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Détermination de la pollution résiduelle d'une station d'épuration par lagunage naturel "cas de la lagune de béni-messous"

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par Fateh TARMOUL
Institut des Sciences de la Mer et de l'Amenagement du Littoral - DEUA 2007
  

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Conclusion :

Un certain nombre de mesures seront effectuées obligatoirement sur le terrain, de préférence dans les lagunes même, sinon dans un récipient de grande capacité : température et pH par exemple. Ces mesures sont réalisées à l'aide de sondes spécifiques et effectuées selon les normes en vigueur, en se conformant aux instructions du fabricant. Les appareillages doivent avoir fait l'objet, auparavant, d'un étalonnage ou calibrage en laboratoire ou sur site. La lecture de la mesure se fait après stabilisation de la valeur. Les résultats seront consignés dans une fiche de terrain.

Le préleveur utilisera obligatoirement les flacons appropriés aux analyses. Il vérifiera leur conformité et leur propreté avant de partir sur terrain. Le repérage des flacons sera fait à l'aide d'une étiquette stable sur laquelle seront portés les éléments permettant d'identifier facilement l'échantillon : soit une étiquette codée, soit une étiquette comportant au minimum l'identification de la station et la date du prélèvement.

Les échantillons seront transportés au laboratoire à l'obscurité dans une enceinte réfrigérée à une température entre 0 et 4°C. Ils seront livrés dans un délai maximum de 24 heures. Au laboratoire, l'analyste identifie les échantillons et applique rigoureusement le protocole de chaque paramètre à mesurer et dresse ensuite les résultats sur une fiche récapitulative.

Les analyses appliquées (selon les normes en vigueur) aux échantillons prélevés du lagunage naturel de Béni-Messous durant la journée du : 06 Juin 2007 se sont correctement déroulées pour donner les résultats présentés avec leur interprétations dans le chapitre suivant.

Introduction :

L'analyse des échantillons terminée, il convient de présenter les résultats de telle façon qu'ils soient facilement exploitables pour déterminer la pollution résiduelle de la station d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous. Il est également présenté, dans ce qui suit, l'interprétation des résultats obtenus pour chaque paramètre analysé.

6.1. La température :

Obtenue par la moyenne de l'entrée et de la sortie de chaque bassin, la température dans les lagunes augmente significativement de 21,4°C dans le bassin de tête à 23,2°C dans le bassin de sortie. Cette augmentation est due à la fois, à la profondeur décroissante des bassins mais également, à leur surface de contact avec l'air qui diminue aussi. En effet, plus la profondeur et la surface de contact eau-air d'un bassin sont moins importants, plus celui-ci s'échauffe.

Tableau 10 : Températures, profondeurs et surface de contact air-eau des quatre bassins
du lagunage de Béni-Messous.

Bassin

B1

B2

B3

B4

Température (°C)

21,4

21,9

22,8

23,2

Profondeur (m)

3

2

1,5

1,5

Surface de contact eau-air (m2)

18000

7000

3800

3040

 

La température moyenne de l'eau des lagunes est de 22,25°C.

Avec uniquement 23,2°C et comme illustré sur la figure 13, la température de l'eau en sortie respecte largement la norme fixée à 30°C (voir tableau 1).

Figure 13 : Températures des bassins de la station d'épuration
par lagunage naturel de Béni-Messous.

6.2. Le potentiel d'hydrogène (pH) :

Avec un minimum de 7,4 dans le premier bassin et un maximum de 8,7 dans le troisième bassin (calculés par la moyenne de l'entrée et de la sortie de chaque bassin), selon GAUJOUS (1995), le pH reste compris entre 6 et 9, ce qui n'as pas d'incidence écologique forte sur les organismes aquatiques.

D'après SEVRIN REYSSAC et al (1995), dans le cas de très fortes densités algales, le pH reste très élevé, généralement supérieur à 8,3. Ceci explique la valeur maximale atteinte dans le troisième bassin qui comme on peut le voir sur la figure 14, dépasse même la norme limitée à 8,5. Ceci dit, ce pH élevé favorise la volatilisation de l'azote ammoniacal dans l'atmosphère. En effet, ce phénomène appelé « Stripping » permet d'éliminer par entrainement gazeux des quantités d'autant plus importantes d'azote ammoniacal que le pH est élevé (SEVRIN REYSSAC et al, 1995).

Le pH alcalin et la température modérée des bassins constituent des conditions de milieu idéales pour la prolifération des algues et des bactéries qui établissent un parfait équilibre biologique permettant la dégradation de la matière organique et la décontamination de l'eau.

Figure 14 : Potentiel d'hydrogène (pH) des bassins de la station d'épuration
par lagunage naturel de Béni-Messous.

