REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« E.S.U »
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE DE BUTEMBO
« I.S.C/ BUTEMBO »
E-mail : iscbutembo
1
ANALYSE DE LA FISCALITE DE LA COMMUNE
BULENGERA
PAR
SEVE SAMBA Ramazani
Mémoire
présenté et soutenu en vue de l'obtention du Diplôme de
Licence en Sciences Commerciales et Financières
Option : Fiscalité
Directeur : KASEREKA
MAKIROMBO Nelson
Chef de Travaux
Encadreur : MUMBERE
KALIMO
Assistant 2
ANNEE ACADEMIQUE
2021-2022
DEDICACE
A vous très chers parents, AMISI DJUMAINE et
NYEMBO AFUA pour tout ce que vous ne cessez de manifester comme effort pour
nous élever jusqu'à présent.
.
REMERCIEMENTS
Gloire à toi Dieu Eternel, le Maitre de l'univers. Il
nous convient de te remercier pour les bienfaits dont nous sommes
bénéficiaires.
Nous tenons à témoigner toute notre
reconnaissance à tout le corps académique et scientifique de
sciences commerciales et financières de l'ISC/BUTEMBO pour leur
formation durant tout notre cursus universitaire.
Nos remerciements s'adressentégalementau directeur de
ce travail, le Chef de Travaux KASEREKA MAKIROMBO et notre
encadreur l'Assistant 2 MUMBERE KALIMOpour nous avoir dirigé
malgré leurs multiples tâches. N'eut été leur
soutien, ce travail ne s'appellerait pas Travail de Fin d'Etudes. C'est pour
nous une grande occasion de leur exprimer notre sentiment de reconnaissance et
de profonde gratitude. Cher directeur et encadreur, nous n'aurons que vous
comme voie, car « si tu veux voir plus loin, il faut t'appuyer sur les
épaules des géants »,dit-on.
Nous remercions nos frères et soeurs et plus
particulièrement BIMWANA SAMBA, AMISI ZADIA Guylaine, AMISI USENI
Jospin, AMISI BAHATI Marceline, AMISI ALIMA Jocelyne, AMISI ATIA Gisèle
et AMISI ZADIA Myriam pour toute forme de contribution réalisée
jusqu'à la fin de notre cycle de licence.
Enfin, nos remerciements s'adressent à tous nos
camarades et compagnons de lutte etplus particulièrement Mechack ISOMBA,
Gloria ADRONGA, Micheline KILUMU, Promesse MUGHOLE, ALIPACHU
PASCALINEJosé et KASEREKA MUSAYI Pantaléonpour la franche
collaboration.
A toute personne qui n'a pas trouvé son nom ici mais
qui, de loin ou de près,avait contribué à notre
avancement, nous disons merci.
SEVE SAMBA Ramazani
SIGLES ET ABREVIATIONS
AGRIPEL
|
: Agriculture, Pêche et Elevage
|
ASBL
|
: Association Sans But Lucratif
|
BM
|
: Banque Mondiale
|
CT
|
: Chef de Travaux
|
DGR-NK
|
: Direction Générale des Recettes du
Nord-Kivu
|
DSRP
|
: Document de Stratégie pour la Réduction de la
Pauvreté
|
EIC
|
: Etat Indépendant du Congo
|
ETD
|
: Entité Territoriale Décentralisée
|
FC
|
: Franc Congolais
|
FEC
|
: Fédération des Entreprises au Congo
|
FENAPEC
|
: Fédération Nationale des Artisans, Petites et
Moyennes Entreprises du Congo
|
FMI
|
: Fond monétaire International
|
IPM
|
: Impôt Personnel Minimum
|
LETD
|
: Loi des Entité Territoriale
Décentralisée
|
O-L
|
: Ordonnance-Loi
|
PME
|
: Petites et Moyennes Entreprises
|
PNC
|
: Police Nationale Congolaise
|
RDC
|
: République Démocratique Du Congo
|
RESUME
Ce travail est orienté vers une étude
qualitative, elle a pour objectif d'identifier les mécanismes de
mobilisation et de gestion de ressources mis en place par les entités
territoriales décentralisées en République
Démocratique du Congo pour financer leurs charges. Plus
spécifiquement il s'agit d'identifier les différentes sources de
financement auxquelles elles recourent, d'apprécier le mécanisme
de contrôle interne mis en place au sein de la commune Bulengera en tant
qu'Entité Territorial Décentralisée et d'apprécier
l'impact que l'efficacité ou l'inefficacité du contrôle
interne peut avoir sur les résultats globaux.
Pour mener cette étude, nous avons eu recours à
l'observation, des entretiens semi-directifs auprès des personnes
ressources mais également la consultation des ouvrages afin de
comprendre et d'apprécier le contexte dans lequel évoluent
actuellement les entités territoriales décentralisées en
RDC en général, dans la province du Nord-Kivu et en particulier
la commune Bulengera.
Il ressort de cette étude que la commune Bulengera ne
reçoit pas de rétrocession de manière systématique,
ce qui l'amène à recourir aux taxes spécifiques juste pour
faire face à ses différentes charges, cela est dû à
la fois au manque de volonté politique, aux faibles capacités des
acteurs impliqués dans le processus de décentralisation et de
gestion des entités territoriales décentralisées. De
surcroit, Il existe encore beaucoup de faiblesses dans la mobilisation des
ressources locales. Lesrecettesperçuesn'atteignent pas les previsions
budgétaires.
ABSTRACT
This study is oriented towards a qualitative study, its
objective is to identify the mechanisms of mobilization and management of
resources put in place by the decentralized territorial entities in the
Democratic Republic of Congo to finance their expenses. More specifically, it
is a question of identifying the various sources of financing to which they
have recourse, of appreciating the internal control mechanism set up within the
Bulengera commune as a Decentralized Territorial Entity and of appreciating the
impact that effectiveness or ineffectiveness of internal control may have on
overall results.
To conduct this study, we used observation, semi-directive
interviews with resource persons but also the consultation of works in order to
understand and appreciate the context in which the decentralized territorial
entities in the DRC are currently evolving, in the province of North Kivu and
in particular the Bulengera commune.
