Section 2 Choix des données exigées par la
méthode
Cette section nous permet de préciser les
données de l'étude, leur mode de traitement, les instruments
utilisés et la spécification des variables.
2.1 Les données
Deux types de données ont fait l'objet d'analyse
à savoir les données secondaires obtenues à la suite de la
recherche documentaire qui porte sur plus de trente cinq (35) articles et
revues statistiques et les données primaires qui constitues les
informations directes recueillies sur le marché de la BRVM et à
la BCEAO.
2.1.1 Données secondaires
La recherche documentaire nous a permis de nous rendre compte
de l'importance dans la littérature financière de la formation
des prix sur un marché boursier. Mais aussi de constater que les
marchés boursiers des pays sous développés sont presque
dépourvus de tests sur les données empiriques et les
études sur ses différents aspects sont limitées en
particulier sur le marché de la BRVM. Ces insuffisances se justifient
par leur création très récente et la rareté des
financements alloués à la recherche en Afrique en
général.
Il existe de nombreux articles sur les tests d'efficiences des
marchés qui sont effectués sur des données
américaines et françaises qui ont obtenu des résultats
pouvant confirmer le caractère imprévisible des taux de
rendement.
Toutefois certaines études qui ont
été réalisées récemment remettent fortement
en question ces conclusions. C'est ainsi qu'une comparaison statistique de la
volatilité sur plusieurs durées de placement différentes
appliquée aux taux de rendement hebdomadaires d'un portefeuille de
titres sur la période de 1962 à 1994 permet de conclure à
l'invalidité de la théorie de la marche aléatoire
(efficience), et ce, avec un résultat statistique très
élevé (supérieur à 99,9 %).
En effet, les
taux de rendement hebdomadaires d'un portefeuille investi à parts
égales, en termes de valeur, dans chacun des titres
négociés sur le New York Stock Exchange et l'American Stock
Exchange « un portefeuille à pondération égale »
sont très étroitement corrélés d'une semaine
à l'autre, avec un coefficient d'auto-corrélation de 20 %. Le
coefficient de corrélation est un indice d'association se situant dans
la fourchette - 100 % à 100 %, où - 100 % correspond à une
corrélation négative parfaite, 100 % à une
corrélation positive. parfaite et 0 à une corrélation
nulle.
Un coefficient d'auto-corrélation de 20 % signifie,
a priori, qu'environ 4 % de la variance du taux de rendement de la semaine
à venir s'explique par le taux de rendement de la semaine en cours. Un
portefeuille à pondération égale composé uniquement
de « petites » capitalisations boursières (titres figurant
dans les derniers 20 %) affiche un coefficient de corrélation de 35 %
sur la période de 1962 à 1994.
Cela signifie, qu'environ 10 % de la variance du taux de
rendement de la semaine à venir s'explique par le taux de rendement de
la semaine en cours. Des chiffres de l'ordre de 4 % ou de 10 % peuvent sembler
peu élevés, mais, sachant qu'un niveau de
prévisibilité de 100 % permettrait d'obtenir un taux de rendement
très élevé, les rendements obtenus avec des taux de
prévisibilité nettement inférieurs sont très
intéressants.
Sur le marché de la BRVM, les tests ont conclu à
une inefficience de forme faible ce qui justifie notre choix d'analyser la
forme semi-forte. A l'issue de la documentation, nous avons pu cerner les
différentes formes de tests d'hypothèse d'efficience de
marché qui ont été effectués et les
stratégies de gestion de portefeuille que pratiquent les SGI et les
autres intervenants sur le marché de la BRVM.
2.1.2 Données primaires
Les données primaires de notre recherche sont issues du
site officiel de la BRVM notamment dans le journal de la cote BOC et les autres
données macroéconomiques sur le site de l'UEMOA et à la
BECAO. L'échantillon porte sur le cours l'indices BRVM composite
à la clôture trimestrielle depuis la création de la bourse
au dernier trimestre 2002. Les autres données sont recueillies
trimestriellement sauf le ratio cours/bénéfice et le taux de
rendement qui sont des données annuelles et qui ont été
transformés par la suite.
2.2 Les instruments
Les instruments suivants nous ont permis de mener à
bien notre étude :
Le modèle de recherche composé de
l'hypothèse de recherche et des variables de l'étude;
Les bulletins journaliers ( BOC ) et les revues trimestrielles
de la BRVM;
Le logiciel économétrique Eviews qui nous a
permis de faire les estimations et la régression de l'équation
sur les 17 semestres des 11 données semestrielles recueillies, soit 187
données brutes; le logiciel Excel nous a servi à faire les
calculs préliminaires.