Les valeurs de pH généralement observées en milieu naturel vont de 6 à 8,5 (SEVRIN REYSSAC et al, 1995). Le pH de l'eau en sortie est de 8,2. Respectant la norme de rejet délimitée entre 6,5 et 8,5 (voir tableau 1), cette valeur coïncide, d'après GAUJOUS, 1995, avec le pH normal de l'eau de mer et des eaux douces en zones calmes.

6.3. Les matières en suspension (MES) :

Les résultats obtenus pour les MES montrent qu'il y a une élimination très importante de ces derniers entre l'entrée et la sortie de la station. En effet, avec une teneur de 114 mg/l à l'entrée contre uniquement 8 mg/l au niveau de la sortie, le rendement global de l'épuration pour ce paramètre atteint 93 %.

Sur la figure 15, on peut clairement voir l'écart qu'accuse la faible teneur en MES de l'eau en sortie avec celle de l'entrée ainsi qu'avec la norme de rejet, limitée à 35 mg/l (voir tableau 1).

Figure 15 : Teneur en matières en suspension (MES) dans les bassins de la station
d'épuration du lagunage de Béni-Messous.

Au regard de la figure 16 ci-dessous, l'abattement des MES est majoritaire dans le premier bassin avec un rendement de 81,6 % ; ce qui confirme que celui-ci représente le bassin de décantation. Le rendement des trois autres bassins est approximativement le même (environ 45 %) ; ce qui indique une épuration uniforme des matières en suspension.

Figure 16 : Rendements d'épuration en MES des quatre bassins de la station d'épuration
par lagunage naturel de Béni-Messous.

6.4. Détermination de la pollution résiduelle :

On estime souvent, dans une station d'épuration, la pollution de l'eau de façon directe par la mesure des paramètres globaux DCO et DBO5 qui offrent une représentation plus ou moins complète (certains hydrocarbures ne sont, par exemple, pas oxydables) des matières oxydables et biodégradables présentes dans un échantillon.

Cependant, dans le cas d'une station d'épuration par lagunage naturel, cette mesure directe constitue une surestimation de la pollution en incluant en termes de DCO ou de DBO5 une part importante de matière organique sous forme de biomasse algale qui ne devrait pas être considérée comme étant une pollution. En effet les micro-algues dans ce type de traitement des eaux usées sont non seulement nécessaires à l'épuration mais présentent aussi la possibilité d'être récupérées pour divers usages bénéfiques (en agriculture par exemple).

De ce fait, cette pollution additionnelle due à la présence des micro-algues que l'on définit comme pollution résiduelle doit être déterminée et soustraite pour estimer avec plus d'exactitude la véritable pollution de l'eau.

Il est nécessaire de mesurer la DCO et de la DBO5 des échantillons, avant et après leur filtration pour déterminer la pollution résiduelle qui se traduira alors par les deux relations suivantes :

ADCO = DCOAvF - DCOApF

ADBO5 = DBO5AvF - DBO5ApF

Où :

ADCO : la pollution résiduelle exprimée en termes de DCO ; DCOAvF : DCO de l'échantillon analysé avant filtration ; DCOApF : DCO de l'échantillon analysé après filtration ; ÄDBO5 : la pollution résiduelle exprimée en termes de DBO5 ; DBO5AvF : DBO5 de l'échantillon analysé avant filtration ; DBO5ApF : DBO5 de l'échantillon analysé après filtration ;

L'analyse de la DCO et de la DBO5 des échantillons prélevés aux entrées des bassins et à la sortie de la station étudiée ont donné les moyennes regroupées en annexe 9. Leur traitement a permis de déterminer la pollution résiduelle dans chaque bassin dont le résultat et l'interprétation sont présentés ci-après.

6.5. La demande chimique en oxygène (DCO) :

En se référant uniquement aux valeurs de DCO des échantillons avant leur filtration, représentés sur la figure 17 par la série DCOAvF, nous remarquerons alors l'abattement important de la charge polluante globale (matières organiques et inorganiques) des eaux interceptés par la lagune de Béni-Messous, de 763 mg/l à 60,2 mg/l.

Cependant, la filtration des échantillons révèle par la série DCOApF, que cet abattement est, en réalité, de 456 à 27 mg/l et que la différence entre les deux séries, représentée par la série DCOR, n'est autre que la pollution résiduelle.

Figure 17 : DCO des bassins de la station d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.

Nous pouvons, également, constater à travers la figure 17, l'importance de la pollution résiduelle sensiblement grandissante jusqu'à même dépasser, dans les deux derniers bassins, la véritable pollution en confirmant ainsi sa surestimation.

