Conclusion :
Un certain nombre de mesures seront effectuées
obligatoirement sur le terrain, de préférence dans les lagunes
même, sinon dans un récipient de grande capacité :
température et pH par exemple. Ces mesures sont réalisées
à l'aide de sondes spécifiques et effectuées selon les
normes en vigueur, en se conformant aux instructions du fabricant. Les
appareillages doivent avoir fait l'objet, auparavant, d'un étalonnage ou
calibrage en laboratoire ou sur site. La lecture de la mesure se fait
après stabilisation de la valeur. Les résultats seront
consignés dans une fiche de terrain.
Le préleveur utilisera obligatoirement les flacons
appropriés aux analyses. Il vérifiera leur conformité et
leur propreté avant de partir sur terrain. Le repérage des
flacons sera fait à l'aide d'une étiquette stable sur laquelle
seront portés les éléments permettant d'identifier
facilement l'échantillon : soit une étiquette codée, soit
une étiquette comportant au minimum l'identification de la station et la
date du prélèvement.
Les échantillons seront transportés au
laboratoire à l'obscurité dans une enceinte
réfrigérée à une température entre 0 et
4°C. Ils seront livrés dans un délai maximum de
24 heures. Au laboratoire, l'analyste identifie les échantillons et
applique rigoureusement le protocole de chaque paramètre à
mesurer et dresse ensuite les résultats sur une fiche
récapitulative.
Les analyses appliquées (selon les normes en vigueur)
aux échantillons prélevés du lagunage naturel de
Béni-Messous durant la journée du : 06 Juin 2007 se sont
correctement déroulées pour donner les résultats
présentés avec leur interprétations dans le chapitre
suivant.
Introduction :
L'analyse des échantillons terminée, il
convient de présenter les résultats de telle façon qu'ils
soient facilement exploitables pour déterminer la pollution
résiduelle de la station d'épuration par lagunage naturel de
Béni-Messous. Il est également présenté, dans ce
qui suit, l'interprétation des résultats obtenus pour chaque
paramètre analysé.
6.1. La température :
Obtenue par la moyenne de l'entrée et de la sortie de
chaque bassin, la température dans les lagunes augmente
significativement de 21,4°C dans le bassin de tête à
23,2°C dans le bassin de sortie. Cette augmentation est due à la
fois, à la profondeur décroissante des bassins mais
également, à leur surface de contact avec l'air qui diminue
aussi. En effet, plus la profondeur et la surface de contact eau-air d'un
bassin sont moins importants, plus celui-ci s'échauffe.
Tableau 10 : Températures, profondeurs et
surface de contact air-eau des quatre bassins du lagunage de
Béni-Messous.
Bassin
|
B1
|
B2
|
B3
|
B4
|
Température (°C)
|
21,4
|
21,9
|
22,8
|
23,2
|
Profondeur (m)
|
3
|
2
|
1,5
|
1,5
|
Surface de contact eau-air (m2)
|
18000
|
7000
|
3800
|
3040
|
|
La température moyenne de l'eau des lagunes est de
22,25°C.
Avec uniquement 23,2°C et comme illustré sur la
figure 13, la température de l'eau en sortie respecte largement la norme
fixée à 30°C (voir tableau 1).
Figure 13 : Températures des bassins de la
station d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.
6.2. Le potentiel d'hydrogène (pH) :
Avec un minimum de 7,4 dans le premier bassin et un maximum
de 8,7 dans le troisième bassin (calculés par la moyenne de
l'entrée et de la sortie de chaque bassin), selon GAUJOUS (1995), le pH
reste compris entre 6 et 9, ce qui n'as pas d'incidence écologique forte
sur les organismes aquatiques.
D'après SEVRIN REYSSAC et al (1995), dans le cas de
très fortes densités algales, le pH reste très
élevé, généralement supérieur à 8,3.
Ceci explique la valeur maximale atteinte dans le troisième bassin qui
comme on peut le voir sur la figure 14, dépasse même la norme
limitée à 8,5. Ceci dit, ce pH élevé favorise la
volatilisation de l'azote ammoniacal dans l'atmosphère. En effet, ce
phénomène appelé « Stripping » permet
d'éliminer par entrainement gazeux des quantités d'autant plus
importantes d'azote ammoniacal que le pH est élevé (SEVRIN
REYSSAC et al, 1995).
Le pH alcalin et la température modérée
des bassins constituent des conditions de milieu idéales pour la
prolifération des algues et des bactéries qui établissent
un parfait équilibre biologique permettant la dégradation de la
matière organique et la décontamination de l'eau.
Figure 14 : Potentiel d'hydrogène (pH) des
bassins de la station d'épuration par lagunage naturel de
Béni-Messous.
Les valeurs de pH généralement observées
en milieu naturel vont de 6 à 8,5 (SEVRIN REYSSAC et al, 1995). Le pH de
l'eau en sortie est de 8,2. Respectant la norme de rejet
délimitée entre 6,5 et 8,5 (voir tableau 1), cette valeur
coïncide, d'après GAUJOUS, 1995, avec le pH normal de l'eau de mer
et des eaux douces en zones calmes.
6.3. Les matières en suspension (MES) :
Les résultats obtenus pour les MES montrent qu'il y a
une élimination très importante de ces derniers entre
l'entrée et la sortie de la station. En effet, avec une teneur de 114
mg/l à l'entrée contre uniquement 8 mg/l au niveau de la sortie,
le rendement global de l'épuration pour ce paramètre atteint 93
%.