It emerges from this study that the Bulengera commune does not
receive retrocession in a systematic way, which leads it to resort to specific
taxes just to cope with its various loads, this is due both to the lack of
political will, to the weak capacities actors involved in the process of
decentralization and management of decentralized territorial entities. In
addition, there are still many weaknesses in the mobilization of local
resources. The revenue collected does not reach the budget forecasts.
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le présent travail serait susceptible d'être mis
en doute dans le cas où nous serions persuadés d'être le
premier à aborder le sujet traitant surl'analyse de la
fiscalité d'une Entité Territoriale
Décentralisée. Néanmoins, pour nous distinguer d'eux,
la commune Bulengera a été notre centre d'intérêt.
Par conséquent, afin de réaliser cette oeuvre, nous nous sommes
inspirés de certains chercheurs à l'instar de :
MALONDO ELELE Rosette a traité :
« la problématique de la perception de l'impôt foncier
dans le cadre de la décentralisation : cas de la ville
province de Kinshasa ». En abordant ce sujet, sa préoccupation
majeure était de savoir le rapport qui existe entre le nombre important
des parcelles que compte la ville de Kinshasa et l'impôt foncier
collecté par sa régie financière qui est la DGRK.
Par rapport à cette problématique, elle a
émise l'hypothèse selon laquelle, la perception de l'impôt
foncier en République Démocratique du Congo en
générale et dans la ville province de Kinshasa en particulier ne
représenterait pas un rendement optimum et n'aurait pas un apport
significatif dans la réalisation budgétaire de la ville province
de Kinshasa.
Sur base du résultat de son questionnaire
d'enquête, il s'est avéré que la majorité des
personnes interrogée, soit 55% ne connaissent pas l'impôt et son
importance; La plupart des propriétaires des parcelles, soit 70% ne
connaissent pas l'existence de l'impôt foncier, seuls 5% des
contribuables de l'impôt foncier s'acquittent de leurs devoirs civiques
en payant l'impôt foncier et 95% ne paye pas; A cet effet, plusieurs
causse sont à la base du mauvais rendement de l'impôt foncier
telle que : l'incivisme fiscal, le manque de revenu, la faiblesse de
l'administration fiscale, manque de la confiance dans le chef des
autorités publiques, etc. (MALONDO, 2013-2014, pp. 68-71)
Jean-Baptiste NtagomaKushinganine et Christian
BalyahamwaboTulinabo qui ont écrit leur article traitant sur la
« Problématique de la décentralisation des finances
publiques au Sud-Kivu ».
La majeure préoccupation de cette publication porte sur
la question comment la décentralisation peut-elle être mise
à profit pour permettre à la province du Sud-Kivu
d'accroître ses recettes publiques ?
Par rapport à cette problématique, a
été émise l'hypothèse selon laquelle les nouvelles
compétences conférées à la province par le
processus de la décentralisation permettront à celle-ci de
prendre des mesures (décisions et contrôles) au niveau local pour
recouvrer le maximum de recettes publiques.
L'objectif visé ici est de jeter un regard critique sur
la viabilité et l'efficacité du cadre de la mobilisation des
recettes au niveau local.
Pour parvenir au résultat attendu, l'analyse
comparative, la méthode qualitative, la méthode statistique, la
technique documentaire, d'observation, d'interview et de questionnaire
d'enquête ont été utilisées.
A la fin cette étude, il a été conclu que
dans l'optique de la décentralisation des finances publiques, on peut
beau légiférer mais rien ne changera dans les recettes fiscales
et non fiscales sans le salaire suffisant et régulier, renouveler la
culture de l'impôt au sein de la population, renforcer le guichet unique,
canaliser réellement des recettes vers le trésor public,
promouvoir les activités productives, moderniser et restructurer les
services publics, restaurer le circuit bancaire pour tout paiement fiscal,
multiplier les enquêtes sur terrain, mettre fin à
l'impunité causée par le détournement en chaîne des
deniers publics, réduire les services percepteurs, renforcer le
contrôle local sur les finances publiques par les organes
compétents. (Tulinabo & Kushinganine, 2008-2009, pp. 323-349)
Au n°242, la revue Zaïre-Afrique par
EkiliTabu et OtemikongoMandefu revient sur « la
décentralisation administrative et les finances publiques zaïroises
: cas de la Région du Haut Zaïre».
Les deux auteurs mettent en exergue pour échec de la
décentralisation de l'époque les séquelles de la forte
centralisation et le manque de ressources humaines, matérielles et
financières. Il s'agit pour eux de trouver les ressources et alors de
bien les gérer, ce qui vient encore renforcer l'idée de
l'autonomie financière des entités. Revenant à l'analyse
des budgets des entités : collectivités, zones urbaines,
régions, les deux auteurs ont constaté que la grande part de
dépenses était allouée aux frais de fonctionnement au
détriment des probables investissements de remplacement soient-ils. (Tabu & Mandefu,
1990, pp. 69-84)
Omer KambaleMirembe qui, dans son article sur
« la taxation aux marchés à l'Est de la RDC :
acteurs et enjeux », estime que les marchés
présentent des enjeux de positionnement et de collecte des ressources
pour différents acteurs étatiques et non étatiques.
Le niveau local est présent dans la taxation
principalement par la collecte de la taxe sur étalage, du droit de place
aux marchés publics et de la patente pour les petites activités
commerciales. A Butembo, ces taxes génèrent plus ou moins 7 % du
budget de la mairie et de la Commune où est situé le
marché central. Le pouvoir central est présent par les
perceptions qu'effectuent ses administrations déconcentrées. La
fiscalité locale n'est donc pas uniquement sous le contrôle des
autorités locales. Mais chaque intervenant essaie de tirer son
épingle du jeu. Les administrations locales n'ont souvent pas assez de
moyens rétrocédés de la province pour leur fonctionnement.
Elles ne comptent que sur les taxes locales.
Pour la perception des taxes dans ces milieux ruraux
dépourvus de banques où les taxes sont payées en cash
entre les mains du collecteur, il estime qu'il n'y a aucune garantit que tout
ce qui est payé arrive à la caisse du service taxateur car des
contrôles effectifs et crédibles des finances locales font
défaut. Les gestionnaires locaux ne rendent même pas compte aux
administrés des ressources collectées et des emplois qui en sont
faits. On retrouve sur ces marchés différents acteurs : des
représentants de la notabilité locale, des taxateurs, des
associations locales notamment les corporations des marchands etc. On retrouve
leurs délégués dans les comités de gestion des
marchés. Toutefois, les corporations des commerçants, la FEC
à Kipese et Vuyinga et la FENAPEC au marché central de Butembo,
ont un positionnement plus visible par rapport aux autres acteurs. Elles jouent
en fait un rôle prépondérant dans le fonctionnement des
marchés autour des enjeux de pouvoir et des prélèvements.