Le rendement global en DCO est de 94 %. Ceci témoigne du traitement très efficace de l'épuration vis-à-vis des matières oxydables. Avec une DCO de 27 mg/l, l'eau en sortie, est bien inférieur à la norme de rejet fixée à 120 mg/l et corresponds, effectivement, selon BLIEFERT et PERRAUD (2001) à la DCO typique des eaux communales après épuration biologique.

La figure 18 illustre le rendement en DCO de chacun des quatre bassins de la lagune de Béni-Messous.

Figure 18 : Rendement en DCO des bassins de la station d'épuration
par lagunage naturel de Béni-Messous.

6.6. La demande biologique en oxygène (DBO5) :

De façon analogue à la figure 17, la figure 18 illustre en termes de DBO5, l'importance de la pollution résiduelle à travers les séries, DBO5Avf, DBO5ApF, et DBO5R.

Par rapport à la pollution globale sans filtration, nous remarquons, avec les valeurs de la DBO5, de façon plus nette, la part considérable que tient la pollution résiduelle ; avec plus du double dans les bassins B3 et B4. Puisque la DBO5 donne uniquement la représentation des matières biodégradables présentes dans l'eau ; entre autre le phytoplancton en majorité dans le cas du lagunage naturel, la mise en évidence de la pollution résiduelle est meilleure qu'avec la DCO.

Figure 19 : DBO5 des bassins de la station d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.

Figure 20 : Rendement en DBO5 des bassins de la station d'épuration
par lagunage naturel de Béni-Messous.

En considérant la DBO5 après filtration, la réduction des matières biodégradables est de 360 mg/l à 9 mg/l ; ce qui représente un rendement global en DBO5 de 97,5 %. Tout comme les MES et la DCO, le rendement en DBO5 (voir figure 20), est particulièrement important dans le premier (plus profond : 3m) bassin où la majeur partie de la matière organique décante.

Bien en dessous de la valeur limite de rejet, 35 mg/l, l'eau en sortie à une DBO5 de 9 mg/l ; ce qui se situe, d'après BLIEFERT ET PERRAUD (2001), entre la DBO5 typique des cours d'eaux courantes, modérément polluées, et celle des eaux communales après traitement biologique.

6.7. La qualité de l'eau rejetée par la lagune de Béni-Messous :

En tenant compte du classement de qualité des eaux cité dans la section 5.6 du chapitre précédent et en se basant sur les indicateurs DCO et DBO5 après filtration des échantillons, l'eau rejetée par la lagune de Béni-Messous sera du type 2 donc de qualité moyenne ; puisque l'eau en sortie est caractérisée par une DCO de 27 mg/l et une DBO5 de 9 mg/l. Une eau de cette catégorie est dite de pollution nette, c'est-à-dire, une eau possédant des propriétés requises pour la vie piscicole, mais où la reproduction du poisson est aléatoire, et la production d'eau destinée à l'alimentation humaine après traitement poussé (affinage et désinfection).

La DCO et la BDO5 de l'eau rejetée par la station son respectivement compris entre 20 et 200 mg/l et entre 5 et 45 mg/l. Ce qui encourage, selon VALENTINA LAZAROA et AKIÇA BAHRI (2005), sa réutilisation pour l'irrigation. Cependant, il est nécessaire, dans ce cas, pour évaluer davantage sa qualité, d'étudier d'autres paramètres n'ayant pas fait l'objet de notre étude, à savoir : la salinité, le rapport d'absorption du sodium (RAS), les éléments traces (cadmium, aluminium, etc.), les ions toxiques, les nutriments (N-P-K), ...

Conclusion :

Afin d'estimer de façon correcte la pollution, il faut prendre le soin de déterminer, la pollution résiduelle qu'engendre la présence des micro-algues, particulièrement remarquable dans le cas d'une station d'épuration par lagunage naturel. En effet, cette pollution, non négligeable peut être très importante et influence donc l'appréciation de la véritable charge polluante de l'eau épurée et de ce fait l'interprétation des résultats.

L'état délaissé dans lequel la station d'épuration par lagunage naturel de BéniMessous a été trouvée n'a vraisemblablement pas influencé le traitement. En effet, les résultats de l'analyse des paramètres globaux de la pollution organique montrent que celle-ci rejette une eau épurée de qualité satisfaisante ; sachant qu'une eau épurée n'est considérée comme telle que lorsqu'elle respecte les normes de rejets, ce qui est le cas pour tous les paramètres étudiés.

L'efficacité du traitement durant notre étude a été favorisée par l'absence d'écoulement des eaux usées entre les bassins. Ce qui a permis, effectivement, aux eaux usées de séjourner plus longtemps dans les bassins et donc de s'épurer davantage.

