Au total, nous pouvons dire que notre travail dans un premier
temps a rappelé les grands faits ayant marqué la création
du Ministère des affaires étrangères, principal cadre dans
lequel s'organise le travail diplomatique au Cameroun. Secundo, nous
envisageons examiner les processus liés à l'organisation du
personnel diplomatique, la répartition et les conditions de travail des
personnels diplomatiques, l'incidence de la conférence des ambassadeurs
dans la gestion dudit personnel, la prise des décisions,
l'évolution des carrières, les paramètres susceptibles
d'influencer le travail du personnel diplomatique, comme la mobilité de
la famille et le rôle de l'épouse ; on envisage également
étudier les avantages et la sécurité du personnel
diplomatique camerounais de 1960 à 1982. Ces pistes d'études
présentent l'avantage de nous édifier sur l'importance et la
richesse aussi bien, du travail qui incombe au personnel diplomatique, qu'aux
multiples difficultés peu connus que rencontre ledit personnel. En
développant ces chapitres, nous essaierons de lever un pan de voile sur
le travail du personnel diplomatique ; montrer que ce ne sont pas les
diplomates seuls qui permettent de faire rayonner la diplomatie dans un pays ;
c'est le résultat d'un travail d'équipe où chaque maillon
a un rôle précis et peut avoir une influence dans le travail.
Aussi tenteront-nous de cerner les principaux canons qui ont
caractérisés le travail du personnel diplomatique camerounais,
aussi bien des services centraux, qu'extérieurs. Par ailleurs, nous
ferons un examen des forces et faiblesses dudit personnel diplomatique, et par
ricochet de la politique étrangère du Cameroun tout au long de
cette période. Voilà pourquoi nous avons opté creuser
presque toutes les pistes susceptibles d'influencer l'action du personnel
diplomatique.
1. Alima, J.B., Les chemins de l'unité, Paris,
ABC, 1977.
2. Ahidjo,A., Anthologie des Discours 1957-1979, Dakar,
NEA, 1980.
3. Bayart, J.F., L'État au Cameroun, Presses de
la fondation des sciences politiques, Paris, mars 1985.
4. Césaire, A., Discours sur le colonialisme ;
Paris, Présence Africaine, 1970.
5. Coquery-Vidrovitch,C., L'Afrique de 1800 à nos
jours, Paris, PUF, 1974.
6. Cornevin, R., Histoire de l'Afrique, tome 3, Paris,
Payot, 1975.
7. Deschamps, H., Les institutions politiques de l'Afrique
noire, Paris, PUF, 1962.
8. Eyinga, A., Introduction à la politique
camerounaise, Paris, L'Harmattan, 1984.
9. Gaillard, P., Le Cameroun, tome I, Paris,
l'Harmattan, 1989.
10. Gonidec, P.F., La République
fédérale du Cameroun, Paris, Berger- Levrault, 1969.
11. Imbert, J., Le Cameroun, (Que sais-je n°1552),
Paris, PUF, 1979
12. Keutcha, J., Un Pays, des Hommes, un Continent,
Paris, Presses du Management, 1991.
13. Ki-zerbo, J., Histoire de l'Afrique Noire d'hier
à demain, Paris, Hatier, 1970.
14. Kuoh, C.T., Mon témoignage. Le Cameroun de
l'indépendance (1958-1970), Paris, Karthala, 1990.
15. Levine, V.T., Le Cameroun du mandat à
l'indépendance, tome 2, Paris, 1964
16. Mende, T., De l'aide à la recolonisation : les
leçons d'un échec, Paris, Seuil, 1972.
17. Mveng, E., Histoire du Cameroun, Tome II,
Yaoundé, CEPER, 1995.
18. Ngayap, P.F, Cameroun qui gouverne ? de AHIDJO à
BIYA,
l'héritage et l'enjeux, Paris, L'Harmattan 1983.
19. Owona, A., L'évolution du Cameroun de 1884
à 1970, cours polycopié, Yaoundé, vol 2.
20. Prouzet, M., Le Cameroun, Paris, LGDJ, 1974.
21. Ricoeur, P., La mémoire, Paris, Seuil,
1998.
22. Rocher, G., Introduction à la Sociologie
Générale, tome 1, HMH, 1998.
23. Tobie Kuoh, C., Une fresque du régime Ahidjo
1970-1982, tome 2, Editions Karthala, 1990
24. Willbois, J., Le Cameroun, les indigènes, les
colons, les missions, l'administration française, Paris, PUF,
1975.
25. Wiedner, D-C., L'Afrique Noire et la colonisation,
Paris, Editions Internationales, 1972.