
ne s'agit pas forcément d'un "échec". Cela peut signifier qu'il y
a une leçon a tiré de cette situation. Par exemple, on peut avoir
besoin de définir autrement l'objectif ou de le découper etc. Ce
dernier ne respecte peut-être pas l'écologie et risque de nuire
à tout le monde. Quoi qu'il en soit, le feed-back, s'il est
négatif, invite à réexaminer la situation.
Pendant les promotions, les feed-back se ressentent par
l'envahissement des lieux par les usagers et les consommateurs. Ainsi, nous
sommes sûr que la communication mise en marche est efficace soit par les
médias, soit par la musique ou par les clochettes des bonnes dames
revendeuses. Alors l'attroupement montre que le message est passé et
serait plus efficace si le chiffre d'affaire augmente.
C'est pour cela qu'avec les différentes promotions, on
peut voir ce qu'est le feed-back. Le nombre de participant au jeu concours et
tombola en dit long. Pour `'soklin'' 2002, en trois mois, il y a eu 34.491
enveloppes de collectées et 27.542 pour Cotonou et environs. En 2005, en
deux mois, on a pu collecter 22.843 et 12.347 pour la ville de Cotonou et
environs. Ce nombre constaté à Cotonou et environs montre la
puissance des médias dans le milieu. Il faut remarquer que 90% des
organes de presse sont implantés à Cotonou et ses environs. Ceci
nous permet de dire que chaque organe a ses auditeurs. Pour cela, pour une
bonne campagne de médiatisation, il faut prendre en compte un grand
nombre d'organes et faire un affichage `'sauvage'' à travers la ville de
Cotonou. Dans le tableau n°5 du côté de la
préférence de diffusion de spots sur les organes de presse, on
constate que 63% d'enquêtés préfèrent la
publicité à la télévision, 23% la radio, 6% la
presse écrite et 4% pour affichage et l'Internet. Ceci nous permet
simplement de dire que la population suit les spots publicitaires sur les
organes de presse, et fait attention à l'affichage. Mais en ce qui
concerne le retour de messages envoyés, c'est beaucoup plus au niveau de
l'annonceur ou du publicitaire que cela se remarquera. Car, il doit y avoir une
amélioration du chiffre d'affaire s'il s'agit d'un produit ou un service
ou bien être connu s'il s'agit d'une marque. C'est le cas du
détergent `'soklin'' et du fromage `'la vache qui rit''. C'est la
même chose que les spots de lait qui passent à longueur de
journée sur les chaînes radiophoniques et
télévisuelles tels que les yaourts et beaucoup d'autres
produits.
C'est le même cas pour le téléphone mobile
(GSM). Il existe plusieurs opérateurs GSM. Ainsi, malgré ce
nombre, il faut pouvoir faire un bon chiffre d'affaire à la fin de
l'année. Alors, mis à part Libercom qui ne fait pas trop de
tapages médiatiques, les autres envahissent tous les supports
publicitaires, surtout quand l'une des sociétés de GSM veut
innover, c'est-à-dire mettre un nouveau produit sur le marché.
Pour pouvoir vendre les cartes de recharge d'un coût de vente très
élevé, non seulement ils entrent en promotion, mais ils y
ajoutent aussi une tombola. Ce qui leur permet de vendre une quantité
très élevée. Alors pendant les différentes
promotions, il y a un monde fou devant les maisons des GSM.
C'est le cas par exemple de Télécel devenu MOOV.
Pour faire ce changement de nom, tous les supports de communication ont
été mobilisés. Outre les supports classiques de
communication à savoir, la radio, la télévision, les
affiches et les quotidiens (presse écrite), les tee-shirts, les stylos,
les porte-clés etc. ont servi durant la campagne publicitaire bien
organisée. Quand la pression est très forte par la
publicité, ou bien quand on y ajoute un stimulant comme un jeu concours
ou une tombola ou carrément des cadeaux après achat, l'annonceur
remarque tout de suite l'effort de la publicité car son produit coule
rapidement pendant le temps de la promotion et quelques jours après,
avant que la vente ne chute. Donc, c'est incontestable, le consommateur ou la
population est sensible à la publicité.
En fait, à travers la publicité, l'annonceur ou
le publicitaire établit une relation avec le consommateur et le plus
important est de le maintenir. Ceci peut être fait à
travers :
- la synchronisation qui consiste à jouer sur le
discours ou les différents supports utilisés pour la campagne de
communication.
- l'art de la métaphore qui, par la force des choses,
provoque des associations qui se font inconsciemment et déclenche un
travail inconscient de changement chez l'interlocuteur. Elle a la vertu de
débloquer des processus mentaux en stimulant le cerveau.
- la modification et l'enrichissement des stratégies
internes de l'autre permettent de modifier et d'enrichir la pensée
(l'esprit) d'un individu dans des situations données quand ceci est
inadapté. Par exemple, lorsque le consommateur est habitué
à un produit ou service, il faut pouvoir lui imposer le nouveau produit
en modifiant l'ancienne conception déjà enregistrée et
l'enrichir par les qualités du produit à imposer.
- l'ancrage est utilisé pour transformer les
représentations sensorielles du consommateur. Il s'agit donc d'une
intervention directe sur le modèle du monde de l'individu.
C'est-à-dire agir sur l'environnement immédiat du consommateur en
associant à une situation donnée un stimulus visuel, auditif ou
kinesthésique. C'est le cas des promotions où il y a des remises
à faire, ou des jeux concours ou bien encore la tombola qui permet une
affluence autour de la campagne.
Pour un feed-back actif, il faut savoir bien manager.
II-5- Le savoir manager
Pour être un bon manager, il faut bien être
efficace.
Etre un manager, c'est savoir être clair, rationnel,
mais c'est aussi savoir gérer l'ambiguïté et le paradoxe,
et cela, le cerveau le fait bien. Savoir redonner sa place à
l'émotionnel dans le traitement des affaires (au système limbique
et à l'hémisphère droit, semble bien être une des
causes de la réussite des managers performants, sans perdre les
bienfaits de la gestion rationnelle (hémisphère gauche). Le
manager fait l'effort de ne pas se perdre dans son travail. Il a
généralement une vue panoramique, il sent la situation
d'ensemble. Il tient compte de toutes les informations même les moins
sûres. Le manager a un bon jugement, ce qui veut simplement dire une
bonne activation de l'hémisphère droit. Etre un Homme de terrain.
Vivre la réalité que vit le consommateur et ce n'est qu'à
partir de cela que l'annonceur qui fait office de manager ici pourra savoir ce
qu'il faut faire concrètement et adapter ses actions par rapport
à l'environnement du consommateur. Le manager est un bon planificateur
et un bon prévoyant. C'est alors la mise en oeuvre d'un bon plan de
communication qui prend tout en compte, à savoir la stratégie et
les moyens qu'il faut. Il doit pouvoir mettre les moyens à disposition.
Car il sait réfléchir avant d'agir. Mais en même temps, il
sait aussi agir en réfléchissant ou vis versa. Pour la plupart du
temps, le manager efficace, c'est celui qui sait s'adapter aux
différentes situations car il peut changer de stratégie à
tout moment. Comme le dit Dominique Chalvin1 :
`'...La clé de la réussite, c'est une bonne utilisation de
toutes les possibilités de son cerveau...''.
II-6- Les contraintes de la communication publicitaire
1- Dominique CHALVIN, Utiliser tout son cerveau, De
nouvelles voies pour accroître son potentiel
de réussite, p 100.
Lorsque la relation s'établit entre l'annonceur ou le
publicitaire et le consommateur, elle est limitée par un cadre. Ces
contraintes sont à la fois des avantages et des inconvénients du
point de vue de l'expression des sentiments. La publicité force la
population à s'intéresser à elle par les spots, les
affiches, les insertions et autres. Pendant que l'annonceur fait passer sa
publicité, il ne sait pas quel est l'état d'âme du
consommateur pendant ce temps. Il ne sait non plus la réaction qu'a eu
la population ou l'individu quand cette dernière a pris connaissance de
la publicité. Il est donc impossible de voir les différentes
réactions pendant que le message passe un peu partout. De même, si
le feed-back n'est pas vivant, c'est-à-dire rapide, le publicitaire ne
peut plus corriger le message envoyé dans la population, qu'il soit
intéressant ou pas. La publicité ne donne
généralement pas tous les détails sur le produit et/ou
service à cause de sa durée. Le temps est aussi une contrainte,
car le spot doit-être succinct et doit tenir dans le temps. Ce temps est
compris entre 15s et 45s. L'affiche quant à elle, doit être claire
et lisible et ne pas être surchargée. Car, il faut en un laps de
temps parcourir l'affiche et apercevoir le message sans marquer un arrêt,
surtout que la circulation, très dense, ne le permet pas.
