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Décentralisation et coopération décentralisée au Bénin: Vers la légitimation des espaceds publics locaux pour le developpement des collectivités locales

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par cassius jean SOSSOU BIADJA
Université de Genève Institut Universitaire d'Etudes en Développement - DEA 2004
  

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II- Les Réformes : Objectifs, acteurs et rôles dans le nouveau processus de décentralisation/coopération décentralisée.

Faisant suite aux recommandations de la conférence nationale des réformes institutionnelles ont été entreprises. La décentralisation politique et administrative en est la plus récente. Quels sont les objectifs visés par les réformes décentralisatrices, quels en sont les avantages et quel lien existe-t-il entre la coopération décentralisée et la décentralisation. Enfin, les acteurs sont-ils les mêmes dans ce nouveau processus?

A- Les objectifs aux réformes

En tant que processus de décentralisation/déconcentration la Réforme de l'Administration Territoriale a été faite dans l'optique d'atteindre trois objectifs globaux.

Ces objectifs sont d'ordre politique, économique et "développementaliste".

1- D'un point de vue politique l'objectif visé par la réforme est l'instauration d'une plus grande participation des populations à la gestion de leurs propres affaires en application des articles 150 et 153 de la constitution du 11 décembre 1990 dans le sens de l'approfondissement du processus de démocratisation à la base. En effet, l'objectif politique de la réforme vise principalement la promotion de la démocratie à la base à travers la participation du citoyen à la gestion de la chose publique, le rapprochement de l'administration du citoyen, la prise en charge à la base par la population de ses propres affaires et la mise en valeur du potentiel économique de chaque localité en vue de son développement.

2- Du point de vue économique, la réforme visait à limiter les espaces géographiques à décentraliser

à des entités territoriales économiquement viables. Pour ce faire, un seul niveau de décentralisation a été retenu et se limitait aux anciennes sous-préfectures et circonscriptions urbaines, qui sont érigées en communes avec personnalité juridique et autonomie financière. Des réformes conséquentes des finances locales ont été mises en place afin de permettre aux communes de disposer des fonds nécessaires pour l'accomplissement de leurs nouvelles missions.

3- Au-delà des objectifs politiques et économiques visés par la décentralisation, il faut dire que le

processus amorcé envisageait beaucoup plus la promotion d'un véritable développement à la base. Tel est l'objectif développementaliste envisagé par le processus. En effet qu'est-ce le développement local ? Il s'agit d'une approche de développement qui incite à privilégier les acteurs plus que les infrastructures, les réseaux plus que les institutions établies pour donner aux hommes et aux groupes directement intéressés une fonction de décision sur les actions qu'ils mènent. Cela se traduit par la conception des programmes de développement qui tiennent compte des besoins et préoccupations réels des administrés, la recherche avec ces derniers des solutions les meilleures et des moyens adéquats pour promouvoir le développement des communes. Il en résulte l'instauration d'un dialogue sincère et permanent entre les élus locaux et leurs mandants et surtout une formation civique des citoyens pour permettre à chacun de mesurer ses responsabilités et de les assumer en toute conscience. Le concept de développement local permet la mise en valeur des initiatives des acteurs de terrain.

Il va s'en dire que ce sont les efforts des personnes qui sont au contact de la réalité, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui se trouvent être confrontés aux problèmes et à la réalité des populations locales qui seront désormais appuyés par les partenaires au développement. Ceux-ci partent du postulat que se sont des initiatives qui reflètent la réalité du terrain et vécues par les personnes qui les mettent en oeuvre, elles ne sont donc pas inspirées des décideurs d'en haut mais sont l'émanation des groupements et des populations qui s'associent pour son élaboration et son application.

Avec la décentralisation le concept de développement local trouvera tout son sens dans la mesure où il constitue un enjeu majeur pour les nouvelles collectivités territoriales décentralisées.

À côté des objectifs globaux d'autres objectifs spécifiques ont été assignés à la décentralisation:

- La lutte contre la pauvreté qui passe par une amélioration efficiente de la satisfaction des besoins fondamentaux.