2.3 Mode de traitement des données
Les données recueillies ont été
traitées d'abord manuellement et les estimations ont été
faites par les moindres carrées ordinaires (MCO) dont les
résultats ont été analysés selon la démarche
des méthodes quantitatives déjà établies en
matière économique.
2.4 Spécification des variables et leurs
sources
L'un des aspects importants dans une démarche
scientifique est d'identifier les variables et leurs sources qui constituent
la base de la recherche. Les variables identifiées sont fonction de la
question de recherche à laquelle nous voulons répondre d'une
part et de la disponibilité des données d'autres part ainsi que
les exigences de la méthode.
2.4.1 La variable dépendante ou
expliquée
Le cours de l'action Ci t :
La variable dépendante est la variable à
expliquer, elle subit l'influence de la variable indépendante. Dans le
cadre de notre recherche il s'agit du cours de l'action Ci
t . Le cours de l'action est l'élément
témoin de la valeur de la firme. Tous les investisseurs sur un
marché boursier tentent de le prédire et pouvoir faire des gains.
Les titres retenus sont :
Tableau 6 : Les Titres
retenus et leur cours à l'émission
Symbols
|
Titres
|
Ci t-1
|
BIBC
|
BICI-CI
|
34 000
|
BNBC
|
BERNABE-CI
|
28500
|
CDAC
|
CEDA-CI
|
15790
|
CIEC
|
CIE-CI
|
17900
|
FTSC
|
FILTISSAC-CI
|
29000
|
PRSC
|
PEYRISAC-CI
|
60200
|
SACC
|
SAEC-CI
|
10500
|
SAFC
|
SAFCA-CI
|
49100
|
SPHC
|
SAPH-CI
|
10460
|
SDVC
|
SDV-CI
|
16500
|
SGBC
|
SGB-CI
|
15790
|
CABC
|
SICABLE-CI
|
53000
|
SIMC
|
SICM-CI
|
35600
|
SICC
|
SICOR-CI
|
18500
|
STBC
|
SITAB-CI
|
76500
|
SMBC
|
SMB-CI
|
19420
|
SCMC
|
SOCIMAT-CI
|
32650
|
SDCC
|
SODE-CI
|
14500
|
SOGC
|
SOGB-CI
|
17000
|
SLBC
|
SOLIBRA-CI
|
118000
|
TOTC
|
TOTAL-CI
|
37780
|
CFAC
|
CFAO-CI
|
18000
|
SRIC
|
SARI-CI
|
81200
|
SHEC
|
SHELL-CI
|
30375
|
ELFC
|
ELF OIL-CI
|
83600
|
SAGC
|
SAGA-CI
|
22190
|
SVOC
|
SIVOM-CI
|
14100
|
BLHC
|
BLOHORN-CI
|
56800
|
NTLC
|
NESTLE-CI
|
105970
|
SGCC
|
SAGECO-CI
|
5290
|
TTRC
|
TRITURAF-CI
|
18000
|
PHC
|
PH-CI
|
15000
|
UNXC
|
UNIWAX-CI
|
81000
|
SEMC
|
SIEM-CI
|
22000
|
STAC
|
SETAO-CI
|
10100
|
|
|
|
Source : Bulletin de la cote BRVM
Tableau 7 : Quelques Statistiques sur les
cours des titres à la BRVM
Statistiques descriptives des cours à
l'émission des actions
|
|
|
Moyenne
|
36409
|
Erreur-type
|
4938,551313
|
Médiane
|
22190
|
Mode
|
15790
|
Écart-type
|
29216,86358
|
Variance de l'échantillon
|
853625117,4
|
Kurstosis (Coefficient d'aplatissement)
|
0,960887363
|
Coefficient d'asymétrie
|
1,341392976
|
Plage
|
112710
|
Minimum
|
5290
|
Maximum
|
118000
|
Somme
|
1274315
|
Nombre d'échantillons
|
35
|
Maximum(1)
|
118000
|
Minimum(1)
|
5290
|
Niveau de confiance(95,0%)
|
10036,33719
|
Le tableau des statistiques descriptives nous montre que les
prix des actions à la BRVM varient de 5 290 à 118 000 fcfa ce
qui justifie un écart type élevé soit 29 216,86 pour un
échantillon de 35 titres du premier et du second compartiment. Le prix
moyen se situe à 36 409 fcfa avec un coefficient
d'aplatissement de 0,96 et d'asymétrie de 1,34.