L'autre contrainte est, comme l'a bien souligné
Gérald Zaltman, que
`'le monde a changé, mais nos outils pour
comprendre le client n'ont guère évolué. Nous continuons
à dépendre de méthodes de recherche familières mais
inefficaces, qui nous conduisent tout droit à une mauvaise
interprétation des comportements et des pensées des
consommateurs. Les produits et les messages que nous créons à
partir de ces méthodes ne touchent tout simplement pas les
clients.'' 1 Or, l'enjeu est de
dévoiler les pensées réelles des clients et d'anticiper
leurs comportements. Il dit aussi que la plupart des spécialistes en
marketing s'accrochent à un paradigme, c'est-à-dire une
série de suppositions sur la manière dont fonctionnent les
choses, qui les empêchent de comprendre les clients et de répondre
efficacement à leurs besoins.
1- Gérald Zaltman, Dans la Tête du client, ce
que les neurosciences disent du Marketing. Traduit de l'américain
par Michel Edery, éditions organisations, 2004, p 8.
CONCLUSION
La concurrence est rude. L'annonceur, pour être efficace
sur le marché, doit beaucoup réfléchir à comment
écouler ses produits. Alors le besoin de communiquer se fait sentir. Il
met alors en place tout ce qu'il faut pour conquérir le marché.
Or, pour y arriver, il faut agir sur le consommateur en utilisant une
communication efficace comme le disent Luc MARCENAC et Al
1. dans leur ouvrage Stratégie
publicitaire : de l'étude mercatique au choix des
médias : «...l'affiche est un art de la rue qui doit
choquer, étonner, séduire. Il s'agit d'une forme de prise de
parole sociale».
Cette communication qui se fera par le biais de la
publicité, devient ainsi un excitant extérieur pour le
consommateur. Ce dernier capte les signaux de l'annonceur, soit par les yeux
(affiches), soit par l'ouïe (spots), soit par les narines (odeurs) etc....
Ces signaux sont conduits au niveau du cerveau par les nerfs. Une fois au
niveau du cerveau, par le système biologique des neurones, ces stimuli
se transforment en émotion et créent en retour le besoin au
niveau du consommateur. Ce besoin s'extériorise grâce au
phénomène du feed-back. Ainsi, cette action de l'annonceur sur le
consommateur n'est possible que par une bonne publicité, donc une bonne
communication. Pour une communication efficace, il faut une bonne
stratégie de communication ou bien un bon plan de communication.
1- Luc Marcenac et Al, Stratégies Publicitaires de
l'étude mercatique au choix des médias, Paris, Bréal,
1998, p 337.
Pour réussir à agir sur le consommateur, il faut
procéder par des répétitions. D'où l'utilisation
sans condition des supports médiatiques tels que les radios, les
télévisions, la presse écrite, les affiches et les autres
supports qui sont les tee-shirts, les voitures, les trains etc..... De nos
jours, avec l'évolution de la technologie, on ne peut plus ignorer les
différents supports de communications qui existent. De toutes les
manières, les agences publicitaires ont envie d'être à la
page, c'est-à-dire à la mode. Les annonceurs, pour communiquer,
utilisent les médias, y compris des créneaux qu'offrent les
feuilletons qui mobilisent toute une population.
