CONCLUSION
En conclusion, on constate que le groupe a défini sa
responsabilité environnementale formalisée en 10 points :
prévention, conformité, économie d'énergies,
sélection des approvisionnements, gestion des déchets,
contrôle des risques, maîtrise des coûts,
développement d'une offre spécifique, sensibilisation des
salariés et efficacité du contrôle interne. Le Groupe
confirme donc son engagement en faveur du respect de l'environnement, notamment
en poursuivant sa démarche contre le réchauffement climatique,
malgré qu'il présente des points faibles et points forts.
RECOMMANDATIONS
Au terme des résultats obtenus lors de l'étude,
on peut recommander d'établir une plus grande transparence dans les
activités des banques, afin d'assurer une meilleure protection du
consommateur. On pourrait également estimer qu'il serait souhaitable que
les financeurs pollueurs deviennent les financeurs payeurs afin
d'éliminer en partie la transposition du risque sur le consommateur. On
peut imaginer qu'il s'agit d'un processus difficile à mettre en place et
qui doit être vu à long terme car il n'est pas encore ancré
dans nos modes d'actions, et notamment celui de la BNP PARIBAS. D'autre part,
l'impact des législations est limité aux entreprises. Au terme de
cette analyse, nous pouvons nous interroger sur une série de questions
afin d'alimenter la compréhension de la dynamique entourant la
responsabilisation des institutions financières : Comment
peut-on mesurer l'impact de ces mesures sur la performance financière
à long terme ? Comment y intégrer les indicateurs
« éthiques » et « financiers »
à la fois ?
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
En conclusion générale, nous
avons pu constater que les émissions des banques françaises
représentent 5,06% des émissions mondiales totales. Autrement
dit, les émissions totales des banques françaises
représentent 3,2 fois les émissions totales de la France. Et les
banques tardent toujours malgré tout à prendre en compte l'enjeu
climatique. En effet, toute cette effervescence illustre l'intérêt
grandissant suscité que peuvent avoir les activités des groupes
financiers sur le développement durable. Les thèmes du
développement durable ont progressivement pénétré
les cercles de la finance, grâce au rôle joué par les
agences de notation extra-financière, la pression concurrentielle, une
forte demande des investisseurs, clients, actionnaires et associations (...).
Evaluant la manière dont les banques, et précisément BNP
PARIBAS, tiennent compte du défi climatique, la conclusion est sans
appel ; Même si plusieurs banques ont fait des progrès, les
mesures prises à ce jour ne sont que la pointe de l'iceberg de ce qui
est nécessaire pour faire face au défi climatique. Et pour
terminer, je souhaite conclure sur les paroles de Mr DUMOULIN Marc,
Chargé de mission du Développement Durable à BNP PARIBAS,
qui m'a confié lors de l'entretien que
« Nous souhaitons, nous banque, faire un effet
boule de neige avec tout nos clients, interlocuteurs, partenaires,
collaborateurs compte tenu de notre réseau important dispersé
(...) »
« Notre contribution consiste à exercer
notre responsabilité d'entreprise internationale sur le plan social,
économique et environnemental en cohérence avec nos valeurs et
principes d'actions »
« La démarche de développement
durable est au coeur de notre action par la mutualisation des risques et leur
gestion dans le temps (...) ».
§ OUVERTURE DE SUJET
Compte tenu du thème abordé dans le cadre de mon
mémoire, il m'est apparu intéressant de débattre en
ouverture de sujet du « Grenelle de
l'environnement ». Malgré cette nouvelle tendance de
fond, et certaines prises de conscience les mesures ne pourront être
réellement efficaces que si une volonté profonde et une impulsion
politique viennent d'avantage les appuyer, ce qui est faiblement le cas
aujourd'hui et qui pourrait donc être amélioré. Le Grenelle
de L'environnement peut apparaître ainsi comme un début de
réponse à cette tendance, mais il ne s'agit ici que de la partie
émergée de l'iceberg.
En effet, voici les nouvelles propositions en
matière de politiques environnementales qui ont été
faites :
P1 - Lutter contre les changements climatiques et
maîtriser la demande d'énergie
P2- Préserver la biodiversité et les ressources
naturelles
P3 - Instaurer un environnement respectueux de la
santé
P4 - Adopter des modes de production et de consommations
durables
P5 - Construire une démocratie durable
P6 - Introduction du coût écologique dans les
choix d'investissement
P7 - Loi de programme pour fixer les objectifs et actions de
développement durable à long terme
P8 - Création d'un droit à la transparence
écologique
Compte tenu du contexte actuel et de la prise de
conscience collective, ne serait-il pas envisageable voir indispensable qu'un
engagement politique plus fort viennent appuyer les mesures prises par les
banques en matière d'environnement ?
TABLES DES CONFERENCES ET COMPTES RENDUS
CONFERENCES ET COMPTE RENDUS
1. LE DEVELOPPEMENT DURABLE - ISR
- GESTION DURABLE
par Mr Pierre WEISS - La Banque Cantonale -
conférence du 24/04/07
2. LE MICRO-CREDIT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
(ADIE)
Par Mr Benoît PRUD'HOMME - ADIE - conférence
du 20/04/07
3. L'ETHIQUE dans le secteur bancaire
Par Mr Olivier NAZARETTE - Banque Société
Générale- conférence du 20/06/07
LA BANQUE ET LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
Par Mr Pierre WEISS - Banque Cantonale de
Genève -conférence du 24/04/07
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION
II. HISTORIQUE
III. LA RESPONSABILITE SOCIALE DES ENTREPRISE
(sociétale)
IV. LA RESPONSABILITE ECONOMIQUE DES ENTREPRISES
(d'éthique)
V. ACTIONS MENEES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE
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