L'eau du quatrième bassin est propice à la vie piscicole mais son utilisation pour l'alimentation humaine requière des traitements plus avancés, et sa réutilisation pour l'irrigation nécessite l'analyse de paramètres spécifiques.

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Nous avons tenté à travers ce travail de déterminer la pollution résiduelle d'une station d'épuration par lagunage naturel par l'analyse des paramètres globaux d'estimation de la pollution organique des eaux usées.

Pour ce faire, nous avons tout d'abord choisi de regrouper les informations pertinentes sur les eaux usées et leurs traitements pour maitriser les principaux paramètres pouvant les caractériser.

Nous avons aussi essayé d'établir un état général de l'assainissement en Algérie pour avoir une idée sur les différents procédés utilisés dans notre pays. On retiendra, essentiellement, qu'au cours de ces dernières années, le Ministère des Ressources en Eau (MRE) à entrepris la mise en oeuvre d'un important programme d'investissement concernant la réalisation, la réhabilitation ou l'étude de réhabilitation de plusieurs stations d'épuration ce qui permettra d'atteindre un parc de 194 STEP à l'horizon 2010 dont 36 % seront représentés par le lagunage naturel (DAPE, 2006).

Nous nous sommes ensuite penchés sur l'étude du lagunage naturel en décrivant son principe de fonctionnement mais également ses avantages, ses inconvénients et les paramètres pouvant influencer son bon fonctionnement.

Après la description de la région de Béni-Messous où est implantée la station d'épuration par lagunage naturel sur la quelle nous avons choisi de travailler, nous avons abordé les méthodes de prélèvement, d'échantillonnage et de conservation des échantillons d'eaux usées pour détailler ensuite les méthodes d'analyses des paramètres étudiés à savoir : la température, le pH, les MES, la DCO et la DBO5 ce qui a donc permis de rassembler leurs protocoles d'analyse.

À l'issue du dernier chapitre qui présente les résultats obtenus pour les échantillons prélevés de la station étudiée, nous espérons avoir atteint l'objectif qui vise l'appréciation de l'importance de la pollution résiduelle d'une station d'épuration par lagunage naturel et la qualité de l'eau qu'elle rejette. Cette dernière s'avère dans le cas de la lagune de BéniMessous être satisfaisante, confortant sa réutilisation surtout dans le cas ou l'eau potable se raréfie de plus en plus.

Il nous semble utile, Cependant, de revenir sur quelques points pouvant approfondir notre étude, à savoir :

· L'analyse de la chlorophylle pour quantifier la part de la biomasse algale
dans la matière retenue par les filtres, considérée dans notre cas majoritaire ;

· Suivre l'évolution de la pollution résiduelle à l'issue de plusieurs prélèvements répartis sur toute une saison par exemple ;

· Étudier la possibilité de réutilisation de l'eau épurée de la station dans l'irrigation des terres agricoles avoisinantes par l'étude davantage de paramètres physicochimiques mais aussi microbiologiques.

· Faire des essais de grossissement d'espèces piscicoles dans le bassin de sortie qui profiteront du phytoplancton abondant.

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Ann x a

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x E1

DONNÉES MÉTOROLOGIQUES

Station : ALGER DAR-EL-BEIDA

Altitude : 25 m - Latitude : 36°41 N - Longitude : 03°13 E

Précipitations : Précipitations mensuelles et annuelles exprimées en millimètres (mm).

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

171

40

107

29

00

24

00

49

18

19

58

39

554

1996

94

232

57

161

36

32

07

04

38

86

27

34

808

1997

38

24

09

95

22

10

09

33

37

45

130

93

545

1998

29

52

37

76

151

01

00

08

22

49

103

82

610

1999

121

133

86

47

01

2

00

04

19

22

170

202

807

2000

16

06

19

17

53

0

01

01

04

47

74

41

279

2001

126

73

0

34

14

01

00

03

45

39

49

57

441

2002

39

15

34

39

14

00

00

34

12

54

145

102

488

2003

200

133

22

87

20

00

00

28

40

38

58

110

736

2004

90

46

79

56

149

01

02

01

12

43

116

109

704

2005

85

115

50

26

01

00

00

00

15

57

102

81

532

Températures : Températures maximales moyennes exprimées en degrés Celsius (°C).

