LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS
1- LOCAFRIQUE : la compagnie africaine de crédit
bail, finance la vente à tempérament de biens
d'équipement ménager. .
2 -SOCRES La Société de Crédit et
d'Equipement du Sénégal était spécialisée
dans la vente à tempérament de biens d'équipement
ménager. Son agrément date du 30 Août 1977.
3 -SOGECA la Société Générale de
Crédit Automobile s'exerce dans le financement de la vente à
crédit de véhicules, automobiles et de matériel
industriel.
4 - SONAGA Société Nationale de Garantie et
d'Assistance au commerce a été constituée en Août
1971. Actionnaires: Etat 90,7%. Ses activités touchent les
opérations d'aval de caution et d'assistance également les ventes
à crédit de véhicules.
A SIIS la Société d'Investissement Islamique du
Sénégal est créée le 24 novembre 1983 avec un
capital 875 million de FCFA.
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME
Evolution de la situation monétaire de 1970 à
1984
Durant cette période, malgré une expansion
remarquable des dépôts la banque centrale a dû alimenter de
façon considérable les banques commerciales. La politique en
vigueur était celle de l'administration du crédit (encadrement,
politique sélective, taux d'intérêt administrés).
Cette situation n'a pas manqué d'influencer la position
extérieure du Sénégal (rareté des réserves
de changes qui devenaient débitrices).
Les concours du système bancaire à l'ensemble
des agents économiques Etat, entreprises, particuliers étaient
passés de 37,5 milliards en 1970 à 488,4 Mds en 1984.
Cette forte expansion, pour une large part, était la
traduction de la volonté des autorités monétaires et
économiques de favoriser, par le financement bancaire, l'essor
économique et social.
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE AVANT LES REFORMES
A bien des égards, le système bancaire peut
être assimilé à une unité de production dont l'input
est constitué par la monnaie fiduciaire approvisionnée par la
Banque Centrale et l'out put, par les crédits et les instruments de
paiement.
Le comité national de crédit du
Sénégal avait établi depuis 1977, une liste des
priorités sectorielles que les banques étaient invitées
à observer dans l'octroi de leurs crédits non saisonniers. La
définition de ses secteurs prioritaires s'inspirait largement de ceux
retenus dans les différents plans de développement
économique et social. C'est ainsi que pour favoriser le
développement des entreprises nationales et l'africanisation des
entreprises existantes, la Banque Centrale refinancait de manière
prioritaire et à un taux de faveur , les crédits d'un montant
n'excédant pas 30 millions, octroyés PME nationales. Les secteurs
jugés prioritaires étaient l'agriculture, la pèche,
l'élevage les transports...
Evolution de la situation monétaire entre 1970
et 1984
Durant cette période, malgré une expansion
remarquable des dépôts la banque centrale a dû alimenter de
façon considérable les banques commerciales. La politique en
vigueur était celle de l'administration du crédit (encadrement,
politique sélective, taux d'intérêt administrés).
Cette situation n'a pas manqué d'influencer la position
extérieure du Sénégal (rareté des réserves
de changes qui devenaient débitrices).
Les concours du système bancaire à l'ensemble
des agents économiques Etat, entreprises, particuliers étaient
passés de 37,5 milliards en 1970 à 488,4 Mds en 1984.
Cette forte expansion, pour une large part, était la
traduction de la volonté des autorités monétaires et
économiques de favoriser, par le financement bancaire, l'essor
économique et social.
Le contrôle du système
Pour ce qui concerne le contrôle qualificatif, il
s'exerçait par le biais d'un dispositif d'autorisation préalable
imposant aux établissements de soumettre à l'approbation de la
BCEAO tout projet de concours en faveur d'un client dont les engagements
auprès du système bancaire excédaient un certain montant.
Ce fut dans le but de prendre les devants face à d'éventuelles
dérives.
Le dispositif de surveillance en vigueur s'appuyait sur la loi
bancaire adoptée depuis 1975. Aux termes de cette loi,
l'agrément d'un établissement de crédit relevait de la
compétence exclusive du Ministre des Finances qui était contraint
de recueillir l'avis consultatif de la BCEAO. Cette dernière
procédait à des contrôles sur place et sur pièces et
pouvait appliquer des sanctions pécuniaires en cas d'infractions.
Les sanctions disciplinaires étaient prononcées
par la Commission Nationale de Contrôle des Banques et Etablissement
Financiers (CCBEF). Elles prenaient la forme d'avertissement, de blâme,
de suspension des opérations, de suspension des dirigeants avec
possibilité de nomination d'un administrateur provisoire ou de radiation
définitive de l'établissement. Ces sanctions n'étaient
exécutoires qu'après approbation du Ministre des finances qui
nommait tous les membres de la CCBEF.
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