Annexes
Recommandations de la
Conférence mondiale des ulémas sur l'interdiction de la violation
du corps de la femme Al Azhar 22-23 novembre 2006
Au nom de Dieu Tout Puissant et
Miséricordieux
La ?Conférence mondiale des ulémas sur
l'interdiction de la violation du corps de la femme? s'est tenue les
1er et 2 du mois de Dhû al-Qi'da 1427 H, correspondant aux 22
et 23/11/2006 J.Cdans l'enceinte de l'université d'Al Azhar. Plusieurs
recherches y ont été présentées. A l'issue des
discussions qui se sont déroulées entre Messieurs les
ulémas, les médecins, les spécialistes et les responsables
des institutions de la société civile en Egypte, en Europe et en
Afrique, la Conférence a conclu ses travaux par les recommandations
suivantes:
Dieu a fait honneur à l'homme et dit : ?Nous avons
certes honoré les Fils d'Adam?; ainsi, en a-t-il interdit l'agression,
quelque soit sa situation sociale, qu'il soit homme ou femme.
L'excision des filles est une ancienne coutume, apparue dans
certaines sociétés humaines, et certains musulmans l'ont
pratiquée dans plusieurs régions par tradition, sans se fonder,
pour la justifier, sur aucun texte du Coran ou d'un Hadith authentique.
L'excision qui se pratique aujourd'hui provoque des
dégâts chez la femme, corporellement et psychologiquement; c'est
pourquoi il faut s'en abstenir en conformité avec l'une des valeurs
élevées de l'islam qui est de ne pas faire subir de dommage
à l'être humain; comme l'a dit le Prophète de Dieu, que Son
nom soit béni, ?ni mal ni préjudice en Islam?; l'excision est
donc une agression qu'il faut sanctionner.
La Conférence appelle les musulmans à cesser cette
pratique, conformément aux préceptes de l'islam qui interdisent
de porter préjudice à l'être humain sous quelque forme et
de quelque espèce que ce soit.
La Conférence appelle également les organisations
régionales et internationales à déployer tous leurs
efforts pour instruire les gens et leur apprendre les vrais principes auxquels
ils doivent se conformer vis-à-vis de la femme, afin qu'ils renoncent
à cette mauvaise coutume.
La Conférence rappelle aux institutions éducatives
et médiatiques qu'il est de leur devoir inéluctable de montrer le
préjudice qui résulte de cette coutume, en soulignant ses effets
néfastes dans la société, et cela, afin de contribuer
à l'éradication de cette coutume.
La Conférence demande aux institutions législatives
d'élaborer une loi qui interdise et incrimine toute personne qui
pratique la coutume nuisible de l'excision, que ce soit en l'exerçant ou
en la favorisant.
La Conférence demande également aux
organisations et institutions internationales d'apporter leur assistance, sous
toutes ses formes, aux régions où cette coutume est
exercée afin de les aider à s'en débarrasser.
FATWA des Ulémas mauritaniens
Au nom d'Allah, le Clément et le
Miséricordieux
??! Vous qui croyez, obéissez à Allah,
obéissez à son prophète et à ceux qui
détiennent le pouvoir parmi vous. Si un différend surgit entre
vous, que votre référence soit la loi d'Allah et l'enseignement
du prophète, pour autant que vous croyiez en Allah et au Jour dernier.
C'est pour vous la meilleure conduite qui aboutira à la meilleure
issue.?,Coran, IV, 59.
Louange à Allah et paix et salut sur le prophète
Mohamed.
Voici une Fatwa (consultation jurisprudentielle) sur le statut
jurisprudentiel de l'excision (circoncision des filles), élaborée
par:
Le professeur Hamden ould Tah
Le jurisconsulte Baba Ould Mohamed Ould Maata
L'imam Hademine Ould Saleck
Cette consultation comporte les éléments
suivants:
Une introduction sur la nécessité pour les
ulémas musulmans d'accompagner les évolutions de
l'époque.
La définition de l'excision
Pourquoi ce grand bruit autour de l'excision?