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

162

194

187

210

260

272

312

329

282

269

232

197

242

1996

190

156

189

204

233

267

308

310

272

231

216

197

231

1997

182

190

197

221

247

283

289

315

298

268

210

185

240

1998

179

192

197

216

230

279

315

320

301

247

203

18

225

1999

167

154

194

218

266

290

318

333

303

280

188

170

240

2000

147

191

203

230

258

275

322

338

295

252

217

198

244

2001

184

178

241

228

247

322

323

332

297

290

194

165

250

2002

178

186

213

221

266

297

306

308

297

259

216

194

245

2003

155

157

198

216

246

312

340

348

299

257

216

170

243

2004

174

184

184

213

219

288

312

337

317

292

198

176

241

2005

149

141

185

215

260

301

325

322

294

271

200

167

236

Températures : Températures minimales moyennes exprimées en degrés Celsius (°C).

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

56

65

65

63

127

168

187

199

162

140

110

96

120

1996

95

70

78

99

106

158

182

203

159

111

95

81

120

1997

85

52

40

89

145

168

188

200

188

156

116

81

126

1998

62

63

58

92

127

154

180

194

189

112

96

55

115

1999

64

49

82

79

151

176

188

224

189

169

92

74

128

2000

21

41

68

99

149

162

201

199

174

129

100

74

118

2001

58

43

94

75

115

156

184

202

176

159

92

38

116

2002

47

36

67

84

109

161

186

195

165

133

106

85

115

2003

61

54

72

96

122

185

216

223

184

157

70

69

126

2004

57

61

79

85

110

155

210

209

179

153

95

74

122

2005

78

33

76

94

127

169

193

183

153

141

87

61

116

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x E1

DONNÉES MÉTOROLOGIQUES (suite)

Évaporation : Évaporation, totaux mensuels et annuels exprimés en millimètre (mm), mesurés sous abri avec un évaporomètre Piche.

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

53

56

68

87

118

106

134

147

131

89

138

81

1208

1996

111

68

77

97

103

113

139

136

133

87

109

87

1260

1997

122

56

90

107

102

121

164

168

169

132

95

74

1400

1998

78

50

69

111

76

106

152

152

143

96

62

63

1158

1999

60

57

79

88

113

137

177

167

126

123

58

68

1253

2000

48

75

87

132

92

127

137

181

110

75

85

90

1239

2001

63

39

80

85

84

151

125

105

80

72

48

34

966

2002

35

40

64

72

104

94

93

85

90

71

65

50

863

2003

48

44

49

53

51

110

121

132

81

50

47

58

844

2004

46

37

43

61

48

84

90

141

107

95

38

40

830

2005

29

38

43

65

77

95

115

97

82

65

52

45

803

Ensoleillement : Ensoleillement, totaux mensuels et annuels exprimés en heures (h).

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

178

223

236

280

308

269

381

333

251

199

177

139

2974

1996

145

124

221

200

295

307

320

290

259

251

223

144

2779

1997

129

228

308

234

261

335

300

299

257

221

153

160

2885

1998

188

201

244

248

244

314

364

301

241

233

159

173

2910

1999

146

175

213

313

259

253

348

287

271

237

142

154

2798

2000

226

251

256

262

260

334

330

327

252

215

188

170

3071

2001

164

205

251

276

263

363

343

300

261

237

170

161

2994

2002

206

202

236

243

302

291

304

273

258

238

145

153

2851

2003

131

130

221

227

265

328

279

296

238

184

136

134

2569

2004

209

172

169

242

201

312

312

393

253

213

196

148

2820

2005

193

143

160

213

289

303

333

315

261

248

175

165

2798

Vents : Vitesse des vents, moyenne mensuelles et annuelles en (m/s).

 

Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

An

1995

23

17

21

20

22

28

24

23

22

12

24

29

22

1996

29

36

28

28

24

24

22

20

22

13

24

20

24

1997

26

12

15

21

21

21

27

23

20

18

29

19

21

1998

22

12

14

26

21

21

21

21

25

17

18

13

19

1999

20

22

20

16

28

28

28

32

28

26

24

33

25

2000

12

19

21

43

25

25

32

32

28

28

33

32

28

2001

33

24

31

30

33

33

31

25

30

19

20

14

27

2002

15

20

28

27

31

31

31

24

29

24

30

28

27

2003

40

34

20

27

25

28

27

25

24

20

25

33

27

2004

24

20

23

32

31

24

24

24

20

16

16

32

24

2005

20

26

21

30

27

28

35

31

24

20

21

23

26

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x 4

CONSERVATION DES PRÉLÈVEMENTS

Caractéristique
ou élément
analysé

Réci-
pient

Conservateur
à
utiliser

Volume
minimum du
prélèvement
(en mL)

Température
de conser-
vation (en °C)

Effectuer
la mesure
avant ...

Acidité-alcalinité

P ou Vb

0

200

4

24h (obsc)

Ammonium

P ou V

0
Acide sulfurique
q.s.p. pH < 2

 

4

48h (obsc)
quelques jours
(obsc)

Anhydride carbonique

 

Mesure in situ

 

4

 

AOX

Vb

0

500
flacon rempli
complètement et
bouché

4

 

Arsenic, Sélénium, Titane, Vanadium.

