Introduction : Problématique et
méthodologie
1. Problématique
Situation de crise permanente de l'agriculture et de la
ruralité au Japon : quelle solution possible ?
Situation de crise permanente de l'agriculture et de la
ruralité au Japon. Par quoi peut-on commencer ?
Du point de vue historique. Le capitalisme industriel
écrasant l'agriculture et absorbant la paysannerie ? L'exode ? La
montée en puissance de l'économie de marché
privilégiant les propriétaires terriens et renforçant
l'écart entre ceux-ci et les fermiers avant la Réforme agraire ?
Nous pouvons au moins remonter jusqu'en 1868, l'industrialisation et la
montée en puissance de l'économie de marché1 :
la Restauration de Meiji a ouvert le pays au système-monde après
260 ans de Fermeture du pays (Sakoku), face à la grande menace de
puissances occidentales. Certes, la paupérisation de la campagne et la
prolétarisation des paysans ont bien eu lieu dans une longue
durée de l'histoire moderne du pays.
En bref, ce phénomène a dû durer au moins
jusqu'à la réalisation de la Haute croissance économique
entre 1955 et 1975 où la disparité économique entre les
couches urbaines et rurales fut stabilisée via une transformation de la
main-d'oeuvre agricole en une population agricole en majorité
pluriactive et « stable » au sens des revenus des ménages.
Mais, le paradoxe est bien connu : la grande majorité des agriculteurs
japonais gagnent une grande partie de leur revenu en travaillant en tant que
salarié non agricole2. Cette situation de
pluriactivité généralisée depuis les années
60, rend la situation de l'agriculture japonaise ainsi que notre
problématique tout-à-fait ambigües.
Du point de vue géographique, la situation de crise de
l'agriculture est avant tout due à sa condition naturelle
défavorable, à la modernisation telle qu'elle est toujours
préconisée par la politique agricole par référence
à la logique de marché, à la productivité
équivalente de celle de l'industrie etc3.
1 Tout ceci en sachant que le progrès économique
était de 1639 à 1868 (époque d'Edo) assez constant et
considérable au Japon : ainsi F. Braudel met l'accent sur le fait que,
dans cette période, « (...) augmentation de la population,
évidente montée de la production du riz, mise en place de
nouvelles cultures... Les villes s'agrandissent. Au XVIIIème
siècle, Yédo compte au moins un million d'habitants. Cette
accélération générale de l'économie ne
serait pas possible sans un surplus de production agricole, notamment de riz,
à jeter sur le marché citadin, sans la facilité avec
laquelle le grain se conserve et se transporte, sans la possibilité de
mettre à la disposition des villes un combustible, le charbon de bois,
en quantité suffisante. » (Braudel, 1993 : 334) Enfin, il
conclut que « (...), avant 1868, un mouvement vif de la vie japonaise,
une relance économique qui a créé, dès le
XVIIIème siècle, un pré-capitalisme actif, prêt
à s'épanouir. Avec le XIXème siècle, le mouvement
se précipite encore : l'ère de Meiji serait
incompréhensible sans ces transferts et ces mises en place
antérieurs, sans cette préalable accumulation de moyens
économiques et de capitaux, sans les milles tensions sociales qui en
résultent. » (Ibid. : 335).
2 Selon la statistique officielle, en 2005, il y avait au Japon 2
840 000 « foyers agricoles (Nôka) » possédant plus de
0.1ha de terrains agricoles et dégageant un chiffre d'affaires annuel de
150 000 yens (près de 1000 euros) au Japon. Dont 1 950 000 « foyers
agricoles vendeurs » possédant plus de 0.3ha de terrains agricoles
et dégageant un chiffre d'affaires annuel de 500 000 yens (près
de 3333 euros). Et il y avait également 430 000 « foyers agricoles
dont l'agriculture est le métier principal », soit 15% du nombre
total des foyers agricoles, qui obtiennent leur revenu principal via leur
production agricole et dans lesquels plus d'un membre de moins de 65ans
travaille plus de 60j ours par an pour leur production agricole
(Nôrinsuisan-shô, 2005).
