PROTOCOLE DE RECHERCHE
Le thème de ce mémoire s'intitule : Le
processus de formation de la culture stratégique
camerounaise : analyse du rôle des écoles militaires. Le
caractère relativement nouveau de ce thème, a suscité de
nombreuses difficultés, au nombre desquelles l'accès à
l'information. En effet, la réticence de certaines personnes
interrogées à répondre à nos questions, ainsi que
la rareté des documents portant sur la question, ont été
nos principales difficultés.
Les personnes avec lesquelles nous avons eu des entretiens
officiels au cours de ces recherches se situent notamment au niveau des forces
armées et de la Gendarmerie Nationale. Il s'agit :
1-du Général de corps d'armée
OumarouDjam Yaya (Gendarmerie Nationale)
2-du Général de brigade Ngambou Esaie
(Commandant du CSID)
3-du Colonel Mouaha Bell (Major Général de
l'Etat-Major de l'armée de l'air)
4-du Colonel Tetmoun André (chef des renseignements
militaires)
5-du Colonel Mahamat (chef du secrétariat
militaire)
6-du Capitaine de vaisseau Jean Pierre Meloupou (Chef
Division africaine; MINDEF)
7-Capitaine de vaisseau Tchouatat Joseph (Commandant de
l'Ecole d'Etat-Major)
8-du Colonel Mentz CSID)
9-du Capitaine de frégate J.Georges Njofang (Directeur
des études et programmes à l'EMIAC)
10-du Commandant Nzameyo Richard (Chef Division programmation
initiale de l'EMIAC)
11-du commandant Mabaly Christian (Chef BSFIFC)
12-du Commandant Mekouabouth Mesmir (Etat-Major de
l'armée de l'air)
13-du commandant Adé(Etude Générale et
Relations Internationales (EGRI /MINDEF)
14-du Capitaine Ateba (Gendarmerie Nationale)
15-du capitaine Onana Mfegue (MINDEF)
16-du Lieutenant Yigi (instructeur en police
judiciaire : Gendarmerie Nationale)
17-du Lieutenant Bateng Liliane (Etat-Major de l'armée
de l'air)
18-du Lieutenant Mevono Dieudonné (Commandant
d'instruction des transmissions : Gendarmerie Nationale)
19-du Lieutenant Ndzeng Mbida (Commandant du 111e
escadron blindé de reconnaissance au Quartier Général)
20-de M. Mpégna (Documentariste BSFIFC/MINDEF)
Nous avons eu avec ces autorités des entretiens. Nos
préoccupations variaient selon les écoles visitées. Les
militaires interrogés se distinguaient par la diversité de leurs
filières de formation ainsi que par la variété des
écoles militaires fréquentées. Globalement, nos questions
portaient sur :
-Le nombre d'officiers formés à
l'étranger, sur la période la plus longue possible et selon la
disponibilité des informations : par armée et par pays
choisis ;
-Les noms des écoles fréquentées, les
programmes d'enseignement qui y sont dispensés ;
-Les conditions d'admission ;
-Les programmes d'enseignement de certaines écoles
camerounaises d'officiers ;
-Les conditions d'admission.
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