Elles constituent par ailleurs des relais des acteurs étatiques pour
accéder aux marchands. La gestion des marchés n'est exclusivement
pas municipale ou chefferiale ; elle est mixte, impliquant des
représentants du pouvoir et des associations des vendeurs.
Les administrations locales elles-mêmes n'ont pas assez
de moyens humains et matériels pour mobiliser suffisamment de ressources
de la fiscalité locale. Le cas des marchés est
révélateur de la pression qui peut s'exercer sur les
contribuables locaux dans le cadre d'un processus de décentralisation
où les entités locales disposent de peu de ressources
propres.(Mirembe, 2012, pp. 18-19)
0.2. PROBLEMATIQUE
La politique de décentralisation « était
l'une des nombreuses recommandations de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds
Monétaire International (FMI) adressées aux pays Africains. Ces
institutions financières internationales à travers cette
politique, encouragent ces pays aux réformes politiques, juridiques,
administratives, économiques et culturelles nécessaires afin
d'une part, de prendre en compte les besoins sociaux de leurs citoyens et,
d'autres part, de rendre les structures politiques, administratives,
économiques, financières et fiscales performantes
».(BEKOUTOU, 2000, pp. 3-7)
La décentralisation a connu une longue histoire
marquée par des multiples mutations et ce à partir de la
période coloniale. Par exemple au Tchad, elle a fait son entrée
« vers les années 1900 et ce, en trois périodes successives
: pendant et après la colonisation et à partir du coup d'Etat
militaire du 13 avril 1975 »(BEKOUTOU, 2000,P.3, op.Cit.).
En République Démocratique du Congo, depuis
l'époque coloniale en passant par l'indépendance jusqu'à
ces jours, il y a eu beaucoup de débats au sujet de la
décentralisation parfois dans des climats beaucoup plus tendus.
En vue de consolider la paix et d'impulser le
développement à la base, sa constitution votée par
référendum et promulguée le 18 février 2006 a
constitué l'administration de l'Etat en 25 provinces plus la ville de
Kinshasa. Les 25 provinces et la Ville de Kinshasa devraient être
effectives dans les trente-six mois qui suivaient l'installation des
institutions politiques prévues par la même constitution, sont
dotées de la personnalité juridique et jouissent de la libre
administration. Elles en outre dotées de l'autonomie de gestion de leurs
ressources économiques, humaines, financières et techniques.
Cependant, visiblement les entités territoriales
décentralisées semblent éprouver des difficultés
à améliorer leur fonctionnement, à assurer des services de
base de qualité d'où le pays risque de ne pas atteindre le but de
cette réforme qui n'est rien d'autre qu'un développement humain
et durable à la base.
Dans cette optique, ces quelques questions nous viennent
à l'esprit et nous tenterons d'yrépondre tout au long de notre
étude :
- Comment les recettes courantes perçues par la commune
Bulengera évoluent-elles par rapport aux prévisions
budgétaires au cours de la période allant de 2018 à
2021 ?
- Quelle taxe représenterait-elle une part
énorme dans les réalisations totale des taxes
spécifiques ?
- A quel degré le gouvernement provincial
s'implique-t-il dans les ressources financières de la commune
Bulengera ?
0.3. HYPOTHESES
Tenant compte des préoccupations de notre recherche,
nous avons proposés anticipativement les réponses que
voici :
- Il semblerait que les recettes courantes perçues par
la commune Bulengera sont relativement inférieures aux prévisions
budgétaires.
- Il se peut que les recettes perçues par la taxe sur
acte de l'état civil sont énormes dans le total des taxes
spécifiques.
- Il serait probable que le gouvernement provincial soit
régulier dans son implication en matière de finance envers la
commune Bulengera au travers des recettes rétrocédées.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
a. Choix du sujet
Etant étudiant finaliste en sciences commerciales et
financières et par notre curiosité scientifique, nous sommes
parvenus au choix du sujet intitulé « la problématique
fiscale des entités territoriales décentralisées, cas de
la commune Bulengera », qui portera non seulement d'une analyse
objective des faits mais aussi des propositions et solution à y
apporter.
Trois principales raisons nous ont motivées pour le
choix de ce sujet à savoir :
- La curiosité scientifique d'étudier la
fiscalité des ETD ;
- Le désir d'approfondir nos connaissances dans le
domaine fiscal ;
- Le souci de contribuer à la recherche des solutions
pouvant s'ajouter à la mobilisation des ressources financières de
la commune Bulengera.
b.
Intérêt du sujet
Le choix de ce sujet se justifie à trois
niveaux :
Sur le plan personnel :
Par le fait qu'il se rapproche du domaine de notre formation
universitaire comme futur gestionnaire des entreprises, des institutions
publiques et privées. Ceci constitue donc pour nous une
ouverture dans le monde fiscal qui est un domaine dans lequel notre regard est
focalisé. En plus, cette étude nous permettra non seulement de
maitriser les concepts clés de notre sujet, mais aussi de comprendre et
expliquer le phénomène sous étude.
Sur le plan scientifique :
Ce travail constitue une documentation sur la fiscalité
intérieure de la RDC, que les chercheurs pourraient consulter. Il
constitue encore un phare à tout chercheur qui entreprendrait les
études sur la fiscalité des ETD en exploitant les théories
de référence qui nous ont permis d'expliquer le
phénomène sous étude.
Sur le plan pratique :
Celui-ci interpelle les responsables de la commune Bulengera
en particulier et les dirigeants des ETD du Nord-Kivu en général,
dans la mesure où il se propose d'apprécier la gestion des
recettes fiscales des Entités Territoriales Décentralisées
et formuler des propositions visant l'amélioration de la situation de la
populationà travers les diverses fonctions sociales, économiques
et financières reconnues à tout encaissement au trésor
publique.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Toute recherche à caractère scientifique dans
toutes les sciences en général et dans les sciences sociales en
particulier, doit comporter des procédés susceptibles
d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
adaptées aux genres des phénomènes et des problèmes
en cause, nous citons les méthodes et techniques car une analyse ou une
étude sans ces éléments est purement dépourvue de
toute rigueur scientifique.
a. Méthodes
Afin de saisir les différents aspects de l'objet de nos
recherches, nous avons utilisé les méthodes que voici :
- La méthode analytique, pour nous permettre d'analyser
les recettes de la commune Bulengera ;
- La méthode statistique, elle nous a permis de
quantifier et de faciliter la compréhension des résultats de la
recherche en les présentant sous forme des tableaux et graphiques.
b. Techniques
Au cours de nos investigations, nous avons fait
recours aux techniques qui nous ont servis de moyen de recueillir les
données à l'instar de :
- Technique documentaire, celui-ci c'est une technique
qui fait recours aux documents (ouvrages, revues, travaux scientifiques, etc.),
afin de procéder à une observation indirecte.
- Technique d'interview réalisée,
Grâce aux multiples questions que nous avons eus et aux discussions
engagées avec certains agents de la commune Bulengera.
0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Etant chercheur, à la fin de notre travail, aimerions
connaître les ressources financières des entités
territoriales décentralisées plus particulièrement dans la
commune sous examen et savoir également l'implicationdu gouvernement
provincial dans la réalisation desdites ressources.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Ce travail se limite dans le temps et dans l'espace afin
d'éviter toute sorte de débordement.
- Dans le temps, notre étude s'étend sur la
période de quatre ans allant de 2018 à 2021 ;
- Dans l'espace, il se limite dans la province du Nord-Kivu,
ville de Butembo, précisément dans la commune Bulengera.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outres l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en deux grands chapitres :
Chapitre I : Cadre théoriques
Chapitre II : Analyse de la fiscalité de la
commune Bulengera
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
Il est sans nul doute que le plaisir est d'autant plus grand
quand il s'obtient dans la douleur. Dans cette optique, la considérable
difficulté contre laquelle nous nous sommes heurtés au cours de
la rédaction de notre mémoire est celle relative à
l'inaccessibilité de la documentation dans nos bibliothèques
côtoyées susceptible de constituer notre état de la
question. Cette embûche nous a certainement accablé. Pour arriver
à nos fins néanmoins, nous avons recouru aux sites internet
où nous avons consulté et télécharger certains
ouvrages et articles.
CHAPITRE I : CADRE
THEORIQUES
1. LES ENTITES TERRITORIALES DECENTRALISES
DE LA RDC
Dans cette première section du présent chapitre,
il est question de développer les points essentiels qui sont notamment
le processus de la décentralisation, les entités administratives
décentralisées et les principes fondamentaux de la
décentralisation territoriale.
1.1. Aperçu Historique
La RDC est un pays en développement qui
nécessite une excellente organisation économique et politique de
sa part. Cela est d'autant plus important pour arriver à un
développement sûr et certains.
Nous invoquerons dans cette gestion, les principales
législations qu'ont portées sur l'organisation territoriale de la
République ainsi que sur la décentralisation.
1.2. Définition de la décentralisation
La décentralisation est un mode de gestion des services
publics consistant à confier une gestion à des organismes
dépendants du pouvoir créateur, mais jouissant vis-à-vis
du pouvoir central de l'autonomie de gestion.
Au Congo (Zaïre), la décentralisation est
essentiellement administrative et économiques ayant pour objectif le
développement du pays avec la participation des communautés de
base.
La décentralisation territoriale consiste à
accepter que des collectivités infra-étatiques s'administrent
librement par des conseils élus, respectent la loi nationale et restent
sous le contrôle de l'Etat (Kada, 2004, pp. 8-10).
Elle est une technique administrative qui départage la
personnalité juridique détenue par l'Etat entre ce dernier et les
entités territoriales infra étatiques afin de rapprocher
l'administration des administrés. Elle vise quant à elle, le
développement de l'Etat à partir de la base.
C'est cette dernière acception de la
décentralisation qui nous intéresse dans le cadre de cette
étude.
En effet, la décentralisation territoriale est un
système administratif conçu pour pallier au défaut de la
concentration et de la déconcentration du pouvoir de l'Etat. L'Etat
unitaire concentré se remarque par les structures administratives
où il n'existe qu'un seul centre d'impulsion et d'exécution des
tâches administratives, ce système provoque l'asphyxie au centre
et la paralysie aux extrémités (BASUEBABU-KAZADI, 2014, p.36).
D'où l'existence des modalités d'organisation de l'Etat unitaire
: la déconcentration et la décentralisation.
La déconcentration consiste à insérer
entre les centres administrés des autorités étroitement
hiérarchisées. Ces dernières vont jouer le rôle de
charnière entre le centre et la périphérie. Philippe
Ardant l'exprime mieux quand il écrit : « la déconcentration
consiste à faire exercer les attributions de l'Etat par des
autorités nommées par lui et réparties dans des
circonscriptions à travers le territoire. Les fonctionnaires ou agents
de l'Etat, affecté dans les circonscriptions, exécutent les
ordres du pouvoir central et prennent des décisions sous son
contrôle : ils sont insérés dans une hiérarchie
» (ARDANT, 1999, p. 36).
C'est comme le disait Odilon Barrot : « c'est le
même marteau qui frappe, mais on en a raccourci les manches »
(JACQUE, 1994, p.15).
Par la décentralisation on confie l'exercice de
certaines attributions administratives à des autorités locales
élues par les citoyens. Même si l'existence des entités
locales est garantie par la constitution, leur mode d'organisation et leurs
pouvoirs sont généralement fixés par la loi.
Ces entités territoriales demeurent sous le
contrôle de tutelle de l'Etat central. Philippe Ardant souligne
également que « la décentralisation consiste à
confier les attributions propres à des autorités élues
à l'échelon local par les citoyens (décentralisation
territoriale : la commune, la région)» (ARDANT, 1999, p. 36).
Entendu dans un sens général, la
décentralisation désigne un processus engageant un transfert de
pouvoir d'un niveau central à un niveau local (AVRIL & GICQUEl,
2016, p. 64). C'est l'application de la démocratie au plan local
consistant dans le transfert des compétences d'ordre administratif du
pouvoir central à des collectivités dont les instances
dirigeantes sont élues par les citoyens concernés.
Pour Pamphile Mabiala et Richard Dion, elle constitue «
une approche organisationnelle visant le transfert du processus de prise des
décisions, le plus près possible du niveau de services ou
d'actions.
Selon cette vision, la décentralisation devient un
processus s'appliquant aussi bien à un système politique
qu'à toute autre organisation et qui vise la délégation et
la prise des décisions du centre vers les périphéries
» (MABIALA & DION, 2009, pp. 68-71).
Vunduawe Te Pemako estime que « la
décentralisation consiste à confier l'exercice d'une
compétence qui pouvait appartenir aux seuls organes de l'Etat à
plusieurs autorités dont chacune n'a en charge qu'une fraction de la
collectivité étatique » (PEMAKO, 2003, pp. 11-19). Le
même auteur soutient que c'est « un système d'organisation
administrative dans lequel et en vertu de la loi, il y a existence en dehors du
centre d'autres niveaux de responsabilité et de décision »
(PAMAKO, « Réflexion sur le régionalisme politique de la
nouvelle décentralisation territoriale », 2007, pp. 77-110).
En définitive, BakajikaNtumba note que, le mot «
décentralisation » dérive du verbe décentraliser qui
peut, pour une bonne compréhension être écrit en deux mots
: « DE-CENTRALISER » et être de ce fait compris comme «
détacher du centre » et quand on détache du centre on renvoi
toujours à la périphérie.
Cette expression peut également être comprise
comme « dépouiller le centre des charges encombrantes » et les
confier à la périphérie (Ntumba, 2010, Pp. 33-37). Au lieu
de maintenir un seul centre d'impulsion des activités en vue de
satisfaire les besoins de la population, on multiplie plusieurs centres qui
seront contrôlés, par le pouvoir prévu dans les textes
juridiques.
1.3. But de la décentralisation
L'instauration de la politique de la décentralisation
vise le développement économique et social des entités de
basse par elle-même. Cette décentralisation a pour objectif de
doter les entités administratives décentralisées d'une
autonomie de gestion en vue de promouvoir à un progrès
réel du pays état à une amélioration
conséquente de condition de vie des populations grâce à
leur propre engagement sur tout l'ensemble du territoire national.
1.4. Importance de la décentralisation
Afin de réaliser une véritable
démocratie, la politique de la décentralisation s'avère
importante car elle est d'une de meilleurs forme de partage du pouvoir
démocratique en associant directement le peuple, dont la voix avait
étouffée jusque-là dans le choix de ses
représentants à tous les niveaux et en confiant la gestion des
services publics aux gens dépendant du pouvoir central tout en leur
accordant une autonomie de gestion (RIVERO & WALINE, 2004, p. 12).
1.5. La décentralisation territoriale
Elle est un procédé de technique qui consiste
à confier la gestion de l'ensemble des inintérêts
provinciaux et locaux à des autorités provinciales ou locales, de
dotées vis-à-vis du pouvoir centrale de l'autonomie organiques.
Et ces autorités locales jouissant en effet, d'un pouvoir réel de
décision sur l'ensemble du territoire et des provinces.
1.5.1. Sous la colonisation
Le professeur KANKIINDA LUSANGA, subdivise cette
période en quatre étapes : celle de l'occupation militaire
coïncidant avec l'EIC, celle d'étude et organisation du territoire
allant de 1908 à 1945, celle de stabilisation dominée par des
préoccupations d'ordre économiques de 1945 à 1956 et,
celle de grandes réformes administratives par le décrets royaux
du 10 mai 1957 et 26 mars 1957 dès le départ de l'EIC, le Congo
fut divisé en 15 districts, chacun en zones, ces dernières en
secteurs, ceux-ci en postes administratifs (LUSANGA, 1984, p. 19).
En 1912, il y aura 22 districts et 192 territoires, il
s'agissait des entités territoriales à peine
décentralisées, dirigées par des agents Belges. Cette
organisation territoriale fut modifiée en 1926, pour donner 21
districts, 171 territoires et 4 provinces. Il s'agissait de la province
orientale comprenant les actuelles Nord, Sud-Kivu, Maniema,
Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tsopo et Ituri, la province du
Congo-Kasaï occidentale, une partie de l'ex Kasaï orientale, la ville
de Kinshasa, la province de l'équateur (les actuelles provinces du
Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Equateur, Tshuapa et Mongala), la province du Katanga
comprenant les provinces actuelles du Haut-Katanga, Lualaba, Haut-Lomami et le
Tanganyika et une partie de l'ex Kasaï Oriental (actuelles Kasaï
Oriental, Lomami et Sankuru) .
En 1933, le Congo Belge fut de nouveau subdivisé en 16
districts, 104 territoires et 6 provinces. Ces 6 provinces qui iraient
jusqu'à l'indépendance seront : Léopoldville, avec pour
chef-lieu Léopoldville et comprenant les actuelles Congo-Central,
Kwango, Kwilu, Maïndombe et Kinshasa, Equateur, chef-lieu Coquilath villes
(Mbandaka) actuelles Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Equateur, Tshuapa et Mongala,
province du Kasaï, chef-lieu Luluabourg (Kananga) comprenant les actuelles
provinces du Kasaï, Lulua, Kasaï Oriental, Lomami et Sankuru ;
Katanga chef-lieu Elisabethville (Lubumbashi) dans les limites de l'ex Katanga;
Kivu, chef-lieu Consternas-ville (Bukavu) comprenant les actuelles Maniema,
Nord et Sud Kivu; Orientale, chef-lieu Stanley-ville (Kisangani) les actuelles
Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tsopo et Ituri.
En 1949 seront érigées trois villes :
Léopoldville, Elisabethville et Jadotville (Likasi), au 30 juin 1966, le
Congo avait sept villes dont les six chefs lieu des provinces plus Jadotville,
24 districts, 134 territoires, 30 communes Urbaines subdivisées en
quartiers, 11 centres urbains, 39 centres, 523 secteurs et 343 chefferies.
Les villes, communes, centres, secteurs et chefferies
étaient des entités territoriales décentralisées
dotées d'une personnalité juridique et jouissant d'une autonomie
de gestion par contre, les provinces, districts, territoires et quartiers
étaient des circonscriptions administratives centralisées,
légèrement déconcentrées : ils n'avaient pas
d'autonomie de gestion.
