B/ La contrainte climatique et la rareté des
ressources :
Des les année 1970, de nombreux scientifique ont alerte
la communauté internationale sur les perspectives d'un
réchauffement climatique de la planète du a l'enrichissement de
l'atmosphère en gaz à effet de serre (gaz carbonique,
méthane et oxydes nitreux pour l'essentiel) dont l'origine provient
pour une grandes part des émissions de CO2 des secteurs de
l'énergie et du transport. Ces perspectives, on fait l'objet de longues
controverses car la connaissance des phénomènes climatiques, les
interactions entre l'atmosphère, le rôle des forets et surtout les
océans dans les grands équilibres de carbone reste relativement
imparfaits. Les statiques de température traduisent ce
réchauffement en France depuis le début de siècle. Mais il
n'était pas facile de distinguer ce qui tenait des oscillations
périodiques et inters annuels de températures, profond
d'accroissement des températures. La régression des
glacières alpines en est une conséquence, mais les chroniques
montrent des phénomènes analogues dans l'histoire récente
(comme se fut le cas à la fin du moyen age).
La réalité d'un réchauffement actuel de
la planète n'est désormais pas plus discutée que sont
origine. Les travaux de 4000experts consulte au sein du GIEC conduisent
à la conclusion que la planète va vers une hausse des
températures de 1°C à 3,5 °C (voire 5°pour
certains) d'ici 2100. les bases des nouveaux accords internationaux visant
à une réduction des émissions de CO2(gaz carbonique) ont
été examinées aux conférences de Kyoto en
décembre 1997 et Buenos-Aires en novembre 1998 : les mesures
définies concernant d'abord les pays les plus producteurs de
GES,aujourd'hui qui sont les pays riches, lesquels se sont engages a stabiliser
leurs émissions. Ces accords restent bien timides pour espérer
une réduction de l'accroissement mondial des GES au vu des perspectives
de développement de nombreux pays émergents, dont la Chine.
L'humanité a connu des écarts importants de
températures par le passe, mais jamais un phénomène de
cette ampleur n'est apparu en moins d'un siècle. Les conséquences
sur les désordres hydrologiques restent mal connues. Certain font
état de catastrophes majeures, comme des changement affectant les grands
courants océanique et un relèvement du niveau de 15cm à
1métre à cause de dilations thermique et de la fonte des
glaciers. Les scénarios les plus sures prévoient des
sécheresses plus fréquentes et plus étendues dans les
zones arides et semi-arides, des inondations des plus fréquentes et des
tempêtes plus nombreuses. La modification des écoulements des
grands systèmes hydrographique dépendant des glaciers alpins ou
himalayens. Ces tendances générales pourraient être
catastrophique pour de nombreux pays d'Afrique et certaines basses
régions côtières. A Bangladesh, des dizaine de millions
d'hommes pourraient être contrains à se déplacer, car de
nombreuses petites îles sous les tropiques sont menacées de
submersion. Ces phénomènes conduiront à des migrations de
populations qui seront des foyers de tension régionales. Les
incertitudes sont beaucoup plus fortes pour les pays tempérés.
Les effets pourraient être bénéfiques pour la production
agricole des pays septentrionaux, tandis que les sécheresses
récurrentes constatées au sud de l'Espagne pourraient prendre de
l'ampleur et gagner le sud de la France.
Apres avoir diagnostiqué un phénomène qui
n'est désormais plus conteste, le GIEC travaille aujourd'hui à
établir les conséquences régionales du
réchauffement, en particulier sur les modifications des cycles
hydrologiques et sur les écosystèmes aquatiques.
Comment le changement climatique affectera-t-il les
ressources en eau ?
La bonne santé des écosystèmes
dépend fondamentalement du fait qu'ils reçoivent des
quantités adaptées d'eau, d'une qualité donnée et
à un moment donné. Le changement climatique ajoutera des
pressions sur des écosystèmes déjà sous
pression.
Comme conséquence à l'augmentation des
températures, la demande en eau augmentera.
L'évaporation réduira les ressources disponibles de même
que l'évapotranspiration grandissante au niveau des récoltes et
de la végétation sauvage ainsi que la demande en eau requise par
l'irrigation ou par les systèmes de refroidissement des industries
ajouteront une pression sur les ressources en eau.
La qualité de l'eau sera
affectée par des écoulements et des infiltrations plus denses,
qui augmenteront la pollution. Une pollution due aux produits chimiques
agricoles et à une capacité plus faible pour assimiler la
pollution à cause de flux moins importants.
Les zones humides souffriront des processus d'érosion
et de désertification dus à des étés plus secs et
plus chauds, à des sécheresses plus fréquentes et
prolongées couplés à des pluies intenses. Les
températures plus chaudes assècheront les sols et en augmenteront
la salinité.
|