MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT
MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES
SUPÉRIEUR...
DE LA SOLIDARITÉ
UNIVERSITE DU 7 NOVEMBRE
ET DES TRAVAILLEURS A L'ÉTRANGER.
Élaboré par :
Nasr KHEZRI.
Encadreur Pédagogique :
Dr. Ali BELHAJ
Encadreur Professionnel :
.
Mr. Hbib HLAOUA.
Année Universitaire:
2007-2008.
Bien évident, je dois commencer par porter
mes remerciements et toute la considération au dévouement de mon
Encadreur Mr. Ali Belhaj.
Ma motivation, ma détermination et ma
persévérance ont certes influencé l'accomplissement de ce
travail, mais n'étaient en aucun cas importants. Toutefois, son
encadrement était considérable et a adhéré à
rendre ce travail, conventionnel, académique, riche, complet et un si
bel apprentissage - si je me permet de le prétendre-.
A chaque étape, il a su me guider, me
conseiller, me motiver et m'encourager. Cet appui précieux, continu et
sans réserve, m'a permis de me rendre jusqu'au bout avec toujours autant
d'enthousiasme renouvelé malgré mon hésitation. Il a su
par ses questions, ses suggestions et son encouragement, me donner
l'énergie pour maintenir le cap et la cadence.
A tous ceux qui m'ont accompagné à
relever cet ultime défis. Ceux-ci ont su m'encourager, et me respecter
dans ce choix ; d'accéder à un Mastère, même
à mon âge, vu que l'apprentissage c'est à vie!
Nasr.
Page
Sommaire.
1
Introduction
générale.
2
CHAPITRE -I- L'EVALUATION DE LA
FORMATION :
LE CADRE CONCEPTUEL ET
LITTERAIRE. 5
Introduction.
5
Section -1- L'évaluation de la
formation, une phase souvent négligée.
5
Section -2- Les outils de collecte de
données pour l'évaluation.
de la formation.
11
Section -3- Les niveaux de l'évaluation
de la formation. 12
Section -4- Les sujets de l'évaluation,
l'auteur de l'évaluation. 16
Section -5- Les objets de l'évaluation
de la formation.
17
Conclusion.
20
CHAPITRE -II- LA FORMATION DANS LA POSTE
TUNISIENNE. 21
Introduction.
21
Section -1- La formation : Les enjeux et
les objectifs d'entreprise. 21
Section -2- Les types de formation.
26
Section -3- Les résultats des efforts
de formation. 29
Section -4- les modalités
d'évaluation au sein de La Poste.
33
Conclusion.
34
CHAPITRE -III- APPRECIATION DE LA FORMATION A LA
POSTE. 35
Introduction.
35
Section -1- Une démarche
opérationnelle : la méthodologie.
35
Section -2- Evaluation à partir
d'indicateurs de la formation. 38
Section -3- Evaluation par des tests
descriptifs. 43
Conclusion.
48
Conclusion générale.
49
Bibliographie.
54
Annexes.
59
Lexique.
63
Introduction générale :
La nécessité du développement continu
des compétences et des connaissances relève de la formation qui
occupe une position centrale dans un ensemble large et diversifié de
pratiques d'acquisition et d'amplification des
« performances » tant individuelles qu'organisationnelles.
Les compétences acquises en formation initiale, quels qu'en soient le
niveau et la qualité, ne constituent plus une garantie suffisante pour
être et demeurer efficace.
La formation permet donc aux individus d'actualiser leurs
savoirs et d'intégrer de nouvelles connaissances dans leurs
comportements professionnels. La formation n'est pas une finalité en
soi, mais un processus d'acquisition de connaissances qui s'apprécie par
son impact sur l'individuel et l'organisationnel. L'efficacité des
actions de formation est, de ce fait, la préoccupation majeure des
responsables de ressources humaines. Son évaluation s'avère un
fondement obligatoire et nécessaire du processus. Dans ce domaine les
chercheurs préconisent que : Se former définit un processus
d'acquisition de connaissances, de savoir-faire, de comportements, tout ce qui
est susceptible de donner des compétences, c'est-à-dire des
capacités, notamment celles qui sont nécessaires dans le travail
créateur et productif. Ce processus d'acquisition n'est donc pas une
activité ayant un dessein en soi, il s'apprécie par la
satisfaction des participants, les acquisitions qu'il permet et les
résultats par l'effet du transfert.
C'est l'efficacité, c'est-à-dire
l'évaluation des bénéfices de la formation, en termes
d'utilité et d'atteinte des objectifs visés, qui semble à
la fois importante et difficile. Les organisations sont de plus en plus tenues
de justifier leurs actions de formation aussi bien aux coûts qu'à
la performance (Faerman et Ban, 1993). Comme tout investissement, la formation
doit faire preuve de son efficacité ainsi que de ses aboutissements,
c'est-à-dire de sa rentabilité qualifiable, quantifiable et
mesurable. Les sommes investies en formation sont de plus en plus
considérables. Dès lors, la question de l'évaluation
s'impose afin de justifier les moyens engagés et de légitimer les
choix des actions de formation (Jouvenel et Masingue, 1994).
L'évaluation permet principalement
d'apprécier les portées, et les retombées de ces actions
et les acquis qu'elles permettent. Elle sert également d'aide à
la décision en matière de gestion des ressources humaines et
contribue à l'amélioration de la conception et de la mise en
oeuvre des actions futures. C'est également un moyen de responsabiliser
tous les acteurs concernés pour cheminer le contexte
approprié.
Cependant, la valeur d'une action de formation n'est pas
toujours garantie et, son évaluation n'est pas systématique.
Cette insuffisance peut être expliquée par les difficultés
organisationnelles, instrumentales et méthodologiques, par les
coûts élevés de l'évaluation, par la crainte des
employés d'être jugés ou par le manque de temps. Il est
aussi difficile de rendre un seul élément, tel que la formation,
responsable d'un certain résultat dans des contextes de travail
évolutifs et complexes. La question qui se pose alors, et qui a
été le point de départ de ce mémoire, est : Quelles
indicateurs peuvent être mis en titre pour pouvoir évaluer
efficacement afin d'assurer le transfert et les résultats des actions de
formation, étant donné la difficulté de leur
appréciation ? Les difficultés de mesure montrent que
l'évaluation de la formation ne peut pas être
appréhendée directement que très difficilement. Ainsi,
l'efficacité de la formation est-elle analysée à travers
ses antécédents et/ou ses conséquences.
Nombre de recherches ont été
consacrées aux caractéristiques de l'efficacité des
actions de formation (Gist et Mitchell, 1992 ; Noe, 1986 ; Tracey et
al., 2001). À cet égard, la pertinence des programmes de
formation, la satisfaction des participants et les modalités de
motivation à transférer les acquis émergent comme des
conditions essentielles de l'efficacité des actions de formation.
L'objectif de cette communication est d'intégrer les déterminants
de l'efficacité de la formation dans une référence
d'évaluation des réactions des participants. La levée des
perceptions et des attitudes des employés à l'égard de la
formation reçue constitue un critère utile d'évaluation de
son efficacité (Colquit et al., 2000 ; Tannenbaum et Yukl,
1992). Selon Kirkpatrick (1998), les réactions positives des
participants représentent le premier niveau des résultats de la
formation. Ces réactions sont des conditions nécessaires,
même si elles sont insuffisantes, à l'efficacité des
actions de formation. Deux raisons soutiennent le choix de cette méthode
d'évaluation. La première est que l'évaluation par les
réactions des participants est la méthode la plus
fréquemment utilisée par les entreprises (Morgan et Casper, 2000
; Wall et al., 2004). La seconde repose sur les résultats d'une
analyse récente qui montre l'équivalence, en ce qui concerne le
pouvoir explicatif de l'efficacité, entre les quatre niveaux
d'évaluation de Kirkpatrick (Arthur et al., 2003).
Pour répondre à cette supplique j'ai
opté à une démarche, justifiant trois hypothèses,
cela en trois temps pour vérifier sur la base d'une recherche
documentaire aussi bien qu'une enquête auprès des participants
à des actions de formation au sein de la Poste Tunisienne ; et
tenter d'expliquer la visée capitale de la formation. A travers ces
étapes l'objectif est d'examiner l'influence de l'efficacité des
plans l'engagement personnelle et organisationnel sur le transfert afin
d'élucider et d'éclaircir le concept de l'impact de ceux-ci sur
les résultats des actions de formation. L'efficacité de la
formation sera mesurée à travers les réactions des
participants en termes de satisfaction par rapport à la session de
formation, et de perception de son utilité.
Après la présentation du cadre conceptuel et
littéraire de l'évaluation dans un premier chapitre, j'aborderai
dans le deuxième chapitre le modèle de la formation de La Poste.
Ce chapitre comportera en section quatre un passage pour apprécier le
mode d'évaluation au sein de cette organisation qui se veut apprenante
et avoir un historique dans le domaine de la formation. La méthodologie
et l'analyse de données ainsi que les résultats seront
présentés et discutés dans le troisième et dernier
chapitre.
Je présente en conclusion, une rétrospective
sur l'ensemble de cette évaluation et la contribution qu'elle peut
apporter du point de vue des résultats, et de l'apport pratique Les
limites de ma recherche ainsi que des pistes d'explorations futures
complètent ce mémoire.
CHAPITRE -I- L'EVALUATION DE LA FORMATION ;
LE CADRE CONCEPTUEL ET LITTERAIRE :
Introduction :
Dans un contexte de rareté de ressources, les
compétences des ressources humaines «en place» prennent toute
leur valeur pour satisfaire aux exigences de la situation. En
effet, la revue de la littérature en évaluation de la formation,
indique le maintien ou le développement des compétences du
personnel parmi les défis auxquels toute organisation qui veut se
moderniser se voit confrontée. La formation y est vue par plusieurs
comme un moyen privilégié, lorsque bien utilisé, à
la portée de chaque organisation qui se veut plus performante.
Tout comme l'expriment Le Boterf, Barzucchetti et Vincent
(1992)1(*), les
paramètres inhérents (essentiels) à l'économie de
service s'appliquent à la formation :
1) les ressources humaines s'attendent à être
partie prenante dans la définition de leurs besoins de formation et
à bénéficier de formation «sur mesure»
axée sur leurs besoins et ceux de l'organisation;
2) le mouvement d'évaluation des effets de la formation
et des coûts reliés aux moyens mis en oeuvre pour les obtenir va
croissant. Le questionnement apparaît assez éloquent à cet
égard;
3) la valeur de la formation tend à se mesurer par
l'utilisation que peut en faire l'organisation, notamment de pouvoir disposer
des ressources humaines compétentes au bon moment, de compétences
produites en nombre suffisant et de compétences transférables
d'un emploi à un autre.
Section-1- L'évaluation de la formation ;une
phase souvent négligée :
J'ai succinctement essayé de souligner à quel
point il était à la fois important et délicat de
réussir la phase de traduction opérationnelle des objectifs de
formation ; sans compter que les pratiques de formation mises en place ne
coïncident pas toujours avec ce qui avait été
décidé. C'est pourquoi il est particulièrement crucial de
s'organiser pour identifier les principaux résultats et impacts d'un
dispositif de formation ; c'est ce qu'on appelle mener une évaluation de
la formation.
Commençons par définir ce concept
d'évaluation :
* une démarche ou processus conduisant au jugement et
à la prise de décision. Jugement qualitatif ou quantitatif sur la
valeur d'une personne, d'un objet, d'un processus, d'une situation ou d'une
organisation, en comparant les caractéristiques observables à des
normes établies, à partir de critères explicites, en vue
de fournir des données utiles à la prise de décision dans
la poursuite d'un but ou d'un objectif. (Renald LEGENDRE - Dictionnaire actuel
de l'éducation, 1993 - GUÉRIN / ESKA)2(*).
* une opération qui consiste à estimer, à
apprécier, à porter un jugement de valeur ou à accorder
une importance à une personne, à un processus, à un
événement, à une institution ou à tout objet
à partir d'informations qualitatives et/ou quantitatives et de
critères précis en vue d'une prise de décision.
Évaluer, c'est comprendre, éclairer l'action de façon
à pouvoir décider avec justesse de la suite des
événements. (Renald LEGENDRE - Dictionnaire actuel de
l'éducation, 1993 - GUÉRIN / ESKA).
Quant à l'évaluation de la formation,
différentes définitions existent dont voici qui en relève
les aspects les plus importants :
* L'évaluation c'est l'action
d'apprécier, à l'aide de critères définis
préalablement, l'atteinte des objectifs pédagogiques et de
formation d'une action de formation.
Cette évaluation peut être faite à des
temps différents, par des acteurs différents (stagiaire,
formateur, entreprise cliente...). On distingue, par exemple,
l'évaluation de satisfaction, l'évaluation du contenu de l'action
de formation, l'évaluation des acquis, et l'évaluation des
transferts éventuels en situation de travail. (Source : AFNOR)
* L'évaluation est un ensemble de méthodes, de
techniques de qualités et de perspicacité (clairvoyance)
permettant de déterminer si un service offert à des personnes est
nécessaire et susceptible d'être utilisé, s'il est
dispensé de la façon prévue et s'il est effectivement
utile aux personnes (Posavac et Carey, 1980, p. 6)3(*).
Cette définition englobe les deux principaux types
d'évaluation : l'évaluation des processus et l'évaluation
sommative.
Même si la littérature décrit plus
d'une centaine de divers genres d'évaluation (voir Patton, 1982)4(*), la très grande
majorité se résume à ces deux types d'évaluation :
celles qui visent à déterminer si le programme a
été mis en oeuvre selon les intentions, et celles qui servent
à établir la mesure dans laquelle les objectifs ont
été atteints (c.-à-d. ses effets). On appelle le plus
souvent le premier type * évaluation des processus, mais parfois aussi *
évaluation formative. Le deuxième type s'appelle *
évaluation sommative, mais aussi évaluation de l'effet, du
résultat ou de l'efficacité.
Évaluation des processus :
Comment fonctionne le programme et comment l'améliorer ?
Dans l'évaluation des processus, trois questions
fondamentales sont posées :
(1) dans quelle mesure un programme atteint-il la population
visée;
(2) la prestation du service correspond-elle ou non à la
conception du programme;
(3) quelles sont les ressources utilisées. (Rossi et
Freeman, 1993)5(*).
Il s'agit principalement d'indiquer aux gestionnaires si le
programme est réalisé conformément aux intentions et d'une
manière efficiente. L'évaluation est habituellement assortie de
conseils visant la modification du programme pour qu'il atteigne ses objectifs.
Avec ces renseignements, on peut modifier le programme pour qu'il soit
exécuté selon les intentions, ou on peut modifier le plan comme
tel si on constate qu'il présente des lacunes.
Évaluation sommative : Le
programme atteint-il ses objectifs ? Dans l'évaluation sommative,
on cherche à déterminer l'effet du programme, c.-à-d. la
mesure dans laquelle il atteint ses objectifs et répond aux besoins du
groupe cible. L'évaluation doit aussi comporter des conseils visant la
modification du programme pour qu'il réponde mieux aux besoins de sa
clientèle et que son rapport coût/efficacité soit
amélioré. (Stufflebeam et Shinkfield, 1985)6(*).
Dans la littérature, d'autres définitions de
l'évaluation de la formation sont disponibles :
* L'évaluation est un processus méthodique afin
de déterminer la valeur, l'utilité et la signification des
données recueillies sur la formation (Philips 1997)7(*);
* L'évaluation est une comparaison des valeurs et
qualité d'une formation.
* L'évaluation est un processus de formation de
jugements de valeur au sujet de la qualité des programmes, des produits
et des buts (Holli et Calabrese 1998);
* L'évaluation est un processus méthodique de
collecte et d'analyse de données afin de déterminer si et
à quel degré les objectifs sont ou ont été
rencontrés (Boulmetis et Dutwin 2000);
* L'efficacité de l'évaluation est la
détermination de l'étendue à laquelle le programme a
rencontré les objectifs de performance établis (Schalock
2001);
* L'évaluation est une étude
élaborée et menée afin d'assister une audience à
déterminer le mérite et la valeur d'un objectif (Stufflebeam
2002)8(*).
On peut synthétiser et énoncer que
l'évaluation est : le processus (1) par lequel on
définit (2), obtient (3) et fournit (4) des informations
(5) utiles (6) permettant de juger les décisions possibles
(7) :
(1) processus = activité continue
(2) on définit = identifier les informations
pertinentes
(3) on obtient = collecte, analyse, mesure des
données
(4) on fournit = communiquer ces données
(5) des informations = faits à
interpréter
(6) informations utiles = qui satisfont aux
critères de pertinence
(7) décisions possibles = actions d'enseignement,
d'orientation etc...
et couronner ces définitions par exprimer que :
ÉVALUER,
c'est : « aider à prendre des
décisions » (d'après Stufflebeam, 83)9(*).
Bramley et Newby10(*) identifient les cinq buts principaux suivants de
l'évaluation des programmes de formation : il s'agit de :
1. Rétroaction : Relier les résultats aux
objectifs et offrir une forme de contrôle de la qualité.
2. Contrôle : Établir des liens de la
formation aux activités organisationnelles et considérer
l'efficacité des coûts.
3. Recherche : Déterminer les relations entre
l'apprentissage, la formation et le transfert des connaissances sur les lieux
de travail.
4. Intervention : Les résultats de
l'évaluation influencent le contexte dans lequel ils se
présentent.
5. Jeux de pouvoir : Manipuler les données
évaluatives pour les politiques organisationnelles.
De façon générale, dans la
littérature, il ressort que l'évaluation tente d'atteindre les
sept buts suivants11(*) :
1. Valider les besoins d'évaluation des outils et
méthodes
2. Confirmer ou réviser les options de solution
3. Confirmer ou réviser les stratégies de
formation
4. Déterminer les réactions des participants et
des formateurs
5. Évaluer l'acquisition de connaissances et attitudes
des participants
6. Évaluer la performance des participants
7. Déterminer si les buts organisationnels sont
atteints
Ceci explique et rappelle aussi l'importance d'un responsable
de l'entreprise formé à l'analyse des besoins de formation,
à leur traduction en objectifs opérationnels et à
l'évaluation des pratiques. Plusieurs organisations ont mis en place des
initiatives ayant pour but de former, conseiller ou instituer une
personne-ressource chargée de cette analyse des besoins ainsi que de
leur traduction opérationnelle12(*).
Mais avant d'émettre un jugement sur le succès
ou les limites d'une action de formation, il faut rassembler un certain nombre
d'informations à son sujet. En effet, il ne suffit donc pas qu'il y ait
des participants à une formation ni même que ceux-ci se
déclarent satisfaits pour que cette action réponde aux
besoins et pour qu'elle soit efficace.