L'administration coloniale du Congo Belge était
dirigé par le gouverneur général, assisté par un
vice-gouverneur générale et par un secrétaire
général vers la fin de la colonisation, le vice-gouverneur
générale, résidait à l'Elisabethville, il
exerçait les fonctions du gouverneur de provinces, les districts par des
commissaires. Même cas pour les territoires, qui constituaient le
siège de territoire actif et qui constituent l'échelon
d'intervention et de contact direct avec les communautés locales avec
leurs chefs.
1.5.2. Après
l'indépendance
Cette période a connu trois phases :
- Celle du tâtonnement dans le fédéralisme
(1960 à 1966);
- Celle de la forte décentralisation avec un retour
à l'administration de l'époque coloniale (1966 à 1977);
- Celle des réformes vers une certaine
décentralisation de (1977 à 1982).
La loi fondamentale du 19 mai 1960 avait instauré le
fédéralisme classique. Les 6 provinces, héritées de
la colonisation, pouvaient se doter d'une constitution propre, avoir un hymne
provincial et un drapeau, organiser les structures politiques et
administratives comme bon leur semblait, malheureusement la loi fondamentale
n'ayant pas imposé un schéma uniforme d'organisation et
d'administration locales sur l'ensemble du pays, il y aura apparition d'une
mosaïque des structures administratives variant d'une province à
l'autre (LUSANGA, 1984, p. 19).
En effet, le parlement de la première
législative avait voté les lois organiques du 09 mars et du 27
avril 1962 portant modification des structures politico-administratives du
Congo.
Ces lois fixaient les conditions de création des
nouvelles provinces.
Leurs applications vont aboutir à la balkanisation du
Congo avec 21 provinces d'importances inégales.
La constitution du 1ier août 1964, dite de
Luluabourg avait emboité le pas à la loi fondamentale en
maintenant le fédéralisme classique : les provinces.
En tant qu'Etats fédérés
possédaient toutes les compétences constituantes,
législatives, exécutives et juridictionnelles, toute fois, elle
aura le mérite d'imposer un schéma uniforme d'organisation
administrative territoriale en stipulant que la République était
divisée en provinces, celles-ci en arrondissements, villes, communes et
chefferies.
Après avoir pris le pouvoir, le 24 novembre 1965,
Mobutu mettra sur pied une très forte centralisation devant restaurer
l'ordre et la discipline dans l'administration territoriale. Les provinces vont
passer de 21 à 8, en réglant aussi les cas des régions
contestées. La loi du 05 janvier 1973 érigera cinq entités
et localités. Elle mettra en place une administration territoriale
hiérarchisée et centralisée. Seule la ville de Kinshasa
constituait une exception en ayant une personnalité juridique et une
certaine autonomie de gestion. Pour cette loi, les dénominations des
dirigeants aux différents échelons de la hiérarchie
administrative furent uniformisées. Ils relèveraient tous des
« commissaires ».
1.5.3. Les entités territoriales
décentralisées selon la constitution du 18 Février
2006
La constitution du 18 février 2006 rompt avec la longue
tradition de gestion centralisatrice dans notre pays. La forte tradition
centralisatrice qui a longtemps marqué l'administration territoriale de
la République Démocratique du Congo n'a permis d'assoir une
politique de développement harmonieux du fait des
déséquilibres manifestes entre le pouvoir central et les
circonscriptions administratives locales décentralisés ou
déconcentrées.
La gouvernance de ce pays aux dimensions géographiques
gigantesque reposait auparavant sur la capitale sans une réelle
implication des provinces et entités territoriales
décentralisées qui pourtant étaient reconnues, depuis
l'ordonnance loi du 25 février 1982.
Cependant, la décentralisation territoriale offre aux
entités territoriales décentralisées toutes initiatives
développementalistes, organisation territoriale, politique et
administrative, elles sont néanmoins soumises à un contrôle
de tutelle.
1.6. Mode de gestion de province
La constitution du 18 février 2006 telle que
modifiée et révisée à ce jour se distingue de la
précédente par l'option décentralisatrice dans
l'organisation des institutions.
Elle traduit la vision consensuelle de principale, force
politique, dans la mode de gestion des affaires publique du pays. Après
plusieurs décennies, la nouvelle constitution a opté localement
la décentralisation des pouvoirs et de gestion
déléguée.
La décentralisation implique, d'une part, le transfert
partiel des charges de l'Etat aux provinces elle implique des problèmes
qui la concerne dans sa vie quotidienne et / ou qui concerne son environnement
direct et immédiat.
Sa mise en oeuvre a été lancée par
l'organisation des élections provinciales en 2006. Elle a
été suivie des installations des institutions, humaines,
économiques, financières et techniques, comme prévoie
l'article 158 de la constitution de la république Démocratique du
Congo.
Les provinces, les entités territoriales
décentralisées (E.T.D.) que sont la ville, la commune, les
secteurs et la chefferie, sont dotée de la personnalité juridique
et gérés par les organes locaux élus. Elles subissent de
la libre administration et de l'autonomie de gestion de leurs ressources
économiques, humaines, et financière.
Aux termes de dispositions combinées des articles 3 et
175 de la constitution du18 février 2006, la finance du pouvoir central
et celle des provinces sont distinctes.
Dans le même ordre d'idée, l'article 104 de la
loi, organique n° 08/016 du 7 octobre 2008 stipule également que
les finance d'une ETD sont distinctes des celles de la province.
Par ailleurs, l'article 2 de la loi n° 08/12 du 31
juillet 2008 définit la province comme étant une composante
politique et administrative du territoire de la R.D.C. dotée de la
personnalité juridique. Elle exerce par ces institutions politiques, les
compétences en dévolue par la constitution et elle
coopéré avec les autres provinces et le pouvoir central dans le
cadre du fonctionnement régulier des institutions.
La décentralisation qui découle, fixe les
règles de jeu et définit les matières et les
responsabilités, les missions et les attributions des organes
délibérants des entités territoriales
décentralisées.
L'autonomie financière et budgétaire des
entités territoriales résulte de prescriptions constitutionnelle
et légale. « Elle est réalisé par a loi n°11/011
du 13 juillet 2011 fixant les finances publiques en R.D.C. ».
Les finances locales constituent les véritables
instruments de la décentralisation. Elles servent aussi à
promouvoir et à développer le bien-être social de la
population en république démocratique du Congo.