C'est donc à travers ces répétitions
réalisées de manière consciente par l'annonceur qu'il
s'impose aux consommateurs qui finit par subir. Car, progressivement
l'accumulation se fait au niveau de son inconscient, qui finit par le ressortir
dans la conscience, et le consommateur va vers le produit sans s'en rendre
compte. Pour Michèle Jouve: «Pour arriver à ces fins, la
publicité agit au moyen de la répétition (des mots, des
impressions sensorielles et intellectuelles, des messages) au travers de
différents supports» 1. Pour
vérifier cet impact de la publicité, une étude a
été faite sur le terrain dans le quartier St Michel de Cotonou.
Il en ressort que 80% de l'échantillon font leur achat grâce
à la publicité.
Ainsi, lorsque la publicité est bien
réalisée (spots, affiches, brochures, et autres) et que la
campagne démarre dans le temps (sur une durée raisonnable), il y
a du monde pour l'événement et les retombées
financières le prouvent.
Pour le cas de la promotion, d'abord systématiquement
toutes les structures entrent en promotion les fins d'années. A partir
de fin octobre et début novembre, c'est la promotion partout dans
Cotonou ; et les vendeurs et vendeuses des différents
marchés et surtout ceux de Dantokpa envahissent tous les espaces.
Difficilement, on arrive à circuler dans le marché et ses
environs. Néanmoins, ceci n'empêche pas la promotion au cours de
l'année. C'est le cas des téléphones mobiles
communément appelés cellulaires dont les prix d'achats initiaux
sont diminués à l'approche des fêtes de fin d'année.
Les annonceurs des GSM profitent aussi de ce temps pour diminuer soit le prix
d'achat des cartes SIM, soit le coût de consommation de la communication.
1- Michèle Jouve, Communication et Publicité :
Théorie et pratiques, 1994 p 12
La publicité a une action dans le comportement de
l'individu. Car elle permet à ce dernier de prendre connaissance des
nouveaux produits. Il faut retenir qu'il existe d'autres formes de canal
d'information tels que le coût du produit, la qualité du produit
et aussi le phénomène de bouche à oreille. De toutes les
manières, à part la publicité et le
phénomène du bouche à oreille, l'individu doit se rendre
sur les lieux pour voir les nouveautés, c'est-à-dire les
nouvelles inventions. Il faut reconnaître que la communication
publicitaire permet de connaître les produits avant même de les
voir ou de les toucher.
L'implantation des panneaux publicitaires dans toute la
ville de Cotonou a été assainie. Il faut qu'il en soit de
même au niveau des autres supports de la publicité tels que la
presse écrite. S'il est vrai que le milieu est réglementé
par la HAAC (Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication)
et les différentes associations de la presse dont l'ODEM (Observatoire
de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias), il est aussi
vrai que l'Etat doit limiter la création anarchique des entreprises de
presse. Ainsi, dans le cadre de la publicité, l'Etat doit prendre des
lois pour éviter la dérive. Les journaux naissent tous les jours.
Il existe plus d'une trentaine de quotidiens sur le marché cotonois. Il
faut remarquer que dans le cas de la presse écrite, il n'y a pas une
autorisation à prendre avant d'exister comme dans le cas des radios et
des télévisions. Or, aujourd'hui à Cotonou l'anarchisme
qui existait dans l'implantation des panneaux publicitaires est fini
grâce à la réglementation mise en place par les
autorités de la Mairie.
Donc, pour éviter les dérives de la
publicité pour la publicité, les associations des consommateurs
réagissent et exigent chaque fois qu'ils se sentent que les
consommateurs sont brimés par les annonceurs. Il en est pour preuve la
cherté des produits de télécommunication surtout dans les
GSM (Global System Mobile ou Global System for Mobile Communication (
www.aide.com/dico.php).
L'autorité doit prendre des dispositions (lois) contre
les publicités dangereuses pour une couche de la population telle que la
jeunesse. Il revient que c'est la recherche sans cesse du profit qui est la
raison d'existence des différents organes de presse et de tous les
autres supports entrant dans la publicité. Car, pour une campagne de
promotion ou une campagne de publicité, on investit des sommes
faramineuses, surtout qu'il y a une kyrielle d'organes. Tenant compte du fait
que chaque organe possède son auditoire, choisir donc plusieurs organes
et plusieurs supports pour atteindre le grand nombre. Comme exemple, le budget
prévisionnel de l'Office des Radios et Télévisions du
Bénin (ORTB) des années 2002 et 2004. La prévision
publicitaire et les différents communiqués sont consistants.
(Voir annexes.)
De nos jours, c'est le règne de la loi du plus fort.
Car pour avoir accès à la publicité dans une
société ou une entreprise de la place, il faut soit avoir un
parent à un poste d'autorité ou des amis, soit être
confié à un patron au sein de l'entreprise. C'est seulement dans
ce cas, et dans ce cas seulement, que l'on a accès au marché de
la publicité. Alors, pour éviter cela, nous souhaitons que les
différents organes de presse se retrouvent pour créer une
régie publicitaire nationale qui se chargera de la répartition de
la publicité au niveau de la presse. Aussi, nous recommandons que les
gestionnaires des sociétés d'affichages et autres adoptent la
même démarche pour éviter les spoliations publicitaires
dans la société béninoise.
Nous souhaitons aussi que, du côté des Agences de
communications, une organisation se mette en place pour non seulement
harmoniser certains prix sur le marché, mais aussi pour pouvoir
défendre et revendiquer les droits de ces derniers.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Sociétés, Paris, Montchresten, 1988, 634 p.
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Communication, réalisé par l'Union des
Professionnels des Médias du Bénin (UPMB)
et Friedrich Ebert Stiftung,
Cotonou, 9e édition, COPEF, 2005, 287
p.
? Synthèse des résultats RGPH 3, Décembre
2003, INSAE DED...
QUESTIONNAIRE 1
Dans le cadre de notre mémoire de Sociologie -
Anthropologie sur le thème «Effets de la communication
publicitaire sur les consommateurs de la ville de Cotonou pendant la promotion
commerciale : cas du quartier Saint-Michel », vous voudriez bien
nous permettre de vous soumettre ce questionnaire en vue de recueillir votre
opinion sur le sujet.
La présente enquête a un but purement
académique.
Merci d'avance pour votre parfaite collaboration.
Nom
Prénoms (facultatif):
Classe sociale :
Fonctionnaire Elèves Etudiant Autres
Age :
1- Connaissez-vous la
publicité ?
Oui non
2- Possédez-vous une
radio ?
Oui
non
3- Possédez-vous un poste
téléviseur ?
Oui
non
4- Possédez-vous un poste
téléviseur ?
Oui
non
5- Possédez-vous un poste
téléviseur ?
Oui
non
6- Possédez-vous un poste
téléviseur ?
Oui
non
9- Suivez-vous les spots publicitaires à la
radio et/ou à la télévision ?
Oui non
10- Quelle est la fréquence d'écoute de
spots au niveau des organes de presses ?
Une fois en passant Souvent Très
souvent Régulièrement
11- Quelle sensation avez-vous en écoutant les
publicités ?
a- Acheter tout de suite le
produit
b- Voir le produit
c- Avoir sur soi le
produit.
12- Comment passez-vous vos achats et
commandes ?
Grâce à la publicité
Grâce au phénomène de bouche à oreille
En tenant compte de la qualité En tenant
compte du coût
Rien du tout
13- Faites vous vos achats pendant les
promotions ?
Oui non
14- Que pensez-vous de la promotion ?
15- Parmi les supports médiatiques, quel est
l'ordre de préférence ?
(Exemple : c b a d e)
a- radio ; b-
Télévision ; c- Journaux ;
d- Affichage ; e- Internet
16- Quelles appréciations avez-vous sur la
publicité ?
...............................................................................................................
...............................................................................................................
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
QUESTIONNAIRE 2
Dans le cadre de notre mémoire de Sociologie -
Anthropologie sur le thème : «Effets de la communication
publicitaire sur les consommateurs de la ville de Cotonou pendant la promotion
commerciale : cas du quartier Saint-Michel », vous voudriez bien
nous permettre de vous soumettre ce questionnaire en vue de recueillir vos
impressions sur le sujet.
La présente enquête a un but purement
académique.
Merci d'avance pour votre parfaite collaboration.