Sur la figure 15, on peut clairement voir l'écart
qu'accuse la faible teneur en MES de l'eau en sortie avec celle de
l'entrée ainsi qu'avec la norme de rejet, limitée à 35
mg/l (voir tableau 1).
Figure 15 : Teneur en matières en suspension
(MES) dans les bassins de la station d'épuration du lagunage de
Béni-Messous.
Au regard de la figure 16 ci-dessous, l'abattement des MES
est majoritaire dans le premier bassin avec un rendement de 81,6 % ; ce qui
confirme que celui-ci représente le bassin de décantation. Le
rendement des trois autres bassins est approximativement le même (environ
45 %) ; ce qui indique une épuration uniforme des matières en
suspension.
Figure 16 : Rendements d'épuration en MES des
quatre bassins de la station d'épuration par lagunage naturel de
Béni-Messous.
6.4. Détermination de la pollution résiduelle
:
On estime souvent, dans une station d'épuration, la
pollution de l'eau de façon directe par la mesure des paramètres
globaux DCO et DBO5 qui offrent une représentation plus ou moins
complète (certains hydrocarbures ne sont, par exemple, pas oxydables)
des matières oxydables et biodégradables présentes dans un
échantillon.
Cependant, dans le cas d'une station d'épuration par
lagunage naturel, cette mesure directe constitue une surestimation de la
pollution en incluant en termes de DCO ou de DBO5 une part importante de
matière organique sous forme de biomasse algale qui ne devrait pas
être considérée comme étant une pollution. En effet
les micro-algues dans ce type de traitement des eaux usées sont non
seulement nécessaires à l'épuration mais présentent
aussi la possibilité d'être récupérées pour
divers usages bénéfiques (en agriculture par exemple).
De ce fait, cette pollution additionnelle due à la
présence des micro-algues que l'on définit comme pollution
résiduelle doit être déterminée et soustraite pour
estimer avec plus d'exactitude la véritable pollution de l'eau.
Il est nécessaire de mesurer la DCO et de la DBO5 des
échantillons, avant et après leur filtration pour
déterminer la pollution résiduelle qui se traduira alors par les
deux relations suivantes :
ADCO = DCOAvF - DCOApF
ADBO5 = DBO5AvF - DBO5ApF
Où :
ADCO : la pollution résiduelle
exprimée en termes de DCO ; DCOAvF : DCO de l'échantillon
analysé avant filtration ; DCOApF : DCO de l'échantillon
analysé après filtration ; ÄDBO5 : la pollution
résiduelle exprimée en termes de DBO5 ; DBO5AvF : DBO5 de
l'échantillon analysé avant filtration ; DBO5ApF : DBO5 de
l'échantillon analysé après filtration ;
L'analyse de la DCO et de la DBO5 des échantillons
prélevés aux entrées des bassins et à la sortie de
la station étudiée ont donné les moyennes
regroupées en annexe 9. Leur traitement a permis de déterminer la
pollution résiduelle dans chaque bassin dont le résultat et
l'interprétation sont présentés ci-après.
6.5. La demande chimique en oxygène (DCO) :
En se référant uniquement aux valeurs de DCO
des échantillons avant leur filtration, représentés sur la
figure 17 par la série DCOAvF, nous remarquerons alors l'abattement
important de la charge polluante globale (matières organiques et
inorganiques) des eaux interceptés par la lagune de Béni-Messous,
de 763 mg/l à 60,2 mg/l.
Cependant, la filtration des échantillons
révèle par la série DCOApF, que cet abattement est, en
réalité, de 456 à 27 mg/l et que la différence
entre les deux séries, représentée par la série
DCOR, n'est autre que la pollution résiduelle.
Figure 17 : DCO des bassins de la station
d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.
Nous pouvons, également, constater à travers la
figure 17, l'importance de la pollution résiduelle sensiblement
grandissante jusqu'à même dépasser, dans les deux derniers
bassins, la véritable pollution en confirmant ainsi sa surestimation.
Le rendement global en DCO est de 94 %. Ceci témoigne
du traitement très efficace de l'épuration vis-à-vis des
matières oxydables. Avec une DCO de 27 mg/l, l'eau en sortie, est bien
inférieur à la norme de rejet fixée à 120 mg/l et
corresponds, effectivement, selon BLIEFERT et PERRAUD (2001) à la DCO
typique des eaux communales après épuration biologique.
La figure 18 illustre le rendement en DCO de chacun des quatre
bassins de la lagune de Béni-Messous.
Figure 18 : Rendement en DCO des bassins de la station
d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.
6.6. La demande biologique en oxygène (DBO5) :
De façon analogue à la figure 17, la figure 18
illustre en termes de DBO5, l'importance de la pollution résiduelle
à travers les séries, DBO5Avf, DBO5ApF, et DBO5R.
Par rapport à la pollution globale sans filtration,
nous remarquons, avec les valeurs de la DBO5, de façon plus nette, la
part considérable que tient la pollution résiduelle ; avec plus
du double dans les bassins B3 et B4. Puisque la DBO5 donne uniquement la
représentation des matières biodégradables
présentes dans l'eau ; entre autre le phytoplancton en majorité
dans le cas du lagunage naturel, la mise en évidence de la pollution
résiduelle est meilleure qu'avec la DCO.
Figure 19 : DBO5 des bassins de la station
d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.
Figure 20 : Rendement en DBO5 des bassins de la station
d'épuration par lagunage naturel de Béni-Messous.
En considérant la DBO5 après filtration, la
réduction des matières biodégradables est de 360 mg/l
à 9 mg/l ; ce qui représente un rendement global en DBO5 de 97,5
%. Tout comme les MES et la DCO, le rendement en DBO5 (voir figure 20), est
particulièrement important dans le premier (plus profond : 3m) bassin
où la majeur partie de la matière organique décante.