P ou V

Acide nitrique
q.s.p. pH < 2

-

-

2 mois

Azote kjeldahl

P ou V

0

1000

4

48h (obsc)

 
 

Acide sulfurique
q.s.p. pH < 2

 

4

plusieurs semaines
(obsc)

Bore

P

 
 
 
 

Carbone Organique Total

Vb

0
passé 1 h à 400°C

500

4

quelques jours
(obsc)

 

V

Acide sulfurique
q.s.p. pH < 2

100

4

24 h (obsc)

Chlorophylle

V brun

 

1000

4

(*)

Chlorures

P ou V

0

100

-

15 jours

Composés organiques non volatils :

 
 
 
 
 

- organo-halogénés

V

0

1000

4

(**)(obsc)

- organo-phosphorés

V

0

1000

4

48h (obsc)

- organo-azotés

V

0

1000

4

quelques jours

 
 
 
 
 

(obsc)

Composés organiques volatils

V bouchon
serti

 
 

4

quelques jours
(obsc)

Conductivité

P ou V

Mesure in situ
de préférence

100

4

48h (obsc)

Cyanures totaux

P

Hydroxyde de sodium
q.s.p. pH > 10

500

4

quelques semaines
(obsc)

Cyanures libres

P

Hydroxyde de sodium
q.s.p. pH > 10

500

4

48h (obsc)

DBO

P ou V

0

1000

4

24h

DCO

P ou V

Acide sulfurique
q.s.p. pH < 2

100

4

24h (obsc)

Dureté

P ou V

Acide nitrique
q.s.p. pH < 2

100

-

1 mois

Fer

P

(voir texte)

-

-

-

Fluorures, Bromures

P

0

300

-

7 jours

Iodures

V

 
 

4

48h (obsc)

Huiles et graisses

V

Acide chlorhydrique
q.s.p. pH < 2

1000

4

15 jours

Hydrocarbures (indice)

V

Tétrachlorure
de carbone (10 mL)

800

4

6 jours (obsc)

Hydrocarbures polycycliques

V

Hexane (10 mL)

1000

4

6 jours (obsc)

Lithium, Sodium, Potassium,

 
 
 
 
 

Calcium, Magnésium, Strontium, Baryum

V

Acide nitrique

800

-

Plusieurs mois

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x 4

CONSERVATION DES PRÉLÈVEMENTS (suite)

Caractéristique
ou élément
analysé

Réci-
pient

Conservateur
à
utiliser

Volume
minimum du
prélèvement
(en mL)

Température
de conser-
vation (en°C)

Effectuer
la mesure
avant ...

Aluminium, Argent, Cadmium,

 
 
 
 
 

Chrome, Cuivre, Manganèse, Plomb, Zinc, Cobalt, Nickel, Étain

P ou V

Acide nitrique
q.s.p. pH < 1,5

-

-

2 mois

Mercure

Vb

Acide nitrique
q.s.p. pH < 1,5

-

-

1 mois

 
 

+ Permanganate
de potassium

 
 
 

Nitrates

P ou V

0

 

4

48h (obsc)

 
 

Acide sulfurique

 

4

plusieurs semaines

 
 

q.s.p. pH < 2

 

4

(obsc)

Nitrites

P ou V

0

 

4

48h (obsc)

Matières en suspension

P ou V

0

1000

4

6h (obsc)

Odeur, Couleur, Saveur

V

0

500

4

24h

Oxygène Dissous

Vb

Mesure in situ
de préférence

300

4

24h (obsc)

Pesticides

V

0

2000

4

7 jours (obsc)

pH

P ou V

Mesure in situ
de préférence

-

4

24h (obsc)

Phénol (indice)

P ou V

Soude pH = 12

500

4

quelques jours

 
 
 
 
 

(obsc)

 
 

1 g/L de sulfate de cuivre

 

4

7 jours

 
 

+ acide phosphorique
q.s.p. pH < 2

 
 
 

Phosphates (Ortho, Poly et P total)

P ou V

0

100

4

48h (obsc)

 
 

Acide sulfurique
q.s.p. pH < 2

100

4

1 semaine

Radioactivité

P

0

1000

-

15 jours

Résidu

P ou V

-

500

4

7 jours

S.E.C.