Quoique, il est important de connaître l'impact d'une
formation et son déroulement afin de mieux cerner les adaptations
à effectuer pour améliorer les formations futures et faire une
sorte de « retour sur investissement » de façon plus
qualitative.
En effet, une évaluation a en conséquence pour
but :
** D'améliorer un aspect de l'action de la formation
(conditions matérielles, méthodes pédagogiques, animateur,
documentation...),
** De prendre des décisions sur la suite de l'action
(reconduction, amélioration, arrêt),
** D'impliquer la hiérarchie,
** De rendre compte des activités du service,
** De décider des relations avec les organismes de
formation intervenant,
** D'évaluer les animateurs du stage,
** De préparer le plan de formation de l'année
suivante...
Il est fréquent d'utiliser des grilles
d'évaluation des actions de formation à
distribuer aux participants pour avoir une appréciation « à
chaud » (le plus rapidement après la formation) et « à
froid » (quelques semaines après la formation).
Mais il est également important d'évaluer le
plan de formation lui-même. En effet,
l'évaluation de celui-ci doit permettre de savoir : si les
objectifs de sa politique de formation ont été
réalisés de façon cohérente et efficiente ; si
la communication, l'implication des différents acteurs ont bien permis
de satisfaire les priorités. Dans le cas contraire, cette
évaluation, ce suivi du plan de formation permettra de rectifier,
d'améliorer certains processus et choix. Pour assurer ce suivi du plan
de formation, il peut être utile de mettre en place un tableau de bord
(outil de pilotage pour les décideurs) qui croise différents
indicateurs (valeurs chiffrées permettant de mesurer une progression,
comparer ce qui est observé avec ce qui était envisagé.)
construits, choisis en fonction de ses objectifs. On peut préciser qu'il
existe quatre niveaux d'indicateurs : de conformité, de
cohérence, de pertinence et d'efficience.
Section-2- Les outils de collecte de données pour
l'évaluation de la formation :
L'expérience montre que les outils les plus valables
sont ceux créés ou adaptés par les utilisateurs
eux-mêmes parce qu'ils prennent en compte le contexte de leur
démarche. Ils peuvent ainsi être pertinents par rapport aux
objectifs des utilisateurs et à leurs hypothèses concernant
l'impact de la formation ou les difficultés rencontrées. Cela ne
veut pas dire qu'il ne faut pas s'inspirer d'outils existants mais que ceux-ci
pourront rarement être utilisés tels quels.
Dans tous les cas, la qualité de l'outil est
améliorée si des personnes qui ont participé à
l'action évaluée, collaborent à sa conception. La
compréhension de la démarche d'évaluation par les
personnels concernés sera également améliorée si
chaque outil est précédé d'un
« préconçu » qui précise les points
suivants :
* Pourquoi l'outil a-t-il été conçu et
quels sont les objectifs visés ?
* Qui l'a élaboré ou quelle en est la source ?
* Qui sont les destinataires ?
* A qui et selon quelles modalités (quand, où)
doit-il, éventuellement, être retourné ?
* Qui traitera les données ?
* Comment se fera la diffusion des résultats (à
qui, sous quelle forme, quand ?).
Étant donné la difficulté de quantifier
certaines données, Philips (2003)13(*) suggère une variété de
méthodes afin de les collecter et de préparer l'évaluation
de la formation. Il propose des approches objectives et subjectives. Les
méthodes objectives se composent de sondages, de recours à des
groupes témoins, à une analyse de ligne directrice, à la
prévision, à des estimations, de décisions en groupe, de
sessions de suivi et de recherche de performances.
1. Sondages : les questionnaires et entrevues sont
conçus afin de mesurer la valeur du programme par les participants et
leurs supérieurs. La comparaison entre les deux entités permet
d'établir l'impact de la formation.
2. Groupes témoins : l'élaboration d'une
formation expérimentale est conçue avec un groupe suivant la
formation et avec un groupe ne le suivant pas. La comparaison des deux fournie
les données de performance.
3. Analyse de ligne directrice : une ligne est tracée
entre la performance actuelle et la performance future en présumant que
la performance présente se poursuive même sans formation.
Après la formation, la performance post formation est comparée
à la performance prédite. Il est à ce moment
approprié d'attribuer toute amélioration à la
formation.
4. Prévision : plus analytique et mathématique
que l'analyse de la ligne directrice, la prévision requiert une
équation linéaire pour calculer la valeur de
l'amélioration anticipée de la performance.
5. Estimations : les estimations de l'impact de la formation
par les participants, les superviseurs, les clients, les gestionnaires et les
experts sont recueillies et comparées.
6. Décisions en groupe : forme d'entrevue. De huit
à douze participants à la formation sont réunis et des
questions spécifiques leur sont posées. Un remue-méninges
(brainstorming) parmi les participants peut faire ressortir des données
de haute qualité servant aux évaluations du niveau 3.
7. Sessions de suivi : les participants sont contactés
(de deux à quatre mois) après la formation dans le but de
constater leurs succès.
8. Recherche de performance : cette pratique est commune
à plusieurs entreprises et souvent considérée comme
étant l'approche d'évaluation de post formation la plus
crédible. Elle surveille les départements, les unités de
travail et\ou les performances individuelles après la formation au
niveau de la productivité, qualité, coût, temps et
satisfaction de la clientèle.
Section-3- Les niveaux d'évaluation de la
formation :
L'évaluation de l'efficacité des actions de
formation peut se décliner en trois dimensions complémentaires et
hiérarchisées, appelant chacune des méthodologies
différentes, et présentant chacune des difficultés
spécifiques.
· Le premier niveau concerne l'évaluation des
acquis, ou encore l'efficacité
pédagogique : est-ce que les objectifs ont été
atteints ? En d'autres termes, " les participants ont-ils acquis
à la fin de la formation les compétences qui étaient
visées par les objectifs de formation ? ".
· Le deuxième niveau concerne le
transfert : est-ce que les acquis de la formation sont
appliqués sur le terrain ? En d'autres termes, " les
participants, une fois revenus sur leur poste de travail, mettent-ils en oeuvre
les compétences acquises lors de la formation ? ".
· Le troisième niveau concerne
l'impact de la formation : est-ce que les acquis de la
formation permettent d'atteindre certains résultats sur le
terrain ? En d'autres termes, " les nouvelles compétences des
participants permettent-elles de faire évoluer
l'organisation ? ".
L'efficacité d'une formation se démontre de
façon qualitative ou quantitative et de manière interne ou
externe au système formatif. Soucieux de parfaire la mesure de
l'efficacité, une évaluation avant et après la formation
devrait être envisagée. Le calcul du gain relatif approche
l'efficacité réelle de la formation et peut être
cumulé à une évaluation à objectifs de performances
multiples. Fixer des critères d'efficacité conjointement avec les
intéressés par les formations objectiverait une
appréciation des résultats des formations encore subjective.
Lorsqu'il est question d'évaluation dans la
littérature, le modèle de Donald Kirkpatrick14(*) (qui comporte quatre niveaux)
par sa simplicité, semble être la méthodologie la plus
utilisée. Il a servi de base à plusieurs autres modèles
d'évaluation de la formation et de calcul du rendement de la formation
dont celui de Philips (1994)15(*) qui reprend le modèle de Kirkpatrick et y
ajoute un niveau additionnel, le calcul du rendement de la formation.
Le modèle Kirkpatrick
Le modèle de Kirkpatrick comporte quatre niveaux. Le
premier niveau identifie les réactions des participants à la
formation et leur degré de satisfaction. Le second niveau mesure
l'apprentissage des utilisateurs, qui est validé par un changement dans
les attitudes, l'accroissement des connaissances et les compétences
accrues. Le troisième niveau s'attarde aux changements dans le
comportement des individus à la suite de la formation et finalement, le
quatrième niveau a pour but de mesurer les résultats finaux.
Niveau 1 - Réaction :
Ce niveau mesure les réactions initiales des
participants aux questions touchant leur perception et leur satisfaction
(le plus souvent recueillies par l'entremise d'un questionnaire post-cours) -
leur réaction était-elle favorable ou non ? Les
méthodes utilisées comprennent notamment des fiches
d'évaluation du programme, des entrevues, des questionnaires et les
commentaires formulés par les participants pendant le programme. On peut
demander aux apprenants s'ils vont utiliser les nouvelles compétences
acquises, s'ils prévoient modifier leur comportement, s'ils
prévoient une amélioration des résultats. Ce niveau ne
mesure pas ce qui est appris et n'assure pas la qualité des
résultats découlant de l'apprentissage.
Niveau 2 - Apprentissage :
Ce niveau détermine la mesure dans laquelle
l'apprentissage et les connaissances des participants correspondent aux
objectifs du programme - qu'ont-ils appris ? Bien qu'il soit plus
difficile de mesurer à ce niveau, les évaluations avant et
après les cours peuvent aider les évaluateurs à
déterminer la quantité de connaissances acquises. On devrait
tenter de déterminer la mesure dans laquelle les participants ont
progressé en ce qui a trait aux compétences et aux connaissances.
Les méthodes pouvant être utilisées comprennent les
évaluations avant et après les cours, les observations
formulées par les tuteurs, les gestionnaires et/ou les pairs, les
évaluations en équipe et les autoévaluations, les
entrevues et les sondages. Ce niveau mesure plus
précisément l'efficacité de la formation
mais ne mesure pas si les participants ont aimé le programme, s'ils se
comporteront différemment ou s'ils obtiendront les résultats
escomptés.
Niveau 3 - Comportement :
Ce niveau détermine dans quelle mesure le
changement de comportement subséquent (suivant) à la
formation est un résultat du programme et mesure l'atteinte des
objectifs de rendement - l'apprentissage des participants affecte-t-il
leur comportement ? Les nouvelles connaissances acquises sont-elles
utilisées au quotidien ? C'est difficile à mesurer et il est
souvent impossible de prédire quand les changements de comportement se
produiront. Le choix du moment et celui de la méthode
d'évaluation sont donc des décisions importantes. Les
méthodes pouvant être utilisées comprennent les
évaluations avant et après les cours, les observations, les
groupes de discussion, les entrevues, les sondages auprès de personnes
observant les participants et les questionnaires. Ce niveau ne
détermine pas la mesure dans laquelle l'apprentissage a
été appliqué dans le milieu de travail après la
formation.
Niveau 4 - Résultats :
Ce niveau mesure les résultats finals qui
ont été obtenus à la suite de l'apprentissage, son
application ou ses incidences sur la société, et inclut
une évaluation finale des objectifs du programme - les changements
dans le comportement des participants ont-ils eu des répercussions sur
l'organisation ? Bien que les résultats du niveau 4 soient
mesurés moins souvent que les autres, ils évaluent la raison
globale justifiant le programme de formation. Les indicateurs pouvant
être utilisés comprennent une productivité accrue, la
satisfaction des citoyens, une réduction des coûts, une plus
grande satisfaction de la part des employés et une diminution du
roulement du personnel.
Il est difficile de déterminer ces résultats et
ils n'ont pas toujours de relation de cause à effet avec la formation.
Ce niveau ne détermine pas si les participants ont aimé ou
compris la formation ou si celle-ci a eu des incidences sur les comportements
qu'ils privilégient. Des résultats positifs aux
évaluations des niveaux 1, 2 et 3 peuvent cependant permettre de
conjecturer des résultats positifs au niveau 4 (si le modèle
logique est bien conçu).
Les critères de
l'évaluation enserrent l'ensemble du travail de
l'évaluateur, durant toutes les étapes de l'évaluation de
la formation. Ces critères permettront de mettre en oeuvre la
stratégie d'évaluation. Ces critères se
récapitulent comme suit :
1- La pertinence : il faut analyser le bien fondé des
décisions relatives à la formation, cela permettra de
s'interroger sur la contribution d'une ou plusieurs décisions à
l'atteinte des objectifs ou effets escomptés de la formation.
L'évaluateur peut aussi juger de la pertinence du
référentiel que la firme aura fourni.
2- La conformité : on vérifie la bonne
application des mesures, règlements, conventions ou dispositions
convenues dans le système de formation.
3- L'efficacité : il s'agit ici d'une estimation des
effets prévus, c'est à dire les résultats par objectif
poursuivi par la firme, et des effets imprévus ou indirects.
4- L'efficience : on cherche à voir si les
résultats obtenus l'ont été au moindre coût, c'est
un rapport coût/efficacité optimale des actions de formation
choisies.
5- La cohérence du système : on estime là
l'adéquation entre - des décisions ou éléments
internes au système de formation (objectifs, moyens, structures,
méthodes, gestion...) et - le système de formation et les autres
éléments de l'organisation ou le contexte social.
6- l'opportunité : les décisions prises le
sont-elles au moment opportun ou trop tôt ou trop tard ? En effet les
bénéfices de la formation s'amoindrirent si son application est
trop tardive, on teste donc par la l'adaptabilité et la
réactivité du système.
L'évaluation des retombées de la formation
demeure presque totalement subjective. La plupart des démarches
d'évaluation des résultats consistent en de simples constats. Ce
processus demeure surtout informel avec peu de procédures et quelques
observations ponctuelles. Cette évaluation devient plus formelle,
comparable à l'appréciation du personnel avec des modes
quantitatifs et qualitatifs, des formulaires et des rencontres
structurées. Cependant, la distinction se fait difficilement entre
l'évaluation de l'individu (rendement) et l'évaluation des
résultats de formation.
Selon leur caractère plus ou moins collectif, plusieurs
types de sujets (ou acteurs) peuvent faire l'objet d'une
évaluation : l'individu ; le
groupe ; l'organisation ; le
système.
Selon leur statut dans la formation ou l'action, ces sujets (ou
acteurs) peuvent être : apprenant ou acteur social ; formateur ou animateur ; expert, spécialiste, chercheur ; décideur.
Ces deux séries de variables peuvent se combiner.
L'impact des modes et pratiques de l'évaluation sur
les différents sujets (ou acteurs) de l'évaluation peut varier en
fonction : du fait que le mode d'évaluation est connu ou non,
du fait que le moment de l'évaluation est connu ou
non, de la fréquence, de
l'ampleur, du caractère familier ou non de la forme de
l'évaluation, des
modalités de communication des résultats (points, histogrammes,
graphiques en toile d'araignée, pourcentages, lettres croix dans une
liste, acquis/non acquis, niveaux, couleurs... du
fait qu'elle est liée ou non à un plan de progression et à
une destination finale connue.
L'évaluation peut être menée de
manière séparée ou combinée par divers types
d'auteurs : l'apprenant ou l'acteur social ; le
formateur ou le chercheur ; un
expert, un spécialiste, un chercheur ; un
officiel ; un décideur.
Section -5- Les objets de
l'évaluation dans la formation ou dans
l'action :
Les systèmes de transmission des connaissances sont
gouvernés par la forme d'évaluation pratiquée (S.
Agostinelli 1996). L'évaluation est essentielle dans un processus de
formation, non seulement comme moyen de contrôle intermédiaire et
final concernant l'atteinte du résultat, mais aussi comme instrument de
la définition du processus d'apprentissage lui-même. Elle est un
moyen à travers lequel la motivation à apprendre peut se
renforcer ou s'affaiblir.
On ne peut viser l'autonomie sans introduire
l'autoévaluation qui, par ses techniques et l'investissement
psychologique qu'elle requiert, constitue une dynamique formatrice.
L'autoévaluation a une fonction différente de l'évaluation
"sommative» : il s'agit d'une part, de susciter chez le participant
une attitude réflexive qui porte sur tous les paramètres de
l'apprentissage, de l'autre, de tenir compte d'objectifs préalablement
définis qui peuvent être personnels.
De cette façon, le participant à la
formation change de perception par rapport à son activité et
cette mise à distance lui permet de découvrir qu'il dispose
lui-même d'une maîtrise des principaux facteurs.
L'autoévaluation permet une évolution car elle contribue à
transformer une personne à travers des processus de rétroaction
qui portent sur ses activités et ses démarches. Le formateur
parvient alors à faire émerger chez ce dernier une logique du
vécu dont il prend conscience progressivement et qui lui permet
d'objectiver les éléments en jeu (motivation, choix, pertinence,
outils, temps, problèmes, solutions, démarches, résultats,
satisfaction, déception).
De cette façon l'évaluation aura un double
impacts :
1° impact de la formation sur les hommes et sur les
groupes :
- diffusion de la connaissance et amélioration de la
technicité des salariés.
- meilleure circulation de l'information, amélioration
du climat social.
- progrès dans la coordination et l'organisation du
travail.
2° Impact de la formation au niveau de l'organisation
:
- renforcement des cultures internes au niveau des
métiers, du management et de l'organisation.
- développement de la flexibilité, puisque plus
le niveau de formation est élevé plus l'aptitude à
anticiper le changement est forte.
- accumulation de capital intellectuel à la disposition
de l'organisation.
Dans la formation et l'action, l'évaluation peut porter
sur différents objets :
1) Tout d'abord, elle peut porter sur les
résultats, les produits.
** Dans l'apprentissage, ces produits ou
résultats peuvent être :
Des compétences fonctionnelles :
capacité à résoudre certains problèmes en
mobilisant et coordonnant les diverses aptitudes requises ;
Des « aptitudes » :
connaissances, capacités cognitives, habiletés manuelles et
attitudes, qui peuvent faire l'objet d'un apprentissage partiel ou d'un
apprentissage impliquant la combinaison et l'usage de plusieurs d'entre
elles ;
Des compétences transversales :
procédures cognitives générales mobilisées dans
différents domaines ;
Des représentations : grilles de
lectures intériorisées, à travers lesquelles la
réalité est spontanément décodée.
** Dans l'action, les produits ou
résultats peuvent être :
Des biens ou des services ;
Une transformation institutionnelle ;
Un mode d'action.
2) L'évaluation peut aussi porter sur le
dispositif mis en place et mobilisé par l'intervenant.
Il s'agit plus particulièrement :
Des méthodes utilisées durant la
formation : leur pertinence, les conditions de leur mise en pratique,
... ;
Des stratégies mobilisées dans
l'action : leur pertinence, les conditions de leur mise en pratique,
... ;
De la mobilisation des moyens : constitution
et composition du groupe d'apprentissage ou d'action, organisation de l'espace,
organisation du temps, ressources matérielles, ressources
financières, ressources humaines,... ;
De la motivation : les raisons de la
participation à une formation, une action ;
Du contexte affectif et relationnel :
relations au sein du groupe, leadership, degré d'implication,... ;
des effets secondaires, collatéraux,
proches : impacts sur d'autres personnes, sur l'institution, sur le
mode de vie des participants, sur l'environnement, etc..
3) Enfin l'évaluation peut porter sur les
processus mobilisés, soit :
Le fonctionnement cognitif : les
capacités cognitives, les compétences transversales ;
Le fonctionnement méthodologique :
compréhension des consignes, application des procédures, plan de
travail,... ;
Le fonctionnement affectif : motivation,
confiance en soi, rapport au savoir,... ;
Le choix des théories de
référence : pour analyser et résoudre les
problèmes ou pour guider l'action.
À partir de ses objets et suite à ce qui a
été cité au cours de la définition du concept de
l'évaluation, de grands types d'évaluation sont recensés
:
a) L'évaluation formative
C'est une évaluation continue intervenant
tout au long du processus de formation. Elle a pour objet de
vérifier si le stagiaire progresse vers les objectifs
pédagogiques définis et si non, de découvrir où et
en quoi il éprouve des difficultés afin d'ajuster les
modalités de l'action dans une logique de réussite du
stagiaire.
b) L'évaluation sommative
Contrairement à la précédente, elle
ne se situe qu'à la fin de la formation et se contente de
vérifier sous forme d'examens ou de notations si les objectifs sont
atteints.
Elle permet de faire un bilan de niveau ou un bilan des
acquisitions des stagiaires donnant lieu à une possible certification
attestant d'une qualification précise ; elle est en cela plus un moyen
de contrôle des compétences minimum requises, qu'un e
véritable évaluation.
L'évaluation en milieu professionnel ne peut se
résumer à cette approche.
c) L'évaluation normative :
Elle a pour objet de situer la performance des stagiaires
par rapport à une norme déterminée sur le groupe de
référence. Cette norme peut être par exemple la moyenne du
groupe ou le classement des stagiaires à l'issue d'un examen ou d'une
tâche à accomplir.
d) L'évaluation
critériée :
Elle fonctionne par rapport à des objectifs
pédagogiques qui représentent des connaissances ou des
capacités directement observables. Ces objectifs permettent de
préciser les conditions dans lesquelles le formé sera
évalué.
Conclusion
La formation est devenue un des points centraux de la
politique de GRH. Elle représente des investissements colossaux et les
entreprises en attendent des résultats.
On parle toujours de calculer le retour (quantitatif ou
qualitatif) sur investissement de la formation. Et aujourd'hui on s'interroge
sur les méthodes de calcul de ce retour.
Par la formation, les stagiaires se sont
transformés, ils sont eux-mêmes devenus facteurs de changement.
Ils souhaitent que le système dans lequel ils se retrouvent, au sortir
de la formation, change à son tour afin de mettre pleinement à
profit leurs nouvelles compétences. Née du
déséquilibre, la formation génère elle-même
un autre déséquilibre qu'il faut réduire par des
ajustements de l'environnement des formés.
Le suivi et l'évaluation de l'action de formation
ont pour objet le retour à une nouvelle situation d'équilibre
utilisant pleinement les nouvelles compétences acquises.
CHAPITRE II- LA FORMATION DANS LA POSTE
TUNISIENNE :
Introduction :
Passons rapidement sur ce qui est admis de tous
aujourd'hui afin d'estimer l'importance de la notion de compétences,
connaissances et de savoir et par là de la formation dans la fonction de
gestion de ressources humaines.
L'ouverture des marchés et la perte des monopoles
intensifie la concurrence. La compétition se joue sur le prix et la
qualité, mais aussi, et de plus en plus, sur le service, et sur
l'innovation. Les hommes jouent ici un rôle clé. Obtient-on ces
avantages compétitifs sans des hommes compétents, durablement
compétents ?
Evidemment non.
Cependant, peut-on parler de connaissances ou de savoir
sans se référer à la notion de formation initiale ou
formation « professionnelle » ?
Communément, la formation est l'un des leviers de
la gestion des ressources humaines. Elle permet au personnel
d'acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice d'un
métier, de se perfectionner, et de progresser dans sa carrière.
Socialement, c'est un moyen de la régulation sociale interne.
C'est évidemment toujours vrai, mais ce n'est plus
suffisant.
Section-1- la formation : les enjeux et les
objectifs de l'entreprise :
Les métiers changent vite, les concurrents prennent
des initiatives, les clients sont de plus en plus exigeants, les situations
acquises sont remises en cause en permanence. La connaissance et le
savoir-faire, mais aussi et peut-être surtout la capacité à
mobiliser l'un et l'autre pour innover sont devenus des atouts
stratégiques majeurs dans l'économie.
Cela a des conséquences pour les
spécialistes de la formation atteste Alain Meignant16(*). J'avance ici un
extrait :
* Une première conséquence, est que le regard
des acteurs doit changer. Avoir des connaissances et des savoir-faire, c'est
bien, mais dans une économie tirée par la recherche de la
satisfaction du client, il est essentiel que les acteurs partagent une
conviction profonde de l'importance du service.
La vision de la finalité donne son sens aux
savoir-faire professionnels, comme un champ magnétique oriente la
limaille de fer.
La formation est-elle un moyen de transformer cette vision
? L'expérience des entreprises qui ont engagé de grands
programmes de qualité totale montre que, très souvent, ces
programmes se sont appuyés sur de vastes programmes de formation.
Cette vision montre aussi que, pour que ces programmes
aient réellement un impact, il était nécessaire qu'ils
assurent leur crédibilité par un changement très
significatif des modes de management et de prise de décision. Les gens
veulent bien écouter ce qu'on leur explique en formation, mais ils n'y
croient vraiment que lorsque l'environnement dans lequel ils travaillent leur
montre que des changements réels sont en cours, et qu'ils peuvent
réellement y contribuer.
Sinon, il y a ce que le pédagogue suisse
Piaget appelait un conflit cognitif. L'hypothèse est
que l'humain (dans sa pensée d'enfant) a une sorte
d'attachement procédural à la logique
antérieure tout en pouvant accéder au niveau
supérieur. On parle ici de viscosité (étendue)
génétique (au sens du terme). Ceci aurait pour
conséquence la lenteur du développement avec une acquisition sur
un temps plus long sans véritables ruptures.
Les programmes qui ont le mieux marché, en termes
d'impact, sont ceux dans lesquels chaque participant pouvait faire le lien
entre le contenu de la formation et sa propre expérience, et notamment
lorsqu'il était amené à transférer ce qu'il avait
appris sur des projets réels d'amélioration. On trouve ici la
vérification de l'un des principes de base de la formation des adultes
selon un autre pédagogue, Malcolm Knowles :
l'assimilation est d'autant plus forte que le contexte d'utilisation et de
mise en application est donné d'emblée.
L'éducation des adultes sera envisagée sous
l'angle des situations et non des programmes. Dans le système
pédagogique traditionnel, c'est l'inverse : les principaux acteurs sont
les programmes et les enseignants, les élèves n'étant que
des éléments secondaires. L'élève est censé
s'adapter à un programme scolaire établi. En revanche, le
programme de formation pour adultes est conçu autour des besoins et des
centres d'intérêt de ce dernier. Toute personne adulte se trouve
confrontée, que ce soit dans son emploi, ses loisirs, sa vie familiale,
sa vie au sein d'une communauté ou autres, à des situations dans
lesquelles elle doit faire un effort d'adaptation. C'est le point de
départ de la formation des adultes où le programme est
abordé en terme de situation et de mise en application.
L'expérience des apprenants est l'élément clé de
l'éducation des adultes. Si l'apprentissage, c'est la vie, alors la vie
est également source d'apprentissage.
D'où première notion celle de la
volonté d'apprendre : le mode d'apprentissage des adultes est
centré sur la réalité, c'est pourquoi la formation doit
être conçue autour de situations réelles et non de sujets
et ou thèmes. « Les adultes sont prêts à
apprendre si les connaissances et les compétences qu'ils visent leur
permettent de mieux affronter des situations réelles. Il est donc
prudent de vérifier si les apprentissages prévus correspondent
à un besoin et de le faire exprimer »17(*).
Et la deuxième l'orientation de l'apprentissage :
contrairement aux enfants et aux adolescents dont l'apprentissage est
orienté autour du programme, les adultes orientent leur apprentissage
autour de la vie (ou autour d'une tâche, d'un problème). Ils sont
disposés à investir de l'énergie pour apprendre s'ils
estiment que cela les aidera à affronter des tâches et à
résoudre des problèmes qu'ils rencontrent dans la vie
quotidienne. De plus, ils assimilent d'autant mieux connaissances,
compétences, valeurs et attitudes si celles-ci sont
présentées dans le contexte de leur mise en application à
des situations réelles.
* Une deuxième conséquence peut être
observée dans le contenu des plans de formation. Cependant, on peut
constater que sur le terrain, une part croissante de ces plans est
composée d'actions dont l'objectif explicite est d'atteindre un objectif
opérationnel de l'entreprise, comme la performance économique,
l'amélioration des processus de travail, la qualité de service.
Il existe toujours une part consacrée à faciliter les
évolutions de la qualification des salariés et leur
carrière, mais cette part se stabilise ou se réduit. Autrement
dit, la justification de la formation ne se trouve pas en elle-même, mais
dans sa contribution à un objectif d'entreprise. Une entreprise n'a pas
de problèmes de formation, mais des problèmes
opérationnels, de compétitivité, d'excellence, que la
formation, peut-être, peut contribuer à résoudre. Il en
résulte que l'approche des professionnels de la formation est de moins
en moins une approche strictement pédagogique, et de plus en plus une
approche devant prouver la valeur ajoutée qu'elle apporte à la
solution des problèmes des autres.
* Une troisième conséquence porte sur le
management du Département Formation lui même. Dans beaucoup de
cas, une grande partie de l'activité réelle d'un
département, direction de la formation consiste en la gestion de process
administratifs. Comme tous les services fonctionnels, la direction de la
formation est concernée par l'optimisation en temps et en coût, de
ses process.
L'objectif global de la formation est d'augmenter le
niveau de connaissances et de compétences du personnel. Mais on peut
observer, depuis plusieurs années, la montée en puissance
d'autres approches qui ne se réclament pas de la formation, mais qui
poursuivent le même objectif. J'ai évoqué les
démarches qualité. De quoi s'agit-il finalement ?
Il s'agit de fiabiliser le niveau de qualité d'un
produit ou d'un service proposé au client, en évitant la
variabilité. Si l'on promet au client que son paquet sera livré
dans les 24 heures, on doit fiabiliser le processus qui le permettra, de
manière à ce qu'il ne soit pas affecté par une
défaillance technique, ou par l'insuffisante compétence d'un
agent.
Fiabiliser un processus, c'est d'une certaine manière
s'assurer que l'on maîtrise une compétence stratégique
collective à un niveau déterminé par un standard de
service, et qu'on la maîtrise mieux que les concurrents.
La solution à ce problème passe
évidemment par la formation, mais aussi par l'organisation et par la
technologie. Les normes ISO18(*) 9000, version 2001, mettent l'accent sur le
système de management de la qualité, dont la dimension «
ressources humaines » est énergiquement prise en compte, de
façon plus importante dans la norme 2000 que dans la norme
antérieure datant de 1994, mais parmi d'autres éléments
importants, et notamment la gestion des processus. La maîtrise des
compétences est ainsi posée en termes de système global,
dont la formation n'est que l'un des aspects.
De même, se sont développées les
démarches de management des connaissances (knowledge management), qui
reposent sur l'idée que, la connaissance étant un des facteurs de
différenciation stratégique les plus décisifs, il est
nécessaire de la gérer en tant que telle. Très
schématiquement, il va s'agir de faire émerger des connaissances
implicites, détenues par des individus pour les transformer en
connaissances explicites, et de les rendre disponibles dans des bases de
données.
Par ces démarches, la connaissance est d'une
certaine façon déconnectée des individus qui la
détiennent, pour être mutualisée dans des systèmes
collectifs. Lorsque l'on voit le temps qui se passe dans une entreprise
à rechercher des informations techniques ou relatives au client, qui
existent, mais on ne sait pas où (parfois dans le bureau d'à
côté), on mesure la perte d'efficacité extraordinaire qui
en résulte. « Chez Microsoft, une règle dit qu'on
pardonnera toujours à quelqu'un d'avoir fait une erreur, mais jamais de
ne pas avoir mis l'information sur cette erreur dans la base de données
qui constitue le véritable système nerveux de
l'entreprise »19(*).
Par la formation, il ne s'agit pas tant de transmettre
des connaissances, mais de transmettre les savoirs et savoir-faire et des
comportements qui permettent d'alimenter des bases de données
collectives de connaissances. Il faut surtout apprendre à apprendre et
à échanger la connaissance pour innover de manière
compétitive.
Mais, quel savoir ?
La formation classique repose sur le modèle de
transmission du savoir. Le savoir constitué est déjà connu
des concurrents. Ce qui est différenciant, ce sont les
compétences qu'ils n'ont pas : savoir-faire techniques, climat de
service, interface client, réactivité, adaptabilité. Celui
là change et évolue très vite, plus vite que les moyens
traditionnels de la formation.
Apprendre plus vite que ses concurrents et apprendre des
meilleurs est peut-être l'avantage stratégique le plus durable.
Les formes pédagogiques qui permettent cette
création (coaching, tutorat, autoformation, learning by doing), se
développent et emmènent une réinterrogation sur les
modèles pédagogiques de formation « de masse », avec un
paradoxe en forme de défi à relever : former plus de gens avec
plus d'individualisation.
L'accent est mis de plus en plus sur
l'adaptabilité, la capacité à apprendre. Faire une erreur
est regrettable, mais donne une occasion de progresser si on n'est pas dans une
culture du fautif et de la culpabilité. C'est ce que les
théoriciens de l'organisation apprenante appellent la double boucle
(double bind) : « je fais, mais je me donne les moyens d'apprendre de
ce que j'ai fait ».
Le modèle de la Poste Tunisienne expose que
« le développement des ressources humaines constitue l'une des
priorités dans le but de mettre à niveau l'élément
humain et de diversifier les techniques de formation et de recyclage de son
personnel »20(*).
Section-2- les types de formation :
Les méthodes de management modernes sont toutes
plus ou moins des méthodes d'apprentissage organisationnel :
démarches qualité (recherche de l'amélioration continue
par la création de savoir permanent permettant d'inventer des solutions
inédites à des problèmes nouveaux), benchmarking
(apprendre des meilleurs) ; écoute des clients (customer as teacher) ;
veille technologique (apprendre à détecter les signaux faibles et
les opportunités) ; diffusion des bonnes pratiques, reengineering
(apprendre à travailler autrement en expérimentant que c'est
possible). Les stratégies d'acquisition elles-mêmes peuvent
être conçues comme un moyen d'acquérir des connaissances.
Soit la formation est réellement partie prenante dans un processus
global de transformation de l'organisation en organisation apprenante, et
là aussi, joue un rôle de partenaire dans une démarche
globale.
«Dans son livre fondateur intitulé La
Cinquième discipline(Éditions General First, 1991), Peter
Senge, spécialiste de l'approche systémique et
référence mondiale en matière d'organisations apprenantes,
décrit ces dernières comme "celles dont les membres peuvent sans
cesse développer leurs capacités à atteindre les
résultats qu'ils recherchent, où des nouveaux modes de
pensée sont mis au point, où les aspirations collectives ne sont
pas freinées, où les gens apprennent en permanence comment
apprendre ensemble". De son côté, le biologiste et
spécialiste des sciences cognitives Francisco Varela disait que ce n'est
pas son habileté à résoudre des problèmes qui rend
une organisation intelligente, c'est l'habileté de ses membres à
créer un « univers de significations partagées », un
acte cognitif qui implique d'écouter ses collègues et
d'accueillir l'unique perspective de chacun.»21(*)
Face à ces changements, et préférant
ces concepts La Poste a opté pour la formation permanente qui est
souvent amenée comme une solution potentielle qui permettrait en
continue aux entreprises et aux individus de s'adapter en améliorant
leur performance et leur productivité. Par exemple, le processus qui
mène à l'innovation repose sur un niveau élevé de
capital humain qui peut être maintenu et amélioré à
travers la formation.
Aussi, il est généralement reconnu que la
formation est susceptible d'avoir des impacts non négligeables sur la
performance de l'entreprise en termes de productivité, Bartel (1995),
Black et Lynch (1998)22(*).
La Poste a définit sa stratégie et a
engagé différents types de formation pour concéder,
veiller et pallier à d'apparentes options de changements. De ce fait et
depuis la mutation de La Poste en Entreprise Publique à caractère
industriel et commercial (EPIC), différents objectifs ont
été fixés à travers cette stratégie.
Les objectifs généraux :
· Instaurer la culture de l'esprit d'appartenance ;
· Gérer les carences lors de l'accomplissement
· Administrer la résolution des problèmes et
les obstacles professionnels ;
· Accompagner des nouveaux projets ;
· Joindre et accompagner les mutations au sein du secteur
postal.
Les objectifs spécifiques du programme de
formation :
· Se concentrer sur les sujets ayant un rapport direct
avec les formateurs internes et l'organisation de la formation pour tous les
agents de distribution ;
· Donner l'occasion à tous les cadres et agents
pour la conquête du savoir et de la culture numérique et ce
à travers les modules du commerce électronique et les
technologies de communication ;
· Intégration des formateurs sur les lieux de
travail pour l'accompagnement à l'issue de la formation et
l'évaluation des compétences et des indices de
productivité après la formation ;
· La poursuite de la formation qualité afin
d'ancrer la culture de la qualité et ce pour plus d'indulgence pour le
client et plus de dynamisme pour définir ses attentes ;
· Stimulation de la formation auprès des agents et
cadres ayant un contact direct avec le client afin de leur permettre
d'acquérir les aptitudes et les ordonnances nécessaires dans le
domaine de la communication et du diagnostic des besoins des clients pour
garantir et préserver leur fidélité ;
· Instaurer l'esprit d'équipe
Différentes actions de formation ont
été planifiées pour atteindre ces objectifs :
· La formation générale, externe, continue
au sein des institutions de l'enseignement supérieur et ce pour la
promotion et le reclassement dans le grade. La Poste Tunisienne a
continué d'organiser en partenariat avec les établissements
universitaires des sessions de formation présentielle sous forme de
cours du soir au profit des cadres et agents. Après cette formation, il
est procédé à la re-classification de l'employé
dans la catégorie supérieure pouvant même atteindre le
niveau de Bac+6. La principale convention a été avec l'IFID,
(institut de financement pour le développement du Maghreb ;
· Formation continue à distance via
Internet23(*) le
e-learning : il s'agit de L'école virtuelle de la Poste
Tunisienne.
· Formation présentielle au centre de formation et
des études technologiques et de
télécommunication ;
· La formation interne dans le domaine de l'organisation,
l'exécution et la motivation et l'encadrement professionnel.
· Formation inter entreprise au sien de l'institut des
techniques bancaires (I.T.B);
· Les programmes de formation et de recyclage continus
développés dans le but d'améliorer davantage les
compétences professionnelles du personnel ont concerné des agents
et cadres et ont porté sur plusieurs thèmes tels que :
Techniques de marketing, comptabilité, culture de l'entreprise,
qualité des services, informatique, Internet...