3 Citons encore la remarque générale de F. Braudel
sur l'agriculture japonaise qui fait « obstacle » à son
capitalisme : « (...) il ne faut pas oublier aussi que la
réforme agraire a créé une nuée de
micro-propriétaires, les plus petits asservis aux moins
défavorisés, et tous sont incapables de se grouper et surtout de
laisser la place libre à une agriculture moderne et scientifique
» ; « (...), le Japon qui vit avec une population à peu
près double de celle de la France sur un territoire, en gros,
moitié moins étendu (300 000 contre 550 000 km2) et
où la terre arable représente 15% de la surface contre 84% chez
nous, le Japon n 'a que de misérables
Du point de vue sociologique au sens classique, nous
semble-t-il, les communautés rurales basées sur les petites
productions familiales s'opposant au mode de production capitaliste ou à
la logique de l'urbanisation ne constituent plus un objet pertinent de
recherche. Ceci rien qu'en raison de la situation de pluriactivité
généralisée où les agriculteurs assimilent bien le
système industriel et urbain tout en restant responsables de leurs
petites productions familiales. Dans ce contexte, plutôt devrait-on
parler du dilemme de cette population : il doit être complexe avec les
aspects familiaux (transmission), fonciers (impôt) et de la production
agricole qui peuvent être à la fois des contraintes et des
opportunités, en fonction des façons individuelles d'articuler
toutes ces préoccupations de type différent pour gérer
leurs biens agricoles familiaux. Un exemple simple : la transmission des
terrains agricoles peut être une bonne chose du point de vue de la valeur
familiale, mais ceci risque d'imposer des contraintes économiques
lourdes aux générations futures avec l'obligation du paiement des
taxes foncières. Ainsi, la vente de ces terrains ou une mise en valeur
de manière non agricole (exemples fréquents : location
d'appartements ou de parkings) de ces terrains peuvent constituer un bon choix
pour la famille.
En tout cas, à partir du moment où la question
doit se poser au niveau de la vie individuelle, notre perspective doit
être renversée : au lieu de se poser la question sur la crise de
l'agriculture et de la ruralité de manière
générale, il faut repenser les apports spécifiques de
celles-ci pour chaque individu et les groupes sociaux diversifiés
auxquels cet individu appartient dans des contextes contemporains qui sont de
plus en plus complexes, multiples et particuliers. Ce qui nous oblige à
mettre entre parenthèse la question et le problème
généraux sur la situation de crise, et ensuite à aborder
des contextes particuliers où la signification de l'agriculture ou de la
ruralité peut avoir un certain poids au sein de divers acteurs et de
leurs objets.
Contexte particulier : Vieillissement de la
population
C'est pouquoi notre présente étude va
s'intéresser à un cas particulier du Japon contemporain, qui nous
semble intéressant à étudier en terme de nouvelles formes
d'articulation de l'agriculture et de la ruralité dans un cadre à
la fois individuel et collectif, mais également politique et
économique, qui s'inscrit dans un contexte nouveau et marquant la
société japonaise actuelle : celui du vieillissement de la
population.
Ne recommençons pas à parler des crises ou des
risques que ce phénomène peut impliquer dans la
société de manière générale4 - ce
qui nous amènera au même raisonnement que ce que nous venons de
faire plus haut -. Mais, ce contexte nous intéresse dans la mesure
où il impose aux individus et à la société
d'adopter de nouveaux modes de penser, d'agir et de communiquer dans la vie
réelle. Ceci touche, face à l'affaiblissement du corps humain qui
est le premier symptôme du vieillissement, les multiples niveaux de la
vie qui sont liés les uns aux autres de manière complexe - en
tout cas dans la société japonaise industrialisée et
post-industrielle -, soit individuel, soit collectif, soit politique, soit
économique, soit local, soit régional, soit national etc. Nous
aborderons donc dans les prochains chapitres les diverses
problématisations concrètes du vieillessement
opérées par les différents types d'acteurs
concernés par le cas étudié.