Bien en dessous de la valeur limite de rejet, 35 mg/l, l'eau
en sortie à une DBO5 de 9 mg/l ; ce qui se situe, d'après
BLIEFERT ET PERRAUD (2001), entre la DBO5 typique des cours d'eaux courantes,
modérément polluées, et celle des eaux communales
après traitement biologique.
6.7. La qualité de l'eau rejetée par la lagune
de Béni-Messous :
En tenant compte du classement de qualité des eaux
cité dans la section 5.6 du chapitre précédent et en se
basant sur les indicateurs DCO et DBO5 après filtration des
échantillons, l'eau rejetée par la lagune de Béni-Messous
sera du type 2 donc de qualité moyenne ; puisque l'eau en sortie est
caractérisée par une DCO de 27 mg/l et une DBO5 de 9 mg/l. Une
eau de cette catégorie est dite de pollution nette, c'est-à-dire,
une eau possédant des propriétés requises pour la vie
piscicole, mais où la reproduction du poisson est aléatoire, et
la production d'eau destinée à l'alimentation humaine
après traitement poussé (affinage et désinfection).
La DCO et la BDO5 de l'eau rejetée par la station son
respectivement compris entre 20 et 200 mg/l et entre 5 et 45 mg/l. Ce qui
encourage, selon VALENTINA LAZAROA et AKIÇA BAHRI (2005), sa
réutilisation pour l'irrigation. Cependant, il est nécessaire,
dans ce cas, pour évaluer davantage sa qualité, d'étudier
d'autres paramètres n'ayant pas fait l'objet de notre étude,
à savoir : la salinité, le rapport d'absorption du sodium (RAS),
les éléments traces (cadmium, aluminium, etc.), les ions
toxiques, les nutriments (N-P-K), ...
Conclusion :
Afin d'estimer de façon correcte la pollution, il faut
prendre le soin de déterminer, la pollution résiduelle
qu'engendre la présence des micro-algues, particulièrement
remarquable dans le cas d'une station d'épuration par lagunage naturel.
En effet, cette pollution, non négligeable peut être très
importante et influence donc l'appréciation de la véritable
charge polluante de l'eau épurée et de ce fait
l'interprétation des résultats.
L'état délaissé dans lequel la station
d'épuration par lagunage naturel de BéniMessous a
été trouvée n'a vraisemblablement pas influencé le
traitement. En effet, les résultats de l'analyse des paramètres
globaux de la pollution organique montrent que celle-ci rejette une eau
épurée de qualité satisfaisante ; sachant qu'une eau
épurée n'est considérée comme telle que lorsqu'elle
respecte les normes de rejets, ce qui est le cas pour tous les
paramètres étudiés.
L'efficacité du traitement durant notre étude a
été favorisée par l'absence d'écoulement des eaux
usées entre les bassins. Ce qui a permis, effectivement, aux eaux
usées de séjourner plus longtemps dans les bassins et donc de
s'épurer davantage.
L'eau du quatrième bassin est propice à la vie
piscicole mais son utilisation pour l'alimentation humaine requière des
traitements plus avancés, et sa réutilisation pour l'irrigation
nécessite l'analyse de paramètres spécifiques.
[on~~u~ion EiniriEIII
Nous avons tenté à travers ce travail de
déterminer la pollution résiduelle d'une station
d'épuration par lagunage naturel par l'analyse des paramètres
globaux d'estimation de la pollution organique des eaux usées.
Pour ce faire, nous avons tout d'abord choisi de regrouper
les informations pertinentes sur les eaux usées et leurs traitements
pour maitriser les principaux paramètres pouvant les
caractériser.
Nous avons aussi essayé d'établir un
état général de l'assainissement en Algérie pour
avoir une idée sur les différents procédés
utilisés dans notre pays. On retiendra, essentiellement, qu'au cours de
ces dernières années, le Ministère des Ressources en Eau
(MRE) à entrepris la mise en oeuvre d'un important programme
d'investissement concernant la réalisation, la réhabilitation ou
l'étude de réhabilitation de plusieurs stations
d'épuration ce qui permettra d'atteindre un parc de 194 STEP à
l'horizon 2010 dont 36 % seront représentés par le lagunage
naturel (DAPE, 2006).
Nous nous sommes ensuite penchés sur l'étude du
lagunage naturel en décrivant son principe de fonctionnement mais
également ses avantages, ses inconvénients et les
paramètres pouvant influencer son bon fonctionnement.
Après la description de la région de
Béni-Messous où est implantée la station
d'épuration par lagunage naturel sur la quelle nous avons choisi de
travailler, nous avons abordé les méthodes de
prélèvement, d'échantillonnage et de conservation des
échantillons d'eaux usées pour détailler ensuite les
méthodes d'analyses des paramètres étudiés à
savoir : la température, le pH, les MES, la DCO et la DBO5 ce qui a donc
permis de rassembler leurs protocoles d'analyse.
À l'issue du dernier chapitre qui présente les
résultats obtenus pour les échantillons prélevés de
la station étudiée, nous espérons avoir atteint l'objectif
qui vise l'appréciation de l'importance de la pollution
résiduelle d'une station d'épuration par lagunage naturel et la
qualité de l'eau qu'elle rejette. Cette dernière s'avère
dans le cas de la lagune de BéniMessous être satisfaisante,
confortant sa réutilisation surtout dans le cas ou l'eau potable se
raréfie de plus en plus.
