3.2 Les volumes pulmonaires
Même après un effort maximal, les poumons n'ont
pas vidé l'air. Pour mesurer le volume qui reste, il faut d'autres
techniques, par exemple, la dilution d'un gaz inerte comme l'hélium, ou
la pléthysmographie. Les volumes mesurés par ces techniques sont
les suivants :
1. Volume résiduel (VR) : le volume de gaz qui
reste dans les poumons après une expiration forcée;
2. Capacité résiduelle fonctionnelle
(CRF) : le volume de gaz qui reste dans les poumons à la fin de
l'expiration spontanée.
3.3 La capacité de diffusion pulmonaire
La capacité de diffusion pulmonaire pour un gaz
déterminé est le débit gazeux qui traverse la membrane
alvéocapillaire en une minute pour un gradient de pression partielle de
1 torr. Même si c'est la capacité de diffusion pulmonaire pour
l'oxygène qui est la plus pertinente à la santé humaine,
il est plus pratique, pour diverses raisons techniques, de la mesurer pour le
monoxyde de carbone.
3.4 La consommation maximale de l'oxygène
Pour mesurer la consommation maximale de l'oxygène (V02
max), il faut que le sujet fasse un exercice maximal dans le laboratoire
pendant que les concentrations de l'oxygène et du bioxyde de carbone
dans l'air expiré soient mesurées, ainsi que le volume courant de
l'air et le débit cardiaque. La consommation d'oxygène maximale
varie évidemment avec les dimensions de l'individu, et les
résultats sont généralement exprimés en millilitres
d'oxygène par kilogramme par minute. Selon le "Task Force on
Occupational Respiratory Disease (pneumoconiosis)
3.5 L'excitabilité bronchique
Les calibres des voies aériennes varient de temps en
temps, en fonction de la tension des muscles dans leur paroi. Certains facteurs
peuvent évoquer de telles réactions, par exemple, l'inhalation de
l'air froid, l'exercice et les irritants inspirés de l'environnement,
surtout chez les asthmatiques. L'excitabilité peut être
mesurée dans le laboratoire après l'inhalation de substances
provocatives non spécifiques (comme l'histamine et la
méthacholine), après l'exercice, ou après l'inhalation de
substances spécifiques auxquelles le sujet a été
sensibilisé. On retrouve une hyperexcitabilité bronchique souvent
mais pas nécessairement toujours, chez les asthmatiques. De plus, on la
retrouve parfois chez les individus non-asthmatiques.
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