Tendance du « retour à la terre (kinô)
»
ressources naturelles. L'industrie ne travaille qu'avec la
laine, le coton, le charbon, le minerai de fer, le pétrole
importés. » (Braudel, 1993 : 341.)
4 Certes, intégrer le vieillissement pèse
aujourd'hui au Japon comme un grand défi à la vie des japonais
à tous les niveaux de la société : au niveau national,
perte de la main-d'oeuvre pour la croissance économique et augmentation
du coût de la redistribution : sécurités sociales et
services publics ; au niveau régional, gestion publique de la
redistribution de plus en plus
décentralisée, crise de transmission
d'activités économiques à faible rentabilité (PME,
petits commerçants et artisans, agriculteurs, forestiers, pêcheurs
etc.) ; niveau de la vie locale, santé, habitation, changements dans les
liens sociaux, communautaires, familiaux etc.) D'ailleurs, l'agriculture et la
ruralité ont déjà connu ce problème bien avant la
population urbaine.
Ici, nous évoquons juste un aspect
général dans lequel notre présente étude de cas
peut s'inscrire : celui d'une vague du « retour à la terre des
retraités salariés (teinen kinô) » qui s'est de plus
en plus accentuée au cours de ces dernières années au
Japon. Ce phénomène concerne à la fois le monde agricole
et le monde des citoyens en général.
Concernant le monde agricole, il est en rapport avec la
situation de pluriactivité généralisée. Il s'agit
de retraités salariés dont le nombre est grandissant surtout pour
ceux de la génération baby-boom, qui étaient soit
déjà en réalité des agriculteurs pluriactifs
(quelque soit le niveau de leur production), soit des fils d'agriculteurs,
partis travailler puis s'installer dans d'autres régions (autres que
leur région natale), tout en restant successeurs de leurs terrains
agricoles familiaux, soit les épouses de ces derniers qu'elles aient
auparavant été femmes au foyer ou non. Aujourd'hui, ce type de
population est de plus en plus considérée comme « porteur
» de l'agriculture potentiellement importants dans une situation de crise
agricole permanente où la diminution du nombre d''agriculteurs continue,
en s'accompagant d'un manque permanent d'installation de jeunes
agriculteurs5. Du moins, ceci est présent dans les discours
officiels de la politique agricole actuelle6. Ceci malgré
l'incertitude que cette population implique, car la motivation et la
compétence des individus peuvent varier chez les uns et les autres.
(Faut-il ici rappeler la question de la vie individuelle ?)
Du côté du monde des citoyens en
général, il s'agit également des retraités de la
génération baby-boom qui sont à la recherche de nouveaux
modes de vie différents de celui du type salarial et urbain. L'acte de
cultiver la terre peut, bien au-delà d'un simple loisir, avoir des
effets et des intérêts multiples pour la population
essentiellement non agricole et rurale, tels que : plaisir de récolter
et de consommer sa propre production ; vie au rythme de la nature ;
santé physique et mentale ; sociabilité ; possibilité
éventuelle d'avoir un revenu supplémentaire etc. C'est en fait
dans ce sens-là que la notion d' « Ikigai » (nous
l'expliquerons plus bas) est pleinement employée dans notre cas du
« Projet Nô-Life », une action publique organisée par la
Municipalité de la Ville de Toyota depuis 2004 en collaboration avec la
Coopérative agricole de Toyota, qui consiste à promouvoir une
nouvelle installation agricole des citoyens en majorité salariale et
urbaine et notamment les nouveaux retraités salariés de la
génération baby-boom. Là, la visée est de
développer un nouveau type d'activités agricoles s'inscrivant
dans ce contexte expliqué plus haut du vieillissement et de la tendance
de retour à la terre de nouveaux retraités, qui concerne à
la fois le vieillissement de la population générale et le
problème du monde agricole japonais, et ainsi de faire face à la
crise agricole locale représentée par le manque de producteurs et
l'augmentation de friches agricoles (délabrement).
