SYNTHESE ET Conclusion générale
En introduisant cette étude, nous avons relevé
l'insuffisance du traitement des questions de genre dans les études de
mortalité des enfants. Pour prendre en compte cette
préoccupation, nous avons choisi d'étudier les
inégalités sexuelles de mortalité des enfants au Congo
Brazzaville. Ce choix se justifie en partie par notre propre souci
d'approfondir les connaissances sur la mortalité en
général et en particulier sur les rapports de chance entre les
garçons et les filles face à la mort. Cela en dépit de
l'évolution négative des inégalités sexuelles au
fil des décennies en Afrique au Sud du Sahara, pourtant reconnu jadis
comme une région où les inégalités sexuelles de
mortalité étaient presque inexistantes. Pour le Congo, cette
étude vient à point nommé dans ce sens que la situation
des inégalités sexuelles de mortalité des enfants n'est
pas connue et n'attire presque l'attention de personne.
Cette étude est axée sur l'approche genre dans
ce sens que les inégalités sexuelles de mortalité des
enfants sont appréhendées à travers le statut de la femme.
En prenant l'optique de l'approche genre, nous avons voulu non seulement nous
conformer avec l'actualité internationale dans le domaine du
développement mais également avec certains résultats de
recherches dans le domaine de la mortalité des enfants. A travers cette
approche nous venons de vérifier si les femmes étaient en partie
responsables des différences constatées dans la manière
d'élever les enfants selon leur sexe. Nous venons également de
vérifier si l'amélioration de leur situation sociale, mieux de
leur statut socioéconomique pouvait atténuer, sinon contribuer
à éliminer les disparités qui existent en matière
de mortalité des enfants.
Cependant à la lumière du cadre théorique
qui découle de la synthèse de la littérature, il
ressortait que les facteurs socioculturels jouent un grand rôle dans la
manifestation des inégalités sexuelles de mortalité des
enfants. La plupart des écrits existants sur ce sujet situent les
inégalités sexuelles de mortalité par rapport aux
préférences des parents à l'égard du sexe de
l'enfant. Ce constat nous a amené à inclure dans le modèle
les caractéristiques socioculturelles des femmes pour mieux rendre
compte des facteurs ou caractères qui peuvent être à
l'origine de la mortalité différentielle des enfants selon le
sexe. Ces différentes approches sont résumées dans le
postulat de base qui sous tend cette recherche:
Les inégalités de mortalité des enfants
selon le sexe sont fort associées au statut de la femme
appréhendé par son niveau d'instruction et son statut dans le
ménage. Ainsi la précarité de ce statut est un facteur
d'augmentation des inégalités. Les caractéristiques
socioculturelles et démographiques de la femme déterminent la
nature ou l'ampleur des inégalités sexuelles de la
mortalité des enfants dans le sens d'une surmortalité masculine
ou féminine.
Plus spécifiquement nous avons supposé
que :
1. La prévalence des inégalités de
mortalité des enfants selon le sexe varie en fonction du statut social
de la femme en matière de pouvoir de décision. Cette
prévalence diminue à mesure que le statut social de la femme en
matière de pouvoir de décision augmente.
2. L'ampleur des inégalités de mortalité
des enfants selon le sexe varie en fonction du niveau d'instruction de la
femme. Elle diminue à mesure que le niveau d'instruction de la femme
augmente.
3. La nature des inégalités sexuelles de
mortalité des enfants selon le sexe varie en fonction de l'appartenance
ethnique. La surmortalité masculine est liée aux ethnies
matrilinéaires alors que la surmortalité féminine est
liée aux ethnies patrilinéaires.
4. La prévalence des inégalités sexuelles
varie en fonction du type d'union. Cette prévalence est
élevée dans les ménages polygames que dans les
ménages monogames.
5. L'ampleur des inégalités sexuelles de
mortalité varie en fonction de l'âge de la mère à
l'accouchement, suivant une courbe en U. Elles sont d'autant plus
prononcées pour les mères qui accouchent jeunes ou celles qui
accouchent aux âges avancés et moins prononcées pour les
benjamines de ces dernières.
6. La région de résidence a une influence sur
la nature des inégalités sexuelles de mortalité des
enfants selon le sexe. On observe une surmortalité masculine dans les
régions dominées par le système lignagère
matrilinéaire et une surmortalité féminine dans les
régions dominées par le système lignagère
patrilinéaire.
Toutes ces hypothèses devraient nous permettre
d'atteindre les objectifs fixés à savoir :
Contribuer à l'amélioration des connaissances
sur l'ampleur et les facteurs générateurs des
inégalités de mortalité différentielle selon le
sexe. Notamment, par :
· La description de la mortalité
différentielle des enfants selon le sexe et la mise en évidence
des inégalités;
· La détermination des caractéristiques
associées à la mortalité différentielle ;
· La formulation des recommandations pertinentes visant
à lutter efficacement contre les inégalités sexuelles.
Les données de l'Enquête Démographique
et de Santé du Congo (EDSC1), la première à être
organisée ont été exploitées pour tester les
hypothèses. L'évaluation de leur qualité
révèle quelques insuffisances qui ne sont pas de nature à
entraver l'atteinte des objectifs de l'étude. Cependant le
problème de faibles effectifs peut porter atteinte aux résultats
obtenus au niveau de la mortalité néonatale, postnéonatale
et infantile où certains quotients de mortalité ont
été calculés avec moins de 30 cas de décès.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'analyse multivariée n'a pu
être appliquée avec la mortalité infantile, les
corrélations entre quotients de mortalités et le rapport de
masculinité des quotients n'étant pas significatif au seuil de
5%.
Les analyses ont été
réalisées à l'aide des logiciels ci-après :
- SPSS sous Windows pour les tableaux croisés
d'effectifs de décès et de naissances en fonction des
caractères des mères ;
- Excel pour le calcul quotients de
mortalité ;
- SPAD pour l'ACP qui a permis la typologie des
inégalités sexuelles de mortalité des enfants.
Ceci étant, cette étude a abouti à un
certain nombre de résultats dont il convient de faire le point.
Au niveau bivarié, cette étude a
permis de mesurer le niveau ou l'ampleur globale des inégalités
sexuelles de mortalité des enfants selon le sexe. La surmortalité
masculine qui a été mise en évidence, atteint son pic
à l'âge post néonatale avec près de 22 %. Cela
voudrait dire qu'au Congo, sur 100 enfants ayant survécus à la
mort courant le premier mois de leur existence, 22 garçons meurent en
plus à comparer à l'effectif des décès
féminins avant d'atteindre le premier anniversaire. Ce surplus de
décès masculins diminue de moitié à l'âge
juvénile, soit près de 11% de surmortalité masculine. La
surmortalité masculine est estimée à 16,75 %, 18,23 %, et
à 17,55 % respectivement pour la mortalité néonatale,
infantile et infanto juvénile. La comparaison des niveaux de
surmortalité entre d'une part, la mortalité juvénile et la
mortalité infantile (néonatale et post néonatale) et
d'autre part, entre la mortalité juvénile et la mortalité
infanto juvénile permet de faire un constat, celui de dire qu'il nous
semble que les causes endogènes que nous savons en défaveur des
garçons ont beaucoup plus pesés que les causes externes ou
sociales. Ces niveaux globaux d'inégalités cachent un certains
nombre de disparités relatives à leur nature et à leur
ampleur.
En effet, le calcul des rapports de masculinité selon
les caractères des femmes a montré une surmortalité
féminine et des niveaux de surmortalité très
élevés chez certaines catégories de femmes.
Ainsi, en ce qui concerne l'appartenance ethnique, les femmes
M'bochi se caractérisent par une surmortalité féminine qui
se manifeste dès le premier mois d'existence du nouveau né. Par
contre les femmes Bembé, Téké, Kongo, Vili et
Sangha-Likouala se caractérisent par une surmortalité masculine
infanto juvénile avec un niveau particulièrement
élevé chez les Vili (60 %). Ce résultat conforte donc la
cinquième hypothèse selon la quelle le type
d'inégalité est déterminé par l'appartenance
ethnique.
L'âge de la mère à l'accouchement
révèle une surmortalité masculine. Cette
surmortalité masculine est élevée pour les femmes qui ont
accouché avant 25 ans que pour celles qui ont accouché
après cet âge. Elle diminue de 16 % entre les intervalles 15-24
ans et 25-34 ans avant d'augmenter de près de 10 % entre 35-50 ans. La
septième hypothèse est donc confortée.
La préférence masculine qui caractérise
les ménages polygames s'est traduite par une surmortalité
masculine moins prononcée par rapport aux ménages monogames
où ces préférences sont moins fortes. Le niveau de
surmortalité masculine est deux fois plus élevé pour les
mères monogames, soit 22 % pour les monogames contre 11 % pour les
polygames. Cependant on a observé une surmortalité
féminine infantile et juvénile respectivement chez les femmes
monogames (89,8%) et polygames (70,7 %). On peut dire que l'hypothèse 6
a été confortée.
L'analyse bivariée montre que la surmortalité
masculine varie en fonction de la région de résidence. On
constate que toute la partie méridionale du pays, peuplée en
majorité d'ethnies Kongo connaît une surmortalité masculine
beaucoup plus accentuée que la partie septentrionale qui forme à
elle seule la région Nord peuplée des Ngala où on observe
même une surmortalité féminine à l'âge
juvénile (rapport de masculinité des quotients égal
à 65,5%). Le rapport de masculinité des quotients infanto
juvénile est de près de 122% pour les régions de
Brazzaville et du Sud, 143 % pour la région de Pointe-Noire et de 112,1
seulement pour la région du Nord. Autrement dit, pendant qu'au Nord 11
garçons sur 100 meurent plus que les filles entre 0 et 5 ans, 18
garçons et 30 garçons meurent plus que les filles respectivement
à Brazzaville, au Sud et à Pointe-Noire. L'hypothèse
formulée à partir de cette variable, selon laquelle la nature
des inégalités sexuelles de mortalité serait liée
à la région de résidence n'est pas confortée.
L'examen des rapports de masculinité des quotients
infanto juvénile a montré que les ménages dirigés
par les femmes (101,6%) conduisent à peu de discriminations sexuelles,
comparé aux ménages dirigés par les hommes (124,8). Ce
résultat est très discutable dans la mesure où on observe
une surmortalité féminine juvénile importante (62,3 %) au
niveau des femmes chefs de ménages qui peut traduire une
préférence pour les enfants de sexe féminin. Mis à
part ce constat, l'évolution des rapports de masculinité infanto
juvénile conforte cette hypothèse, fondée sur le statut
dans le ménage de la femme. Donc, plus les femmes ont le pouvoir de
décision dans le ménage, plus les inégalités de
mortalité fondées sur le sexe sont atténuées.
En ce qui concerne le niveau d'instruction, on constate que
plus la femme est instruite plus la surmortalité masculine est moins
élevée. La surmortalité masculine infanto juvénile
diminue à peu près de moitié au fur et à mesure que
l'instruction de la mère augmente. Le niveau de surmortalité
masculine est évalué à 32 % pour les garçons
nés de femmes sans instruction, 19% pour les garçons nés
de femmes de niveau primaire et 8% pour les fils dont les mères ont
atteint le secondaire et/ou l'Université. Cette hypothèse est
également confortée dans la mesure où les niveaux de
surmortalité sont, sans cesse décroissant tant que l'instruction
augmente.
Les résultats de l'analyse bivariée pour
l'occupation de la femme, le statut de la femme et le niveau de vie du
ménage ne sont pas décisoires dans la mesure où la
variation des inégalités sexuelles de mortalité des
enfants ne montre pas une tendance précise. C'est à ce niveau que
les résultats sont les plus inattendus et ne confortent pas les
hypothèses formulées.