V

Chlorure mercurique

variable

4

48h

 
 

(40 mg/L) ou
chloroforme (1 mL/L)

 
 
 

Silice

P

-

50

4

7 jours (obsc)

Sulfates

P ou V

-

200

4

7 jours

Sulfites, Sulfures

P

Prélèvement avec
flacon spécial acétate
de zinc (pH 12 + soude)

100

4

plusieurs semaines

 
 

(voir texte)

 
 
 

Surfactifs (détergents anioniques et non ioniques)

V

Chloroforme (1 mL/L)

200

4

24h (obsc)

TA-TAC, TH

P ou V

Mesure in situ
de préférence

200

4

24h (obsc)

Turbidité

P ou V

-

100

4

24h (obsc)

Coliformes totaux

P ou V

Flacons stériles (***) (en
présence d'une eau traitée
par un oxydant, ajouter

250

4

24h (obsc)

Coliformes fécaux Streptocoques fécaux

P ou V
P ou V

avant stérilisation 5 gouttes d'une solution de tio- sulfate de sodium à 10%)

250
250

4
4

24h (obsc)
24h (obsc)

 

P : Polyéthylène V : Verre Vb : Verre borosilicaté généralement bouché émeri obsc : obscurité

(*) Voir norme AFNOR T 90-116 et T 90-117. (**) Voir norme AFNOR T 90-120 et T 90-125.

(***) Les flacons en verre peuvent être stérilisés au Four Pasteur à 180°C pendant 1 h 30 ou à l'autoclave à 120°C pendant 1 h. les flacons

en polyéthylène peuvent être stérilisés par irradiation (25 kGy soit 2,5 Mrad).

SOURCE : RODIER J., BAZIN C., CHAMBON P., BROUTIN J.-P., CHAMPSAUD H., RODI L., 1996.

Analyse de l'eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer, 8ème édition. Edition DUNOD, Paris, 1983p.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x 5

PROTOCOLE DE NETTOYAGE DE LA VAISSELLE DE LABORATOIRE

1- Domaine d'application :

Ce protocole concerne toute la vaisselle utilisée au laboratoire mais aussi le matériel nécessitant un prétraitement avant utilisation.

2- Nettoyage de la vaisselle :

Toute la vaisselle utilisée au laboratoire doit être rincée après utilisation à l'eau courante, puis à l'eau déminéralisée. Après passage à l'eau déminéralisée la vaisselle est placée à l'étuve à 60°C, pendant au minimum une nuit, puis rangée.

Dans le cas où la vaisselle est très sale, il est nécessaire de la laisser tremper une nuit dans un bac de détergent, de la rincer à l'eau courante et de la laisser tremper une autre nuit dans des bacs d'acide (H2SO4 1%). La suite du rinçage avant séchage se fait comme énoncé précédemment.

De même pour les tubes ayant servi à un dosage, il est nécessaire de les rincer à l'eau courante et de les laisser tremper 24h dans des bacs à acide avant de les rincer à l'eau et de les faire sécher à l'étuve.

Remarque : toutes les indications portées sur la verrerie ou les éventuelles étiquettes doivent être supprimées lors du nettoyage.

VERRERIE USUELLE

Burette Pipette Éprouvette Becher Erlenmeyer Fiole

graduée graduée jaugée

Ann x 5

ÉTIQUETAGE DES ÉCHANTILLONS

Les échantillons destinés au laboratoire doivent être désignés de façon claire et durable afin de permettre leur identification sans ambigüités. On distingue de types de désignations possibles :

· soit les flacons sont désignés par une étiquette où sont indiquées l'origine de l'échantillon et les conditions dans lesquelles il a été prélevé ;

· soit il est possible de simplifier cette opération en utilisant un système d'étiquettes numérotées ou codées.

Afin d'éviter les oublis lors du remplissage de l'étiquette, l'ensemble de ses champs doit être renseigné comme suit :

- La désignation de la station et du site échantillonné est indispensable ;

- La date et l'heure sont très importants car ils constituent une clé d'entrée pour retrouver l'échantillon ;

- L'origine de l'eau présente d'une part le type d'eau prélevée (eau de surface, rejet, ...), et le milieu consterné (rivière, canal, ...) d'autre part ;

- Le nom du préleveur ;

- Les analyses à effectuer ou le nombre de paramètres à analyser ;

- Si un produit (conservateur) a été introduit, cela doit être mentionné.

