REPUBLIC OF CAMEROON
Peace - Work -
Fatherland
MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITY OF YAOUNDE II SOA
FACULTY OF LAW AND POLITICAL SCIENCE
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix - Travail -
Patrie
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
UNIVERSITE DE YAOUNDE II SOA
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET
POLITIQUES
L'EXTINCTION DE L'INSTANCE EN
JUSTICE
Mémoire pour l'obtention du Diplôme
d'Etudes Approfondies (DEA) en Droit Privé
Option : Droit Privé
général
Présenté et soutenu publiquement par :
NDE TAWEMBE Daniel Duplex
Titulaire d'une Maîtrise en droit et carrières
judiciaires
de l'Université de Dschang
Sous la direction de :
Pr. TJOUEN Alexandre Dieudonné
Maître de Conférences Associé
à
L'Université de Yaoundé
II
Jury : Président : Pr. POUGOUE
Paul-Gérard
Rapporteur : Pr. TJOUEN Alexandre
Dieudonné
Membre : Dr KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel
Année académique
2005-2006
AVERTISSEMENT
Les opinions émises dans ce mémoire ne
sont pas celles de l'Université, et
par conséquent n'engagent
que son auteur.
DEDICACE
A
Notre regretté frère FONKAM TAWEMBE Jacques
Raoul
Et à tous nos chers disparus qui auraient pu lire
cette contribution.
REMERCIEMENTS
Au terme de nos recherches, nous tenons à
témoigner notre profonde gratitude à l'endroit de toutes les
personnes qui, d'une manière ou d'une autre, nous ont aidé
à réaliser ce travail. Nos remerciements vont
particulièrement :
v A DIEU tout puissant, pour son soutien
inconditionné.
v Au Pr. TJOUEN Alexandre Dieudonné
qui a bien voulu diriger nos premiers pas sur les sentiers de la
recherche, et dont les conseils, la disponibilité et la rigueur ont
été essentiels pour mener jusqu'au bout cette passionnante
entreprise ;
v A notre père, M. TAWEMBE Pierre
Nicaud, pour tous les sacrifices consentis, et pour avoir cru en
nous ;
v Au Dr GOUDEM Jules pour sa sollicitude
constante à notre endroit ;
v A notre famille, notamment nos frères et soeurs, pour
l'appui et l'encadrement qu'ils nous ont apportés ;
v A nos ami(e) s, camarades de promotion et tous ceux qui de
près ou de loin ont contribué à la réalisation de
ce travail.
PRINCIPALES ABREVIATIONS
al.
art.
Bull.
C. A.
Cass. civ.
Cass. crim.
Cass. soc.
C. civ.
Cf.
Concl.
CPCC
CPP
C. S/CSCO
DIP
et al.
Gaz. Pal.
Ibid.
Infra
JCP
NCPC
Obs.
op. cit.
ord.
PAR.
Rép. Pr. civ.
RTD Civ.
ss.
spéc.
supra
t.
v.
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alinéa
article
Bulletin de la Cour de cassation française
Cour d'appel
Chambre civile de la Cour de cassation française
Chambre criminelle de la Cour de cassation française
Chambre sociale de la Cour de cassation française
Code civil
Comparé, confer
Conclusion
Code de Procédure Civile et Commerciale du Cameroun
Code de Procédure Pénale du Cameroun
Cour suprême du Cameroun/ Cour suprême du Cameroun
Oriental
Droit International Privé
Et autres
Gazette du Palais
Ici même
Plus bas
JurisClasseur Périodique
Nouveau Code de Procédure Civile français
Observations
Dans l'ouvrage cité
Ordonnance
Paragraphe
Répertoire de Procédure civile Dalloz
Revue Trimestrielle de Droit Civil
Suivant (es)
Spécialement
Plus haut
tome
voir
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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
................................................................................................
1
TITRE I : L'EXTINCTION NORMALE DE
L'INSTANCE : LE JUGEMENT............. .11
CHAPITRE I. LES JUGEMENTS EXTINCTIFS
D'INSTANCE............................................ 13
Section 1. Le
préalable ..................................................................................................
13
Section 2. Les différents jugements qui éteignent
l'instance........................................................ 16
CHAPITRE II. LES EFFETS DU
JUGEMENT...................................................................
28
Section 1. L'effet du jugement à l'égard du
juge : le dessaisissement........................................... 28
Section 2. Les effets du jugement à l'égard des
parties.............................................................. 34
TITRE II : L'EXTINCTION INCIDENTE DE
L'INSTANCE............................................... 46
CHAPITRE I. L'EXTINCTION DE L'INSTANCE A TITRE
PRINCIPAL................................ 48
Section 1. L'extinction de l'instance par le non-respect des
délais................................................ 48
Section 2. La renonciation à la poursuite de
l'instance............................................................ 62
CHAPITRE II. L'EXTINCTION DE L'INSTANCE A TITRE ACCESSOIRE
......................... 70
Section 1. L'extinction de l'instance du fait de la disparition
du caractère litigieux des
droits...............................................................................................................................................
70
Section 2. L'extinction de l'instance du fait du
décès de l'une des parties ................................... 82
CONCLUSION GENERALE
.....................................................................................................
87
RESUME
La soumission d'un litige au juge ne garantit pas toujours
son aboutissement logique qu'est le jugement. Par ce jugement, le juge met fin
à la contestation qui oppose les parties en disant le droit. Il est vrai
que la saisine du juge l'oblige, sous peine de déni de justice, à
se prononcer sur la question de droit qui lui est posée en rendant une
décision au terme d'une procédure allant de la demande en justice
au jugement. Celui-ci vient donc mettre fin au lien juridique d'instance qui
s'est créé entre les parties et qui leur impose d'accomplir les
actes de procédure propres à faire évoluer l'instance
jusqu'à son terme. Mais si les parties sont libres de porter à la
connaissance du juge les différends qui les opposent, elles ne sont
toutefois pas obligées d'attendre que l'instance aboutisse par le
jugement : elles peuvent volontairement y mettre fin par anticipation, en
renonçant soit à la procédure en cours, soit à
l'action pour laquelle elle a été déclenchée.
Parfois, l'extinction de l'instance interviendra avant le jugement,
indépendamment de la volonté des parties, par manque de diligence
dans l'accomplissement des actes de procédure, ou de l'inaction pendant
un temps suffisamment long, laissant présumer l'intention d'abandonner
la procédure. Au surplus, le décès de l'une des parties
survenu en cours d'instance, sous certaines conditions, l'éteindra
aussi. Cela nous amène à constater que le sort de l'instance
engagée par les parties dépend largement de la volonté de
ces dernières.
Toutefois, une telle emprise des parties sur la conduite et
le sort de l'instance ne se conçoit logiquement que dans le
procès civil où les intérêts en jeu sont
privés et où les parties ont en principe la libre disposition de
leurs droits. Elle ne saurait se concevoir par exemple dans le procès
pénal où la particularité de l'action publique et les
impératifs de défense de la Société
réduisent considérablement les cas dans lesquels l'instance peut
prendre fin autrement que par la décision du juge.
ABSTRACT
The submission of a litigation to the judge doesn't always
guarantee that this one will arrive to its logical result that is the judgment
by which the judge puts an end to the dispute that opposes the parties while
applying the law. Indeed, it is true that the seizin of the judge obliges him,
under penalty of denial of justice, to come to a conclusion about the question
which is posed to him by rendering a decision at the end of a procedure going
from the demand in justice which is the beginning, until its term which is the
judgement. The judgement comes to put an end to the legal bond of process which
is created between the parties and which imposes to them to accomplish the acts
of procedure suitable to make the procedure evolve until the judgement. But if
the parties are free to bring to the judge's knowledge the disputes that oppose
them, they however are not obliged to wait until the procedure ends by the
judgement: they can put an end to it by anticipation, in a voluntary manner, by
renouncing either to the procedure in progress, either to the action for which
it has been set in motion. Sometimes, the extinction of the process will
intervene before the judgment, independently of the will of the parties, as
sanction of their lack of diligence in the achievement of the procedure acts,
or of their idleness during a period of time sufficiently long, letting presume
their intention to give up the procedure. Furthermore, the death of one of the
parties occurred in the course of the procedure will have as consequence, under
certain conditions, to extinguish the latter. However, such an influence of the
parties on the conduct and the fate of the process can be conceived logically
only in the civil suit where the interests at stake are private interests and
where the parties have in principle the free disposition of their rights.
Indeed, it could not be conceived in the penal suit where the particularity of
the public action and the imperatives of defense of the Society reduce
considerably the cases in which the process can end otherwise than by the
decision of the judge.
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