Nom Prénoms (facultatif):
Catégorisation :
Etablissement Société à responsabilité
limité (SARL) Etudiant
Société Anonyme (SA)
1- Connaissez-vous la
publicité ? :
Oui non
2- Connaissez-vous la
promotion ? :
Oui
non
3- L'avez-vous
pratiquée?
Une fois
plusieurs fois
4- Vendez-vous avec ou sans
publicité ?
Avec
sans
5- Quels sont les canaux de promotion que vous
utilisez ?
Télévision Radio
Presse écrite Affichage Internet
6- Possédez-vous un poste
téléviseur ?
Oui
non
9- Quelles techniques de promotion
utilisez-vous? :
Réduction de prix vente groupée
vente liée bon de réduction de prix
Bon d'achat jeu et concours
carte de fidélité
10- Quelle est la fréquence d'écoute de
spots au niveau des organes de presses ?
Une fois en passant Souvent
Très souvent Régulièrement
11- Quelle sensation avez-vous en écoutant
les publicités ?
a- Acheter tout de suite le
produit
b- Voir le produit
c- Avoir sur soi le
produit.
14- Que pensez-vous de la
promotion ?
15- Parmi les supports médiatiques, le quel
préférez-vous ?:
(Exemple : c b a d e)
a- radio b-
Télévision c- Journaux
d- Affichage e- Internet
16- Quelles impressions avez-vous de la
publicité ?
...............................................................................................................
...............................................................................................................
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
TABLE DES MATIERES
Introduction 5
Chapitre I : Le CADRE THEORIQUE
ET METHODOLOGIQUE 8
I- Problématique 8
I-1- Question de recherche 8
I-2- Hypothèses 10
I-3- Objectifs 10
I-3-1- Objectif général 10
I-3-2- Objectifs Spécifiques 10
II- L'état de la Question 11
III- L'approche méthodologique
13
III-1- La délimitation du champ d'investigation
13
III-2- L'échantillonnage 15
III-2-1- Techniques et collecte de données 16
III-2-2- Les conditions de l'enquête 17
III-3- Les difficultés rencontrées
18
III-3-1- La prise de contacts 18
III-3-2- La collecte d'Informations 18
IV- La clarification conceptuelle 18
Chapitre II : DE LA CONCEPTION A
LA REALISATION 21
I- La conception de spots et/ou affiches
21
I-1-Le fonctionnement du cerveau humain 21
1- Le moi 23
2- Le Conscient et l'Inconscient 24
3- Le Sens 26
II- La réalisation de spots et affiches
publicitaires 27
II-1- La création 28
II-2- La loi de conditionnement de Pavlov 30
Chapitre III : LES DIFFERENTS
SUPPORTS DE LA
COMMUNICATION PUBLICITAIRE 31
I- La communication de masse 31
II- La diffusion de spots et la vulgarisation des
affiches 32
II-1- La presse écrite 33
II-1-1- Les quotidiens 34
II-1-2- Les périodiques 34
II-1-2-1- Les hebdomadaires 35
II-1-2-2- Les bimensuels et les mensuels 35
II-1-3- Les magazines 35
II-2- La Radio 35
II-2-1- Les radios publiques 36
II-2-2- Les radios confessionnelles 36
II-2-3- Les radios privées commerciales 37
II-2-4- Les radios Privées associatives et
communautaires 37
II-3- La télévision 38
II-3-1- La télévision Publique 38
II-3-2- Les télévisions privées
38
II-4- L'affichage 39
II-5- L'Internet 40
III- Le choix des médias et supports
42
Chapitre IV : PRESENTATION ET
ANALYSE DES DONNEES COLLESTEES 44
I- La population face à la
publicité 44
1- La catégorisation des enquêtés
44
2- La Publicité dans le quotidien de l'Etre Humain
45
3- La Publicité dans l'événementiel
48
II- Analyse des données 51
1- La promotion 52
1-1- L'action promotionnelle 52
1-2- Les différentes techniques promotionnelles
53
2- L'effet psychologique de la publicité 55
3- L'action publicitaire 57
4- Le feed-back 59
5- Le savoir manager 62
6- Les contraintes de la communication publicitaire 63
Conclusion 65
Références Bibliographiques 69
Annexes 71
Table des matières 76
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