Il nous semble utile, Cependant, de revenir sur quelques
points pouvant approfondir notre étude, à savoir :
· L'analyse de la chlorophylle pour quantifier la part de
la biomasse algale dans la matière retenue par les filtres,
considérée dans notre cas majoritaire ;
· Suivre l'évolution de la pollution
résiduelle à l'issue de plusieurs prélèvements
répartis sur toute une saison par exemple ;
· Étudier la possibilité de
réutilisation de l'eau épurée de la station dans
l'irrigation des terres agricoles avoisinantes par l'étude davantage de
paramètres physicochimiques mais aussi microbiologiques.
· Faire des essais de grossissement d'espèces
piscicoles dans le bassin de sortie qui profiteront du phytoplancton
abondant.
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Ann x 1
DONNÉES MÉTOROLOGIQUES
Station : ALGER DAR-EL-BEIDA
Altitude : 25 m - Latitude : 36°41 N - Longitude :
03°13 E
Précipitations : Précipitations mensuelles
et annuelles exprimées en millimètres (mm).
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
171
|
40
|
107
|
29
|
00
|
24
|
00
|
49
|
18
|
19
|
58
|
39
|
554
|
1996
|
94
|
232
|
57
|
161
|
36
|
32
|
07
|
04
|
38
|
86
|
27
|
34
|
808
|
1997
|
38
|
24
|
09
|
95
|
22
|
10
|
09
|
33
|
37
|
45
|
130
|
93
|
545
|
1998
|
29
|
52
|
37
|
76
|
151
|
01
|
00
|
08
|
22
|
49
|
103
|
82
|
610
|
1999
|
121
|
133
|
86
|
47
|
01
|
2
|
00
|
04
|
19
|
22
|
170
|
202
|
807
|
2000
|
16
|
06
|
19
|
17
|
53
|
0
|
01
|
01
|
04
|
47
|
74
|
41
|
279
|
2001
|
126
|
73
|
0
|
34
|
14
|
01
|
00
|
03
|
45
|
39
|
49
|
57
|
441
|
2002
|
39
|
15
|
34
|
39
|
14
|
00
|
00
|
34
|
12
|
54
|
145
|
102
|
488
|
2003
|
200
|
133
|
22
|
87
|
20
|
00
|
00
|
28
|
40
|
38
|
58
|
110
|
736
|
2004
|
90
|
46
|
79
|
56
|
149
|
01
|
02
|
01
|
12
|
43
|
116
|
109
|
704
|
2005
|
85
|
115
|
50
|
26
|
01
|
00
|
00
|
00
|
15
|
57
|
102
|
81
|
532
|
Températures : Températures maximales
moyennes exprimées en degrés Celsius (°C).
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
162
|
194
|
187
|
210
|
260
|
272
|
312
|
329
|
282
|
269
|
232
|
197
|
242
|
1996
|
190
|
156
|
189
|
204
|
233
|
267
|
308
|
310
|
272
|
231
|
216
|
197
|
231
|
1997
|
182
|
190
|
197
|
221
|
247
|
283
|
289
|
315
|
298
|
268
|
210
|
185
|
240
|
1998
|
179
|
192
|
197
|
216
|
230
|
279
|
315
|
320
|
301
|
247
|
203
|
18
|
225
|
1999
|
167
|
154
|
194
|
218
|
266
|
290
|
318
|
333
|
303
|
280
|
188
|
170
|
240
|
2000
|
147
|
191
|
203
|
230
|
258
|
275
|
322
|
338
|
295
|
252
|
217
|
198
|
244
|
2001
|
184
|
178
|
241
|
228
|
247
|
322
|
323
|
332
|
297
|
290
|
194
|
165
|
250
|
2002
|
178
|
186
|
213
|
221
|
266
|
297
|
306
|
308
|
297
|
259
|
216
|
194
|
245
|
2003
|
155
|
157
|
198
|
216
|
246
|
312
|
340
|
348
|
299
|
257
|
216
|
170
|
243
|
2004
|
174
|
184
|
184
|
213
|
219
|
288
|
312
|
337
|
317
|
292
|
198
|
176
|
241
|
2005
|
149
|
141
|
185
|
215
|
260
|
301
|
325
|
322
|
294
|
271
|
200
|
167
|
236
|
Températures : Températures minimales
moyennes exprimées en degrés Celsius (°C).
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
56
|
65
|
65
|
63
|
127
|
168
|
187
|
199
|
162
|
140
|
110
|
96
|
120
|
1996
|
95
|
70
|
78
|
99
|
106
|
158
|
182
|
203
|
159
|
111
|
95
|
81
|
120
|
1997
|
85
|
52
|
40
|
89
|
145
|
168
|
188
|
200
|
188
|
156
|
116
|
81
|
126
|
1998
|
62
|
63
|
58
|
92
|
127
|
154
|
180
|
194
|
189
|
112
|
96
|
55
|
115
|
1999
|
64
|
49
|
82
|
79
|
151
|
176
|
188
|
224
|
189
|
169
|
92
|
74
|
128
|
2000
|
21
|
41
|
68
|
99
|
149
|
162
|
201
|
199
|
174
|
129
|
100
|
74
|
118
|
2001
|
58
|
43
|
94
|
75
|
115
|
156
|
184
|
202
|
176
|
159
|
92
|
38
|
116
|
2002
|
47
|
36
|
67
|
84
|
109
|
161
|
186
|
195
|
165
|
133
|
106
|
85
|
115
|
2003
|
61
|
54
|
72
|
96
|
122
|
185
|
216
|
223
|
184
|
157
|
70
|
69
|
126
|
2004
|
57
|
61
|
79
|
85
|
110
|
155
|
210
|
209
|
179
|
153
|
95
|
74
|
122
|
2005
|
78
|
33
|
76
|
94
|
127
|
169
|
193
|
183
|
153
|
141
|
87
|
61
|
116
|
DONNÉES MÉTOROLOGIQUES (suite)
Évaporation : Évaporation, totaux mensuels
et annuels exprimés en millimètre (mm), mesurés sous abri
avec un évaporomètre Piche.