Pour des raisons de l'étude nous avons besoin d'une
seule variable dépendante c'est à dire un seul titre car il
serait fastidieux de faire une régression pour chaque titre. Ainsi la
valeur la plus proche de tous les titres et plus représentative est
l'indice BRVM composite. Cet indice est composé de toutes les actions
qui sont cotées à la BRVM contrairement à l'indice BRVM 10
qui ne regroupe que les dix meilleurs titres du trimestre. Notre variable
expliquée est donc ramenée à l'indice BRVM composite.
2.4.2 Les Variables Explicatives ou
indépendantes
Les variables indépendantes permettent de comprendre la
variable dépendante. L'indépendance de ces variables vient du
fait qu'elles influencent d'une manière ou d'une autre la variable
dépendante sans être influencées en retour.
Les variables indépendantes de notre recherche sont
construites sur l'idée simple que dans leur stratégie de gestion
de portefeuille les gestionnaires utilisent l'analyse technique (qui
suggère une relation entre le volume transigé et le prix comme
signal d'achat ou de vente du titre, etc... ) et l'analyse fondamentale
(basées sur l'identification des surprises de bénéfices et
sur le ratio cours /bénéfice, elle cherche donc à
expliquer les cours des titres par l'étude des variables du macro
environnement notamment le taux de croissance de l'économie, du secteur
etc...). De ces différentes approches, il ressort les paniers de
variables suivants :
2.4.2.1 Le panier des variables liées aux
données internes de l'entreprise [ I i ]
Le coefficient de capitalisation des bénéfices
(le ratio cours / bénéfice).
Le ratio cours/ bénéfice rend compte de la
rentabilité des titres par rapport aux fluctuations des cours. Il
indique le multiple du bénéfice auquel se vend une action;
calculé en divisant le cours par le bénéfice courant par
action (compte tenu des fractionnements et regroupements d'actions); dans le
cadre de ce calcul, le bénéfice par action est établi en
divisant le bénéfice des douze (12) derniers mois par le nombre
d'actions ordinaires en circulation. Un multiple plus élevé
signifie que les investisseurs ont des attentes plus grandes quant à la
croissance future et ont fait monter le cours de l'action.
Selon la théorie, l'investisseur achète le
bénéfice d'une entreprise. Par conséquent, plus le ratio
cours/bénéfice est faible, plus vous achetez de
bénéfices et plus le placement est prometteur à long
terme. Le ratio cours/bénéfice varie selon l'industrie. Le ratio
courant est de neuf (9) environ pour les banques, de treize (13) pour les
services publics et de près de sept (7) pour l'industrie de l'acier.
Mais dans le secteur de la haute technologie, le ratio est
très élevé et se situe entre 18 et 41. Ces ratios sont de
loin supérieurs à celui des banques, mais le taux de croissance
prévu dans le secteur de la haute technologie l'est aussi.
Désireux de profiter de la croissance prévue, les
épargnants achètent leurs actions et l'augmentation des cours
s'accompagne d'une progression du ratio cours/bénéfice.
Le Taux de rendement des actions (ratio dividendes /
cours)
Le rendement prévisible est Rendement exprimé
sous forme de pourcentage et fondé sur le taux trimestriel le plus
récent multiplié par quatre; le rendement est établi en
divisant le dividende annuel par le cours de l'action.
Le rendement réel d'une action, le ratio du
bénéfice par action, après le paiement des impôts et
des intérêts sur la dette à intérêt fixe, sur
le cours actuel de l'action, c'est l'inverse du ratio
cours/bénéfice, correspond au bénéfice total pour
12 mois divisé par le nombre d'actions en circulation, divisé par
le cours récent, multiplié par 100. Le résultat est
exprimé sous forme de pourcentage.
2.4.2.2 Le panier des variables du marché [ M
i ]
Le volume transigé
Plusieurs études empiriques ont conclu à
l'existence d'un lien fort instantané entre la variation de cours et
le volume de titres échangés. Cette interaction entre volume de
transaction et cours peut être interprétée comme une
conséquence de la corrélation entre volume transigé et
flux d'information arrivant sur le marché. Les signes attendus sont donc
liés aux résultats positifs issus d'une augmentation du volume
transigé sur les cours des actions.
