Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les
circuits de type FPGA dont nous précisons ici les principaux avantages :
· Le premier argument est la souplesse de programmation
qui permet l'emploi conjoint d'outils de schématique aussi bien que
l'exploitation d'un langage de haut niveau tel VHDL. Ce qui permet de
multiplier les essais, d'optimiser de diverses manières l'architecture
développée, de vérifier à divers niveaux de
simulation la fonctionnalité de cette architecture.
· Le second argument est évidemment la nouvelle
possibilité de reconfiguration dynamique partielle ou totale d'un
circuit ce qui permet d'une part, une meilleure exploitation du composant, une
réduction de surface de silicium employé et donc du coût,
et d'autre part, une évolutivité assurant la possibilité
de couvrir à terme des besoins nouveaux sans nécessairement
repenser l'architecture dans sa totalité. L'un des points forts de la
reconfiguration dynamique est effectivement de permettre de reconfigurer en
temps réel en quelques microsecondes tout ou partie du circuit, c'est
à dire de permettre de modifier la fonctionnalité d'un circuit en
temps quasi réel. Ainsi le même CLB pourra à un instant
donné être intégré dans un processus de filtrage
numérique d'un signal et l'instant d'après être
utilisé pour gérer une alarme. On dispose donc quasiment de la
souplesse d'un système informatique qui peut exploiter successivement
des programmes différents, mais avec la différence fondamentale
qu'ici il ne s'agit pas de logiciel mais de configuration matérielle, ce
qui est infiniment plus puissant.
· Notons enfin que ces circuits n'ont pas vocation
à concurrencer les super calculateurs, mais plutôt à offrir
une alternative en fonction de critères comme l'encombrement, les
performances et le prix, et sont de ce fait bien adaptés à des
applications de qualité dans le domaine des systèmes ambulatoires
ou nomades.
· Enfin il semble que de plus en plus fréquemment
les concepteurs de circuits ASIC préfèrent passer par
l'étape intermédiaire d'un FPGA ce qui est moins risqué
économiquement, puis une fois que le modèle FPGA est au point, il
est alors relativement aisé de le retranscrire dans une architecture de
type prédiffusé ou précaractérisés. Ce que
tous les fondeurs de silicium savent effectivement faire pour en faire un
circuit réellement personnalisé et confidentiel. Le FPGA
n'étant évidemment pas un circuit très
sécurisé sur le plan de la confidentialité puisqu'il
suffit d'analyser le contenu de la ROM associée pour remonter à
la schématique imaginée.
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