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
53
|
56
|
68
|
87
|
118
|
106
|
134
|
147
|
131
|
89
|
138
|
81
|
1208
|
1996
|
111
|
68
|
77
|
97
|
103
|
113
|
139
|
136
|
133
|
87
|
109
|
87
|
1260
|
1997
|
122
|
56
|
90
|
107
|
102
|
121
|
164
|
168
|
169
|
132
|
95
|
74
|
1400
|
1998
|
78
|
50
|
69
|
111
|
76
|
106
|
152
|
152
|
143
|
96
|
62
|
63
|
1158
|
1999
|
60
|
57
|
79
|
88
|
113
|
137
|
177
|
167
|
126
|
123
|
58
|
68
|
1253
|
2000
|
48
|
75
|
87
|
132
|
92
|
127
|
137
|
181
|
110
|
75
|
85
|
90
|
1239
|
2001
|
63
|
39
|
80
|
85
|
84
|
151
|
125
|
105
|
80
|
72
|
48
|
34
|
966
|
2002
|
35
|
40
|
64
|
72
|
104
|
94
|
93
|
85
|
90
|
71
|
65
|
50
|
863
|
2003
|
48
|
44
|
49
|
53
|
51
|
110
|
121
|
132
|
81
|
50
|
47
|
58
|
844
|
2004
|
46
|
37
|
43
|
61
|
48
|
84
|
90
|
141
|
107
|
95
|
38
|
40
|
830
|
2005
|
29
|
38
|
43
|
65
|
77
|
95
|
115
|
97
|
82
|
65
|
52
|
45
|
803
|
Ensoleillement : Ensoleillement, totaux mensuels et
annuels exprimés en heures (h).
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
178
|
223
|
236
|
280
|
308
|
269
|
381
|
333
|
251
|
199
|
177
|
139
|
2974
|
1996
|
145
|
124
|
221
|
200
|
295
|
307
|
320
|
290
|
259
|
251
|
223
|
144
|
2779
|
1997
|
129
|
228
|
308
|
234
|
261
|
335
|
300
|
299
|
257
|
221
|
153
|
160
|
2885
|
1998
|
188
|
201
|
244
|
248
|
244
|
314
|
364
|
301
|
241
|
233
|
159
|
173
|
2910
|
1999
|
146
|
175
|
213
|
313
|
259
|
253
|
348
|
287
|
271
|
237
|
142
|
154
|
2798
|
2000
|
226
|
251
|
256
|
262
|
260
|
334
|
330
|
327
|
252
|
215
|
188
|
170
|
3071
|
2001
|
164
|
205
|
251
|
276
|
263
|
363
|
343
|
300
|
261
|
237
|
170
|
161
|
2994
|
2002
|
206
|
202
|
236
|
243
|
302
|
291
|
304
|
273
|
258
|
238
|
145
|
153
|
2851
|
2003
|
131
|
130
|
221
|
227
|
265
|
328
|
279
|
296
|
238
|
184
|
136
|
134
|
2569
|
2004
|
209
|
172
|
169
|
242
|
201
|
312
|
312
|
393
|
253
|
213
|
196
|
148
|
2820
|
2005
|
193
|
143
|
160
|
213
|
289
|
303
|
333
|
315
|
261
|
248
|
175
|
165
|
2798
|
Vents : Vitesse des vents, moyenne mensuelles et annuelles
en (m/s).
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
An
|
1995
|
23
|
17
|
21
|
20
|
22
|
28
|
24
|
23
|
22
|
12
|
24
|
29
|
22
|
1996
|
29
|
36
|
28
|
28
|
24
|
24
|
22
|
20
|
22
|
13
|
24
|
20
|
24
|
1997
|
26
|
12
|
15
|
21
|
21
|
21
|
27
|
23
|
20
|
18
|
29
|
19
|
21
|
1998
|
22
|
12
|
14
|
26
|
21
|
21
|
21
|
21
|
25
|
17
|
18
|
13
|
19
|
1999
|
20
|
22
|
20
|
16
|
28
|
28
|
28
|
32
|
28
|
26
|
24
|
33
|
25
|
2000
|
12
|
19
|
21
|
43
|
25
|
25
|
32
|
32
|
28
|
28
|
33
|
32
|
28
|
2001
|
33
|
24
|
31
|
30
|
33
|
33
|
31
|
25
|
30
|
19
|
20
|
14
|
27
|
2002
|
15
|
20
|
28
|
27
|
31
|
31
|
31
|
24
|
29
|
24
|
30
|
28
|
27
|
2003
|
40
|
34
|
20
|
27
|
25
|
28
|
27
|
25
|
24
|
20
|
25
|
33
|
27
|
2004
|
24
|
20
|
23
|
32
|
31
|
24
|
24
|
24
|
20
|
16
|
16
|
32
|
24
|
2005
|
20
|
26
|
21
|
30
|
27
|
28
|
35
|
31
|
24
|
20
|
21
|
23
|
26
|
CONSERVATION DES PRÉLÈVEMENTS
Caractéristique ou
élément analysé
|
Réci- pient
|
Conservateur à utiliser
|
Volume minimum
du prélèvement (en mL)
|
Température de conser- vation (en
°C)
|
Effectuer la mesure avant ...