Le statut jurisprudentiel de l'excision dans l'islam (textes
et paroles des jurisconsultes).
Des recommandations.
Introduction
La deuxième moitié du siècle
précédent et le début de ce siècle se
caractérisent par une accélération vertigineuse des moyens
de communication, des méthodes de recherche scientifique et la
découverte de l'inconnu chez l'homme et dans l'univers. Ainsi les
distances se rétrécissent- elles et les cultures sont-elles
envahies. ?Celui qui n'est pas sauvé par ses oeuvre pieuses ne trouvera
pas de salut dans sa filiation? (hadith du prophète).
Ceci intervient alors que les musulmans vivent une situation
de faiblesse générale bien que l'islam soit la religion la plus
capable d'accompagner l'évolution humaine, d'orienter la marche, de
protéger les droits et de trouver les meilleures solutions aux
problèmes qui se posent à l'homme, grâce aux fondements
éternels, aux règles scientifiques et à la nature
spontanée de cette religion ?selon la prédisposition qu'Allah a
créée chez toute âme?, Coran, XXX, 30.
Les musulmans se sont trouvés dans cette situation face
à trois choix sans quatrième: rejeter tout nouveau sous
prétexte de la peur de la culture et de l'industrie venant de l'autre.
Cela signifie mourir de faim et de maladie et personne ne saurait le
prôner. Le deuxième choix consiste à accepter tout nouveau
sans réflexion ni exception, ce qui équivaut à la mort
morale ou l'aliénation. Enfin, ils peuvent adopter avec
pondération ce qui leur convient et laisser le reste. Telle est la
responsabilité des ulémas et des experts qui doivent agir vite et
entreprendre des recherches pour répondre à beaucoup des
questions posées non seulement aux musulmans mais aussi à toute
l'humanité (problèmes démographiques, SIDA, droits de la
femme et de l'enfant). L'excision objet de la présente consultation fait
partie de ces problèmes.
Les réponses et conclusions que nous présentons
ici constituent le résultat d'une série de conférences et
de séminaires qui ont discuté la question de l'excision au cours
de l'année 2004 avec la participation de la plupart des ulémas du
monde islamique, de ses éminents médecins et auxquelles nous
avons eu l'occasion de prendre part: la conférence d'Abuja en mars 2004,
la conférence du Caire en avril 2004 et le séminaire de
l'association des ulémas de Mauritanie, tenu à Kiffa en novembre
2004.
Qu'est ce que l'excision
?L'excision ou circoncision des filles consiste en l'ablation
forcée d'une ou de plusieurs parties des organes génitaux de la
fille à un âge très précoce. Elle reste la pratique
la plus néfaste pour la santé de la fille et la majorité
des pays musulmans ignorent cette pratique? (Conférence du Caire). ?Le
phénomène de l'excision est une ancienne pratique répandue
dans nos sociétés africaines et consiste en l'ablation totale ou
partielle des organes génitaux? (L'association des Ulémas de
Mauritanie lors du séminaire de Kiffa). La conférence d'Abuja
définit l'excision comme ?la pratique de l'ablation du clitoris?.
L'élément permanent dans toutes les définitions reste le
mot ?ablation?. Ainsi l'excision comporte- t- elle une ablation et implique un
chirurgien.
Cette tradition remonte à des temps immémoriaux.
Qu'a-t-elle de neuf aujourd'hui? Qu'est ce- qui en fait une grande question
internationale pour laquelle des conférences sont organisées et
des fonds mobilisés?
Le nouveau dans la pratique de
l'excision
D'abord les recherches médicales ont prouvé que
l'excision comporte des dangers mortels ou entraînent des handicaps
physiques, mentaux ou psychologiques et dont notamment Les conclusions de la
conférence d'Abuja pour laquelle l'excision a des dangers sur la
propreté car elle provoque l'incontinence d'urine, gêne la
copulation et entraîne des dangers à l'accouchement.
Les conclusions de la conférence du Caire disent que
l'excision entraîne des complications pour la santé dont les
douleurs vives durant et après l'opération, l'hémorragie
causant parfois la mort, l'impossibilité d'uriner, l'assèchement
du vagin, les douleurs au moment du coït, les difficultés
d'accouchement avec les risques concomitants, le tétanos.
Les conclusions du séminaire de Kiffa pour lequel
l'excision comporte de nombreux risques sanitaires prouvés par les
médecins et les sociologues qui en ont cité:
Des risques directs: l'hémorragie pouvant
entraîner la mort, des troubles de l'appareil urinaire, des infections et
des inflammations du vagin.
Des risques à long terme: douleurs aiguës lors du
coït, plaies et hémorragies durant l'accouchement. L'excision peut
provoquer la stérilité.
La médecine a prouvé que l'organe visé
par la chirurgie ou l'ablation (le clitoris) n'est pas un organe de trop (un
appendice) comme le disaient les jurisconsultes:
ibn El Hadj dit dans l'introduction dit: ?Les
Maghrébins ne pratiquaient pas l'excision contrairement aux
?égyptiens car ?l'appendice? qu'on excise dans cette opération se
trouve chez certaines populations à la différence d'autres.
Zerrouq écrit dans l'interprétation de la Rissala Épitre
sur la jurisprudence malékite): ?L'excision c'est l'ablation de
l'appendice qui se trouve dans le sexe de la femme et constitue un acte
d'honneur pour les femmes de l'Orient...?
La médecine a prouvé que le clitoris est un
organe vital et sensible ayant un rôle efficace dans les relations
sexuelles et dans la préservation de la santé
générale comme il ressort des dangers de l'excision.
La science a prouvé le caractère erroné
et parfois le contraire de certaines croyances liées à cette
opération. Parmi ces croyances on peut citer le fait que
l'opération comporte la beauté, la propreté et la
pureté de la fille, ce dont la science a démontré le
contraire car l'excision provoque des déformations et des mutilations
entraînant l'incontinence d'urine et d'autres maladies rendant impossible
la pureté rituelle comme les fistules vaginales et anales. D'aucuns
croient aussi que la médecine et la charia rejettent tout lien entre
cette pratique et la chasteté. D'ailleurs les médecins disent que
l'ablation du clitoris empêche la femme de jouir du plaisir du coït,
plaisir licite et même acte pieux pour lequel il y a une
récompense divine: ?L'acte sexuel constitue une aumône. ?,
prophète, on fait l'amuser et on reçoit la récompense
divine? Il répondit: ?S'il forniquait ne serait-il pas puni? De
même s'il fait l'amour licite, il est récompensé? (hadith).
Par ailleurs des médecins disent que la femme privée de ce
plaisir continue à le chercher, ce qui peut la pousser la
déviation, contrairement à la croyance erronée
considérant l'excision comme cause de chasteté. Au contraire ce
sont plutôt la bonne éducation, l'enseignement de qualité,
le développement de l'esprit sain, les idées
éclairées et le bon exemple qui aident à la
chasteté.
Les risques de contracter des maladies mortelles
transmissibles par la chirurgie comme le SIDA accompagnant l'excision car elle
se fait en l'absence totale du minimum de précautions requises pour la
chirurgie.
Il s'agit là d'une petite partie du contenu des
rapports des conférences précitées et dont nous avons
laissé la plupart pour ne pas être longs.
Quant aux dires des jurisconsultes sur l'excision, la
conférence du Caire a dit: ?Le saint Coran ne contient aucun texte
comportant une indication expresse ou tacite sur la circoncision des filles et
la vérité claire qui se dégage des hadiths
attribués au prophète paix et salut sur lui aboutit, selon les
dires de l'ensemble des ulémas anciens et modernes et des
spécialistes à ce qui suit: ces récits ne contiennent
aucune preuve. Les hadiths n'ont aucune preuve sur la véracité de
la chaîne de transmission. Le rapport de Kiffa dit: ?L'imam Ibn El
Moundhir écrit: ?Il n'y a sur la circoncision ni hadith de
référence ni de sunna à suivre?.
Pour plus de détails nous disons: ?Tout ce qu'on a
rapporté sur l'excision se limite aux trois hadiths suivants dont deux
sont faibles (douteux) et le troisième ne contient pas de preuve:
1. ?La circoncision est une sunna pour les hommes et un signe de respect pour
les femmes?. Le rapport du Caire en dit que c'est un hadith faible avec rupture
de la chaîne de transmission et ne constitue pas une preuve.
Dans le rapport d'Abuja, nous lisons: ?Le hadith sur la
circoncision a été rapporté entre autre par Hajaj Ibn
Artaata dont Al Baïhaqi dit que ses propos ne peuvent être pris en
considération. Al Qourtoubi fait aussi la même remarque. Ils
disent qu'on ne peut pas suivre la traçabilité de ce hadith
jusqu'au prophète paix et salut sur lui.
2. Le hadith de Oum Atiya: ?Oum Atiya, enlève peu et
n'exagère pas. C'est mieux pour le visage et préférable
pour l'époux.?.Le rapport de Kiffa indique qu'il a été
rapporté par Al Hakem, Al Baïhaqi et Abu Daoud avec des rapporteurs
peu crédibles, comme l'explique l'éminent jurisconsulte Al Iraqi
dans son commentaire sur le livre d'Al Ghazali ?L'animation des sciences de la
religion?.
3. Le hadith: ?Si les deux sexes [circoncisions] se
rencontrent, on doit faire la purification [douche] rituelle?.
Les rapports d'Abuja, du Caire et de Kiffa sont unanimes sur
le fait qu'il ne contient aucune preuve que la circoncision des femmes est une
sunna car le mot ?circoncisions? est un terme générique comme on
emploie les deux ?icha? (prières de la nuit) pour la prière du
crépuscule et celle de l'après- crépuscule et les deux
parents pour le père et la mère. A la lumière des rapports
précités des médecins et des dires susmentionnés
des jurisconsultes, nous posons la question essentielle suivante:
Quel est le statut jurisprudentiel de l'excision ? Avant
de tirer le statut jurisprudentiel sur lequel les dites conférences sont
unanimes, il convient de mentionner certaines conclusions mises en
évidence par ces rapports et dont notamment :
La référence de tous les jurisconsultes qui ont
parlé de l'excision (Ibn El Hadj dans l'introduction, Al Ghazali dans
l'animation des sciences de la religion, Zerrouq dans l'interprétation
de l'épître (Rissala), Al Baji, Ibn Qoudama dans le Suffisant (Al
Moughni) et d'autres) repose sur les hadiths faibles (peu crédibles)
précités. Al Ghazali écrit: ?on doit faire attention et ne
couper que le strict minimum conformément au hadith de Oum Atiya?.Nous
avons déjà mentionné la faiblesse de ce hadith.
Les jurisconsultes ne connaissant pas les risques
récemment découverts qui requièrent d'arrêter cette
pratique, fût-elle obligatoire et s'ils savaient ces dangers ils auraient
un autre avis. D'ailleurs, Ibn Qoudama signale la possibilité que
l'opération cause des dangers pour la santé auquel cas on doit la
laisser. Il écrit en ce sens: ?Si un homme adulte se convertit à
l'islam et craint l'excision pour sa vie on l'en dispense car le bain rituel et
les ablutions tombent s'ils menacent la vie et à plus forte raison la
circoncision.
Le rapport de Kiffa dit que l'excision revêt quatre
formes: (a) ablation des grandes et petites lèvres avec le clitoris; (b)
ablation du clitoris et des petites lèvres; (c) ablation du clitoris;
(d) enlèvement du capuchon du clitoris. Les risques
démontrés par les médecins sont dus à la chirurgie
et tant qu'il y a chirurgie, le danger persiste.
Pour le rapport du Caire, ?Toutes les formes d'excision sans
exception ont de graves complications sanitaires?.
La plupart des femmes du monde islamique ne subissent pas
cette opération, y compris les femmes du Royaume d'Arabie Saoudite et
des autres pays du Golfe.
Le Statut jurisprudentiel de l'excision dans
l'islam Arabe
Des preuves historiques de la même région
démontrent que l'excision est un acte répréhensible comme
en témoigne les propos de Ali à un mécréant qu'il
combattait: ?A toi, fils de coupeuse de clitoris [circonciseuse]?. Après
ces conclusions, nous vous donnons les règles jurisprudentielles
auxquelles ont abouti les rapports précités et les
déductions que nous en tirons.
Sur la base des décisions de la conférence du
Caire qui dit: ?La circoncision des femmes est interdite eu égard
à son lien avec la vie, le sang et l'intégrité de la
personne, la base étant l'interdiction. La base de la prohibition de la
circoncision des filles repose sur le fait qu'elle constitue une atteinte
à l'intégralité physique et tout acte de ce type reste
soumis à la base de l'interdiction?.
Dans le rapport d'Abuja, nous lisons: ?Il est établi
que ces pratiques ont des effets néfastes sur la santé physique,
mentale et psychologique des femmes... L'on sait qu'il est interdit de porter
préjudice et que prévenir le mal prime la recherche du bien,
d'autant plus que l'avantage attendu de ces opérations reste une simple
probabilité. Le préjudice sanitaire subi par la fille pousse
à abandonner l'excision car la préservation de la vie et de la
progéniture comptent parmi les finalités de la charia et chacun
sait que causer des plaies aux organes génitaux de la fille comporte des
dangers qui menacent la vie et la progéniture et violent l'honneur et la
dignité de l'homme.
Sur la base des décisions du séminaire de Kiffa
à la lumière des risques sanitaires sur lesquels les
médecins sont unanimes, et comme les hadiths auxquels il est fait
référence par l'excision sont peu crédibles ?il n'y a sur
la circoncision ni hadith de référence ni de sunna à
suivre? et qu'il n'y a aucun mal (péché) à abandonner
cette pratique qui n'est ni une obligation, ni une sunna, mais constitue une
simple recommandation si elle ne cause pas des préjudices qui la rendent
interdite, nous aboutissons à la conclusion suivante: ?La
nécessité d'abandonner cette pratique? pour éviter les
préjudices qu'elle entraîne dont la douloureuse torture que subit
la fille dans sa première semaine, incapable de la fuir ni de
l'exprimer. On doit aussi y mettre fin pour assurer les avantages que sont la
sécurité et la prévention des maladies que peut
entraîner une telle chirurgie.
Telle est la conclusion qui se dégage à l'heure
actuelle des preuves jurisprudentielles et des réalités
médicales et les recherches continuent.
Les Recommandations :
Nous recommandons aux ulémas et experts d'intensifier
la recherche pour contribuer à résoudre les problématiques
posées par la rapidité de l'évolution et la
nécessité de s'en tenir aux valeurs et aux vertus morales.
Nous recommandons au public de coopérer pour se
débarrasser des pratiques néfastes qui entravent le
progrès et humilient l'homme et lui rappelons qu'en cette ère de
mondialisation et de village planétaire il est nécessaire de
passer les us et coutumes au crible de la charia pour maintenir ce qui est
conforme à la loi islamique et jeter ce qui s'y oppose car il est la
cause du malheur et du sous-développement.
Nous recommandons aux responsables de la réforme
sociale de s'armer de pertinence, de détermination et d'action
progressive dans le traitement des problèmes et le changement des
mentalités car les habitudes acquises pendant des siècles
nécessitent des siècles pour changer.
Nous recommandons la nécessaire coopération de
tous les acteurs pour poursuivre les efforts de mobilisation et de
sensibilisation afin de contribuer au développement de notre pays et au
progrès de l'humanité.
Nous recommandons à nous-mêmes et à tous,
la sincérité dans les paroles et dans les actes.
Qu'Allah guide nos pas
Profession Hamdène Ould Tah Imam Hademine Ould Saleck
Jurisconsulte Baba Ould Maata
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