C'est à ce titre que les provinces et les
entités territoriales décentralisés sont dotées
d'un pouvoir fiscal propre en raison de leur compétence de gestion de 40
% des recettes à caractère national ainsi que des impôts,
taxes et redevance leur revenus.
Dans tous les cas et quel que soit le palier de gouverne a les
organes délibérants, constitués des membres élus du
suffrage universel direct et secret, éluent les chefs de
l'exécutif, ils adoptent le projet de budget et contrôlent les
actes de l'exécutif, ils veillent à la bonne gestion des affaires
d'intérêt locale dont ils débattent au cours des sessions
ordinaires.
Les entités territoriales décentralisées
sont dirigées par deux organes : les conseils (organe
délibérant) et le collège (organe exécutif).
Officielle, la désignation de leurs membres, les droits et devoirs
varient d'un Pays à un autre.
1.7. Principes fondamentaux de la décentralisation
On peut en relever au moins cinq :
- La personnalité juridique ;
- La libre administration ;
- Les ressources propres ;
- L'autonomie de gestion ;
- La tutelle.
Entre 1967 et 2007, la RDC est passée par «
plusieurs ajustements et réajustements dans le sens de la
centralisation, de la déconcentration, de la décentralisation, de
la rédaction et de l'augmentation du nombre des entités
territoriales ainsi que de leurs appellations » (TOENGAHO, 2009, pp.
187-202).
La décentralisation Congolaise apparait dans certaines
dispositions de la constitution. En effet, au regard de ces articles 2, 3, 197
et 198, 201, 202 et 203, la RDC est composée de la ville de Kinshasa et
de 25 Provinces dotées de la personnalité juridique (article 2) ;
les provinces et les entités territoriales décentralisées
jouissent de la libre administration et de l'autonomie de gestion de leurs
ressources économiques, humaines, financières et techniques
(article 3); les provinces sont dotées des institutions politiques (une
assemblée provinciale et un gouvernement provincial) (articles 197 et
198); les provinces ne sont pas reprises sur la liste des entités
territoriales décentralisées qui sont exclusivement la ville, la
commune, le secteur et la chefferie (article3, alinéa 2).
Cette décentralisation, se manifeste aussi à
travers la répartition des compétences entre les pouvoir central
et les provinces (article 201) : il s'agit des matières qui sont de la
compétence exclusive du pouvoir central (article 202), des
matières qui sont de la compétence concurrente du pouvoir central
et des provinces (article 203) et des matières qui sont de la
compétence exclusive des provinces (article 204). Et l'article 220 de la
constitution interdit formellement toute révision constitutionnelle
ayant pour objet de réduire les prérogatives des provinces et des
entités territoriales décentralisées.
En plus, selon l'esprit de la constitution, plusieurs textes
importants ont été adoptés pour la mise en oeuvre de la
décentralisation. Il s'agit de :
- La loi 08/12 du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces ;
- La loi organique n° 08/015 du 07 octobre 2008 portant
modalités d'organisation et de fonctionnement de la conférence
des
Gouverneurs ;
- La loi organique n° 08/016 du 07 octobre 2008 portant
composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales
décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces
;
- La loi n° 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux
finances publiques.
De toutes ces dispositions constitutionnelles et
législatives on peut retenir que :
- La répartition des compétences entre le
pouvoir central et les provinces, est inscrite dans la constitution et que
toute révision tendant à réduire les prérogatives
des provinces et des ETD est interdite ;
- L'autonomie politique et financière reconnues aux
provinces reste une autonomie contrôlée par le pouvoir central. De
là, on tombe dans le régionalisme constitutionnel qui est un mode
d'organisation de l'Etat qui confère à la région
(province) un rôle et un statut politique propres,
caractérisée par une autonomie relative; autonomie
encadrée par l'autorité nationale (BAUFAYS & Alii, 2008). Les
institutions provinciales (assemblée et gouvernement) peuvent être
renversées sur décision du pouvoir central ;
- Il est institué un cadre de concertation entre les
provinces et le pouvoir central : la conférence des Gouverneurs. Elle a
pour mission d'émettre des avis et formuler des suggestions
concrètes sur la politique à mener et la législation
à élaborer ;
- Il n'existe pas de tutelle du pouvoir central sur les
provinces. La cour constitutionnelle est la seule autorité
habilitée à régler un conflit entre ces deux niveaux de
pouvoir d'Etat. Par contre la province exerce le contrôle de tutelle sur
les ETD. Mais cette tutelle administrative peut être remplacée par
un contrôle du juge administratif (PAMAKO, La dynamique et la
décentralisation territoriale en RDC, 2009, pp. 102-121).
- Les rapports entre les ETD, le pouvoir central et les
provinces, les ressources financières des ETD et le statut judiciaire
des autorités des ETD sont consacrés par des lois de la
République (M'NTEBA, 2009, PP. 187-202).
2. LA FISCALITE DES ENTITES
TERRITORIALES DECNTRALISEES
2.1. Le pouvoir de percevoir les impôts
Précédemment, nous avons affirmé que la
décentralisation fiscale sous-entend l'existence d'un système
fiscal décentralisé. Concrètement quatre impôts sont
cédés aux provinces en R.D. Congo. A ces impôts s'ajoutent
les taxes, droits et redevances. Dans la province du Nord-Kivu, ces
impôts et taxes sont mobilisés et recouvrés par la
Direction Générale des Recettes de la province du Nord-Kivu, en
sigle la DGR-NK organe générateur des ressources de la
province.
