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L'eau matière stratégique et enjeu de sécurité au 21ème siècle

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par Abdessamad DRIS
Université Paris 10 - DEA Sciences Politiques 2005
  

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B/ La contrainte climatique et la rareté des ressources :

Des les année 1970, de nombreux scientifique ont alerte la communauté internationale sur les perspectives d'un réchauffement climatique de la planète du a l'enrichissement de l'atmosphère en gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane et oxydes nitreux pour l'essentiel) dont l'origine provient pour une grandes part des émissions de CO2 des secteurs de l'énergie et du transport. Ces perspectives, on fait l'objet de longues controverses car la connaissance des phénomènes climatiques, les interactions entre l'atmosphère, le rôle des forets et surtout les océans dans les grands équilibres de carbone reste relativement imparfaits. Les statiques de température traduisent ce réchauffement en France depuis le début de siècle. Mais il n'était pas facile de distinguer ce qui tenait des oscillations périodiques et inters annuels de températures, profond d'accroissement des températures. La régression des glacières alpines en est une conséquence, mais les chroniques montrent des phénomènes analogues dans l'histoire récente (comme se fut le cas à la fin du moyen age).

La réalité d'un réchauffement actuel de la planète n'est désormais pas plus discutée que sont origine. Les travaux de 4000experts consulte au sein du GIEC conduisent à la conclusion que la planète va vers une hausse des températures de 1°C à 3,5 °C (voire 5°pour certains) d'ici 2100. les bases des nouveaux accords internationaux visant à une réduction des émissions de CO2(gaz carbonique) ont été examinées aux conférences de Kyoto en décembre 1997 et Buenos-Aires en novembre 1998 : les mesures définies concernant d'abord les pays les plus producteurs de GES,aujourd'hui qui sont les pays riches, lesquels se sont engages a stabiliser leurs émissions. Ces accords restent bien timides pour espérer une réduction de l'accroissement mondial des GES au vu des perspectives de développement de nombreux pays émergents, dont la Chine.

L'humanité a connu des écarts importants de températures par le passe, mais jamais un phénomène de cette ampleur n'est apparu en moins d'un siècle. Les conséquences sur les désordres hydrologiques restent mal connues. Certain font état de catastrophes majeures, comme des changement affectant les grands courants océanique et un relèvement du niveau de 15cm à 1métre à cause de dilations thermique et de la fonte des glaciers. Les scénarios les plus sures prévoient des sécheresses plus fréquentes et plus étendues dans les zones arides et semi-arides, des inondations des plus fréquentes et des tempêtes plus nombreuses. La modification des écoulements des grands systèmes hydrographique dépendant des glaciers alpins ou himalayens. Ces tendances générales pourraient être catastrophique pour de nombreux pays d'Afrique et certaines basses régions côtières. A Bangladesh, des dizaine de millions d'hommes pourraient être contrains à se déplacer, car de nombreuses petites îles sous les tropiques sont menacées de submersion. Ces phénomènes conduiront à des migrations de populations qui seront des foyers de tension régionales. Les incertitudes sont beaucoup plus fortes pour les pays tempérés. Les effets pourraient être bénéfiques pour la production agricole des pays septentrionaux, tandis que les sécheresses récurrentes constatées au sud de l'Espagne pourraient prendre de l'ampleur et gagner le sud de la France.

Apres avoir diagnostiqué un phénomène qui n'est désormais plus conteste, le GIEC travaille aujourd'hui à établir les conséquences régionales du réchauffement, en particulier sur les modifications des cycles hydrologiques et sur les écosystèmes aquatiques.

Comment le changement climatique affectera-t-il les ressources en eau ?

La bonne santé des écosystèmes dépend fondamentalement du fait qu'ils reçoivent des quantités adaptées d'eau, d'une qualité donnée et à un moment donné. Le changement climatique ajoutera des pressions sur des écosystèmes déjà sous pression.

Comme conséquence à l'augmentation des températures, la demande en eau augmentera. L'évaporation réduira les ressources disponibles de même que l'évapotranspiration grandissante au niveau des récoltes et de la végétation sauvage ainsi que la demande en eau requise par l'irrigation ou par les systèmes de refroidissement des industries ajouteront une pression sur les ressources en eau.

La qualité de l'eau sera affectée par des écoulements et des infiltrations plus denses, qui augmenteront la pollution. Une pollution due aux produits chimiques agricoles et à une capacité plus faible pour assimiler la pollution à cause de flux moins importants.

Les zones humides souffriront des processus d'érosion et de désertification dus à des étés plus secs et plus chauds, à des sécheresses plus fréquentes et prolongées couplés à des pluies intenses. Les températures plus chaudes assècheront les sols et en augmenteront la salinité.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus