WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

( Télécharger le fichier original )
par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

7. Subdivision du travail

Outre l'introduction générale et la conclusion générale, ce travail comprend cinq chapitres :

Ø Le premier chapitre présente les généralités sur les concepts

Ø Le deuxième chapitre brosse le tableau de Kinshasa : croissance urbaine, crise du logement

Ø Le troisième chapitre parle de la ceinture verte et de l'approvisionnement de Kinshasa

Ø Le quatrième chapitre quant à lui étudie  le lotissement de l'espace maraîcher de Nzeza Nlandu

Ø Le cinquième chapitre est réservé aux perceptives d'avenir : l'organisation de l'espace et l'aménagement de la ceinture verte.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS

I.1. Définition des concepts

I.1.1 L'espace urbain

Comme l'écrit Snrech (1997), la ville est un concept flou. Ce qui complique la définition de l'agriculture urbaine, puisque celle-ci est définie par rapport à la ville. On distingue des définitions statistiques (UN, 1995) de la ville, c'est-à-dire celles qui sont utilisées dans les recueils de données statistiques, des définitions analytiques (Coquery-Vidrovitch, 1988), celles qui s'appuient sur l'analyse des spécificités du milieu urbain, et des définitions géographiques, fondées sur l'utilisation de l'espace. Les définitions statistiques elles-mêmes sont extrêmement diverses selon les pays. Elles prennent en compte des critères démographiques, complétés parfois par des critères administratifs et économiques (tableau 1).

Tableau 1. Définitions statistiques de la population urbaine dans différents pays africains, d'après Un (1995).

Critères de définition

Pays

>2 000 habitants

Kenya, Gabon, Sierra Leone, Ethiopie, Erythrée, Angola

>5 000 habitants

Madagascar, Ghana, Mali, Somalie

>10 000 habitants ou entre 4 000 et 10 000 habitants si plus de 50% des habitants ont de activités non agricoles ou centres administratifs de grand

Benin, Côte d'Ivoire

>20 000 habitants, avec de manière prédominante des activités non agricoles

République démocratique du Congo

>20 000 habitants, dont les activités ne sont pas principalement agraires

Nigéria

Source : UN (1995)

Le tableau n°1 parle des définitions analytiques considèrent que les critères démographiques sont insuffisants pour saisir la spécificité du monde urbain par rapport au monde rural. Coquery-Vidrovitch (1988) propose la définition suivante: la ville est un centre de densification humaine et de diffusion culturelle. Son existence repose sur des conditions économiques et politiques particulières d'organisation de la production et des échanges : un surplus agricole nourrissant des spécialistes non agricoles, une classe de dirigeants, une classe de marchands.

Il existe d'autres critères de définition : la permanence d'activités de service liées à l'exercice du pouvoir politique (De Maximy, 1988) ; le niveau d'équipement social (écoles, hôpitaux, casernes, etc.) (Lourdes) ; le degré de monétarisation des échanges pour l'historien Fernand Braudel (1980). La ville est le lieu de l'élaboration monétaire, les dépenses par tête sont deux fois plus élevées en ville qu'en milieu rural (Braudel. F 1980); le degré de disparité des revenus, dû à des sources de revenus plus diversifiées qu'en milieu rural.

Comme l'indique Tricaud (1996), les définitions géographiques considèrent la ville physique, c'est-à-dire l'agglomération, telle qu'elle peut être repérée à partir de l'observation visuelle, de la photographie aérienne ou de l'image satellitaire. Tricaud (op.cit) définit également l'espace urbain, au sens strict, comme l'ensemble des parcelles bâties ou revêtues, c'est-à-dire les parcelles portant des bâtiments ou majoritairement couvertes d'un revêtement empêchant la végétation (dallage, ciment) ou de sol majoritairement tassé pour assurer la circulation (cour, marché) , selon Braudel (1980). Ces parcelles sont ainsi définies par leur absence de végétation et leur imperméabilité.

La ville, ou l'agglomération, au sens le plus étroit, comme un espace urbain de surface ou de population supérieure à un seuil donné. L'Onu (Organisation des Nations Unies), la base de données Géopolis et l'Insee (Institut National des Statistiques et Etudes Economiques) recommandent de considérer comme agglomérées des constructions éloignées de moins de 200 m, en Europe, ou de moins de 500 m, en Amérique latine. L'IAURIF (Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région Ile-de-France) distingue trois catégories d'usage du sol : rural, urbain construit (bâti ou revêtu), urbain ouvert (parcs et jardins, terrains de sport, cimetières).

Mais les villes, si denses soient-elles, ne sont pas discontinues d'espaces bâtis contigus. L'enveloppe urbaine, ou périmètre urbain, englobe un certain nombre d'espaces urbains extérieurs et d'espaces non urbains intérieurs. A mesure que l'on s'éloigne du centre, certains caractères distinctifs de la ville et de la campagne suivent un gradient croissant ou décroissant : densité des espaces bâtis et revêtus ; caractère monétaire des productions ; pression foncière. Ce gradient permet d'identifier des espaces urbain, rural ou périurbain, sans tracer leurs limites précises (Tricaud, 1996).

Cette difficulté de limiter l'espace urbain est due au fait que les activités agricoles, surtout dans les villes africaines, sont omniprésentes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King