- La mobilisation judicieuse tant des ressources endogènes disponibles au niveau local ou national que celles extérieures.

- La création de nouveaux espaces politiques (leaders locaux) en vue d'une bonne visibilité dans la cogestion des affaires publiques au niveau local.

- La garantie de la qualité et de l'accès de tous aux services socio-communautaires.

- La promotion du développement endogène et auto-entretenu des communautés à la base par une implication participative des populations concernées dans le processus des choix et décisions stratégiques et de mobilisation des ressources nécessaires à l'exécution des programmes d'action de lutte contre la pauvreté.

A.1- Les avantages attendus de la décentralisation

Plusieurs avantages sont attendus de ce transfère de compétence de la sphère centrale vers les communautés de base. En effet, il serait illusoire de faire penser que la décentralisation est la panacée universelle nécessaire qui résoudrait le défi de développement qui se pose au pays. Loin s'en faut. La décentralisation est certes un processus qui conduit à une meilleure gestion des affaires locales à travers l'apprentissage à la base de la prise de parole, de la prise de décision et du débat démocratique, fondements de toute politique de développement autocentré.

Tout d'abord la décentralisation est perçue comme un facteur de renforcement de la vie démocratique. Vue dans ce schéma, elle est considérée comme le creuset favorable au renforcement de la vie démocratique dans la mesure où elle facilite la prise de décision. Toutes décisions et questions concernant le développement des populations, sont prises à la base.

Le schéma décisionnel n'évolue plus selon la dynamique verticale (du sommet vers le bas) mais plutôt selon la dynamique ascendante (du bas vers le sommet). Les décideurs sont plus près des problèmes et de l'information ce qui réduit le temps de réaction. Ainsi, la décentralisation rapproche la prise de décision du lieu où se posent les problèmes et où se trouvent les personnes concernées.

Cependant, elle participe du renforcement de la démocratie dans la mesure où elle promeut la démocratie locale qui peut servir de baromètre politique et social à l'exercice de la démocratie, c'est à l'aune de l'appropriation de l'outil politique de décision et de gestion par les populations qu'on peut déterminer le degré d'avancée démocratique d'un pays.

Enfin, elle renforce la démocratie en la consolidant à sa base, en permettant l'émergence d'acteurs locaux capables de remplir leur charge, en associant les habitants au développement de leur collectivité par des consultations, par le dialogue et en favorisant leur connaissance des institutions, l'apprentissage de la citoyenneté.

D'un autre coté et dans tout un autre registre, la décentralisation est un facteur d'efficience de l'action publique dans la mesure où elle contribue à la rendre (l'action publique) plus effective et vivante. Pour cela, on considère qu'elle:

- Améliore l'efficacité dans la répartition des ressources en permettant la réduction des inégalités dans l'affectation des ressources aux autorités locales en fonction de la demande de chaque localité. Il a été reconnu que les autorités locales sont plus proches du peuple que le gouvernement central et, ont de meilleures informations sur les préférences locales.

- Améliore l'efficacité de production des autorités locales qui ont des responsabilités en matière de gestion financière, en réduisant la corruption et en augmentant le coût de rentabilité du gouvernement.

- Permet d'encourager la compétition entre les autorités locales afin d'améliorer leur performance.

- Augmente la valeur ajoutée, tout en encourageant la volonté des ménages à payer pour des services qui correspondent à leurs besoins. Ceci en retour, renforce les mesures d'encouragement prises par les autorités nationales et leurs administrés pour le contrôle de la collecte des revenus, la planification des dépenses, et la qualité des services de distribution.

- A une potentialité immuable pour accroître et quelquefois encourager la participation de la population au processus civique, ce qui pourra conduire à tirer les avantages des informations locales.

La responsabilité et le contrôle par les autorités locales auront la potentialité d'améliorer les résultats du développement et d'introduire des changements institutionnels qui dans l'ensemble bénéficieraient aux pauvres et les soutiendraient.

Cependant la liste des avantages n'est pas exhaustive et leur acquisition n'est pas immédiate. L'expérience démontre clairement que la décentralisation est beaucoup plus complexe et a un impact à plus long terme que le simple fait de mettre en place des gouvernements locaux.