Implication de la question d'Ikigai
Ikigai est un terme japonais spécifique
désignant littéralement le « sens de la vie » qui
imprègne fortement le sens commun des japonais. Ceci pouvant aller tant
au niveau de l'interrogation philosophique individuelle « Pourquoi vis-je
? » ou « A quoi sert ma vie ? », qu'au niveau politique et
économique « Pourquoi travaille-t-on ? » ou « A quoi sert
de l'argent si on n'a pas d'Ikigai ? »7.
5 De 2000 à 2005, la population agricole active a
diminué de 14.2% (de 3 890 000 à 3 338 000). (Source : Livre
Blanc de l'Agriculture de 2005)
6 L'Etat japonais prête attention aujourd'hui à
cette tendance en terme de main-d'oeurve agricole : « Ces dernières
années, la question est de plus en plus grandissante sur l'influence
socio-économique de la retraite massive de la génération
baby-boom qui constitue la plus grande partie dans la structure
démographique japonaise. Concernant les membres des foyers agricoles,
c'est la génération des 50-54 ans qui constitue la plus grande
partie de la population. (...) Désormais, nous nous attacherons au
mouvement de cette population ainsi qu'aux personnes originaires d'un foyer
agricole travaillant en s'installant ailleurs que leur foyer natal. »
7 Cependant, il est difficile de trouver de terme
équivalent dans les autres langues : Kôken SASAKI, sociologue
japonais et grand spécialiste de E. Durkheim, relève ainsi dans
un récent ouvrage collectif franco-japonais sur le vieillissement
(publié en français) « (...) il ne semble pas exister de
terme équivalent dans les langues occidentales ou les autres langues
asiatiques. Bien que les expressions françaises `joie de vivre' ou
`raison d'être' soient assez proches du point de vue du sens, elles
appartiennent à un registre philosophique et abstrait et sont ainsi
dénuées des connotations d' `ikigai', qui se réfère
directement à la vie
quotidienne. ». Selon lui, « ce terme est
utilisé dans des contextes où l'on souligne le lien entre
l'individu et la société » (Sasaki, 2004 : 119).
Le terme Ikigai apparaît dans notre étude du
processus du Projet Nô-Life comme un outil par excellence de penser,
d'agir et de communiquer tant pour les acteurs individuels que pour les acteurs
institutionnels gestionnaires du Projet. Par exemple, au niveau politique, ce
terme apparaît tantôt comme une thématique légitime
de la politique municipale pour les personnes âgées avec une
approche intégrant le thème du « vieillissement actif
», tantôt, pour la politique agricole locale, comme une
catégorie de producteurs/trices agricoles qui sont dynamiques mais ne
s'inscrivent pas dans la catégorie des agriculteurs professionnels,
comme par exemple des femmes ou des hommes âgés de foyers
agricoles pluriactifs « dynamiques » qui arrivent à
commercialiser leur production à court circuit en dehors du grand
marché. Concernant le niveau individuel, les approches deviennent
évidemment plus diverses, et le contenu du terme est beaucoup moins
clairement défini qu'au niveau politique.
L'intérêt de la présente étude est
d'étudier les représentations, les actions et les pratiques qui
sont mises en relation au travers de cette notion d'Ikigai ainsi
mobilisée dans le contexte du vieillissement, à l'égard de
l'agriculture et de la ruralité. Quelles nouvelles significations de
l'agriculture et de la ruralité peuvent naître dans un tel
contexte particulier ? Telle est donc notre question de recherche de
départ.