· Formation en bureautique et informatique
appliquée ;
· Formation en intra de préparation pour les
concours internes ;
· Ecole des chefs des bureaux (formation intra
entreprise);
* Ecole d'été : cette structuration
intègre la formation la récréation et la distraction et se
réalise dans les régions côtières telle que
Sousse, Mahdia, Djerba et Nabeul.
· Habilitation interne d'initialisation pour un premier
emploi et d'insertion professionnelle ;
Ces types de formation comportent différents
thèmes tels que : le management, les techniques marketing,
l'accueil client, la gestion qualité, droit commercial, le marché
financier et divers thèmes en rapport avec le professionnel de La Poste.
Ces actions de formation comportent aussi bien d'autres modules
comportementaux, de gestion de stress, de culture d'entreprise etc....
Section-3- Les résultats de ces efforts de
formation :
Dans le cadre de l'examen des résultats que
révèle le « modèle » de formation
trois étapes étaient prévues pour la période
qui s'étale entre l'année 2000 et 2007 :
· la première consiste en un plan tacticien
(ÊÚÈæí) de formation : cette étape
a duré 03 année et a comporté, un cadre tacticien
quantitatif qui vise le changement mental et comportemental ainsi que la
motivation des différents acteurs pour l'adoption et l'adhésion
aux projets de l'entreprise et un autre cadre qualitatif qui justifie la
diversification des actions de formation selon un agenda établit par les
responsables régionaux pour appréhender et définir les
besoins de formation.
· La seconde consiste à renforcer la sollicitude
pour les agents de terrain et ce en mettant l'accent sur la formation
spécifique et ciblée telle que pour les chef de bureau de poste,
les chef d'agence, les agents des centres de distribution, les agents de
guichet et les nouveaux recrutés... Cette étape comprend des
thèmes pour susciter la motivation et
provoquer l'adaptation des acteurs au climat concurrentiel
à travers l'adoption des objectifs de La Poste et stimuler en eux
l'acquisition des techniques marketing et commerciales. Cette station a
cherché la sélection parmi les organismes de formation par le
biais de procès verbaux.
* La troisième étape se présente
comme l'étape de redressement, correction rectification, aussi bien
d'amendement, modification, modulation et remaniement.
Cette étape relais, vise la conception d'un nouveau
programme de formation. Il s'agit ici de valider le contenu, valider l'approche
ou la méthode, valider chaque action d'apprentissage. Il faut compiler
des résultats, analyser, corriger. Il s'agit non pas de vérifier
la réussite ou l'échec mais de valider l'acquisition des savoirs,
de la compétence ou de la connaissance par un individu ou par un groupe.
A travers ces étapes, on peut enregistrer que lors de
l'étude documentaire sur laquelle repose en partie ce mémoire de
stage diverses informations actualisées au 31/12/2007 ont
été collectées. Ces tableaux reflètent
l'évolution quantitative des actions de formation entreprises au sein de
La Poste Tunisienne durant la période allant de l'année 2000
à l'année 2007 :
Distribution de l'effectif
par catégorie.année
2007catégorienombre
Agent cadre
1336
Agent de maîtrise
5602
Agent d'exécution
1602
Agent contractuel
265
Total
8805
Distribution de l'effectif selon
l'âge et le
sexeAgemasculinféminintotal18-1901120-2941832173930-391757842259940-492039782282150-591926713263960+213
614226608802
1) Évolution du nombre de jours de formation
(Période 2000/2007)année
20002001200220032004200520062007
Nombre de jours
2866933643368333795433369292302824831263
2) Evolution du nombre de jours par type de
formation :
Année
200020012002200320042005
2006
2007
Formation générale
184581612617965182721584416154
13949
11570Formation métier
61431213314002161261479211093
12358
16354Formation informatique
Et bureautique
4247529954693577253820341941
3339
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3) Evolution du nombre global de
participants :
|
|
|
année
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Nombre de participant
|
5051
|
5500
|
6043
|
6154
|
5639
|
5121
|
5053
|
5600
|
4) Nombre de participant par
catégorie :
|
|
|
|
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Agents Cadres
|
721
|
805
|
928
|
951
|
905
|
934
|
1028
|
1082
|
Agents de maîtrise
|
3489
|
3580
|
3902
|
3950
|
3586
|
3359
|
3384
|
3758
|
Agents d'exécution
|
826
|
1039
|
1115
|
1147
|
1011
|
702
|
520
|
593
|
Agents contractuels
|
11
|
73
|
89
|
106
|
137
|
123
|
121
|
167
|
5) Evolution des Budgets alloués à la
formation en milliers de dinars (période 2000/2007) :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Année
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Budget
|
1800
|
2000
|
2150
|
2500
|
2500
|
2400
|
2027
|
1974
|
De part ces statistiques relevées dans le rapport
d'activité de la formation au sein de La Poste Tunisienne, quelques
données se rapportant à ces efforts ont été
relevées. Ces données concernent d'une façon globale ce
qui a été réalisé au cours de l'année 2006
principalement dans certaines formations :
La formation à distance via Internet (
www.postelearning.poste.tn)
:
L'école virtuelle de la Poste Tunisienne via
Internet connaît une dynamique croissante. Ainsi, le nombre des
apprenants à distance a évolué pour atteindre 1 600 agents
et cadres poursuivant les cours via Internet à partir de chez eux, ce
qui représente 27% de l'effectif total de la Poste Tunisienne.
Les apprenants ont échangé plus de 900 000
e-mail avec leurs tuteurs dans le cadre de la réalisation des tests
d'autoévaluation et la participation dans les forums traitant des sujets
proposés via Internet relatifs aux unités de formation.
L'année 2006 a également enregistré
la remise des diplômes (certificat de formation) pour une nouvelle
promotion de l'école virtuelle de la Poste Tunisienne composée de
89 cadres qui ont accédé à des niveaux équivalents
à Bac, Bac+2 et Bac+4.
La formation via Internet au niveau du site
Trainpost :
Le site Trainpost de l'Union Postale Universelle
hébergé au niveau de la plate-forme de l'école virtuelle
de la Poste Tunisienne enregistre de bons résultats. En effet, deux
sessions sont organisées en 2006 pour les cadres et les employés
des administrations postales des pays Arabes et Africains. Ainsi 151 apprenants
de 35 pays, ont poursuivi
5 cours en trois langues avec une durée de 2 200 heures
d'enseignement via Internet.
Conformément à la convention conclue entre
l'Union Postale Universelle et la Poste Tunisienne, une nouvelle session de
formation à distance sera ouverte dans le cadre du programme «
Trainpost » durant la période allant du premier avril 2007 au 31
juillet 2007 au profit de 400 cadres et employés de 64 entreprises
postales des pays Arabes, Africains, Asiatiques, Européens et
Américains.
Ce cycle de formation, qui est composé de 9 cours,
a été agencé en trois langues (Arabe, Français et
Anglais) et traite des thèmes se rapportant aux colis postaux,
philatélie, qualité de service, service postal universel, Frais
terminaux, Plan intégral de réforme et de développement
postal, Poste aux lettres, Courrier express et Publipostage.
La formation sous forme de cours de
soir :
La Poste Tunisienne a continué d'organiser en
partenariat avec les établissements Universitaires des sessions de
formation présentielle sous forme de cours de soir au profit des cadres
postaux. Après cette formation, il est procédé à la
re-classification de l'employé dans la catégorie
supérieure pouvant même atteindre le niveau de Bac+6.
L'année 2006 a enregistré la promotion de 162 cadres aux grades
supérieurs.
Les diverses sessions de recyclage du
personnel :
Les programmes de formation et de recyclage continus
développés dans le but d'améliorer davantage les
compétences professionnelles du personnel ont concerné plus de
5000 agents et cadres en 2006 et ont porté sur plus de 70 thèmes
tels que : Techniques de marketing, comptabilité, culture de
l'entreprise, qualité des services, informatique, Internet...
Les recensements effectués dans ce cadre
reflètent pour les années 2006 et 2007 :
ANNEE
|
2006
|
2007
|
EVOLUTION %
|
Actions
|
JOURNEES FORMATIoN
|
NOMBRE BENEFIC.
|
JOURNEES FORMATION
|
NBRE BENEFIC.
|
JOURNEES FORMATION
|
NOMBRE BENEFIC.
|
FORMAT. PROFESS.
|
12358
|
3443
|
16000
|
4341
|
29%
|
26%
|
FOR GENERALE
|
13949
|
3345
|
11000
|
2492
|
-21%
|
-26%
|
BUREAUTIQUE
|
637
|
217
|
2130
|
662
|
234%
|
205%
|
INF. APPLIQUE
|
1304
|
204
|
756
|
147
|
-42%
|
-28%
|
PREP. AUX CONC.
|
4773
|
1647
|
5050
|
1912
|
6%
|
16%
|
ECOLE D'ETE
|
2062
|
356
|
1283
|
258
|
-38%
|
-28%
|
ECOLE CHEF DE BUREAU
|
1420
|
130
|
555
|
48
|
-61%
|
-63%
|
HABILITATION
|
758
|
81
|
2335
|
189
|
208%
|
133%
|
Section -4- les modalités
d'évaluation au sein de La Poste :
La direction de la formation au sein de La Poste Tunisienne
adopte la méthode de l'évaluation à chaud durant le
processus et ce par la distribution de formulaires aux participants par
lesquels ils jugeront le formateur le thème l'environnement global
où s'est déroulé la formation. Cette évaluation
prouve le premier niveau de Kirkpatrick sur la satisfaction bien qu'elle se
limite à la collecte de données sans analyse
ultérieure..
Pour la formation via Internet et el celle au sein des
institutions externe à La Poste, il n'y a pas d'évaluation sauf
qu'à la fin de chaque période de deux ou trois années et
pour chaque catégorie des résultats sont publiés.
Une autre « station » d'évaluation
et d'examen de la situation de la formation est mise en oeuvre. Celle qui
regroupe les responsables centraux et régionaux les directeurs et
certaines autres personnes accompagnées par les garants de la formation
tels que les formateurs qui présentent périodiquement des
rapports qui se prononcent sur la situation et les conditions de ces actions de
la formation.
Ces efforts d'évaluation font le plus souvent
apparaître des relevés présentés par le responsable
de la formation comme celle présentés en section -1- du
troisième chapitre. L'étude de l'évolution de la formation
n'est constaté que quantitativement sans correspondance d'analyse de
n'importe quel caractère d'efficacité. Elle reflète le
cadre de jeux de pouvoir et ce en manipulant « les données
évaluatives » pour les politiques organisationnelles.
Conclusion :
Après cette brève aperçue qui peut
refléter la démarche de formation élaborée par La
Poste Tunisienne, il serait capital d'avancer qu'il est nécessaire de
susciter l'intérêt et l'engagement de chacun afin que la formation
devienne la préoccupation de tous. Voilà qui est de l'ordre d'un
changement de mentalité, de culture.
Mais il ne s'agit pas de faire de la formation pour faire de
la formation autrement dit former pour former.
Pour atteindre les meilleurs résultats, la solution
n'est pas d'augmenter le nombre de cours. Il faut plutôt établir
une politique de formation répondant aux besoins réels du milieu
et des personnes.
Le responsable de formation doit prendre l'initiative et
adhérer afin qu'il se fasse la formation mais pas n'importe où,
n'importe quand et n'importe comment. Lancer des actions de formation c'est
disposer d'une véritable politique, c'est-à-dire définir
des objectifs à atteindre, des stratégies à travers un
ensemble d'actions coordonnées en utilisant les moyens appropriés
découlant d'une analyse. Avoir une politique de formation, c'est savoir
planifier.
Dans le troisième chapitre, la tache est d'estimer et
évaluer cette dite « stratégie » de formation
de La Poste en essayant de déloger les faits à partir des
résultats.
CHAPITRE -III- APPRÉCIATION DE LA FORMATION :
LA POSTE :
Introduction :
Pour tout gestionnaire soucieux de mobiliser la
formation comme vecteur de développement individuel et organisationnel,
la question de l'efficacité est de première importance.
Néanmoins, il serait en effet utopique de croire que toute formation
donne lieu automatiquement au développement de compétences
individuelles, et plus encore que la formation améliore le
fonctionnement d'une organisation. Pourquoi certaines formations (dont les
participants se sont pourtant déclarés satisfaits) n'ont-elles
pas résolu les problèmes auxquels elles étaient
sensées s'attaquer ? A l'inverse, comment expliquer les changements
inattendus qui se produisent parfois suite à une formation ?
Le besoin de formation relève de la
nécessité ; l'apport de connaissances relève de
l'utilité ; la pratique réelle qui résulte de la formation
relève de l'efficacité.
Section -I- Une démarche
opérationnelle : La méthodologie :
A la suite de ma demande de stage au sein de La Poste
Tunisienne, le Directeur de la formation m'a suggéré de
procéder à l'évaluation de l'efficacité de la
formation. Cette évaluation a pour visée l'estimation de l'impact
et l'évaluation de l'effet de la formation sur la performance du
programme, les performances professionnelles individuelles, et la performance
organisationnelle. Elle est fondée sur les dimensions suivantes :
les facteurs liés l'établissement des plans de la formation, les
facteurs liés à la satisfaction des participants et enfin les
facteurs d'ordre personnel et organisationnel liés aux prévisions
pour le transfert des acquis. Et à partir de ces dimensions essayer
d'évaluer les résultats et les effets de ces actions de
formation.
Par conséquent, cette allure conduit une analyse qui
dépasse les limites temporelles et spatiales (la salle de cours) dans
lesquelles se réalisent la plupart des évaluations des
formations. Elle intègre l'organisation et ses logiques d'action comme
des dimensions essentielles pour comprendre l'efficacité d'une formation
tout le long du processus.
Dans le but d'opérationnaliser cette
référence, le choix a été de se centrer sur une
étude documentaire découlant de statistiques fournit par la
direction de la formation et aussi sur une enquête auprès des
premiers intéressés : les participants, et ce à
l'aide d'un questionnaire qui comporte trois éléments
clés : la pertinence des plans et des actions de formation, la
satisfaction des acteurs participants aux formations et enfin le transfert des
acquis c'est à dire la mise en application, sur les lieux de travail,
des compétences développées en formation ; afin
d'apprécier l'impact de ses actions. L'évaluation de l'impact du
transfert des acquis permet en effet d'intégrer et de tester la relation
-si elle existe selon le test- de celui-ci avec les deux niveaux classiques de
l'évaluation d'une formation (qualité/quantité des
apprentissages et satisfaction des apprenants) et de contenir ainsi avec plus
ou moins de précision l'efficacité d'une formation.
A travers l'analyse des conditions qui favorisent le
transfert et la recherche des impacts sur la progression de l'organisation,
l'évaluation de l'impact des compétences, capacités,
attitudes, valeurs et qualités acquises en formation offre un tremplin
d'amélioration des dispositifs de formation, en mettant le doigt sur les
conditions (pédagogiques, personnelles et organisationnelles) qui
permettront ultérieurement d'optimiser l'efficacité des
formations par la recherche de nouveaux indicateurs qualitatifs et/ou
quantitatifs d'évaluation.
L'ensemble des démarches d'analyse et
d'évaluation visent un objectif capital : informer, pour mieux
organiser. Une compréhension en profondeur des facteurs
d'efficacité des formations dispensées, dont le
déroulement, la satisfaction et les conditions en place pour stimuler le
transfert, sont indispensables. L'évaluation traverse tout le processus
de la formation, depuis la conception du programme de formation à
travers le diagnostic des besoins de l'organisation et des pré-requis
jusqu'aux éventuels effets sur les comportements professionnels et le
fonctionnement de l'entreprise. Sur cette base, un certain nombre de conditions
organisationnelles et individuelles, pourront être remises en place de
manière coordonnée pour que la formation produise effectivement
les effets qu'on attend d'elle. Ces conditions concernent :
-- l'adéquation des objectifs de formation aux besoins
(compétences individuelles et collectives).En d'autres termes, il est
important d'évaluer le plan de formation lui-même
ainsi que les actions qu'il regroupe. En effet, l'évaluation de celui-ci
doit permettre à l'organisation de savoir si les objectifs de sa
politique de formation ont été réalisés de
façon cohérente et efficiente.
-- la qualité de l'apprentissage (motivation des
apprenants à suivre ces formations, leur satisfaction et la
pédagogie du formateur).
-- le transfert des compétences sur le terrain
professionnel (suivi de la formation et management au sein de La Poste).
L'évaluation du transfert des acquis suscite la
question suivante : « Les formés utilisent-ils leurs
compétences sur le terrain ? » Cette question dépasse
donc l'évaluation des conditions de l'action de formation, de la
satisfaction et des apprentissages. L'évaluation de l'impact de ce
transfert, en dépit de son importance, est rarement faite.
Parler de l'impact de la formation sur la performance
individuelle, c'est parler des conditions préalables à la
finalité à former et celle à se former.
L'impact à long terme souhaité de la formation est
d'améliorer la pertinence des programmes et la performance
organisationnelle. Il est difficile de démontrer un lien direct entre la
formation et ses résultats à long terme car un grand nombre de
facteurs autres que la formation entrent en jeu. Toutefois, il est possible de
démontrer l'impact de la formation sur les compétences et la
performance du personnel et de l'organisation. C'est la raison pour laquelle je
me concentre sur le premier niveau de l'impact - la signification
professionnelle des formés découlant de leurs «avis«
sur la pertinence de l'action, de leur satisfaction et enfin de
l'opportunité dans la conjoncture offerte pour le transfert- partant du
principe qu'une bonne performance individuelle motivateur gouvernera une solide
performance organisationnelle et des programmes et conduira à de
meilleurs services pour les clients et, engendrera une contribution importante
à la réalisation des buts souhaités.
Mais avant d'émettre un jugement sur le succès
ou les limites de l'action de formation, il faut rassembler un certain nombre
d'informations à son sujet. En effet, il ne suffit donc pas qu'il y ait
des participants à une formation ni même que ceux-ci se
déclarent satisfaits pour que cette action réponde aux besoins et
pour qu'elle soit efficace.
Les principales informations à recueillir d'abord sont
les suivantes :
? Combien y a-t-il eu de participants ? Qui étaient-ils
et correspondaient-ils à la cible visée ? Sont-ils restés
fidèles à l'ensemble du processus de formation ? Quels sont ceux
qui n'ont pas participé ou ont abandonné
prématurément ? Pourquoi ?
?? Comment les participants ont-ils vécu la formation ?
Correspondait-elle à leurs attentes ? En sont-ils satisfaits ? Les
lieux, le cadre, le calendrier étaient-ils adéquats ? Les
formateurs étaient-ils perçus comme compétents, tant au
plan technique qu'au plan pédagogique ? Les supports de formation
étaient-ils suffisants et de qualité ?