De tout ce qui précède, il importe d'aborder avec circonspection les questions difficiles sur les réformes et les restructurations des organes locaux telles que: la détermination de la nature de la structure voire la détermination des relations entre les autorités locales et les autorités centrales; la question des transferts fiscaux intergouvernementaux; la question de développement économique, la responsabilité des autorités locales et la transparence dans la gestion des affaires locales. D'où l'intérêt de l'étude de l'impact de la coopération décentralisée dans un processus de décentralisation démocratique comme c'est le cas au Bénin. Quel rapport pouvons-nous établir alors entre la décentralisation et la coopération décentralisée?

A.2- Décentralisation facteur de dynamisation de la coopération décentralisée

La décentralisation est le creuset favorable à la nouvelle donne de la coopération décentralisée. En effet, poursuivant le processus de démocratisation entamé, le Bénin a entrepris tardivement de décentraliser l'organisation administrative et politique de son territoire.

Le démarrage de ce processus amorcera l'amplification d'une forme particulière de coopération au développement dite coopération décentralisée. Rappelons toutefois que la coopération décentralisée n'est pas apparue pour la première fois au Bénin avec la décentralisation.

La coopération décentralisée, faut-il le dire, consiste en la menée conjointe d'actions entre une ou plusieurs autorités locales de deux États dans un intérêt commun. Son objet est d'accompagner la transformation de l'organisation administrative et politique des pays en voie de décentralisation ("PVD" qui sont pour la plupart des pays en voie de développement) par un appui aux nouvelles collectivités territoriales naissantes. Ses objectifs sont la consolidation des collectivités locales et le renforcement de leur capacité à répondre aux aspirations des populations, dans le respect des traditions et spécificités de la société bénéficiaire de l'appui. Les actions menées dans ce cadre peuvent prendre diverses formes: jumelage culturel, jumelage technique, coopération-jumelage, programmes de développement, projets de développement, pour ne citer que ces formes de coopération.

La décentralisation présente donc pour la coopération décentralisée un atout très important dans la mesure où elle s'attache au développement local. Or la coopération décentralisée aussi a pour point d'ancrage le développement local, c'est une coopération de proximité, un partenariat entre acteurs locaux qui, par leur connaissance du terrain, des besoins des administrés, mènent des opérations concrètes, utiles et innovantes lesquelles contribueront au développement économique et social durable de la collectivité bénéficiaire et par ricochet de ses habitants.

Ensuite, la coopération décentralisée permet de rapprocher les hommes: basée sur des relations personnalisées, lieu d'échanges et de rencontres, elle favorise la connaissance mutuelle des partenaires et veille à l'instauration d'une solidarité transnationale tout en suscitant le dialogue entre les cultures différentes.

Face à cette nouvelle dynamique de coopération décentralisée et de décentralisation, la question se pose de savoir quels sont les rôles que jouent les différents acteurs.

B- Les acteurs et leurs rôles

La décentralisation béninoise est basée sur une approche qui combine deux techniques à la fois, à savoir:

- L'autonomisation qui consiste à doter les anciennes Sous-préfectures et Circonscriptions urbaines de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Dorénavant indépendantes, ces nouvelles collectivités territoriales seront gérées par des organes élus que sont les maires avec l'aide ou l'assistance des conseillers communaux ou municipaux eux aussi élus.

- La déconcentration qui est une méthode d'organisation administrative par laquelle les autorités centrales délèguent une partie de leurs pouvoirs à des autorités subordonnées en fonction dans les circonscriptions administratives, structures faîtières au niveau régional des collectivités locales.

En effet, à cette forme particulière d'organisation et de gestion administrative a été assignée l'objectif global de promotion de la démocratie à la base et de renforcement du développement local. Pour ce faire, afin d'aboutir à une synergie locale capable d'atteindre lesdits objectifs, les acteurs suivants ont été identifiés comme intervenants actifs dans le processus.

- Les élus locaux qui ont à charge d'administrer la commune, d'en élaborer le plan de développement et de mobiliser les ressources financières matérielles et humaines nécessaires à l'exécution de ce plan.

