2.2.3. Techniques de forage
a. Technique de forage rotary
Les techniques de forage rotary à air ou à boue
fonctionnent comme le décrit le schéma ci-dessous. Elles sont
adaptées au forage dans des terrains sédimentaires uniquement,
éventuellement des terrains sédimentaires durs si la machine
utilisée est puissante. Il faut cependant noter que si l'on utilise
une technique rotary à air, ce n'est plus de la boue qui
est injectée dans les tubes de forage, mais de l'air.
Figure 5:Principe de la technique
de forage rotary (Source : ACF, (2004), Le forage)
b. Technique de forage marteau fond de trou (MFT)
La technique de forage marteau fond de trou est adaptée
à des terrains durs ou à des formations rocheuses. C'est une
technique qui est rapide (une dizaine de mètres par heure). Son principe
est résumé par le schéma ci-dessous.
Figure 6:Principe du forage
marteau fond de trou (Source : ACF, (2004),Le forage)
2.3. Préparation au
forage 2.3.1. Equipements de forage Une machine permettant
d'effectuer les forages sera toujours nécessaire, quelle que soit la
technique utilisée.
2.3.2. Choix de la technique à
utiliser Le choix de la technique de forage peut parfois s'avérer
complexe, il vaut donc mieux choisir en se servant de l'organigramme
ci-dessous.Comme le montre cet organigramme, il est tout à fait possible
de devoir changer de technique en cours de forage, suite par exemple
à la rencontre d'un socle rocheux. On parlealors de forage mixte.
Figure 7: Organigramme de
la technique à utiliser
2.4. L'eau potable et ses
normes
Les termes «?eau potable?» se remplacent
systématiquement par «?eau propre à la consommation
humaine?». Selon l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) par contre, une eau dite
potable représente celle qu'un être peut consommer sans
risquer sa santé. Elle doit donc remplir un certain nombre de
critères microbiens, chimiques et physiques qui correspondent à
l'ensemble des normes établies par l'OMS. Ainsi, l'eau
potable ne doit contenir aucun agent pathogène ou chimique à des
concentrations capables de nuire. L'OMS en 1958 et l'ISO plus tard en
1978 ont alors défini des normes dans le but de garantir la
salubrité et la potabilité de l'eau consommée.
2.5. Paramètre de l'eau
potable
2.5.1. Paramètre
microbiologique
Une eau destinée à la consommation ne doit
contenir aucune bactérie. Dans le cas contraire, des critères
permettent de fixer la quantité limite de ces organismes à
tolérer dans l'eau. Pour l'analyse microbiologique, les
experts se basent essentiellement sur des bactéries spécifiques
qui représentent des indicateurs de contamination
fécale. En un premier temps, elles se retrouvent en proportion
élevées dans les selles des animaux à sang chaud. Ceux-ci,
au vu de leur contact permanent avec les sources d'eau, se
révèlent comme de véritables vecteurs de grave
contamination. La présence de ces bactéries dans une
eau suppose donc que celle-ci ne peut se consommer sans risque de
maladie. En exemple, l'Escherichia coli ou les coliformes
thermotolérants paraissent comme les plus faciles à
repérer et en même temps les plus virulents. En bref, une eau
potable doit rester exempte de ces organismes. Les experts peuvent
également rechercher des entérocoques ou des spores de
clostridium perfringens pour parfaire leurs études.
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