? Les participants ont-ils rencontrés des
difficultés à suivre la formation ? D'autres compétences
ou savoirs étaient-ils des préalables
(prérequis) ?
? Quels sont les acquis les plus
clairs des individus acteurs à la formation et quels avantages en
ont-ils tirés ? Que sont-ils parvenus à adopter à l'issue
de la formation ?
? Les participants parviennent-ils à intégrer ou
convertir leurs apprentissages dans le travail
quotidien, à les mettre en oeuvre ? Avec quelle fréquence et avec
quelles portées ? Pour quelles raisons ?
? En quoi les retombées dans la vie de travail
comblent-elle les objectifs poursuivis au départ ?
? Observe-t-on d'autres changements à l'issue de la
formation ? D'autres impacts, directs ou indirects, voulus ou inattendus ?
C'est à partir de cet ensemble d'informations qu'on
peut mener une procédure d'évaluation qui peut être digne
de ce nom.
Pour agréer cette
« évaluation » de la formation au sein de la Poste
Tunisienne, et pour une première étape, je commencerai par
l'élémentaire méthode des indicateurs.
Section -2- Evaluation de la formation à
partir d'indicateurs :
À cet effet j'ai répertorié des
indicateurs de la formation relevés dans différentes
études qui ont servi à préciser l'impact de la formation
sur l'efficacité de l'organisation (Voir le tableau à la
page suivante).
Les indicateurs que j'ai retenu vu le manque d'informations
sont de l'ordre de six types : l'incidence de la formation, le type de
formation délivrée par l'entreprise, l'incidence selon le type de
formation dispensée, la durée de la formation, la durée
selon le type de formation et l'intensité de la formation.
Les indicateurs de la formation :
Indicateurs de la formation
|
Auteurs
|
1) Incidence de la formation
-Nombre d'employés formés;
-Nombre d'employés qui n'ont pas reçu de formation;
ou
-Proportion d'employés formés au cours de
l'année
(Total de formés/nombre d'employés total).
|
Black et Lynch (1996); Zwick (2002)
Zwick (2002)
Barrett et O'Connell (2000); Hansson (2007); Zwick (2002)
|
2) Type de formation
-Formelle/Informelle;
-Spécifique/générale et
combinaison des deux;
-Trois types de formation spécifique
(informatique, sur le travail en équipe, des
superviseurs); pour la poste il s'agit de la formation des chefs de bureau et
de centre)
-Sept types de formation offerte par l'entreprise (externe;
interne; cercles de qualité; formation on-the-job; formation
sur le tas ; séminaires et discussions; rotation des
tâches).
|
Destré et Nordman (2002
Dostie et Pelletier (2005)
Barrett et O'Connell (2001)
Black et Lynch (1996)
Zwick (2002)
|
3) L'incidence selon le type de formation
délivrée
-Proportion d'employés recevant de la formation pour
chaque type de formation.
|
Black et Lynch (1996)
|
4) Durée de la formation
-Nombre total de jours de formation/nombre total
d'employés.
|
Barrett et O'Connell (2000)
|
5) Durée selon le type de formation
-% de formation formelle (en dehors des heures
travaillées);
-Nombre de jours passés en formation
(générale ou spécifique)/nombre d'employés total.
|
Black et Lynch (1996)
Barrett et O'Connell (2000)
|
6) Intensité de la formation
-La masse salariale investie en formation;
-Total des dépenses de la formation/masse salariale
totale;
-Dépenses totales selon le type de formation (technique ou
en gestion) durant les deux années précédentes.
|
Hansson (2007)
Barrett et O'Connell (2000)
Ng et Siu (2004)
Destré et Nordman (2002).
|
Je commence ici par présenter l'effectif de La
Poste et le nombre de participants aux actions de formation pour
l'année 2006 et 2007. Je présente en même temps des
détails significatifs afin de déloger quelques auditions par
exemple le pourcentage de participants par rapport à l'effectif par
catégorie:
Tableau -1- effectif et nombre de
participants aux formations par catégories :
Catégories
|
Effectif / catégories
|
Nbre de participants
|
% de participation
|
Agents cadre
|
1336 soit 15 %
|
1082
|
0,81
|
Agents de maîtrise
|
5602 soit 64 %
|
3758
|
0,67
|
Agents d'exécution
|
1602 soit 18 %
|
593
|
0,37
|
Agents contractuels
|
265 soit 3 %
|
167
|
0,63
|
Effectif total
|
8805
|
5600
|
0,64
|
Source : Statistiques de la Direction de La formation de
La Poste Tunisienne.
Tableau -2- Nombre de jours de formation et
nombre de participants, leur évolution :
ANNEE
|
2006
|
|
2007
|
EVOLUTION %
|
Actions de formation
|
Nbre de j. de format°
|
Nbre de particip.
|
Nbre de j. de format°
|
Nbre de particip.
|
Nbre de j. de format°
|
Nbre de particip.
|
FOR, PROFES,
|
12358
|
3443
|
16000
|
4341
|
29%
|
26%
|
FOR, GENERALE
|
13949
|
3345
|
11000
|
2492
|
-21%
|
-26%
|
BUREAUTIQUE
|
637
|
217
|
2130
|
662
|
234%
|
205%
|
INF, APPLIQUE
|
1304
|
204
|
756
|
147
|
-42%
|
-28%
|
PREP.CONCOUR
|
4773
|
1647
|
5050
|
1912
|
6%
|
16%
|
ECOLE D'ETE
|
2062
|
356
|
1283
|
258
|
-38%
|
-28%
|
ECOLE CHEF B
|
1420
|
130
|
555
|
48
|
-61%
|
-63%
|
HABILITATION
|
758
|
81
|
2335
|
189
|
208%
|
133%
|
Totaux
|
37261
|
9423
|
39109
|
10049
|
|
|
Source : Statistiques de la Direction de La formation de
La Poste Tunisienne.
A partir de ce tableau, et dans sa stratégie de
formation La Poste donne plus d'importance à la formation
professionnelle et celle générale ainsi que pour la
préparation aux concours. D'autre part une évolution
particulière est constatée pour la formation habilitation. Ce
constat est en rapport avec les mutations technologiques et
l'intégration des nouveaux projets pour les nouveaux produit qui
nécessitent l'accoutumance et l'adhésion des agents et cadres aux
innovations en matière de nouvelles technologies et aux nouveaux
procédés managériales.
Tableau -3-Les budgets alloués sont
distribués selon chaque type de formation comme suit.
ACTION DE FORMATION
|
2006
|
2007
|
Pourcentage par rapport à l'effectif
|
Budget par formation
|
Budget par formation
|
nbre de jours par particip.
|
nbre de jours par particip
|
2006
|
2007
|
2006
|
2007
|
FOR, PROFES,
|
3,59
|
3,69
|
0,39
|
0,49
|
672276
|
807589
|
FOR, GENERALE
|
4,17
|
4,41
|
0,38
|
0,28
|
758826
|
555217
|
BUREAUTIQUE
|
2,94
|
3,22
|
0,02
|
0,08
|
34653
|
107510
|
INF, APPLIQUE
|
6,39
|
5,14
|
0,02
|
0,02
|
70938
|
38159
|
PREP, AUX CONC,
|
2,90
|
2,64
|
0,19
|
0,22
|
259651
|
254895
|
ECOLE D'ETE
|
5,79
|
4,97
|
0,04
|
0,03
|
112173
|
64759
|
ECOLE CHEF DE B,
|
10,92
|
11,56
|
0,01
|
0,01
|
77248
|
28013
|
HABILITATION
|
9,36
|
12,35
|
0,01
|
0,02
|
41235
|
117858
|
Totaux
|
|
|
|
|
2027 000
|
1974 000
|
Source : Rapport d'activités de la Direction de La
formation de La Poste Tunisienne.
Ces tableaux permettent aussi bien de calculer des ratios
indicateurs :
? Premier indicateur : Incidence de la
formation :
@ Nombre d'employés formés;
5560 pour l'année 2007 ;
@ Nombre d'employés qui n'ont pas
reçu de formation; 8805 - 5600 = 3205
@ Proportion d'employés
formés au cours de l'année ;
(Total de formés/nombre d'employés total).
5600 : 8805 = 63,6.
? Deuxième indicateur : Actions de
formation selon le type:
ACTION DE FORMATION
|
TYPE DE FORMATION
|
F. professionnelle
|
interne
|
informelle
|
F. générale
|
externe
|
formelle
|
F. en bureautique
|
externe
|
formelle
|
F. en informatique appliquée
|
externe
|
formelle
|
Préparation aux concours
|
interne
|
informelle
|
Ecole d'été
|
interne
|
Non formelle
|
Ecole chef de bureaux
|
interne
|
informelle
|
Habilitation
|
interne
|
Non formelle
|
@ Formation ; Formelle/Informelle. Pour
ces type de formation on parle souvent d'apprentissage et non de formation.
@ Quatre types de formations
spécifiques (Informatique, sur le travail en équipe, des
auditeurs de qualité, la formation des chefs de centre de
distribution).
@ Six types de formation offerte par La Poste
(externe; interne; formation on-the-job; formation sur le
tas ; séminaires et discussions; rotation des
tâches).
? Troisième indicateur : L'incidence selon
le type de formation délivrée :
@ Proportion d'employés recevant de
la formation pour chaque type de formation. (Tableau -2-). On remarque que
certains acteurs participent à diverses formations.
? Quatrième indicateur :
Durée de la formation :
@ Nombre total de jours de formation / nombre
total d'employés.
Année 2007 * 37 261 : 8805 =
4,23 jours (soit 6 heures de formation par jour).
* 37 261 : 5600 = 6,65
jours (soit 6 heures de formation par jour).
? Cinquième indicateur : Durée
selon le type de formation :
Nombre de jours passés en formation
(générale ou spécifique) / nombre d'employés
total.
Pour ces détails : Voir tableau
-3-
? Sixième indicateur : Intensité de
la formation :
@ La masse salariale investie en
formation;
* Année 2006/ : 2027
000
* Année 2007 : 1974 000
@ Dépenses totales selon le type de
formation durant l'année 2006 et 2007; tableau -3-.
Cependant, il y a autant d'indicateurs que de recherche,
et aucun indicateurs ne ressort plus que les autres. En plus les typologies de
recherche sont propres à tout auteur. Suivant le contexte de la
recherche et l'utilité de l'évaluation l'auteur insiste plus sur
quelques indicateurs plus que les autres. Ces observations nous emmènent
à nous questionner sur la représentation que se font les
responsables de La Poste du concept de formation. Il semble qu'il n y a pas
d'idée claire de l'importance du diagnostic pour planifier la formation.
La liste des indicateurs relative au type de formation
fournit un exemple de l'intérêt diversifié sur
l'évaluation de l'impact de la formation. Pour ces raisons, il est
délicat de dégager une tendance claire quant à
l'utilisation de ces indicateurs.
C'est pour ceci que j'opterai pour une évaluation
un peu plus approfondie à partir de test en supposant les trois
dimensions déjà avancées.
Section -3- Évaluation par des tests
statistiques descriptifs :
Cette seconde évaluation consiste à tester
chacune de ces variables à part, cela à partir d'une
enquête effectuée à l'aide d'un questionnaire (an annexe)
administré auprès d'un échantillon de 560 individus
anonymes soit 10% pour chaque catégorie de cadres, agents de
maîtrise, agents d'exécution et agents contractuels appartenant
à différents services de La Poste et ayant suivi des formations
variées. Ce questionnaire comprend trois partie respectivement pour les
trois variables et comportant 25 questions fermées (soit 10, 5, et 10).
Ces questions saisissent chacune quatre (4) réponses.
Je rappelle les trois dimensions : Le
déroulement de l'action de formation en d'autres termes la pertinence
des plans de formation, la satisfaction de ces participants et enfin
l'influence de leur vécu concret au sein de La Poste pour stimuler le
transfert.
Afin d'évaluer l'impact de la formation, j'ai
estimé les réactions des participants en fonction de leur
satisfaction à l'égard de la formation, de leurs perceptions de
la pertinence des plans et programmes de formation et de leurs perceptions de
l'opportunité offerte pour le transfert des acquis.
Les données collectées ont
été dépouillées et analysées en trois
étapes qui correspondent chacune à une des trois variables et
puis ces résultats ont été arrangés pour essayer de
conclure l'observation et tester les degrés de relation, et de
dépendance. de ces trois variables pour enfin estimer leur influence
sur l'impact de la formation. Les calculs ont été
effectués sur le logiciel Excel et SPSS (tableaux des divers calculs en
annexes).
Supposant que ces trois variables peuvent être
abordées avec des tests tel que le calcul relatif au khi deux
utilisé pour comparer les résultats obtenus aux résultats
prévus afin de déterminer si l'hypothèse de départ
était fondé, ou même des tests de régression, elles
pourront prendre n'importe quelle valeur pour n'importe quel individu
observé.
Il est dans ce cas important de mesurer le
degré de corrélation qui pourrait exister entre les
séries d'observations, mais il est tout aussi important de pouvoir
décider si une liaison observée dans un échantillon de
(560 participants) indique ou non que les variables étudiées sont
probablement associées dans la population à partir de laquelle a
été extrait l'échantillon.
Au préalable, il ne faut jamais oublier que
l'existence d'une corrélation entre les séries observées
n'implique pas nécessairement l'existence d'une relation de cause
à effet entre les variables considérées. En effets les
corrélations observées peuvent être dues au fait que ces
variables étudiées sont soumises à des influences communes
modifiant simultanément les valeurs soit dans le même sens
(corrélation positive), soit en sens opposés (corrélation
négative).
Le deuxième test est le coefficient de
contingence (C) qui permet de mesurer l'intensité de la
liaison existant entre ces variables. Ce coefficient est calculé
à partir du khi deux calculé et est égal à la
racine du rapport k2 carré et N+k2.
En observant cette corrélation exprimée par C.,
il est nécessaire de savoir s'il est éventuel de conclure que ces
variables sont liées dans la population de l'échantillon. C'est
alors qu'il faut tester la signification de ce coefficient C en
intégrant un degré de liberté et un seuil de
signification, et en poussant le seuil de signification on peut ensuivre
à une différence statistiquement significative cela pour
approuver le seuil qui va nous indiquer la probabilité de commettre une
erreur en prenant une décision afin d'affirmer ou non la satisfaction.
Cette statistique à calculer est le khi deux carré
calculé.
Le khi deux peut également être
utilisé comme test d'indépendance et
permettre de déterminer si ces variables sont indépendantes l'une
de l'autre pour conclure leur influence parallèle sur l'impact de la
formation.
? Pour la première variable :
déroulement :
S'agissant des plans et des programmes de
formation l'hypothèse nulle est Ho : programmes pertinent
L'Hypothèse alternative ou hypothèse action
est H1 : déroulement n'est pas pertinent.
Dans notre exemple le ddl (degré de liberté) est de
27 et la valeur critique à un seuil de 0,05 est de 40.11 Comme le khi
deux de 355,186 (voir tableau annexe 1-) est plus grand que la valeur critique
au seuil de 0,05 nous rejetons l'hypothèse nulle et affirmons qu'il
existe une différence observable dans le nombre de réponses
relevant le degré de satisfaction pour le déroulement de la
formation. La probabilité de commettre une erreur avec cette affirmation
se situe à 0,05%. La lecture est la suivante : Un test du Khi deux (k2)
a été effectué avec 27 degrés de libertés et
dont le résultat est de 40,11. On rejette l'hypothèse nulle et la
probabilité de commettre une erreur avec cette affirmation est
inférieure à 0,05. On retrouve le tableau de décision
ci-après.
État réel de
la situation
Ho est vrai Ho
est fausse
On rejette Ho Erreur de type I Bonne
décision
On accepte Ho Bonne décision Erreur type
II
Test khi deux
|
2,00145E-87
|
Degré de liberté (10-1)(4-1)
|
27
|
|
|
seuil de signification
|
0.05
|
0,001
|
0,0001
|
k2 inverse ddl 27
|
40,11
|
55,48
|
63,16
|
Somme (fo-fe)^2/fe k2
|
355,186
|
|
355,186 / 355,186 + 560
|
|
0,3881
|
|
Coefficient de contingence
|
|
0,62
|
|
Ce coefficient = 0,68 et 0,50 < 0,62 <
0,75
|
Le coefficient de contingence est de 0,62 et est compris
entre 0,50 et 0,75 la satisfaction parait moyenne et de ce fait la
probabilité qu'elle soit généralisée sur la
population est minime.
Cette analyse peut être accomplie, de la même
façon seulement on peut à partir du test du khi deux conclure
pour chaque variable en adoptant seulement le coefficient de contingence pour
mesurer l'intensité des résultats qui existent entre les
données pour pouvoir adopter une des deux hypothèse.
? Pour la deuxième variable : La
satisfaction des participants:
Elle donne lieu aux deux hypothèses
suivantes :
Hypothèse nulle : Ho satisfaction des
participants ;
Hypothèse action : H1 pas de satisfaction.
Test de khi deux
|
1,14582E-05
|
|
|
Degré de liberté ddl (5-1)(4-1)
|
12
|
|
|
niveau de signification
|
0.05
|
0,001
|
0,0001
|
k2 inverse
|
21,03
|
26,22
|
39,13
|
Somme (fo-fe) ^2/fe
|
44,731
|
|
v44.731/ (44,731+560)
|
0,0740
|
|
Coefficient de contingence
|
(racine 0,0740)
|
0,27
|
|
ce coefficient = 0,27 et 0,25 < 0,27 <
0,5
|
|
On peut alors conclure que puisque ce coefficient de
contingence est égal à 0,27 et est situé entre 0,25 et
0,50 la satisfaction des participants reste au dessus de la moyenne et donc pas
certainement suffisante. L'hypothèse nulle est alors rejetée pour
cette deuxième variable satisfaction.
? Pour la troisième variable :
Possibilités de transfert :
Le transfert des acquis reste acceptable
et ce en fonction du contexte organisationnel et de la situation des
acteurs.
L'hypothèse nulle sera : Ho :
opportunité existe ;
L'hypothèse alternative : H1 :
opportunité n'existe pas.
test khi deux
|
5,653E-201
|
|
|
Degré de liberté
|
27
|
|
|
Niveau de signification
|
0.05
|
0,01
|
0,001
|
k2 inverse
|
40,11
|
46,96
|
55,48
|
khi-2 calculé ?( fo-fe)^2/fe
|
595,41
|
|
v595,41/595,41+560
|
0,5153
|
|
Coefficient de contingence (racine 0,6491)
0,71
|
|
|
ce coefficient = 0,71 et 0,50< 0,71 <
0,75
|
|
Le coefficient est ici assez admis puisqu'il est de 0,71
mais inférieur à 0,75. On peut estimer que l'opportunité
de transfert est convenable malgré le manque de moyens et d'encadrement
nécessaire au sein de l'organisation selon les prévisions des
répondants.
Cette analyse peut être faite, de la même
façon seulement l'hypothèse de relation causale entre ces trois
variables ne sera révélé que par la combinaison de ces
dernières et ce dans le tableau récapitulatif
Tableau récapitulatif reprenant les trois
variables : L'arrangement pour ces trois variables donne le
tableau suivant :
|
A
|
B
|
C
|
D
|
TOTAL
|
Déroulement
|
814
|
1295
|
1728
|
1762
|
5599
|
Satisfaction
|
390
|
620
|
986
|
804
|
2800
|
Transfert
|
1308
|
1262
|
1520
|
1186
|
5276
|
TOTAL
|
2512
|
3177
|
4233
|
3753
|
13675
|
Pour vérifier la relation entre ces trois variables
et justifier l'hypothèse de notre recherche les résultats ont
été les suivants :
Test de khi deux
|
3,02039E-62
|
|
|
Degré de liberté
|
6
|
|
|
Seuil de significativité
|
0.05
|
0.01
|
0,001
|
k2 inverse= val. Cri. Au s5% et ddl 6
|
12,5916
|
16,81189
|
22,45774
|
? (fo-fe) ^2/fe = khi 2 observé
|
302,02
|
|
|
k2/k2+n = 302,02/ 302,02+560
|
0,3504
|
|
|
Coefficient de contingence
v(fo-fe)^2/fe = v 0,3504
|
0,5919
|
|
|
SI(K59>=K61;"indépendance";"dépendance")
& "entre les variables
|
Cette formule a conduit a la Conclusion :
Dépendance entre les variables
|
Coefficient de corrélation entre les
variables
|
Déroulement/ satisfaction
|
0,9456
|
|
Satisfaction/transfert
|
0,4705
|
|
Transfert/déroulement
|
0,1586
|
|
Der/satisf/transfert
|
|
0,9160
|
|
Conclusion : Dépendance entre les
variables
On constate selon les données arrangées dans
le tableau récapitulatif pour les trois variables que :
** la corrélation entre le déroulement des
programmes et le degré de satisfaction dévoilée est de
0,94.
** Entre les variables transfert et satisfaction elle est de
0,47 et entre le transfert et le déroulement elle est de 0,15.
** Cependant entre les trois variables combinées elle
est de 0,92. Ce qui explique la dépendance entre les variables
manifestée en conclusion et expliquée par la formule Excel dans
le tableau 2 page 47.
Conclusion :
Peut-on alors conclure que le processus de formation
jugé par une satisfaction des participant peut susciter un jugement
fiable ?
Phillips (1996)24(*) décrit dix (10) façons d'isoler l'effet
de la formation des autres facteurs qui influent sur les résultats
organisationnels. C'est une étape cruciale pour le calcul du retour sur
l'investissement de la formation, dans la mesure où il faut pouvoir
justifier l'attribution de l'amélioration de la performance à la
formation, plutôt qu'à d'autres variables. Voici les voies
proposées par Phillips pour isoler les effets de la formation sur la
performance : utiliser un groupe contrôle; analyser une ligne de
tendance; faire des prévisions; pratiquer l'observation participante; le
superviseur effectue l'estimation; les gestionnaires pratiquent
l'évaluation; solliciter l'avis des clients; considérer l'opinion
des salariés; utiliser d'autres facteurs.
Pour faire un choix éclairé parmi ces
méthodes proposées ci-dessus, cinq (5) critères de
sélection sont suggérés : 1. la faisabilité; 2.
l'exactitude; 3. la crédibilité; 4. les coûts; 5. le temps
disponible.
Conclusion générale :
Pour parachever cette recherche et cette évaluation,
Je présente une rétrospective de ce court voyage dans le monde de
la formation et du transfert des apprentissages, voyage au cours duquel je me
suis penché plus particulièrement sur le problème de
l'impact pour l'encadrer par les trois préalables afin d'en identifier
les caractéristiques favorables au transfert. J'ajoute, la contribution
de ma recherche, ses limites et les pistes d'explorations futures.
Motivée par la curiosité d'explorer non
seulement ce que révèlent les écrits mais aussi ce que les
participants veulent bien partager de leur vécu et de leur vision, je me
suis aventuré sur ce chemin qui s'est ouvert et qui m'a fait
découvrir, approfondir et avancer dans les connaissances des
caractéristiques du programme de la formation depuis sa conception
jusqu'à ses effets. J'ai découvert la complexité et
l'immensité de la tâche.
Plus spécifiquement, j'ai essayé
d'évaluer les facteurs liés à la satisfaction des
participants dans le contexte de La Poste, le domaine d'évaluation. J'ai
souhaité dans un premier temps cerner la perception des participants
relativement aux stratégies mises en place dans leur milieu pour
favoriser ces niveaux que j'ai analysés ceux qu'ils considèrent
les plus déterminants pour un transfert positif. J'ai également
compris et constaté les obstacles concrètement rencontrés
dans le processus de transfert et les moyens qui permettent de les surmonter.
La revue des écrits a permis de confirmer que si la
formation des adultes et le transfert des apprentissages sur le lieu de travail
sont des sujets largement documentés, l'évaluation de la
formation est bien l'enfant pauvre et le transfert des acquis et des
compétences c'est à dire l'impact de la formation le
chaînon si souvent négligé.
Tant de budgets dans le domaine du développement
des ressources humaines et des programmes de formation, mais à la fin,
qu'en reste t-il? Le retour sur investissements en formation, devient, dans un
contexte de mondialisation, une préoccupation bien présente,
constante et grandissante dans les programmes de formation, une parmi d'autres
composantes des initiatives de renforcement des capacités.
Se former et apprendre sans transférer dans le
travail, devient un investissement bien coûteux. D'où la
nécessité de mieux connaître et maîtriser les
facteurs d'influence de ce transfert pour garantir l'impact, ceux liés
à l'apprenant, au programme de formation et enfin à
l'environnement de travail. Les auteurs soulignent de plus en plus l'importance
de l'espace de travail; c'est donc sur ce dernier que se développe toute
la question.
Au niveau de l'organisation, j'ai découvert que
l'importance et la place accordée à la formation sont
associées aux politiques de l'organisation et aux sentiments
d'engagement des dirigeants et de ses gestionnaires, la motivation et la
responsabilisation des employés et que l'ambiance de travail est
empreint d'un fort esprit motivation à transférer.
Les principaux obstacles rencontrés qui sont aussi
considérés les plus difficiles, relèvent de
l'environnement de travail soit le manque de moyens et de matériel,
aspect directement relié au contexte de La Poste et les orientations
défavorables des bénéficiaires dont les mentalités
à changer et la résistance aux changements qu'entraînent
une nouvelle formation. Les moyens utilisés pour surmonter les obstacles
relèvent majoritairement des apprenants. Ils font définitivement
plus partie de la solution que des problèmes!
La pertinence et l'utilité de mon observation, que
j'ai anticipé lors de la présentation de ma problématique,
est maintenant devenue plus concrète dans ses apports tant pour les
résultats que la pratique et l'apport scientifique.
Les résultats de cette recherche ont permis de
découvrir non seulement la complexité de l'action de transfert
mais aussi celui de la zone toujours grise de l'impact de la formation. Je
souligne tout d'abord la déception non seulement d'avoir trouvé
si peu de participants qui parlent de cette mission spécifiquement
après la formation mais aussi du fait que l'impact semble être
dilué dans un processus non développé.
Je souhaite par cette recherche tourner le regard sur ce
moment privilégié, afin de scruter, pas avec un grand angle mais
à la loupe, ses dimensions et ses composantes et les acteurs qui
l'animent tout en faisant ressortir ce qui les fait vibrer. L'avancement des
connaissances sur ces aspects explique en partie le phénomène,
mes résultats néanmoins, contribuent à apporter plus de
précisions sur la dynamique de ses composantes en interrelation.
J'ai pu dégager, en utilisant cet accès
plutôt cette « approche », un regard sur l'ensemble
des principaux facteurs du contexte de la formation au sein de La Poste
à un moment donné, afin d'avoir un portrait davantage complet de
tous ces éléments. Les résultats révèlent
des points d'accord avec les recherches mais aussi des aspects
différents parfois spécifiques à l'organisation.
J'estime que cette étude contribuera à
fournir des repères pour les décideurs dans la planification et
la formulation des programmes de formation visant le renforcement des
capacités en milieu de travail. Par exemple la planification
spécifique du transfert comme une étape précise avant,
durant et après la formation dans les programmes de formation en y
insérant non seulement les budgets mais aussi les mesures et actions
à mettre en place pour favoriser le transfert étape tache
capitale et rencontrer les obstacles éventuels. Ensuite de planifier
l'évaluation non seulement au plan de la satisfaction des participants
et celui des apprentissages mais aussi celui de l'application dans le travail
et de la mesure des effets, aspects proposés par Kirkpatrick dans les
niveaux 3 et 4 et tellement souhaités par les principaux mais pas
nécessairement appliqués pour chaque formation. Ajustant ainsi
une approche non seulement axée sur les résultats mais ne
négligeant pas le processus d'atteinte de ses résultats. Et,
faisant partie intégrante de ces étapes, l'importance d'instaurer
un mécanisme de suivi et d'encadrement post-formation par des acteurs
clairement identifiés et imputables avec des responsabilités bien
déterminées.
Dans un même ordre d'idées, avec
l'identification des acteurs dominants du processus de transfert et des
caractéristiques de l'accompagnement post-formation cette recherche
pourra inspirer les décideurs quant aux appuis et aux conditions
à mettre en place pour favoriser les résultats escomptés
à travers le transfert.
J'ai pu faire le constat des contraintes toujours
présentes relatives aux moyens, au matériel et à la
logistique, situation inhérente, inséparable au contexte de
l'organisation, et de la difficulté que pose le changement de
mentalités et d'habitudes.
Pour le premier, il se rattache à une
problématique plus grande et plus difficilement contrôlable et
gérable dans le court terme mais la créativité de certains
participants peut parfois surprendre quant aux moyens trouvés et
imaginés pour contrer ces obstacles.
Pour le deuxième point, compte tenu du rôle
important de « l'apprenant » dans le transfert envers les
bénéficiaires indirects, ma recherche pourrait fournir aux
décideurs des pistes pouvant contribuer à circonscrire ces
difficultés pour ne pas laisser le formé seul dans cette
importante tâche.
Les résultats de mon observation peuvent
contribuer à approfondir la compréhension des paradigmes en
évolution dans un contexte de mutations économique, celle des
stratégies d'évaluation du transfert impliquant une
multiplicité d'acteurs et celle des modèles d'accompagnement
après la formation comportant plus d'un intervenant et avec des accents
particuliers sur leurs différentes composantes. Les tendances
identifiées dans mes résultats peuvent inspirer les ordonnateurs
préoccupés de découvrir les similarités et
différences possibles ou en émergence dans la situation de leur
organisation.
L'absence de typologie validée et reconnue sur les
caractéristiques du transfert et de l'impact de la formation à
différents niveaux, m'a orienté vers les propositions de
différents auteurs, toutefois celle utilisée pour mon
étude nécessite d'être remise à l'épreuve
afin d'en confirmer ou renforcer la pertinence et la validité et
continuer d'avancer le développement d'échelles et d'indicateurs
de plus en plus appropriés.
La taille limitée de mon échantillon, surtout et
le fait que je n'ai pu inclure la perspective des formateurs dans mon groupe de
participants, constituent une limite à la portée des
résultats.
De plus, n'ayant pas pu inclure les formateurs dans mon
groupes de répondants, leur perspective aurait pu être permettre
de clarifier si des plans de transfert ou autres méthodes et techniques
pour favoriser le transfert auraient pu ou devraient être
utilisées. Bien que plusieurs sont connues et recommandées par de
nombreux auteurs, elles semblent avoir passées inaperçues par les
participants à mon étude.
Mon « évaluation » a
été effectuée à partir de la Poste et d'un
échantillon limité. Bien qu'assez représentatif de la
situation dans le contexte de mon mémoire, cela constitue
néanmoins une certaine limite à la généralisation
des résultats.
J'ai établi comme un des critères de mon
échantillon que les participants aient l'intention d'effectuer un
transfert réussi de l'apprentissage dans leur travail, du moins dans les
délais plus au moins long qu'ils estiment comme critères pour
garantir l'impact,
et que les compétences acquises en soient inscrites
dans leur engagement. Ceci a donc pratiquement soulevé la
possibilité d'examiner l'importance des opportunités
d'application ayant exclu presque d'office ce facteur considéré
dans les recherches d'influence déterminante pour le transfert.
Les résultats de ma recherche et les propos des
participants ont permis de reconfirmer l'extrême importance des
différentes étapes de l'évaluation de la formation selon
les différents paliers de Kirkpatrick mais à condition que le
contexte du processus sera selon les appuis depuis l'élaboration
jusqu'à la constatation des effets. Par l'application des propositions
de cet auteur, particulièrement le palier 3 et 4, il serait possible non
seulement de mieux appréhender les contraintes du transfert mais aussi
d'intervenir pour garantir l'impact. D'autre part, dans une perspective
associée cette fois-ci à la notion de pérennité et
de continuité des résultats de la formation, il serait
également utile de connaître, la situation plus
éloignée dans le temps.
Et enfin, la question toujours bien actuelle et
contestée de l'évaluation de l'impact à travers le
transfert alors que les écrits sont souvent peu explicites et même
mystérieux sur les moyens utilisés pour en arriver à ce
taux si attendu de transfert. Comment et quand évaluer et mesurer le
transfert des apprentissages, des acquis de la formation sont des
préoccupations nécessitant une concentration encore plus
soutenue, tant des chercheurs que des praticiens décideurs, afin de ne
pas minimiser l'importance de l'évaluation de la formation acquise et de
son transfert dans la réalité du travail et de porter ainsi
à la phase post-formation, toute l'attention qu'elle mérite.
Un énorme handicap que les participants n'ont pas
manqué de souligner : les moyens et la disponibilité des
conditions adéquates. Condition bien frustrante dans un processus
de formation, particulièrement pour les apprenants, acteurs et
participants soucieux de faire plus et d'aller plus loin pour mettre en
application les apprentissages et les compétences acquises.
Bibliographie :
*** A. Meignant, Pdt. de la société de conseil
AMC. Professeur associé à l'Institut d'Administration des
Entreprises de Tours. Auteur de plusieurs livres, dont « Manager la
formation », aux Editions Liaisons, Formation pour le futur, exposé
1/12/2003.
*** Black, S. et L. Lynch. 1998. « Human-capital
investments and productivity ». The American Economic Review,
vol. 86, no. 2.
*** Clark, Donald. Instructional System
Development-Evaluation Phase-Chapter 6.
*** LE BOTERF, Guy, Serge Barzucchetti et Francine Vincent.
1992. Comment manager la qualité de la formation, Paris, Éditions
d'Organisation.
*** Legendre, R. 1993. Dictionnaire actuel de
l'éducation. Montréal : Guérin, Paris : Eska
(2édition revue et augmentée)
*** Malcolm Knowles, The Meaning of Adult Education, 1926.
*** Marsden, Jane M. Evaluation : Towards a
definition and statement of purpose. Australian, Journal of Educational
Technology. 1991, 7(1).
*** Patton, M.Q. (1982) Practical Evaluation. Beverly
Hills, CA.: Sage.
*** PHILLIPS, Jack J. Handbook of Training and Evaluation and
Measurement Methods. Houston:Gulf Publishing. 1997
*** Philips, J. J. (2004) ROI Forecasting- Justifying
Projects Before Implementation. March 1,16 pp. Phillips, J. 1996. «
ROI : the search for best practices ». Training and Development,
vol. 50, no. 2.
*** Posavac, E.J. & R.G.Carey (1980) Program
Evaluation : Methods and Case Studies. Englewood Cliffs, N.J.:
Prentice-Hall Inc.
*** Rossi, P.H., & Freeman, H.E. Evaluation : A
Systematic Approach (5th ed.). Newbury Park, California: Sage, 1993.
*** Stufflebeam, D.L. & A.J. Shinkfield Systematic
Evaluation. Boston: Kluwer Academic Publishers, (1985).
*** Stufflebeam, D.L. CIPP evaluation model checklist, June,
2002 ,
*** Stufflebeam, D. L. The CIPP Model for Program Evaluation.
In G.F. Madus et al., (Eds). Evaluation Models: Viewpoints on Educational
and Human Services Evaluation. Boston: Kluwer: Nijhoff Publishing. .
1983
** Alain Meignant Exposé :Training for the future.
Presentation le 01/12/03.
**
www.jackphillipscenter.com
** www.wmich.edu/evalctr/checklists/cippchecklist.ht
** www.agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Organisation_apprenante
**
www.postelearning.poste.tn.
Annexe 1- Première variables :
Déroulement
|
Observés
|
|
|
|
|
A1
|
B1
|
C1
|
D1
|
Total
|
1
|
133
|
219
|
135
|
73
|
560
|
2
|
97
|
139
|
126
|
198
|
560
|
3
|
26
|
91
|
163
|
280
|
560
|
4
|
67
|
106
|
153
|
234
|
560
|
5
|
77
|
137
|
207
|
139
|
560
|
6
|
116
|
147
|
178
|
119
|
560
|
7
|
57
|
123
|
205
|
175
|
560
|
8
|
37
|
72
|
243
|
208
|
560
|
9
|
88
|
138
|
177
|
157
|
560
|
10
|
117
|
123
|
141
|
179
|
560
|
Total
|
814
|
1295
|
1728
|
1762
|
5600
|
Théoriques
|
|
|
A1
|
B1
|
C1
|
D1
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,38
|
129,42
|
172,70
|
176,10
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,43
|
129,50
|
172,80
|
176,20
|
81,38
|
129,42
|
172,70
|
176,10
|
|
( fo-fe)^2/fe
|
ou contribution au k2
|
|
A1
|
B1
|
C1
|
D1
|
|
1
|
32,654
|
61,855
|
8,269
|
60,444
|
163,222
|
2
|
2,869
|
0,709
|
12,627
|
2,725
|
18,930
|
3
|
37,735
|
11,446
|
0,556
|
61,149
|
110,885
|
4
|
2,558
|
4,264
|
2,269
|
18,960
|
28,052
|
5
|
0,241
|
0,434
|
6,769
|
7,854
|
15,298
|
6
|
14,673
|
2,365
|
0,156
|
18,569
|
35,763
|
7
|
7,331
|
0,326
|
6,000
|
0,008
|
13,666
|
8
|
24,245
|
25,531
|
28,519
|
5,739
|
84,033
|
9
|
0,530
|
0,558
|
0,102
|
2,092
|
3,282
|
10
|
15,295
|
0,319
|
5,818
|
0,048
|
21,480
|
|
|
|
|
|
494,611
|
Annexe 2- Deuxième variable :
Satisfaction
|
Observés
|
|
|
|
|
A2
|
B2
|
|
D2
|
|
1
|
68
|
133
|
200
|
159
|
560
|
2
|
93
|
127
|
158
|
182
|
560
|
3
|
87
|
120
|
186
|
167
|
560
|
4
|
85
|
137
|
215
|
123
|
560
|
5
|
57
|
103
|
227
|
173
|
560
|
|
390
|
620
|
986
|
804
|
2800
|
Théoriques
|
|
|
A2
|
B2
|
|
D2
|
77,93
|
124,07
|
197,13
|
160,87
|
77,93
|
124,07
|
197,13
|
160,87
|
77,93
|
124,07
|
197,13
|
160,87
|
77,93
|
124,07
|
197,13
|
160,87
|
77,93
|
124,07
|
197,13
|
160,87
|
|
( fo-fe)^2/fe
|
ou contribution au k2
|
|
A22
|
B2
|
|
D2
|
|
1
|
1,266
|
0,643
|
0,042
|
0,022
|
1,973
|
2
|
2,913
|
0,069
|
7,768
|
2,776
|
13,527
|
3
|
1,055
|
0,133
|
0,629
|
0,234
|
2,051
|
4
|
0,641
|
1,348
|
1,619
|
8,913
|
12,522
|
5
|
5,803
|
3,465
|
4,425
|
0,966
|
14,659
|
Somme
|
|
|
|
|
44,731
|
Annexe 3- la variable : Transfert :
|
Observés
|
|
|
|
|
A3
|
B3
|
C3
|
D3
|
|
1
|
71
|
103
|
263
|
103
|
540
|
2
|
63
|
100
|
207
|
161
|
531
|
3
|
117
|
79
|
121
|
207
|
524
|
4
|
91
|
87
|
163
|
203
|
544
|
5
|
95
|
135
|
127
|
167
|
524
|
6
|
83
|
63
|
201
|
150
|
497
|
7
|
102
|
171
|
139
|
52
|
464
|
8
|
277
|
210
|
50
|
23
|
560
|
9
|
186
|
151
|
132
|
63
|
532
|
10
|
223
|
163
|
117
|
57
|
560
|
|
1308
|
1262
|
1520
|
1186
|
5276
|
Théoriques
|
|
|
A3
|
B3
|
C3
|
D3
|
133,87
|
129,17
|
155,54
|
121,42
|
131,73
|
127,09
|
153,04
|
119,47
|
129,82
|
125,26
|
150,83
|
117,75
|
134,87
|
130,12
|
156,69
|
122,32
|
129,91
|
125,34
|
150,93
|
117,82
|
123,21
|
118,88
|
143,15
|
111,75
|
115,03
|
110,99
|
133,65
|
104,33
|
138,83
|
133,95
|
161,30
|
125,92
|
131,97
|
127,33
|
153,33
|
119,70
|
138,75
|
133,87
|
161,20
|
125,84
|
|
( fo-fe)^2/fe
|
ou contribution au k2
|
|
A3
|
B3
|
C3
|
D3
|
|
1
|
29,529
|
5,301
|
74,246
|
2,795
|
111,870
|
2
|
35,509
|
5,776
|
19,024
|
14,434
|
74,743
|
3
|
1,334
|
17,084
|
5,901
|
67,650
|
91,969
|
4
|
14,268
|
14,291
|
0,254
|
53,213
|
82,026
|
5
|
9,380
|
0,745
|
3,794
|
20,525
|
34,443
|
6
|
13,125
|
26,267
|
23,376
|
13,090
|
75,858
|
7
|
1,477
|
32,450
|
0,214
|
26,250
|
60,391
|
8
|
136,843
|
43,177
|
76,798
|
83,576
|
340,394
|
9
|
22,117
|
4,399
|
2,967
|
26,541
|
56,025
|
10
|
51,563
|
6,339
|
12,304
|
38,027
|
108,233
|
somme
|
|
|
|
|
1035,952
|
Arrangement pour les 03 variables :
|
observés
|
|
|
|
|
Aa
|
Ba
|
Ca
|
Da
|
déroulement
|
814
|
1295
|
1728
|
1762
|
satisfaction
|
390
|
620
|
986
|
804
|
transfert
|
1308
|
1262
|
1520
|
1186
|
|
Théoriques
|
|
|
|
|
Aa
|
Ba
|
Ca
|
Da
|
déroulement
|
1029
|
1301
|
1733
|
1537
|
satisfaction
|
514
|
651
|
867
|
768
|
transfert
|
969
|
1226
|
1633
|
1448
|
contribution au k2
|
|
|
|
|
Aa
|
Ba
|
Ca
|
Da
|
déroulement
|
44,61
|
0,03
|
0,02
|
33,09
|
satisfaction
|
30,21
|
1,40
|
16,31
|
1,68
|
transfert
|
118,48
|
1,07
|
7,90
|
47,22
|
Annexe 4- Le questionnaire :
Fiche d'appréciation
différée
Vous avez participé à un cycle de formation, nous
avons besoin de savoir si celui-ci vous a permis d'acquérir de nouvelles
compétences et/ou qu'il est utile dans votre activité.
Nous vous remercions de répondre à ce Questionnaire
de satisfaction orienté :
évaluation de l'efficacité de cette action de formation
pour nous permettre d'apprécier les conditions
de son déroulement, ainsi que le transfert
des connaissances acquises.
Merci de cocher :
Bilan de la formation :
1.1. Le contenu de la formation correspond à la
description présentée dans le programme :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.2. La qualité de la pédagogie
employée est constaté, remarquée :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.3. Nombre de participants :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.4. Les participants sont de même niveau,
homogénéité du groupe :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.5. Les participants prennent la parole :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.6. Les formateur connaît le contenu du sujet, il
est opérant :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.7. L'accueil, les conditions (lieu, accès,
repas...) sont satisfaisants :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.8. Le matériel pédagogique (ordinateur,
documentation, projections audiovisuels) est satisfaisant :
Tout à fait ? En grande partie ?
?Pour une faible part Non ?
1.9. Durée de la formation :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
1.10. Vous êtes globalement satisfait des
conditions de la formation :
Tout à fait ? En grande partie ?
Pour une faible part ? Non ?
La satisfaction
2.1. Comment vous sentez-vous à l'issue de la
formation ?
?J'ai beaucoup appris.
|
? J'ai appris de manière satisfaisante.
|
? J'ai peu appris.
|
? Je n'ai rien appris.
|
2.2. Êtes-vous satisfait des contenus
proposés ?
?Très satisfait
|
? Satisfait
|
? Peu satisfait
|
? Pas du tout satisfait
|
2.3.Pensez-vous que l'alternance théorie pratique
a permis une efficacité (valeur)optimale ?
?Tout à fait
|
? Suffisamment
|
? partiellement
|
? Pas du tout
|
2.4. Estimez-vous que les objectifs de la formation
soient ceux qui vous aideront à être plus performant dans votre
travail ?
?Tout à fait
|
? Suffisamment
|
? partiellement
|
? Pas du tout
|
2.5. Êtes-vous satisfait des possibilités
d'utilisation des acquis sur votre lieu de travail ?
? Très satisfait
Le transfert:
|
? Satisfait
|
? Peu satisfait
|
? Pas du tout satisfait
|
3.1. Êtes-vous satisfait quant aux
compétences acquises ?
? Très satisfait
|
? Satisfait
|
? Peu satisfait
|
? Pas du tout satisfait
aaaa
|
3.2. Quelle partie des acquis estimez-vous pouvoir
transférer sur votre lieu de travail ?
? Une grande partie des acquis
|
? Une partie acceptable
des acquis
|
? Une faible partie
des acquis
|
? Aucune partie.
|
3.3. Dans quel délai aurez-vous l'occasion de
mettre les acquis en oeuvre ?
? Dans le mois qui suit la formation
|
? Dans les 3 mois
|
? Pas avant 3 mois
|
? Pas avant un an.
|
3.4. Êtes-vous optimiste quant aux
possibilités de transfert des compétences
acquises ?
? optimiste
|
? confiant
|
? Dubitatif (défiant)
|
? Sceptique (incroyant)
|
3.5. Cette formation a-t-elle été pour vous
l'occasion de modifier certaines de vos habitudes de travail ?
?? Tout à fait ?? Plutôt oui ? plutôt
non ?? Pas du tout
3.6. Avez-vous parlé de cette formation avec votre
supérieur hiérarchique ?
?? Approfondiement ? Suffisamment ? ??
Brièvement ? ? Jamais.
3.7. Avez-vous envie d'appliquer les acquis de la
formation ?
? ?Tout à fait ? ?Plutôt oui ? ?Plutôt non ??
Pas du tout.
3.8. Pour appliquer les acquis de la formation,
manquez-vous de temps ?
??Tout à fait ??Plutôt oui ??Plutôt non
?? Pas du tout
3.9. Pour appliquer les acquis de la formation
pensez-vous manquer de moyens matériels ?
?? Tout à fait ??Plutôt oui ??Plutôt non
??Pas du tout
3.10. Pour appliquer les acquis de la formation,
pensez-vous que l'organisation actuelle du travail dans votre service va vous
poser des problèmes ?
??Tout a fait ??Plutôt oui ??Plutôt non ??Pas du
tout
LEXIQUE : Concepts ;
Sources : ??Lexique du management et de la
formation réalisé par le CEDIP (France)39 à partir des
définitions et réflexions du ministère et par la
compilation de divers glossaires repérés sur internet.
************************
Acquis
Ensemble des savoirs et savoir-faire dont une personne
manifeste la maîtrise dans une activité professionnelle, sociale
ou de formation. Les acquis exigés pour suivre une formation constituent
les pré-requis. (Source : AFNOR)
L'ensemble des savoirs, savoir-faire et/ou compétences
résultant d'une action d'enseignement ou de formation non
validée, ou de l'expérience. (Source : Cedefop, 2003)
Action de formation
Processus mis en oeuvre, dans un temps
déterminé, pour permettre d'atteindre les objectifs
pédagogiques de la formation. Au sens légal les actions de
formation financées par les employeurs se déroulent
conformément à un programme. Celui-ci, établi en fonction
d'objectifs pédagogiques préalablement déterminés,
précise les moyens pédagogiques et d'encadrement mis en oeuvre et
définit un dispositif permettant de suivre l'exécution de ce
programme et d'en apprécier les résultats. (Source : AFNOR)
Activités
Les activités décrivent ce qui doit être
effectué pour réaliser les missions. Les activités sont
généralement déclinées, au niveau d'un emploi, ou
d'un poste, dont elles constituent le niveau le plus fondamental de la
description. (Source : CEDIP)
38 Adresse Internet : www.cfwb.be/cef (cliquer sur «
Listes des Avis).
39 Adresse Internet :
www.3ct.com/ridf/lexique/Lexique_managta.htm
Analyse de besoins (de formation)
Démarche permettant de définir des besoins de
formation (voir besoin de formation). (Source : AFNOR)
Analyse de la demande (de formation)
Au regard des objectifs poursuivis par le demandeur,
opération consistant à examiner la pertinence d'un projet de
formation. (Source : AFNOR)
Apprentissage
Processus cumulatif dans lequel les individus assimilent
progressivement des entités d'un niveau croissant de complexité
et d'abstraction (concepts, catégories, schémas de comportement
ou modèles) et/ou des compétences. (Source: adapté et
traduit de Lave, Jean. Situated learning- Legitimate peripherical
participation. Cambridge: Cambridge University press, 1991)
Apprentissage formel
Apprentissage dispensé dans un contexte organisé
et structuré (en établissement d'enseignement / de formation ou
sur le lieu de travail), et explicitement désigné comme
apprentissage (en termes d'objectifs, de temps ou de ressources).
L'apprentissage formel est intentionnel de la part de l'apprenant; il
débouche généralement sur la certification. (Source :
Cedefop, 2003)
Apprentissage informel
Apprentissage découlant des activités de la vie
quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs. Il
n'est ni organisé ni structuré (en termes d'objectifs, de temps
ou de ressources). L'apprentissage informel possède la plupart du temps
un caractère non intentionnel de la part de l'apprenant. Il ne
débouche habituellement pas sur la certification. (Source: Cedefop,
2003).
Apprentissage non formel
Apprentissage intégré dans des activités
planifiées non explicitement désignées comme
activités d'apprentissage (en termes d'objectifs, de temps ou de
ressources), mais contenant une part importante d'apprentissage.
L'apprentissage non formel est intentionnel de la part de l'apprenant et ne
débouche généralement pas sur la certification. (Source :
Cedefop, 2003)
Aptitude
Capacité supposée à exercer une
activité (tâche à accomplir, emploi à occuper,
connaissance à acquérir). La reconnaissance juridique de
l'aptitude (certificat d'aptitude, liste d'aptitude, ...) ouvre l'accès
à certains droits (emploi, formation ...) (Source : AFNOR). Il s'agit
des caractéristiques de la personnalité. Il convient de les
décrire de façon opérationnelle et contextualisée
afin d'éviter des formulations trop générales. (Source :
CEDIP)
Besoin de formation
Identification d'un écart susceptible d'être
réduit par la formation entre les compétences d'un individu ou
d'un groupe à un moment donné et celles attendues. (Source :
AFNOR)
Brainstorming ou "remue-méninges"
Outil de production créative qui utilise le potentiel
d'un groupe pour stimuler l'émergence d'idées. Le but est de
recueillir le plus grand nombre d'idées de tous les membres d'un groupe
sur un thème donné. Le groupe produit des idées pendant
une dizaine de minutes environ, sans censure, ni jugement critique. (Source :
Formations Hommes Conseils) ou
Méthode de réflexion collective qui permet
à partir d'une concertation orale d'un groupe, de trouver une ou des
solutions au problème posé. Cette méthode repose sur une
technique de créativité de groupe, une expérimentation
collective de l'imaginaire que l'on peut qualifier de désordre
d'idées constructives. (Source : Onelineformapro).
Cahier des charges (de la formation)
Document contractuel, issu de la négociation des
éléments du cahier des charges de la demande et de l'accord entre
l'entreprise et le dispensateur de formation, en vue d'atteindre des objectifs
déterminés. (Source : AFNOR)
Capacité
Ensemble des dispositions et d'acquis, constatés chez
un individu, généralement formulés par l'expression :
être capable de... (Source : AFNOR) Une capacité représente
la possibilité de réussite dans l'exécution d'une
tâche, ou l'exercice d'une profession. Elle peut être objet d'une
évaluation directe, sous réserve d'une volonté de mise en
oeuvre de la part de celui dont on veut apprécier la capacité.
(H. PIERON)
Certificat / diplôme / titre
Document officiel délivré par un organisme
certificateur, qui atteste le niveau de qualification atteint par un individu
à l'issue d'une procédure d'évaluation normalisée.
(Source : Cedefop, 2002).
Certification (des compétences)
Procédure de validation formelle des savoirs,
savoir-faire et/ou compétences acquis par un individu à l'issue
d'une procédure d'évaluation normalisée. La certification
aboutit à la délivrance d'un certificat, titre ou diplôme
par un organisme certificateur accrédité.
Note: la certification valide les résultats
soit de l'apprentissage formel (actions de formation), soit de l'apprentissage
informel / non formel. (Source : Cedefop, 2002).
Champ de compétence
Domaine d'action délimité, à
l'intérieur duquel s'exerce un ensemble de capacités
professionnelles. (Source : AFNOR)
Compétence
La capacité à mettre en oeuvre des savoirs,
savoir-faire, aptitudes et capacités dans une situation de travail
habituelle ou nouvelle. (Source: Cedefop, 2002).
Elle est produite par un individu ou par un collectif dans une
situation professionnelle donnée. Elle est donc directement
reliée à un contexte et s'observe en situation de travail. Elle
est définie et validée par l'environnement direct. Elle doit
être référée à un résultat (ou
objectif quantitatif et qualitatif) attendu. Elle correspond à une
mobilisation et à une combinaison dans l'action d'un certain nombre de
ressources individuelles ou collectives :
1. Connaissances : terminologie routière,
réglementation en matière d'urbanisme ...
2. Savoir-faire techniques : dessiner un profil en travers,
élaborer un plan financier ...
3. Savoir-faire relationnels : négocier avec des
partenaires, travailler en réseau ...
4. Aptitudes et qualités : maîtrise de soi,
rigueur, écoute active ...
Exemples de formulation de compétence : instruire de
façon autonome des demandes de permis de construire sur telle ou telle
commune disposant d'un plan d'urbanisme local, en étant capable
d'écouter les attentes des pétitionnaires et de leur expliquer en
langage compréhensible par eux les causes du (ou de la proposition de)
refus de l'autorisation ainsi que de leur exposer les pistes de solution.
(Source : DPSM/GPEC)
Compétence collective
On peut dire que c'est l'ensemble des compétences
réunies en son sein, qui permet à l'entreprise d'occuper son
créneau technique et commercial avec une relative stabilité
à court ou à moyen terme, et aussi de se lancer sur de nouveaux
créneaux avec quelque chance de succès. La compétence
collective de l'entreprise repose d'une part sur l'intégration des
différents unités et des individus, et d'autre part sur ce qui la
différencie des entreprises concurrentes : l'enjeu concurrentiel est de
valoriser les compétences critiques, celles qui font la
différence.
Les compétences collectives de l'équipe peuvent
s'appréhender de la façon suivante :
- l'idée de "communauté",
- l'idée de "compétences conjuguées"
- l'idée de "compétence partagée" ou
encore de culture d'entreprise commune
- l'idée de "compétence à élaborer
collectivement" face à l'évènement
(Source : www.formitel.net)
D'après LE BOTERF, la compétence des
équipes ne peut se réduire à la somme des
compétences individuelles qui les composent. Elle dépend
largement de la qualité des interactions qui s'établissent entre
les compétences des individus. Elle se forge dans l'expérience,
l'épreuve du réel et l'entraînement collectif.
On peut cependant avancer que la compétence collective
est une résultante. Elle émerge à partir de la
coopération et de la synergie existant entre les compétences
individuelles. (Source : G. LE BOTERF)
Compétence individuelle
L'individu dans une situation de travail mobilise ses
ressources individuelles et d'environnement pour réaliser sa production.
La compétence, c'est la capacité d'un individu à mobiliser
ses ressources aux services d'une activité. (Source : G. LE BOTERF)
La compétence est un processus qui permet à un
agent, en situation professionnelle, de mobiliser dans l'action un certain
nombre de ressources (connaissances, savoir-faire techniques, savoir-faire
relationnels, aptitudes) combinées de façon spécifique
afin de produire une performance prédéfinie. La compétence
d'un individu, dans la plupart des cas, est indissociable de celles des
personnes qui l'entourent ; elle est le produit d'une synergie collective. La
compétence ne repose pas essentiellement sur un individu. Elle prend sa
véritable dimension que si l'environnement facilite la mise en oeuvre
des potentialités de l'agent. Il existe dans ce domaine, une
co-responsabilité entre l'agent et la structure. (Source : CEDIP)
Compétence professionnelle
Mise en oeuvre, en situation professionnelle, de
capacités qui permettent d'exercer convenablement une fonction ou une
activité. (Source : AFNOR)
La compétence vise un savoir-faire en situation,
relatif à une situation déterminée. La notion de
"compétences transférables" traduit l'idée de
compétences susceptibles de s'appliquer à des domaines, des
contenus, des tâches, des situations variées, et celle d'une
organisation le plus souvent hiérarchisée des compétences
de l'individu, certaines étant considérées comme
dérivées de compétences plus générales. (F.
D'ANVERS)
L'exercice d'un emploi exige l'utilisation, sinon la
maîtrise, de compétences de plus en plus complexes et surtout de
plus en plus nombreuses. Aussi cette notion est-elle nécessairement
à utiliser au pluriel lorsqu'elle sert à caractériser un
emploi ; il n'existe pas une compétence mais des compétences.
Pour définir le terme, le CEREQ prend en compte trois rubriques : celle
des savoirs, des savoir-faire et celle des savoir-être. (N. LE BELLEC)
La compétence est inséparable de l'action et
elle ne peut être véritablement appréhendée qu'au
travers de l'activité par laquelle elle s'exprime et dont elle permet la
réalisation. Elle est toujours "compétence à agir" et n'a
de sens que par rapport au but que poursuit l'action. Autrement dit, la
compétence se rapporte autant à des situations professionnelles
qu'à des qualités individuelles et l'on ne peut valablement
évaluer les secondes sans avoir une connaissance des premières.
Toute compétence combine de façon dynamique les différents
éléments qui la constituent : des savoirs, des savoir-faire, des
types de raisonnement, des capacités relationnelles. En
considération de ces deux caractéristiques, on peut convenir
d'appeler compétence un ensemble de connaissances, de capacités
d'action et de comportements, structuré en fonction d'un but dans un
type de situations données. A contrario, ni les aptitudes
générales individuelles, ni les diplômes détenus ne
sont des compétences. (P. GILBERT, M. PARLIER).
Connaissances
La connaissance est un savoir vécu et
intégré par la totalité du sujet, résultat de
l'expérience personnelle. Elle se confond avec l'identité
personnelle et elle est de l'ordre de l'être tandis que le savoir reste
de l'ordre de l'avoir. Il en découle que la connaissance n'est pas
quantifiable, ni transmissible. Il s'agit d'un processus gradué, d'une
activité continuelle de reconstruction, c'est-à-dire d'une
progression constructiviste où chaque niveau intègre les niveaux
qui lui sont inférieurs. (Source : J. Legroux)
Elles sont de différente nature :
- Connaissances générales : concepts, savoirs
disciplinaires qui existent outre du contexte professionnel.
- Connaissances procédurales : méthodes, modes
opératoires visant la réalisation d'une action
- Connaissances spécifiques à l'environnement
professionnel : contexte du travail, règles de gestion propre au
service, à l'administration de l'Equipement, culture organisationnelle,
codes sociaux, caractéristiques des partenaires. (Source : CEDIP)
Contenu de formation
Description détaillée des différents
sujets traités dans la formation, en fonction d'objectifs
pédagogiques et de formation définis. (Source : AFNOR)
Education et formation tout au long de la vie /
apprentissage tout au long de la vie
Toute activité d'apprentissage entreprise à tout
moment de la vie, dans le but d'améliorer les connaissances, les
capacités, les compétences et/ou qualifications, dans une
perspective personnelle, sociale et/ou professionnelle. (Source : Cedefop,
2003)
Evaluation de la formation
Action d'apprécier, à l'aide de critères
définis préalablement, l'atteinte des objectifs
pédagogiques et de formation d'une action de formation.
Cette évaluation peut être faite à des
temps différents, par des acteurs différents (stagiaire,
formateur, entreprise cliente...). On distingue, par exemple,
l'évaluation de satisfaction, l'évaluation du contenu de l'action
de formation, l'évaluation des acquis, et l'évaluation des
transferts éventuels en situation de travail. (Source : AFNOR)
Formateur
Personne exerçant une activité reconnue de
formation qui comporte une part de face à face pédagogique et une
part de préparation, de recherche et de formation personnelles, au
service du transfert des savoirs et du savoir-faire. (Source : AFNOR)
Formation
Tend à remplacer progressivement les termes
d'enseignement ou d'éducation dans le langage courant. Son usage traduit
une évolution des politiques et des pratiques en matière
d'insertion professionnelle (prolongation des périodes d'apprentissage
bien au-delà de l'adolescence). La notion de formation renvoie à
l'ensemble des connaissances générales, techniques et pratiques
liées à l'exercice d'un métier, mais aussi aux
comportements, attitudes et dispositions qui permettent l'intégration
dans une profession et, plus généralement, dans l'ensemble des
activités sociales. La formation est alors un élément
décisif des processus de socialisation. (Source : G. FERREOL)
Formation-action
Méthode alliant apprentissage et production,
basée sur la résolution de cas réels par un groupe
d'apprenants en interaction. (Source : AFNOR)
Formation à distance
Système de formation conçu pour permettre
à des individus de se former sans se déplacer dans un lieu de
formation et sans la présence physique d'un formateur. (Source :
AFNOR)
Formation continue
Processus d'amélioration ou d'acquisition,
au-delà de la formation initiale, des connaissances, des savoir-faire,
de la culture et des compétences personnelles ou professionnelles. On
note souvent dans l'usage le terme formation permanente comme équivalent
de formation continue. La formation initiale se distingue de la formation
continue qui s'adresse à des jeunes ou à des adultes
déjà engagés dans la vie professionnelle ou en cours de
préprofessionnalisation. (Source : Modes d'apprentissage - Pour
comprendre & pour faire- DPS/RF2).
Formation externe
Mise en oeuvre, par une entreprise, d'actions de formation
à l'usage de son personnel, en ayant recours à un dispensateur de
formation extérieur. Ce dernier est maître d'oeuvre de l'action de
formation et en assure la responsabilité pédagogique. (Source :
AFNOR)
Formation initiale
Ensemble des connaissances acquises, en principe avant
l'entrée dans la vie active, en tant qu'élève,
étudiant ou apprenti. Peut comprendre des enseignements
généraux et, dans certains cas, de la formation professionnelle.
(Source : AFNOR)
Formation et enseignement (professionnels) initiaux
Éducation de type général et/ou
professionnel effectuée au sein du système d'enseignement ou de
formation initial, en principe avant l'entrée dans la vie active.
(Source : Cedefop, 2003).
Formation inter-entreprise
Formation qui regroupe des salariés de diverses
entreprises dans une même action de formation. (Source : AFNOR)
Formation interne
Formation intra-entreprise où l'entreprise utilise ses
propres moyens pédagogiques en conservant la maîtrise directe de
son organisation pédagogique et de son déroulement
matériel. (Source : AFNOR)
Formation intra-entreprise
Formation qui regroupe les salariés d'une même
entreprise dans une même action. Elle peut être dispensée
soit par des personnes de l'entreprise, soit par des dispensateurs de
formation. (Source : AFNOR)
Formation Professionnelle Continue
Formation ayant pour objet de permettre l'adaptation des
travailleurs au changement des techniques et des conditions de travail, de
favoriser leur promotion sociale par l'accès aux différents
niveaux de la culture et de la qualification professionnelle et leur
contribution au développement culturel, économique et social.
Elle fait partie de l'éducation permanente. (Source : AFNOR)
ou
Toute activité de formation ou d'enseignement
entreprise après la sortie du système éducatif initial, ou
après l'entrée dans la vie active, et permettant à
l'individu:
- d'améliorer ou de mettre à jour ses
connaissances et/ou compétences
- d'acquérir de nouvelles compétences, dans la
perspective d'une promotion socioprofessionnelle ou d'un reclassement / d'une
reconversion
- de poursuivre son développement personnel ou
professionnel.
(Source : Cedefop, 2003).
Ingénierie de la formation
Ensemble de démarches méthodologiques
cohérentes qui s'appliquent à la conception de systèmes
d'actions et de dispositifs de formation pour atteindre efficacement l'objectif
fixé.
L'ingénierie de formation peut comprendre l'analyse de
la demande, des besoins de formation, le diagnostic, la conception du projet
formatif, les moyens mis en oeuvre, la coordination et le contrôle de sa
mise en oeuvre et l'évaluation de la formation. (Source : AFNOR)
Ingénierie pédagogique
Fonction d'étude, de conception et d'adaptation des
méthodes et/ou des moyens pédagogiques. (Source : AFNOR)
Méthode pédagogique
Ensemble de démarches formalisées et
appliquées selon des principes définis pour acquérir un
ensemble de savoirs conformes aux objectifs pédagogiques. (Source :
AFNOR)
Moyen pédagogique
Tout procédé, matériel ou
immatériel, utilisé dans le cadre d'une méthode
pédagogique : lecture d'ouvrages, étude de cas, mise en
situation, utilisation de films, de jeux ... (Source : AFNOR)
Objectifs de compétence
Ils indiquent les compétences que les apprenants
doivent construire en situation réelle de travail en combinant et en
mobilisant les ressources (connaissances, savoir-faire,
représentations...) qu'ils ont acquises en formation. Ces objectifs sont
formulés en termes "être capable de". Exemples :
- élaborer une architecture informatique,
- conduire l'ingénierie d'un plan de formation,
- dépanner et remettre en route une installation
automatisée. (Source : G. LE BOTERF)
Objectif de formation
Compétence(s) à acquérir, à
améliorer ou à entretenir exprimée(s) initialement par les
commanditaires et/ou les formés. L'objectif de formation est
l'élément fondamental des cahiers des charges. Il sert à
évaluer les effets de la formation. (Source : AFNOR)
Objectifs opérationnels
Activités opérationnelles que les ex-apprenants
doivent être capables de réaliser, en situation réelle de
travail, avec un certain niveau de performance. (Source : G. LE BOTERF - Les
éditions d'organisation).
Objectifs d'impact
Ils représentent les effets escomptés de
l'action de formation sur les performances, le fonctionnement de l'entreprise
ou de l'organisation. Ils seront si possible formulés en termes de
paramètres considérés comme particulièrement
sensibles aux effets de la formation réalisée (taux de rebuts,
indices qualité, délais de réponses, réussite d'un
projet...). (Source : G. LE BOTERF)
Organisation de la formation
Agencement des différentes actions de formation du
point de vue matériel et pédagogique. (Source : AFNOR)
Plan de formation (de l'entreprise)
Document finalisé par la direction d'une entreprise
afin de prévoir, mettre en oeuvre et évaluer la formation de son
personnel pour une période donnée. Il recense et
hiérarchise les actions de formation qui seront organisées pour
le personnel de l'entreprise. Il indique les publics visés, le budget et
les résultats attendus. (Source : AFNOR)
Prérequis
Acquis préliminaires, nécessaires pour suivre
efficacement une formation déterminée. (Source : AFNOR)
Programme (de formation)
Descriptif écrit et détaillé des contenus
de formation planifiés. Il respecte une progression pédagogique
liée aux objectifs de formation à atteindre. (Source : AFNOR)
Ressources
La mise en oeuvre des compétences résulte de la
mobilisation et de la combinaison de plusieurs ressources.
La définition des compétences doit donc
être accompagnée de l'énumération de ces ressources.
On distingue les ressources propres aux individus et les ressources de
l'environnement. Les ressources propres à l'individu peuvent être
réparties en connaissances *, savoir-faire opérationnels*,
savoir-faire relationnels* et aptitudes*.
Les ressources de l'environnement sont des ressources
extérieures à l'individu. Celui-ci pour agir les mobilise avec
ses propres ressources internes. Parmi ces ressources on peut citer tous les
réseaux documentaires, banques de données et plus
généralement tous les systèmes d'informations quels que
soient les moyens supports d'une part, tous les réseaux humains de
professionnels, experts, clients, collègues etc. d'autre part.
Résultat de l'apprentissage
L'ensemble des connaissances, capacités
professionnelles et/ou compétences qu'un individu a acquises ou est en
mesure de démontrer à l'issue d'une action d'apprentissage.
(Source : Cedefop, 2003).
Savoir
Ensemble des connaissances théoriques et pratiques.
(Source :AFNOR)
Le savoir est constitué d'informations mises en
relation, organisées par l'activité intellectuelle du sujet.
Contrairement à l'information qui n'est emmagasinable que spatialement,
le savoir s'organise dans le temps en s'intégrant au savoir
antérieur du sujet. Ainsi le savoir est personnel ou n'est pas, il est
avant tout le savoir que le sujet a lui-même construit. (Source : J.
Legroux)
Savoir-être
Terme communément employé pour définir un
savoir-faire relationnel, c'est-à-dire, des comportements et attitudes
attendus dans une situation donnée. (Source : AFNOR)
Savoir-faire
Mise en oeuvre d'un savoir et d'une habileté pratique
maîtrisée dans une réalisation spécifique. (Source :
AFNOR)
Résumé ;
Les recherches indiquent trois catégories de facteurs
qui influencent le transfert et par suite l'impact des actions de formation en
milieu de travail, ceux liés au programme de formation, à
l'apprenant, et à l'environnement de travail. Cette recherche se
consacre à évaluer d'abord la pertinence des plans, programmes et
actions de formation, ensuite la satisfaction des participants et enfin
l'efficacité du transfert de plus en plus reconnu comme
déterminant.
Le but de cette recherche, de type préliminaire et de
nature quantitative, est d'offrir une meilleure compréhension des
caractéristiques de l'ordonnance qui suscite le transfert des
apprentissages en milieu de travail. La Poste est le domaine de ce
mémoire de fin d'études de Mastère d'études
quantitatives. L'échantillon est constitué de 560 participants
à la formation de tous types sur un total de 5600 pour l'année
2007. La méthode a été celle de collecte de
données documentaires qui a admis l'accès à des calculs
basés sur des indicateurs d'évaluation et d'une enquête par
questionnaire qui a aboutit à une succincte analyse statistique
élémentaire.
Les résultats démontrent que La Poste
cédant une place « privilégiée »
à la formation et dotée d'un style orienté vers le bloc
quantitatif ; former pour former soit plus de formation sans laisser
suite au constat du transfert ni de l'impact. Le réalisé devrait
être plutôt axé sur l'expertise le suivi et
l'évaluation du transfert et sur le contenu de la formation et
intervenir selon les besoins et les difficultés rencontrées. Les
compétences opérationnelles, relationnelles et personnelles sont
celles souhaitées. Alors qu'une volonté d'application, de
motivation, de partage, de collaboration et d'appréciation de la
formation caractérisent l'attitude et le comportement des acteurs sur
les lieux de travail, un contexte organisationnel est jugé
inadapté.
Les mesures qui devraient le plus faciliter le transfert sont
l'appui de la hiérarchie puis celui de l'organisation. Les obstacles qui
dominent sont le manque de moyens, de sollicitude et les dispositions
défavorables soulignant ainsi des préoccupations d'abord
associées à un contexte de l'organisation qui se veut apprenante
alors qu'elle abandonne l'essentiel de la tache de la formation qui est
l'évaluation et ensuite à la résistance aux changements
vue les conditions caractériels.
* 1 LE BOTERF, Guy, Serge
Barzucchetti et Francine Vincent. 1992. Comment manager la qualité de la
formation, Paris, Éditions d'Organisation, 260 p.
* 2 Legendre, R. 1993.
Dictionnaire actuel de l'éducation. Montréal :
Guérin, Paris : Eska (2édition revue et augmentée).
* 3 Posavac, E.J. &
R.G.Carey (1980) Program Evaluation : Methods and Case Studies.
Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall Inc.
* 4 Patton, M.Q. (1982)
Practical Evaluation. Beverly Hills, CA.: Sage.
* 5 Rossi, P.H., & Freeman,
H.E. (1993). Evaluation : A Systematic Approach (5th ed.).
Newbury Park, California: Sage.
* 6 Stufflebeam, D.L. & A.J.
Shinkfield (1985) Systematic Evaluation. Boston: Kluwer Academic
Publishers.
* 7 PHILLIPS, Jack J. Handbook
of Training and Evaluation and Measurement Methods. Houston:Gulf Publishing.
1997
* 8 STUFFLEBEAM D.L. CIPP
evaluation model checklist, June, 2002
,http://www.wmich.edu/evalctr/checklists/cippchecklist.ht
* 9 STUFFLEBEAM, D. L. The CIPP
Model for Program Evaluation. In G.F. Madus et al., (Eds). Evaluation
Models: Viewpoints on Educational and Human Services Evaluation. Boston:
Kluwer: Nijhoff Publishing. . 1983
* 10 Clark, Donald.
Instructional System Development-Evaluation Phase-Chapter 6.
* 11 Marsden, Jane M.
Evaluation : Towards a definition and statement of purpose.
Australian, Journal of Educational Technology. 1991, 7(1), pp.31-38
* 12 Une analyse de ces
pratiques est publiée dans le tome III du livre « La formation
professionnelle continue » Collection Economie Société
Région - Editions de Boeck).
* 13 Philips, J. J. (2004)
ROI Forecasting- Justifying Projects Before Implementation. March 1,16
pp. www.jackphillipscenter.com
* 14 KIRKPATRICK, Donald L.
«Techniques for evaluating training programs», Journal of ASTD, vol.
13, no.11, p. 3-9, 1959a.
* 15 PHILLIPS, Jack J. Handbook
of Training and Evaluation and Measurement, Methods. Houston:Gulf Publishing.
1994
* 16 A. Meignant, Pdt. de la
société de conseil AMC. Professeur associé à
l'Institut d'Administration des Entreprises de Tours. Auteur de plusieurs
livres, dont « Manager la formation », aux Editions Liaisons,
Formation pour le futur, exposé 1/12/2003.
* 17 Malcolm Knowles, The
Meaning of Adult Education, 1926, p. 8, 10
* 18 International Standard
Organisation.
* 19
Exposé :Training for the future. Presentation Alain Meignant.
01/12/03
* 20 Rapport annuel 2006.
* 21
www.agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Organisation_apprenante
* 22 Black, S. et L. Lynch.
1998. « Human-capital investments and productivity ». The
American Economic Review, vol. 86, no. 2, p. 263-267.
* 23
www.postelearning.poste.tn.
* 24 Phillips, J. 1996. «
ROI : the search for best practices ». Training and Development,
vol. 50, no. 2, p. 42-47.
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