- La société civile représentée par les ONG, les associations professionnelles, associations de femmes les chefs traditionnels et religieux qui impulsera le développement des communautés à la base et de l'économie locale.

- L'État qui apportera son expertise (appui technique, appui-conseil) et son soutien financier et matériel aux communes.

- Les partenaires au développement local (organismes bilatéraux et multilatéraux, Communes étrangères, organisations internationales de ville, etc.) qui apporteront leurs appuis aux efforts de développement local.

Sur cette base nous classifierons ces acteurs en deux grandes catégories.

B.1- Les acteurs nationaux et leurs rôles

Les acteurs ont toujours été les mêmes à la seule différence que leurs rôles ont quelque peu changé. Cependant avec la démocratisation, la société civile et les ONG ont fait leur apparition sur la scène de la coopération et se révèlent être beaucoup plus actives pour les questions de développement. Ils sont (ces acteurs) désormais identifiés comme des structures bien organisées beaucoup plus proches des populations et de leurs vécus quotidiens, ils s'interposent dès lors entre l'Etat et les structures de coopération et deviennent de ce fait leurs partenaires et les porte-parole des populations. Nous pouvons ainsi citer les acteurs suivants:

a- Les collectivités territoriales:

Elles ont toujours existé mais n'ont d'existence que de nom. Bien que disposant d'une autonomie juridique (pour ce qui est de leur légitimité existentielle) leurs pouvoirs de décision et de gestion étaient limités, leur autonomie financière quasiment inexistante. Toutes dispositions devant leur conférer une existence réelle étaient factices.

Les nouvelles collectivités quant à elles sont des entités territoriales ayant une réelle autonomie juridique et financière avec chacune à sa tête un maire élu au suffrage universel qui, avec l'assistance d'un conseil municipal également élu, est chargé de gérer les affaires de la municipalité ou de la commune.

Dans l'entendement populaire au Bénin, la notion de décentralisation se confond au redécoupage territorial et les collectivités territoriales sont dans l'esprit du commun identifiées à l'espace physique sur lequel les nouvelles communes autonomes sont appelées à exercer leurs compétences.

Dans la mesure où les anciennes limites géographiques des entités territoriales ont été redéfinies, on peut facilement comprendre cette confusion sémantique dans l'esprit populaire, étant entendu que les collectivités territoriales ont avant tout un caractère physique ( nouvel espace géographique), avant d'être une organisation sociale. Ainsi de six (6) départements, la carte administrative du pays passe à douze (12) départements avec soixante dix sept (77) communes comme entités décentralisées.

Si les nouvelles dispositions légales concernant les collectivités territoriales sont réellement appliquées, alors celles-ci disposeraient d'une réelle autonomie qui se traduirait dans les faits par la mise en place d'un budget municipal autonome, par la capacité à pouvoir conclure des accords ou des traités de coopération.

En effet, les nouvelles collectivités territoriales béninoises sont de fait en même temps que les ONG et la société civile les acteurs locaux privilégiés de la coopération décentralisée.

b- Les ONG, la société civile et le secteur privé

La société civile ne jouait aucun rôle dans le processus de développement avant la démocratisation. Depuis 1990, son rôle a été renforcé à travers certaines actions comme la mobilisation, la coercition, les pressions de tout genre.

Les nouvelles dispositions légales sur la représentativité et l'élection des membres du conseil municipal excluant la représentation des institutions de la société civile, celles-ci se sont organisées pour la défense des intérêts de leur corporation et interviennent dans le processus de façon indirect non pas comme structure sociale organisée mais comme structure corporative de défense d'intérêts spécifiques. Aujourd'hui avec l'apparition des ONG elles jouent toutes, un rôle de premier plan dans la coopération décentralisée. A ce titre on peut citer: le centre Africa Obota, le Centre béninois pour le Développement Durable, le Centre International de Développement et de Recherche, le Corps de la Paix, L'institut Kilimandjaro, l'Association des Journalistes Communicateurs pour la Décentralisation et l'Eveil de la Base etc.