|
Acidité-alcalinité
|
P ou Vb
|
0
|
200
|
4
|
24h (obsc)
|
Ammonium
|
P ou V
|
0 Acide sulfurique q.s.p. pH < 2
|
|
4
|
48h (obsc) quelques jours (obsc)
|
Anhydride carbonique
|
|
Mesure in situ
|
|
4
|
|
AOX
|
Vb
|
0
|
500 flacon rempli complètement
et bouché
|
4
|
|
Arsenic, Sélénium, Titane, Vanadium.
|
P ou V
|
Acide nitrique q.s.p. pH < 2
|
-
|
-
|
2 mois
|
Azote kjeldahl
|
P ou V
|
0
|
1000
|
4
|
48h (obsc)
|
|
|
Acide sulfurique q.s.p. pH < 2
|
|
4
|
plusieurs semaines (obsc)
|
Bore
|
P
|
|
|
|
|
Carbone Organique Total
|
Vb
|
0 passé 1 h à 400°C
|
500
|
4
|
quelques jours (obsc)
|
|
V
|
Acide sulfurique q.s.p. pH < 2
|
100
|
4
|
24 h (obsc)
|
Chlorophylle
|
V brun
|
|
1000
|
4
|
(*)
|
Chlorures
|
P ou V
|
0
|
100
|
-
|
15 jours
|
Composés organiques non volatils :
|
|
|
|
|
|
- organo-halogénés
|
V
|
0
|
1000
|
4
|
(**)(obsc)
|
- organo-phosphorés
|
V
|
0
|
1000
|
4
|
48h (obsc)
|
- organo-azotés
|
V
|
0
|
1000
|
4
|
quelques jours
|
|
|
|
|
|
(obsc)
|
Composés organiques volatils
|
V bouchon serti
|
|
|
4
|
quelques jours (obsc)
|
Conductivité
|
P ou V
|
Mesure in situ de préférence
|
100
|
4
|
48h (obsc)
|
Cyanures totaux
|
P
|
Hydroxyde de sodium q.s.p. pH > 10
|
500
|
4
|
quelques semaines (obsc)
|
Cyanures libres
|
P
|
Hydroxyde de sodium q.s.p. pH > 10
|
500
|
4
|
48h (obsc)
|
DBO
|
P ou V
|
0
|
1000
|
4
|
24h
|
DCO
|
P ou V
|
Acide sulfurique q.s.p. pH < 2
|
100
|
4
|
24h (obsc)
|
Dureté
|
P ou V
|
Acide nitrique q.s.p. pH < 2
|
100
|
-
|
1 mois
|
Fer
|
P
|
(voir texte)
|
-
|
-
|
-
|
Fluorures, Bromures
|
P
|
0
|
300
|
-
|
7 jours
|
Iodures
|
V
|
|
|
4
|
48h (obsc)
|
Huiles et graisses
|
V
|
Acide chlorhydrique q.s.p. pH < 2
|
1000
|
4
|
15 jours
|
Hydrocarbures (indice)
|
V
|
Tétrachlorure de carbone (10 mL)
|
800
|
4
|
6 jours (obsc)
|
Hydrocarbures polycycliques
|
V
|
Hexane (10 mL)
|
1000
|
4
|
6 jours (obsc)
|
Lithium, Sodium, Potassium,
|
|
|
|
|
|
Calcium, Magnésium, Strontium, Baryum
|
V
|
Acide nitrique
|
800
|
-
|
Plusieurs mois
|
CONSERVATION DES PRÉLÈVEMENTS (suite)
Caractéristique ou
élément analysé
|
Réci- pient
|
Conservateur à utiliser
|
Volume minimum
du prélèvement (en mL)
|
Température de conser- vation
(en°C)
|
Effectuer la mesure avant ...
|
Aluminium, Argent, Cadmium,
|
|
|
|
|
|
Chrome, Cuivre, Manganèse, Plomb, Zinc, Cobalt, Nickel,
Étain
|
P ou V
|
Acide nitrique q.s.p. pH < 1,5
|
-
|
-
|
2 mois
|
Mercure
|
Vb
|
Acide nitrique q.s.p. pH < 1,5
|
-
|
-
|
1 mois
|
|
|
+ Permanganate de potassium
|
|
|
|
Nitrates
|
P ou V
|
0
|
|
4
|
48h (obsc)
|
|
|
Acide sulfurique
|
|
4
|
plusieurs semaines
|
|
|
q.s.p. pH < 2
|
|
4
|
(obsc)
|
Nitrites
|
P ou V
|
0
|
|
4
|
48h (obsc)
|
Matières en suspension
|
P ou V
|
0
|
1000
|
4
|
6h (obsc)
|
Odeur, Couleur, Saveur
|
V
|
0
|
500
|
4
|
24h
|
Oxygène Dissous
|
Vb
|
Mesure in situ de préférence
|
300
|
4
|
24h (obsc)
|
Pesticides
|
V
|
0
|
2000
|
4
|
7 jours (obsc)
|
pH
|
P ou V
|
Mesure in situ de préférence
|
-
|
4
|
24h (obsc)
|
Phénol (indice)
|
P ou V
|
Soude pH = 12
|
500
|
4
|
quelques jours
|
|
|
|
|
|
(obsc)
|
|
|
1 g/L de sulfate de cuivre
|
|
4
|
7 jours
|
|
|
+ acide phosphorique q.s.p. pH < 2
|
|
|
|
Phosphates (Ortho, Poly et P total)
|
P ou V
|
0
|
100
|
4
|
48h (obsc)
|
|
|
Acide sulfurique q.s.p. pH < 2
|
100
|
4
|
1 semaine
|
Radioactivité
|
P
|
0
|
1000
|
-
|
15 jours
|
Résidu
|
P ou V
|
-
|
500
|
4
|
7 jours
|
S.E.C.
