II-3- Le Site de Djangobo
Il est situé à environ 2 km de la ville sur
l'axe Hiré-Taabo. Ce site est également caractérisé
par une exploitation ouverte. Les types d'exploitation en vigueur sont :
le lavage simple et la recherche de roche contenant de l'or. Si ce site a une
partie dans le bas-fond, sa contenance en eau n'est pas pour autant dense par
rapport à celui d'Assayé ! C'est ce qui explique le fait que
le lavage à la batée n'est pas pratiqué sur ce site. Car
il faut préciser que le lavage à la batée nécessite
beaucoup d'eaux. En revanche, la recherche de roche est plus pratiquée
sur ce site. C'est donc sur ce site qu'exerce la grande majorité des
petits exploitants. Les petites marres construites par les exploitants leur
permet de pratiquer le lavage simple. Mais celui-ci s'arrête dès
l'avance de la sécheresse car ces petites marres tarissent. C'est sur le
site de Djangobo que surviennent la plupart des accidents du fait de
l'imprudence des orpailleurs.
En outre, la proximité de ce site à la voie
Hiré-Taabo cause des dommages à la route et à ses usagers.
Cela est dû au fait que, les orpailleurs ramassent aussi les graviers qui
ont servi à construire la route. Cette pratique expose la route à
l'érosion et à la dégradation. L'extension de ce site
menace aussi les champs de cacao qui sont situés à
proximité.
II-4- Le Site de Bouakako
Il est situé à environ 7 km de la ville sur
l'axe Hiré-Divo. Ce site est caractérisé par une
exploitation souterraine. Les orpailleurs de ce site descendent dans des puits
antérieurement creusés lors du premier orpaillage à
Hiré. La profondeur de ces puits peut atteindre parfois 20 à 25m.
Il existe des tunnels qui relient les puits entre eux de sorte que l'ensemble
constitue un réseau souterrain dense. L'une des particularités de
ce site, est sa richesse en or. Mais s'il est possible d'avoir un rendement
élevé d'or sur ce site, sa fréquentation est
redoutée par la plupart des orpailleurs. En effet, vu le risque
énorme d'accident (éboulement) que présente ce site, la
majorité des orpailleurs rejettent l'idée d'y exercer. Ce qui
explique le fait que le site de Bouakako est peu peuplé. On peut estimer
le nombre d'orpailleurs là-bas à environ 100 personnes. Nous
avons remarqué en outre, l'absence d'activités opportunistes
à la différence des deux (2) autres sites.
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