B.2- Les partenaires au développement et leurs rôles:

Ce sont les organismes multilatéraux et bilatéraux de coopération qui privilégient la décentralisation comme instrument au service du développement. Aujourd'hui, dans le cadre de la décentralisation plusieurs bailleurs de fonds sont intervenus soit pour appuyer le processus dans sa phase de préparation et de démarrage, soit ils subordonnent leur appui à l'effectivité du démarrage du processus. De nombreux partenaires au développement du Bénin interviennent dans ce registre en matière de gouvernance locale, de décentralisation, d'appui aux collectivités locales, de développement local etc. Il s'agit notamment de l'USAID, du Canada, de la Coopération danoise (DANIDA), de l'Union Européenne, de l'Allemagne, de la France, de l'Agence internationale de la francophonie, de la Coopération néerlandaise (SNV), de la Coopération suisse, de la Banque Mondiale, du Japon, de la BAD, de la BOAD, des collectivités territoriales étrangères etc. Sur ce on peut classifier ces intervenants (bailleurs de fonds) selon leurs secteurs d'appui en trois grandes catégories:

a- L'appui aux structures étatiques

Ce sont les partenaires qui interviennent pour appuyer et renforcer les structures étatiques dans l'accomplissement de la tâche de mise en oeuvre du processus de décentralisation. Dans ce registre on peut citer le projet tripartite Bénino-franco-allemand d'appui à la décentralisation/déconcentration ancrage institutionnel, qui fait intervenir au niveau de:

- l'État béninois, le Ministère de l'intérieur de la sécurité et de l'administration territoriale

- la Coopération française, le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC),

- la Coopération Allemande, la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ).

Ce projet qui intervient sur tout le territoire a pour objectifs la mise en place d'un État démocratique et d'une administration de proximité selon le principe de la subsidiarité et, l'organisation des communes en vue de l'exécution de leurs missions en tant que collectivités locales autonomes.

b- L'appui aux communes

Il s'agit des partenaires qui interviennent pour appuyer et renforcer financièrement et techniquement les capacités institutionnelles des nouvelles communes béninoises dans ce registre on peut citer:

* la France à travers son programme d'appui à la décentralisation qui a accordé une subvention de 1,3 millions d'euros le 26 octobre 2001 pour la poursuite de la politique du programme de décentralisation engagée dans le département des collines.

* les Etats-unis d'Amérique qui ont accordés au Bénin une subvention de 12 millions d'euros pour soutenir le programme de réforme de l'éducation de base, le renforcement de la démocratie et l'amélioration de la bonne gouvernance. La Banque Mondiale, le FMI, la BOAD, la BAD, le FED, pour ne citer que ces organisations partenaires.

c- La coopération bilatérale décentralisée:

Ce sont les partenaires qui interviennent dans le cadre d'un accord de partenariat de jumelage ou de coopération entre elles et les collectivités territoriales béninoises. Cet aspect de coopération qui existe déjà entre certaines entités territoriales béninoises et d'autres étrangères est surtout très actif entre la France (ancienne puissance colonisatrice) et le Bénin. La mise en place effective de la décentralisation ouvrira les perspectives de l'élargissement et la diversification du champ territorial de cette coopération.

Chapitre deuxième: Coopération décentralisée et réformes décentralisatrices au Bénin

 

Le processus de décentralisation enclenché au Bénin depuis 1993 l'a été dans la perspective d'aboutir à des réformes institutionnelles, lesquelles mettront en place les conditions favorables à la gestion du processus d'une part, et la Réforme de l'Administration Territoriale prévue dans le cadre de "la communalisation" du pays d'autre part. Les réformes prévues pas les textes de loi est un processus de décentralisation déconcentration qui vise deux objectifs globaux: la démocratie à la base et le développement local à travers une gestion autonome par les collectivités territoriales elles-mêmes de leurs ressources humaines, de leur patrimoine financier, administratif, économique et social. Mais en bref quelles sont les principales réformes entreprises dans le cadre de la mise en place du processus de décentralisation. Quelles en sont les incidences sur la coopération décentralisée?

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci