b)
La crise du logement dans la première couronne
La première couronne composée par la commune de
Kintambo où le prix du logement est fonction de l'emplacement qu'il soit
proche du secteur commercial de la commune ; en effet un appartement de
300m² se vend aujourd'hui dans la fourchette comprise entre 75.000 et
150.000 $ et dans les quartiers nés par de l'auto-construction, les
prix des parcelles quant à elles sont fonction de la nature des maisons
qu'elles soient faites des briques adobes ou en ciment, les parcelles de 500
m² sont évaluées à 100.000$ pour celles en briques en
ciment et moins de 80.000 $ (Lelo Nzuzi, 2008), pour les briques adobes mais ne
descendant pas moins de 50.000$. Le centre ville, c'est-à-dire la
commune de la Gombe, les terrains sont vendus à pas moins de 1.000$ le
mètre carré (Lelo Nzuzi, op.cit), dans les chics quartiers
longeant le célèbre boulevard du 30 juin. Il important de
rappeler que dans la même commune le prix de terrain ne sont pas le
même et bénéficient d'une rente de situation importante.
Les vieilles cités indigènes de la
première couronne ; Lingwala, Barumbu et Kinshasa situées
à proximité du centre ville bénéficient d'une forte
spéculation eu égard de l'attraction créée par le
marché central où le prix du logement est parfois
supérieur à ceux des cités résidentiels de la Gombe
dont les prix sont élevés aujourd'hui et se négocient
à prix de l'or. La spéculation créée fait qu'une
parcelle proche du marché centrale de près de 400 m² se vend
à près de 130.000 $ (Lelo Nzuzi, op.cit), pour faire office d'un
grand centre commercial enfin de faire profit à l'acheteur quelque soit
la nature du bâtiment acheter.
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