Le nombre de transactions
L'achat et la vente fréquentes de titres
anéantissent les gains après avoir payé les impôts
car les commissions et autres coûts de transactions agissent sur le
rendement des titres. Mais la plupart des investisseurs transigent trop souvent
et ce n'est pas seulement parce que l'on essaie de battre le marché.
Le marché haussier attire l'attention des
investisseurs, et ils veulent faire quelque chose. Il existe un concept
intéressant en psychologie appelé l'illusion du contrôle.
Les gens croient que s'ils font quelque chose (comme des transactions
boursières), ils sont en contrôle. " Ainsi le nombre de
transaction peut expliquer les cours des actions et donc est une variable
importante dans la formation des prix sur un marché boursier. Le signe
attendu est un signe positif.
2.4.2.3 Le panier des variables liées à
l'environnement externe [ E i ]
Le Taux d'inflation
La relation entre le rendement des actions et l'inflation, a
fait l'objet de plusieurs recherches et études empiriques. Ils ont
globalement mis en évidence une relation négative entre le
rendement réel et nominal observé des actions et l'inflation
observée, anticipée, ou non anticipée. Ces
résultats, obtenus à partir de données du marché
boursier américain ainsi que celles de certains marchés
Européens, ont été interprétés comme une
preuve de l'inefficacité de l'investissement en actions à
protéger contre l'inflation et comme contredisant l'hypothèse de
Fisher.
Plusieurs explications de cette relation négative ont
été avancées par les différents auteurs, mais
l'explication la plus controversée est de loin celle proposée par
Modigliani et Cohn [1979]. Ces auteurs pensent que la valeur de la firme
devrait rester constante en période d'inflation; et qu'une relation
négative observée entre les cours boursiers et l'inflation ne
peut être due qu'au fait que le marché est induit en erreur
à cause de l'irrationalité des investisseurs et de leur
incapacité à se libérer de l'illusion monétaire.
Cette hypothèse, si elle était vérifiée, remettrait
manifestement en question l'efficience des marchés financiers.
Le Taux de croissance
Le prix des actifs financiers est un indicateur avancé
bien connu de l'activité économique, il peut augmenter parce que
les agents anticipent une forte croissance du produit intérieur brut
(PIB). L'indicateur de croissance en matière économique
étant le Produit Intérieur Brut. Les études empiriques ont
démontré que les marchés réagissent aux
prévisions du PNB et aux erreurs de ces prévisions, mais non
à l'évolution du PNB. Pour cette variable nous retenons les
prévisions de PIB du pays de l'entreprise émettrice du titre.
Le Taux d'intérêt
Les études empiriques sur la variable taux
d'intérêt ont montré que la courbe de taux
d'intérêt est reliée aux cours futurs des actions. Le taux
d'intérêt est probablement la variable économique sur
laquelle se concentrent le plus d'informations économiques et qui
traduit les anticipations des agents économiques. Le taux
d'intérêt agit en quelque sorte comme un condensé
d'informations au temps présent incorporant le temps futur.
Le taux d'intérêt est d'autant plus une variable
centrale de la politique monétaire qui plus est au coeur de la politique
économique : les taux d'intérêt directeurs sont le
signal le plus éclatant des intentions affichées en
matière de politique monétaire. Par ailleurs, dans un espace
financier globalisé, il constitue, avec le taux de change, un
« lien organique » fort entre des économies
désormais interdépendantes. Il n'est donc pas étonnant que
les économistes cherchent à édifier un corps analytique
important et « englobant » susceptible d'expliquer la
formation des taux d'intérêt.
La théorie des taux d'intérêt
s'appuie sur les notions d'anticipations rationnelles, de marché parfait
et d'efficience. La théorie des anticipations constitue l'application
directe au problème de la structure par terme des taux
l'hypothèse du marché parfait : sur le marché des
produits de taux, les agents achètent et vendent des titres s'ils
pensent pouvoir réaliser, selon les anticipations qu'ils font, des
plus-values ou dégager des rendements positifs sur la durée. A
l'équilibre, la courbe des taux ne doit normalement pas permettre
d'opération générant un profit anticipé positif. En
termes plus concrets, un placement ou un prêt à long terme
à taux fixe entièrement refinancé par un emprunt à
court terme doit générer une espérance de profit nulle.
La théorie des anticipations affirme
l'égalité entre les taux à terme (à toute date,
pour toute échéance) déduits de la courbe des taux (donc
observables) et les anticipations (non observables) formulées par les
agents sur ces mêmes taux.
Dans toutes les situations de récession, les cours des
actions en bourse connaissent des baisses importantes. En effet, une
récession plonge les entreprises dans de graves difficultés et
leur inflige des pertes, les dividendes attendus par les actionnaires seront
souvent en baisse et les prix des actions diminueront en conséquence.
Toutefois, le facteur taux d'intérêt a une importance capitale
dans les mouvements des cours des actions.
D'après le concept de valeur actuelle, une hausse des
taux utilisés pour calculer la valeur aujourd'hui de paiements futurs
diminue cette valeur. Or, cette approche constitue la base de
l'évaluation des actions. Cette dernière stipule que le rendement
d'une action se détermine à partir du taux offert sur un
investissement sans risque, plus une prime de risque offerte sur l'action. Dans
une période de hausse des taux, tous les taux d'intérêt
subissent une hausse consécutive, y compris le taux hors risque. De
manière logique, les taux de rendement attendus sur les actions
augmentent. La valeur actuelle de ces paiements, soit le cours de l'action,
sera donc influencée à la baisse.
Ce raisonnement explique pourquoi, même hors d'une
période de récession, les bourses peuvent connaître des
mouvements brutaux de baisse sous l'influence d'une hausse des taux
d'intérêt.
Le taux d'intérêt utilisé dans notre
étude est le taux d'escompte ou le taux de pension de la BCEAO ou encore
les deux si leur pouvoir explicatif est élevé à tel point
que le modèle les conserve tous. Le taux de marché
monétaire est resté le même sur toute la période (
4,95 %) donc sans variation et ne peut pas expliquer le
phénomène. Etant donnée la spécificité de
l'économie des huit Etats qui composent le marché financier
régional en terme de politique monétaire commune, nous y
attendons un signe négatif.
Tableau 8 : Nature des variables explicatives et signes
attendus
Nature des Variables
|
Abrév
|
Signe Attend
|
Le panier des variables liées aux données
internes des entreprises
Le coefficient de capitalisation des actions ( ratio
cours/bénéfice)
Le Taux de rendement des actions (ratio
dividende/cours)
|
[ I i ]
PERM
TXREND
|
Positif
Positif
|
Le panier des variables du marché
Le volume transigé
Le nombre de transactions
|
[ M i ]
VOLTR
NBRTR
|
Positif
Positif
|
Le panier des variables liées à
l'environnement externe
Le Taux d'inflation anticipé
Le Taux de croissance (Prévision de PI
B)
Le Taux d'intérêt (Escompte)
Le Taux d'intérê ( Pensions)
Le Taux d'inflation anticipé en
CI
Le Taux de croissance (Prévision de PI B) en
CI
|
[ E i ]
TXINF
TXPIB
TXINT
TXPENS
TXINFC
TXPIBC
|
Negatif
Positif
Negatif
Negatif
Negatif
Positif
|
Compte tenue du poids de la Côte d'Ivoire dans
l'économie de l'UEMOA nous pensons que les facteurs macro
économiques spécifiques à ce pays notamment en ce qui
concerne le taux de croissance du PIB et l'inflation, peuvent être plus
significatifs que les pays pris dans leur ensemble. Cette analyse justifie
l'intégration dans le modèle les variables taux d'inflation
(TXINFC) et taux de croissance (TXPIBC) de l'économie Ivoirienne.
L'équation (3) devient :
BRVMCt = â0 + â1 *(BRVMCt-1)
+1 *PERM+ 2 * TXREND + 3 *VOLTR + 4
* NBRTR + 5 *TXINF + 6 *TXPIB + 7 *TXINT +
8 * TXPENS+ 9 *TXINFC + 10 *TXPIBC +
t (4)
2.4.3 Prévision théoriques des signes des
coefficients
Comme l'indique le tableau No 8, Nous attendons
des variables liées au données internes des entreprises
émettrices des titres notamment le coefficient de capitalisation des
actions ( ratio cours/bénéfice) et le taux de rendement des
actions (ratio dividende/cours), des signes positifs. Pour les variables du
marché retenues à savoir : Le volume transigé et le
nombre de transactions, des signes positifs sont attendus. Quant aux variables
liées aux données de l'environnement extérieur notamment
la variable inflation anticipée, nous attendons un signe
négatif, la variable taux de croissance (Prévision de PI B), un
signe positif et un signe négatif pour la variable taux
d'intérêt (TXPENS et TXINT).
.
|