CONCLUSION page 77
BIBILIOGRAPHIE page 80
ANNEXES
INTRODUCTION
Si dans les années soixante
dix, la logistique se limitait à l'optimisation des tâches
opérationnelles (transport, entreposage), les grands groupes ont pris
conscience de l'importance stratégique de la fonction.
Après avoir optimisé l'outil industriel, ceux ci
ont constaté que la logistique pouvait dans certains cas devenir un des
facteurs les plus importants de la croissance et de la rentabilité de
l'entreprise. Introduite en France au milieu des années 90 ; la notion
de SUPPLY CHAIN MANAGEMENT (SCM) rend compte de cette évolution.
Sont désormais en jeu : une productivité et une
réactivité accrues, une réduction des coûts, un
capital (stock) mieux rentabilisé ainsi qu'une bonne qualité de
service.
D'où la dimension stratégique de
l'activité logistique.
Le cadre de l'étude se limitera à la
distribution physique des produits destinés à l'approvisionnement
des points de ventes et plus particulièrement au milieu des
plates-formes que l'on peut voir fleurir depuis quelques années.
On peut donc vraiment parler d'un nouveau métier, d'une
part parce qu'il est proche de l'industrie par sa complexité des flux
et des systèmes, mais aussi du service, puisqu'il se situe finalement au
plus près du client du moins dans sa relation qualité et
délai.
Ce nouveau métier appelle donc de nouvelles
compétences principalement orientées vers la satisfaction du
client et vers l'optimisation des ressources.
Satisfaction client d'abord qui représente la valeur
que le client peut se faire du produit à travers les prestations
logistiques. En effet, la particularité de la logistique provient
qu'elle est justement le l'élément final voir définitif de
la satisfaction client.
C'est d'ailleurs cette dimension qui a justifié
l'attention récente des dirigeants envers la logistique. Cette prise de
conscience a entraîné une augmentation significative des
ressources et une revalorisation des managers logistiques. En apportant la
sécurité, l'efficacité et la personnalisation des
livraisons, la logistique est devenue une véritable fonction
dédiée à la création de valeur pour le client.
La dimension habituelle du contrôle de gestion
s'articulant atour des données purement comptables, on peut s'interroger
sur la façon de mesurer cette qualité et d'établir une
relation avec les performances financières. Cette nouvelle donne,
suscite des interrogations sur la façon de piloter l'activité et
surtout sur la façon de connaître la performance des
décisions et des organisations. C'est à cette
problématique essentielle que nous essayerons de répondre. La
littérature sur ce type de contrôle de gestion n'est pas dense et
on peut réfléchir sur le contenu spécifiquement
adapté à l'activité logistique, mais aussi s'interroger
sur le bien fondé d'une méthodologie particulière à
la logistique dans un groupe industriel ou commercial.
La première partie sera consacrée à la
création de valeur de la logistique. Après une rapide revue
théorique, nous nous attacherons à démontrer la place
prépondérante de la logistique dans les stratégies
actuelles des grands groupes et nous tenterons de comprendre les impacts de la
logistique sur la chaîne de valeur.
Dans un second temps, nous aborderons la question propre au
contrôle de gestion :
Comment mesurer la performance de la logistique et quel doit
être le prix d'une prestation logistique de qualité ? Nous
découvrirons alors le métier de la logistique de distribution en
explorant les théories et les expériences
développées dans ce domaine.
Enfin nous donnerons en dernière partie, un
aperçu pratique de la question, à travers l'expérience du
groupe LAPEYRE en proposant des solutions d'améliorations simples et
rapidement implantables dans une activité de type plate - forme de
distribution.
THESE PROFESSIONNELLE : Le contrôle de gestion dans
les activités logistiques
|