A-La primauté de l'intérêt de
l'enfant
L'intérêt de l'enfant est au c?ur de toutes les
conférences relatives aux droits de celui-ci. C'est pourquoi l'article 3
de la CDE de 1989 demande que l'intérêt supérieur de
l'enfant constitue une considération primordiale ?dans toutes les
dimensions qui concernent les enfants?. ce principe est à la base de la
convention et doit être consolider par les ?tats signataires de celle-ci
par des mesures internes. Ces derniers doivent viser d'une part à
l'application de ce principe et d'autre part de sanctionner ceux qui le violent
en mettant leur intérêt en avant. Ainsi, l'article 12 de la CDE
souligne cette nécessité en affirmant que: ?les ?tats parties
garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit
d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant. Les
opinions de l'enfant étant dûment prises en considération
eu égard à son âge et son degrés de maturation?.
Cependant, si l'enfant ne peut pas exprimer ses
intérêts faute de capacité ou autres, l'article 18 de la
même convention en décide ainsi:?la responsabilité
d'élever l'enfant et d'assumer son développement incombe au
premier chef aux parents ou le cas échéant, à ses
représentants légaux. Ceux-ci doivent être guider avant
tout par l'intérêt supérieur de l'enfant?. De ce fait,
l'intérêt de l'enfant est principalement son droit à la vie
et à la meilleure santé possible.
B-Le droit de l'enfant à la vie et à
la santé
Toute personne a besoin de vivre le plus longtemps possible
avec une meilleure santé possible. D'ordre islamique ce principe a
été réaffirmé par les conventions internationales
comme le droit le plus absolu d'une personne humaine. Car l'excision et toutes
les conséquences qu'elle entraîne, viole ce principe. Ainsi, elle
empêche à l'enfant du sexe féminin de vivre une meilleure
santé possible voire parfois même le privé de la vie
même. Cependant, il a été démontré que
l'excision met en danger la santé et la survie des enfants nés de
mères ayant subi la pratique. Ainsi, une étude récente de
l'OMS a examiné les effets de l'excision sur une série de
facteurs affectant la mère et l'enfant pendant et immédiatement
après l'accouchement en ce qui concerne la délivrance par
césarienne, la durée du travail, l'hémorragie post-partum,
les lésions du périnée, l'insuffisance pondérale
à la naissance, un score AGPAR (Activité, Grimace, Pouls, Aspect,
Respiration) peu élevé et mort périnatale les
résultats de cette étude montrent la gravite de cette violation
et exigent les états signataires de la CDE de respecter leurs
obligation
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