Représentations sociales de l'agriculture et de la
ruralité
Pour répondre à cette question, nous ne pouvons
pas dissocier les représentations, les actions et les pratiques des
acteurs individuels et institutionnels, de leur relation sociale dans laquelle
ils doivent ou veulent jouer. Autrement dit, nous ne pouvons pas les isoler en
les juxtaposant les uns aux autres, pour analyser la signification collective
et le processus d'émergence ou de construction de celle-ci.
C'est dans ce sens-là que nous introduisons d'abord
comme approche analytique de base la notion des « représentations
sociales » qui nous permettront d'étudier les
réprésentations dans la relation sociale que tisse les
différents types d'acteurs au travers de leurs propres actions et
pratiques. Nous présenterons plus bas cette approche en essayant
d'articuler ces quelques éléments théoriques pour la
rendre « opérationnelle » dans notre analyse.
Ensuite, dans les chapitres 3 et 4, nous mobiliserons quelques
points de vue anthropologiques et sociologiques tels que le « bricolage
», la « transaction sociale » et d'autres, dans notre analyse
des modes d'actions et la dynamique des relations sociales au sein de
différents types d'acteurs, à partir desquels nous essaierons
d'éclairer le processus des représentations, et inversement.
L'articulation possible de ces différents concepts sera
à l'épreuve de la réalité décrite dans notre
étude de cas. Ensuite, nous ne limitons pas la portée de notre
approche théorique au côté explicatif et
compréhensif qui nous permettrait d' « éclairer » la
réalité sociale et locale en réorganisant les
éléments de faits, mais également d'une approche
d'intervention qui nous permetterait de revenir à cette
réalité faisant l'objet de notre compréhension, au cours
de laquelle nous essaierons de relever de nouveaux problèmes et
solutions. C'est pourquoi, à la fin du chapitre 3, nous avons
essayé de formuler quelques propositions concrètes pour
améliorer la situation du Projet étudié.
Importance de l'histoire
Dans cette étude, nous accordons une grande importance
à l'histoire. A notre égard, le point de vue historique est
important dans deux sens. D'abord, dans le sens de la « longue
durée » telle qu'elle fut proposée par F. Braudel. Ceci
d'autant plus que notre recherche basée sur l'observation de terrain
ethnographique et sociologique risque toujours d'ignorer le temps long de la
réalité sociale et locale à force de s'intéresser
au
« papillottement » de faits vifs que nous pouvons
observer sur l'instant ou le court terme8. Notre objectif de
recherche n'est pas de relever la particularité historique et culturelle
de notre objet de recherche, mais un tel point de vue nous permettra
d'éviter de recourrir à la généralisation
immédiate de nos analyses et réflexions sur un cas particulier,
et ensuite d'avoir davantage de possibilités de mieux comprendre
l'objet, ainsi que de le comparer ultérieurement à d'autres cas
particuliers9. Ainsi, dans le chapitre 1, nous essaierons par
recontextualiser le cas étudié, en l'inscrivant dans une longue
durée de l'histoire locale de la Ville de Toyota. Il s'agit de
l'histoire du développement de la Ville de Toyota après 1945, qui
est marquée par un mode d'évolution spécifique et complexe
entre l'industrialisation, l'urbanisation et la mutation agricole et rurale.
Puis, l'histoire nous préoccupe également au
niveau des acteurs et de leur relation. Il s'agit de la « trajectoire
sociale » ou de l' « ancrage » des représentations qui
donne toujours un sens important à la dynamique actuelle. Ceci rien
qu'au niveau des connaissances et des expériences antérieures qui
déterminent toujours les éléments de moyens disponibles et
« présents » pour un acteur. De ce point de vue-là,
nous pourrons mieux comprendre les spécificités des
représentations, actions et relations sociales au sein de
différents types d'acteurs. Nous devrons ainsi comprendre pourquoi et
comment les acteurs essaient de produire ou reproduire leurs objets. Ainsi,
dans les chapitres 2 et 3, nous nous attacherons à décrire les
trajectoires de chacun des acteurs institutionnels (chapitre 2) et individuels
(chapitre 3).
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