Station : N° de code :

Site : N° de code :

Date : Heure :

Origine de l'eau :

Nom du préleveur :

Analyses à effectuer :

Conservateur :

Il est recommandé, par souci de simplicité, d'utiliser un système d'étiquettes codées. Le code du flacon est reporté sur une fiche comme sur l'exemple représenté dans la figure suivante :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x 7

 

PRÉPARATION DES RÉACTIFS NÉCESSAIRES POUR
LA DÉTERMINATION DE LA DCO

1- Solution de dichromate de potassium (K2Cr2O7) à 0,040 mol/l contenant du sulfate de mercure (II) :

· Dissoudre 80 g de sulfate de mercure dans 800 ml d'eau déminéralisée ;

· Ajouter avec précaution 100 ml d'acide sulfurique (H2SO2) concentré (ñ = 1,84) ;

· Laisser refroidir et ajouter 11,767 g de dichromate de potassium préalablement séché à 105 °C pendant 2 h ;

· Transvaser dans une fiole jaugée d'un litre et compléter au volume avec de l'eau distillée.

o Cette solution reste stable pendant 1 mois.

2- Solution d'acide sulfurique et sulfate d'argent :

· Ajouter 10 g de sulfate d'argent (Ag2SO4) à 40 ml d'eau distillée ;

· Mélanger avec 960 ml d'acide sulfurique (H2SO2) concentré (ñ = 1,84) ;

· Agiter et laisser refroidir.

o Laisser reposer 1 à 2 jours.

3- Solution de sulfate de fer (II) et d'ammonium (sel de Mohr) [(NH4)2Fe(SO4)2 6H2O)] 0,12 mol/l :

· Dissoudre 47 g de sulfate de fer (II) et d'ammonium dans de l'eau déminéralisée ;

· Ajouter 20 ml d'acide sulfurique (H2SO2) concentré (ñ = 1,84) ;

· Laisser refroidir et diluer à 1000 ml.

o Cette solution doit être étalonnée journellement.

4- Solution d'indicateur coloré (Ferroïne) :

· Dissoudre 0,7 g de sulfate de fer (II) dans de l'eau distillée ;

· Ajouter 1,50 g de phénanthroline-1,10 monohydraté ;

· Diluer à 100 ml.

5- Solution d'hydrogénophtalate de potassium (KC8H5O4) à 2,0824 mmol/l :

· Dissoudre 0,4253 g d'hydrogénophtalate de potassium, préalablement séché à 105°C dans de l'eau distillée et diluer jusqu'à 1000 ml dans une fiole jaugée.

o Cette solution à une DCO théorique de 500 mg/l et est stable au moins une semaine à 4°C.

6- Granules :

· Ce sont des régulateurs d'ébullition : pierres ponce ou billes de verre.

SOURCE : REJSEK F., 2002. Analyse des eaux : Aspects Réglementaires et Techniques. Edition SCEREM, 360p.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x El

FICHE D'ANALYSE DE LA DBO5

Nom : Date :

Gammes d'estimation :

DBO (mg/l)

Prise d'essai (ml)

Facteur

0 ... 40

432

1

0 ... 80

365

2

0 ... 200

250

5

0 ... 400

164

10

0 ... 800

97

20

0 ... 2000

43,5

50

0 ... 4000

22,7

100

Mesure :

Échantillon

1

2

3

4

5

Station

 
 
 
 
 

Gamme de mesure

 
 
 
 
 

Prise d'essai

 
 
 
 
 

Dilution

 
 
 
 
 

Facteur

 
 
 
 
 

Lecture (chiffre)

 
 
 
 
 

Valeur de la DBO5

 
 
 
 
 

DBO5 si dilution

 
 
 
 
 

Remarques :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ann x !EI

RÉSULTATS DES ANALYSES

Date de prélèvement et de début d'analyse : 06 Juin 2007

Station

E1

E2

E3

E4

S

Température (°C)

21,5

21,3

22,5

23,1

23,3

pH

7,3

7,5

8,7

8,65

7,75

MES (mg/l)

192

36

18

10

6

DCO
(mg/l)

Avant filtration

1180,4

345,6

134,4

82

38,4

Après filtration

710,4

201,6

68

34

20

DBO5
(mg/l)

Avant filtration

950

270

105

55

30

Après filtration

560

160

30

12

6

Bassins

-

B1

B2

B3

B4

-

Température (°C)

-

21,4

21,9

22,8

23,2

-

pH

-

7,4

8,1

8,7

8,2

-

MES (mg/l)

-

114

27

14

8

-

Rendements MES (%)

-

81,25

50

44,45

40

-

DCO
(mg/l)

Avant filtration

-

763

240

108,2

60,2

-

Après filtration

-

456

134,8

51

27

-

ÄDCO (mg/l)

-

307

105,2

57,2

33,2

-

Rendements DCO (%)

-

70,7

61,1

39

53,2

-

DBO5
(mg/l)

Avant filtration

-

610

187,5

80

42,5

-

Après filtration

-

360

95

21

9

-

ÄDBO5 (mg/l)

-

250

92,5

59

33,5

-

Rendements DBO5 (%)

-

71,6

61,1

47,6

45,5

-

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