Ainsi, sur six (06) hypothèses qui ont
été formulées, cinq (05) ont été
confortées alors que trois (03) ne l'ont pas été.
Signalons pour terminer avec l'analyse
bivariée qu'en dehors des variables dont les hypothèses ont
été formulées, les quotients de mortalité ainsi que
leurs rapports de masculinité ont été calculés pour
d'autres variables telles que la religion, l'état matrimonial, le milieu
de résidence et le département de résidence. Pour
l'ensemble de ces variables, on a observé une surmortalité
masculine infanto juvénile quasi générale, excepté
l'ensemble de femmes regroupées dans la modalité autre de la
religion où l'on observe une surmortalité féminine infanto
juvénile. Ces résultats montrent que la surmortalité
masculine est plus prononcée en milieu urbain (129,6%) qu'en milieu
rural (117,5%). Les divorcées (et les veuves) représentent le
point extrême en ce qui concernent le niveau de surmortalité
masculine avec 33% soit un rapport de masculinité de 149,2 %.
Néanmoins, en ce qui concerne le niveau de vie, le
rapport de masculinité le plus faible est observé dans les
ménages de niveau moyen alors que les rapports les plus
élevés sont observés dans les ménages pauvres et
riches.
Le statut de la femme fait ressortir une surmortalité
féminine pour les femmes de statut moyen et une surmortalité
masculine pour les femmes de statut faible et celles de statut
élevé où les niveaux de surmortalité masculine sont
des plus élevés.
Par contre, au niveau de l'activité économique,
les résultats sont très fluctuants et le problème de
faibles effectifs se fait ressentir. Le résultat le plus aberrant est
observé chez les femmes qui travaillent dans les services et les cadres
pour lesquelles la surmortalité masculine juvénile et infanto
juvénile affranchie respectivement la barre de 224 % et 234 %.
L'analyse multivariée dont l'objectif principal
était la catégorisation ou la caractérisation des femmes
selon les inégalités sexuelles de mortalité des enfants a
confirmé les résultats de l'analyse bivariée malgré
le problème de multicolinéarité. Ainsi, les femmes ont
été réparties en deux groupes, celui de la
surmortalité masculine et celui de la surmortalité
féminine. Le premier groupe est représenté par les femmes
Vili, Kongo, Téké, Bembé et Sangha-Likouala, qui sont des
fidèles des religions catholiques, protestantes et salutistes. La
surmortalité féminine est une particularité pour les
femmes M'bochi qui sont animistes, sinon adeptes des nouvelles églises
dites réveillées. En ce qui concerne l'ampleur, trois sous
groupes de femmes peuvent être formés.
Le premier sera celui des femmes qui se caractérisent
par une faible surmortalité masculine (100 = RMQ = 115). Dans ce sous
groupe, on retrouve les femmes Bembé, chefs de ménage, celles qui
ont le statut moyen et qui ont accouchées entre 25 et 35 ans. Elles ont
atteint le secondaire et/ou l'université et se ressemblent par l'ampleur
de la surmortalité masculine. A ce groupe, on peut associer les femmes
polygames, celles qui vivent au Nord du pays et celles qui vivent dans des
ménage de niveau moyen.
Le deuxième groupe est celui dont on observe une
surmortalité masculine relativement élevée (115 < RMQ =
130). Ce groupe est composé des protestantes, des femmes inactives, des
mariées et celles qui ne sont pas chefs de ménage. Elles sont
localisées au Sud du Pays et vivent en milieu urbain, notamment
à Brazzaville. A ce groupe on peut adjoindre les salutistes (femmes de
l'armée du salut), les femmes qui ont eu leurs enfants étant
jeunes (moins de 25 ans) et à un âge avancé (plus de 35
ans). Notamment, les femmes célibataires et celles qui vivent en union
libre et en milieu rural dont le niveau d'instruction ne dépasse pas le
cours moyen 2 (CM2). Leur statut social est faible.