|
V
|
Chlorure mercurique
|
variable
|
4
|
48h
|
|
|
(40 mg/L) ou chloroforme (1 mL/L)
|
|
|
|
Silice
|
P
|
-
|
50
|
4
|
7 jours (obsc)
|
Sulfates
|
P ou V
|
-
|
200
|
4
|
7 jours
|
Sulfites, Sulfures
|
P
|
Prélèvement avec flacon spécial
acétate de zinc (pH 12 + soude)
|
100
|
4
|
plusieurs semaines
|
|
|
(voir texte)
|
|
|
|
Surfactifs (détergents anioniques et non ioniques)
|
V
|
Chloroforme (1 mL/L)
|
200
|
4
|
24h (obsc)
|
TA-TAC, TH
|
P ou V
|
Mesure in situ de préférence
|
200
|
4
|
24h (obsc)
|
Turbidité
|
P ou V
|
-
|
100
|
4
|
24h (obsc)
|
Coliformes totaux
|
P ou V
|
Flacons stériles (***) (en présence d'une eau
traitée par un oxydant, ajouter
|
250
|
4
|
24h (obsc)
|
Coliformes fécaux Streptocoques fécaux
|
P ou V P ou V
|
avant stérilisation 5 gouttes d'une solution de tio-
sulfate de sodium à 10%)
|
250 250
|
4 4
|
24h (obsc) 24h (obsc)
|
|
P : Polyéthylène V : Verre Vb : Verre
borosilicaté généralement bouché émeri obsc
: obscurité
|
(*) Voir norme AFNOR T 90-116 et T 90-117. (**) Voir norme AFNOR
T 90-120 et T 90-125.
|
(***) Les flacons en verre peuvent être
stérilisés au Four Pasteur à 180°C pendant 1 h 30 ou
à l'autoclave à 120°C pendant 1 h. les flacons
|
en polyéthylène peuvent être
stérilisés par irradiation (25 kGy soit 2,5 Mrad).
|
SOURCE : RODIER J., BAZIN C., CHAMBON P., BROUTIN J.-P.,
CHAMPSAUD H., RODI L., 1996.
Analyse de l'eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau
de mer, 8ème édition. Edition DUNOD, Paris, 1983p.
PROTOCOLE DE NETTOYAGE DE LA VAISSELLE DE LABORATOIRE
1- Domaine d'application :
Ce protocole concerne toute la vaisselle utilisée au
laboratoire mais aussi le matériel nécessitant un
prétraitement avant utilisation.
2- Nettoyage de la vaisselle :
Toute la vaisselle utilisée au laboratoire doit
être rincée après utilisation à l'eau courante, puis
à l'eau déminéralisée. Après passage
à l'eau déminéralisée la vaisselle est
placée à l'étuve à 60°C, pendant au minimum
une nuit, puis rangée.
Dans le cas où la vaisselle est très sale, il
est nécessaire de la laisser tremper une nuit dans un bac de
détergent, de la rincer à l'eau courante et de la laisser tremper
une autre nuit dans des bacs d'acide (H2SO4 1%). La suite du rinçage
avant séchage se fait comme énoncé
précédemment.
De même pour les tubes ayant servi à un dosage,
il est nécessaire de les rincer à l'eau courante et de les
laisser tremper 24h dans des bacs à acide avant de les rincer à
l'eau et de les faire sécher à l'étuve.
Remarque : toutes les indications portées sur la
verrerie ou les éventuelles étiquettes doivent être
supprimées lors du nettoyage.
VERRERIE USUELLE
Burette Pipette Éprouvette Becher Erlenmeyer Fiole
graduée graduée jaugée
Ann x 5
ÉTIQUETAGE DES ÉCHANTILLONS
Les échantillons destinés au laboratoire doivent
être désignés de façon claire et durable afin de
permettre leur identification sans ambigüités. On distingue de
types de désignations possibles :
· soit les flacons sont désignés par une
étiquette où sont indiquées l'origine de
l'échantillon et les conditions dans lesquelles il a été
prélevé ;
· soit il est possible de simplifier cette opération
en utilisant un système d'étiquettes numérotées ou
codées.
Afin d'éviter les oublis lors du remplissage de
l'étiquette, l'ensemble de ses champs doit être renseigné
comme suit :
- La désignation de la station et du site
échantillonné est indispensable ;
- La date et l'heure sont très importants car ils
constituent une clé d'entrée pour retrouver l'échantillon
;
- L'origine de l'eau présente d'une part le type d'eau
prélevée (eau de surface, rejet, ...), et le milieu
consterné (rivière, canal, ...) d'autre part ;
- Le nom du préleveur ;
- Les analyses à effectuer ou le nombre de
paramètres à analyser ;
- Si un produit (conservateur) a été introduit,
cela doit être mentionné.
Station : N° de code :
Site : N° de code :
Date : Heure :
Origine de l'eau :
Nom du préleveur :
Analyses à effectuer :
Conservateur :
Il est recommandé, par souci de simplicité,
d'utiliser un système d'étiquettes codées. Le code du
flacon est reporté sur une fiche comme sur l'exemple
représenté dans la figure suivante :
PRÉPARATION DES RÉACTIFS NÉCESSAIRES
POUR LA DÉTERMINATION DE LA DCO
1- Solution de dichromate de potassium (K2Cr2O7)
à 0,040 mol/l contenant du sulfate de mercure (II) :
· Dissoudre 80 g de sulfate de mercure dans 800 ml d'eau
déminéralisée ;
· Ajouter avec précaution 100 ml d'acide sulfurique
(H2SO2) concentré (ñ = 1,84) ;
· Laisser refroidir et ajouter 11,767 g de dichromate de
potassium préalablement séché à 105 °C pendant
2 h ;
· Transvaser dans une fiole jaugée d'un litre et
compléter au volume avec de l'eau distillée.
o Cette solution reste stable pendant 1 mois.
2- Solution d'acide sulfurique et sulfate d'argent :
· Ajouter 10 g de sulfate d'argent (Ag2SO4) à 40 ml
d'eau distillée ;
· Mélanger avec 960 ml d'acide sulfurique (H2SO2)
concentré (ñ = 1,84) ;
· Agiter et laisser refroidir.
o Laisser reposer 1 à 2 jours.
3- Solution de sulfate de fer (II) et d'ammonium (sel de Mohr)
[(NH4)2Fe(SO4)2 6H2O)] 0,12 mol/l :
· Dissoudre 47 g de sulfate de fer (II) et d'ammonium dans
de l'eau déminéralisée ;
· Ajouter 20 ml d'acide sulfurique (H2SO2) concentré
(ñ = 1,84) ;
· Laisser refroidir et diluer à 1000 ml.
o Cette solution doit être étalonnée
journellement.
4- Solution d'indicateur coloré (Ferroïne) :
· Dissoudre 0,7 g de sulfate de fer (II) dans de l'eau
distillée ;
· Ajouter 1,50 g de phénanthroline-1,10
monohydraté ;
· Diluer à 100 ml.
5- Solution d'hydrogénophtalate de potassium
(KC8H5O4) à 2,0824 mmol/l :
· Dissoudre 0,4253 g d'hydrogénophtalate de
potassium, préalablement séché à 105°C dans de
l'eau distillée et diluer jusqu'à 1000 ml dans une fiole
jaugée.
o Cette solution à une DCO théorique de 500 mg/l
et est stable au moins une semaine à 4°C.
6- Granules :
· Ce sont des régulateurs d'ébullition :
pierres ponce ou billes de verre.
SOURCE : REJSEK F., 2002. Analyse des eaux : Aspects
Réglementaires et Techniques. Edition SCEREM, 360p.
FICHE D'ANALYSE DE LA DBO5
Nom : Date :
Gammes d'estimation :
DBO (mg/l)
|
Prise d'essai (ml)
|
Facteur
|
0 ... 40
|
432
|
1
|
0 ... 80
|
365
|
2
|
0 ... 200
|
250
|
5
|
0 ... 400
|
164
|
10
|
0 ... 800
|
97
|
20
|
0 ... 2000
|
43,5
|
50
|
0 ... 4000
|
22,7
|
100
|
Mesure :
Échantillon
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Station
|
|
|
|
|
|
Gamme de mesure
|
|
|
|
|
|
Prise d'essai
|
|
|
|
|
|
Dilution
|
|
|
|
|
|
Facteur
|
|
|
|
|
|
Lecture (chiffre)
|
|
|
|
|
|
Valeur de la DBO5
|
|
|
|
|
|
DBO5 si dilution
|
|
|
|
|
|
Remarques :
|
RÉSULTATS DES ANALYSES
Date de prélèvement et de début d'analyse :
06 Juin 2007
Station
|
E1
|
E2
|
E3
|
E4
|
S
|
Température (°C)
|
21,5
|
21,3
|
22,5
|
23,1
|
23,3
|
pH
|
7,3
|
7,5
|
8,7
|
8,65
|
7,75
|
MES (mg/l)
|
192
|
36
|
18
|
10
|
6
|
DCO (mg/l)
|
Avant filtration
|
1180,4
|
345,6
|
134,4
|
82
|
38,4
|
Après filtration
|
710,4
|
201,6
|
68
|
34
|
20
|
DBO5 (mg/l)
|
Avant filtration
|
950
|
270
|
105
|
55
|
30
|
Après filtration
|
560
|
160
|
30
|
12
|
6
|
Bassins
|
-
|
B1
|
B2
|
B3
|
B4
|
-
|
Température (°C)
|
-
|
21,4
|
21,9
|
22,8
|
23,2
|
-
|
pH
|
-
|
7,4
|
8,1
|
8,7
|
8,2
|
-
|
MES (mg/l)
|
-
|
114
|
27
|
14
|
8
|
-
|
Rendements MES (%)
|
-
|
81,25
|
50
|
44,45
|
40
|
-
|
DCO (mg/l)
|
Avant filtration
|
-
|
763
|
240
|
108,2
|
60,2
|
-
|
Après filtration
|
-
|
456
|
134,8
|
51
|
27
|
-
|
ÄDCO (mg/l)
|
-
|
307
|
105,2
|
57,2
|
33,2
|
-
|
Rendements DCO (%)
|
-
|
70,7
|
61,1
|
39
|
53,2
|
-
|
DBO5 (mg/l)
|
Avant filtration
|
-
|
610
|
187,5
|
80
|
42,5
|
-
|
Après filtration
|
-
|
360
|
95
|
21
|
9
|
-
|
ÄDBO5 (mg/l)
|
-
|
250
|
92,5
|
59
|
33,5
|
-
|
Rendements DBO5 (%)
|
-
|
71,6
|
61,1
|
47,6
|
45,5
|
-
|
|