Paragraphe II- Les institutions à
caractère politique, économique ou culturel et
les institutions à caractère
universel
Parmi ces institutions, on peut citer le dialogue
parlementaire afro-arabe, l'Assemblée
paritaireAfrique-Caraïbes-Pacifique/Union européenne (ACP/UE) et
l'Assemblée Internationale des parlementaires de langue française
(AIPLF).
4Les organes de l'UPA sont : la conférence, le
conseil, la commission.
Importance de la documentation pour la
coopération interparlementaire :étude diagnostique du SDA et
réalisation de dossier documentaire sur la
coopération
1 - Les institutions à caractère politique
économique ou culturel
A- Le dialogue parlementaire afro-arabe
Le dialogue parlementaire afro arabe est un groupement de
parlements des Etats membres de l'OUA et de la ligue arabe. L'objectif
primordial est d'établir les ponts entre les pays africains et arabes.
Ainsi les contacts entre l'Union Interparlementaire Arabe (UIPA) et l'UPA ont
débuté en 1977 et ont abouti en mars 1984 à la tenue de la
première Conférence du Dialogue Parlementaire afro- arabe
à Tunis. Etaient présents 27 parlements. Ils ont d'ailleurs
adopté plusieurs résolutions visant à renforcer les
relations afro-arabes sur les plans aussi bien politique, économique que
culturel et scientifique.
Parmi les résolutions prises, la réunion a
décidé de tenir une fois tous les deux ans les assises du
Dialogue parlementaire afro-arabe. De même, il a été mis
sur pied un comité de suivi chargé de veiller à
l'application des décisions prises. Cotonou a abrité 04 au 10
mars 1998 la 9e conférence du Dialogue parlementaire
afro-arabe.
B- L'assemblée paritaire ACP-UE
Instituée en application de l'article 32 de la
4e convention révisée ACP-UE, elle est une institution
interparlementaire. Elle est composée, en nombre égal, d'une
part, de membres de parlements européens, pour l'Union européenne
et d'autre part, de parlementaires ou, à défaut d'autres
représentants désignés par le parlement de l'Etat
concerné.
En août 1997, le groupe national ACP-UE a vu le jour au
parlement béninois. La vingt sixième (26è) session
ordinaire s'est tenue en 1998.
C- L'Assemblée Internationale des Parlements de
langue française (AIPLF)
Elle est fondée en 1967 à Luxembourg en son
assemblée constitutive. Vingt trois sections issues de parlements
d'Amérique, d'Asie, d'Europe et y étaient présentes.
Le rayonnement de la langue française, tel est le
premier objectif de L'AIPLF. Aussi, l'AIPLF a-t-elle pour ambition d'être
le témoin et le reflet du pluralisme culturel des peuples de la
francophonie. L'AIPLF s'est consacrée à la mise en place de
l'Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT).
L'AIPLF est devenue l'Assemblée Internationale des
parlementaires de langue française en Juillet 1989 lors de sa 7è
Assemblée Générale, à Paris.
C'était le voeu exprimé par le sommet des chefs
d'Etat et de gouvernement des pays ayant en commun l'usage du français
tenu à l'île Maurice en octobre 1993. L'AIPLF a été
reconnue comme l'Assemblée constitutive de la francophonie.
Importance de la documentation pour la
coopération interparlementaire :étude diagnostique du SDA et
réalisation de dossier documentaire sur la
coopération
L'AIPLF entreprend des actions dans les domaines de la
coopération interparlementaire, de la promotion et du
développement de la démocratie, de l'Etat de droit et des droits
de la personne humaine, du renforcement de la solidarité dans le respect
du droit au développement. L'AIPLF se veut le creuset et le lien
démocratique entre les institutions et les peuples ayant le
français en partage.
En 1980, le Bénin pour sa part y a adhéré
et est resté très actif. Spécifiquement,
l'Assemblée Nationale du Bénin a accédé à la
vice-présidence pour la période 1993-1995, puis à la
présidence 1995-1997. Le parlement béninois participe activement
aux travaux de commissions permanentes et aux assemblées
générales de l'AIPLF. Trois des cinq postes de rapporteurs des
commissions permanentes ont été occupés par le parlement
béninois.
Il existe sur le plan national une section de l'AIPLF qui anime
et soutient l'action du Bénin. La contribution financière du
Bénin s'élève à 2.629.300 cfa.
D- Le réseau africain des personnels des parlements
(RAPP)
Le RAPP est créé en août 2003 à
Ndjaména par des représentants des parlements de quinze (15)
pays. Mais l'idée d'une telle organisation remonte en mai 1995. A cette
date, les parlements africains représentés (Bénin,
Côte d'Ivoire, Mali, Niger) étaient en voyage d'étude aux
Etats Unis. C'est plus précisément à la rencontre de Porto
Novo au Bénin que l'idée s'est raffermie. Cette rencontre
était organisée en Septembre 1995 par la National Conference of
State legislatures (NCSL). Ce réseau a pour buts :
U La formation du personnel parlementaire
U L'accroissement continu des capacités
professionnelles
U La coopération interparlementaire
Son objectif fondamental est la coopération
interparlementaire vue sous l'angle des agents des parlements de l'espace
géographique africain. Le RAPP est dirigé par un bureau de cinq
membres élus pour un mandat de deux ans. Parmi les organes du RAPP, il
faut mentionner les commissions au nombre de quatre :
I Commission des finances et du budget ;
I Commission des textes fondamentaux ;
I Commission de la communication et du développement ;
I Commission des études et de la formation
Le RAPP tient chaque année une assemblée
générale dans un pays différent. Il faut aussi
considérer les institutions à caractère universel.
II-
Importance de la documentation pour la
coopération interparlementaire :étude diagnostique du SDA et
réalisation de dossier documentaire sur la
coopération
Les institutions à caractère
universel
L'Union interparlementaire est le premier regroupement du genre.
Viennent d'autres types de regroupements.
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