Le dernier groupe où l'on observe une
surmortalité masculine élevée (RMQ>130) est
constitué des femmes Téké, Kongo, Vili et Sangha-likouala.
On retrouve dans ce groupe les femmes monogames ce qui peut s'expliquer par la
présence des chrétiennes catholiques. Elles vivent dans des
ménages riches alors que d'autres sont dans des ménages pauvres.
Cette prévalence de la surmortalité masculine s'observe à
Pointe Noire où les ethnies Kongo sont très
représentatives. Les divorcées et les femmes non instruites font
également parti de ce groupe.
Ce regroupement concerne uniquement la mortalité
infanto juvénile, il serait différent dans le cas de la
mortalité juvénile. On peut le vérifier à travers
une comparaison des plans factoriels. Avant ça, nous nous sommes rendu
compte du fait que la mortalité infanto juvénile était
très influencée par la mortalité néonatale et post
néonatale que nous savons en défaveur des garçons.
L'examen des rapports de masculinité des quotients à
différents âges ou périodes de vie de l'enfant permet de
confirmer ce constat. C'est pourquoi nous estimons que la lutte contre les
inégalités sexuelles ou contre la surmortalité masculine
passe par la réduction de la mortalité infantile. Pour ce faire
nous formulons quelques recommandations à l'endroit des pouvoirs publics
et à la communauté scientifique.
Aux pouvoirs publics nous recommandons :
ü La mise en place d'un programme de sensibilisation au
près des femmes sur les inégalités sexuelles de
mortalité des enfants au Congo dans tous les centres de
maternité, à travers les medias en vue d'un changement de
comportement. En effet, il est apparu dans cette étude que le
problème des inégalités sexuelles de mortalité des
enfants est beaucoup plus culturel qu'économique. Il faut donc
s'attaquer aux comportements parentaux liés au système de lignage
par une stratégie de communication pour le changement de comportement
(CCC).
ü La mise en place d'un programme d'amélioration
de la protection maternelle et infantile afin de réduire la
morbidité et la mortalité infantile. Cela permettra de maximiser
les chances de survie des enfants, plus particulièrement des
garçons considérés comme les plus fragiles face aux
infections respiratoires, diarrhéiques et aux malformations
congénitales au cours de la première année de vie. Car,
dans un contexte de surmortalité masculine, une mortalité
néonatale et post néonatale élevées ne ferons que
creuser l'écart des différences de mortalité entre filles
et garçons dans la mesure où ces derniers seront
défavorisés à la fois par les facteurs biologiques,
sociaux et culturels.
ü La mise en place d'un programme de renforcement du
pouvoir d'action des femmes et leur pleine participation sur un pied
d'égalité à tous les domaines de la vie sociale, y compris
aux prises de décisions. Il veillera de doter toutes les femmes, au
même titre que tous les hommes, d'une éducation qui leur permette
de satisfaire les besoins humains fondamentaux de la personne humaine.
A la communauté scientifique nous
recommandons :
ü Le développement des recherches ou des
études explicatives sur les inégalités sexuelles de
mortalité des enfants afin de maîtriser les mécanismes
d'actions des déterminants. D'intégrer dans les études
explicatives de la mortalité différentielle des enfants selon le
sexe, les facteurs relatifs à l'enfant, les facteurs maternels ainsi que
les facteurs relatifs à l'offre et à l'accessibilité
(géographique et économique) des soins de santé infantile
afin d'affiner les explications en matière d'inégalité
sexuelles de mortalité des enfants.
ü Le développement des enquêtes qualitatives
afin de saisir les perceptions des individus sur les inégalités
sexuelles de mortalité des enfants. Ce ci permettra d'appréhender
le phénomène dans tous ces aspects, notamment dans sa dimension
culturelle dans le but de lui donner une explication rationnelle.
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