Cependant, d'après l'Ordonnance-Loi n°18/003 du 13
MARS 2018 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances
des provinces et des entités territoriales décentralisées
ainsi que leurs modalités de répartition, quant à ce qui
est des communes, sont perçus les impôts, droits, taxes,
redevances et autres recettes représentés dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 1:
Impôts, taxes, droits, redevances et autres recettes de compétence
des communes
N°
|
LIBELLES
|
FAITS GENERATEURS
|
|
IMPOTS
|
1.1
|
Impôt personnel minimum (IPM)
|
|
|
TAXES
|
|
1. Taxesur attestation de succession
|
Demanded'attestation
|
|
2. Taxesur location des échoppes,
magasins et dépôts des marchés
communaux
|
Contrat de location
|
|
3. Taxed'autorisation pour utilisation
temporaire du domaine public
communal (hormis pour construction et implantation
destinées à la publicité)
|
Demanded'autorisation
|
|
4. Taxesurenregistrement de parcelle
|
Demanded'enregistrement
|
|
5. Taxesurautorisation de morcellement des concessions
foncières
|
Demanded'autorisation de morcellement
|
|
6. Taxesur exposition de vente des
Véhiculesd'occasion
|
Exposition pour vente
|
|
7. Taxed'agrément des vendeurs des
Véhiculesd'occasion
|
Demanded'agrément
|
|
8. Taxesuractes d'état civil
|
Demanded'actes
|
|
9. Taxesurimmatriculation des motos
|
Mise en circulation
|
|
10. Taxesuragrémentprovisoire des
associations culturelles, des ASBL,
Eglises et établissementsd'utilité
Publique
|
Demanded'agrément
|
|
11. Taxesurlégitimedétentiond'animaux
protégés
|
Demande de détention
|
|
12. Taxesur production industrielle de
l'huile de palme
|
Production de l'huile
|
|
13. Taxesurentretien des bêtes prises en divagation
|
Entretien de la bête prise en divagation
|
|
14. Taxed'inspectionvétérinaire
|
Contrôle
|
|
15. Taxed'homologation des biefs de
traversée par pirogue
|
Demanded'homologation
|
|
16. Taxesurcertificatd'aptitude physique
|
Demande de certificat
|
|
17. Taxeannuellesur les pompes
Funèbrescommunales
|
Exploitation des pompesfunèbres
|
|
18. Taxejournalièred'étalage aux
Marchésofficielscommunaux
|
Contrat de location
|
|
19. Taxesurétalage des substances
Minéralesclassées en carrière
|
Etalage des substances
|
|
20. Taxe unique d'établissement de
l'activitécommercialeouindustrielle
|
Demanded'ouverture
|
|
21. Taxesurvente de charbon de bois et de bois de chauffage
|
Vente
|
|
22. Taxesurlicence de vente des
Boissonsalcooliques de fabrication
artisanale
|
Demanded'autorisation
|
|
23. Taxesurétalage des diamants des substances
minérales classées en carrière ; des minerais autres
que le Diamant et l'Or d'exploitation artisanale sur les centres de
négoces.
|
Etalage
|
|
24. Taxesurautorisationd'abattaged'arbres
|
Demanded'autorisation
|
|
25. Taxesur construction des caveaux
|
Demande de construction
|
|
26. Taxesurvente plaque vélo et chariot
|
Délivrance plaques vélo et chariot
|
|
27. Taxesur exposition foraine
|
Demande
|
|
28. Taxesur expertise de certificat
d'origine et de bonne santé animale et
végétale
|
Contrôle
|
|
29. Taxeannuellesurl'exploitation des pompesfunèbres
|
Exploitation
|
|
REDEVANCES
|
|
1. Redevancesur location des poteauxd'éclairage
public
|
Contrat de location
|
|
DROITS
|
|
1. Droitsd'enregistrement des ONGD à caractère
communal
|
Demanded'enregistrement
|
|
2. Droitsproportionnelssur la cession des parts ou actions des
personnesmorales
|
|
|
3. Droitssurpermisd'inhumation
|
Demande de permis
|
|
AUTRES RECETTES
|
|
1. Frais de Procès-verbal de destruction des
denréesalimentairesavariées hors poste frontalier
|
Etablissement de PV de Destruction
|
|
2. Licence des produits agro-industriels (café, cacao,
thé, caoutchouc)
|
Demande de licence
|
|
3. Produits des soinsthérapeutiques et chirurgicaux de
bétail
|
Administration des soins
|
|
4. Produits de vente des publications de la commune
|
Vente
|
|
5. Produits de vente des véhicules et
Enginsdéclassésappartenant à la
Commune
|
Vente
|
|
6. Produits de vente des cahiers spéciaux de charge
|
Vente
|
|
7. Produits de vente de la carte de pêcheur,
agriculteur
|
Délivrance de la carte
|
|
8. Produits de vente des biensprivés
Immobiliersabandonnés
|
|
|
9. Produits de vente des cercueils et croix
|
Vente
|
|
10. Quotitésur la publicitédans les
installations sportives de la commune
|
Réalisation de la publicité
|
|
11. Quotitésur les produits des rencontressportives
à caractère national et provincial
|
Paiementdroitd'entrée
|
|
12. Quotitésur la vente des billets d'accès aux
manifestations culturellesou des loisirsdans les installations sportives de la
commune
|
Paiementdroitd'entrée
|
|
13. Soinspréventifs du bétail
|
Administration des soins
|
Source : Ordonnance-Loi n°18/004 du 13 MARS 2018
2.2. Organisation des ressources financières et leurs
répartitions
Le principe d'autonomie financière, valable au niveau
des provinces, reste valable également au niveau de l'entité
territoriale décentralisée parce qu'il permet à celle-ci
de disposer d'un budget propre, distinct de ceux de l'Etat central et de la
province. Ce budget est toutefois intégré en recettes et en
dépenses au budget de la province qui est présenté en
même temps que le budget du pouvoir central. Pour former le budget de
l'Etat arrêté chaque année par une loi budgétaire ou
loi des finances de l'année.
Les entités territoriales décentralisées
ont droit également à 40% des recettes à caractère
national allouées à la province ainsi que la possibilité
de bénéficier des ressources de la caisse nationale de
péréquation. Elles peuvent enfin disposer des ressources
exceptionnelles mais il leur est toutefois interdit de recourir aux emprunts
extérieurs.
Les entités territoriales décentralisées
disposent de trois types de ressources : des ressources propres, des ressources
provenant des recettes à caractère national et des ressources de
la Caisse nationale de péréquation.
Par ressources propres d'une entité territoriale
décentralisée, il faut entendre celles provenant de
l'impôt personnel minimum, des recettes de participation, des taxes et
droits locaux (Loi organique n°08/016 du 07 octobre 2008 portant
composition, organisation des Entités Territoriales
Décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces).
Les recettes de participation comprennent les bénéfices ou les
revenus de la participation d'une entité en capital dans les entreprises
publiques, les sociétés d'économie mixte et les
associations momentanées à but économique (LETD, art.
110).
Les taxes et droits locaux comprennent les taxes
d'intérêt commun, les taxes spécifiques à chaque
entité et les recettes administratives rattachées aux actes
générateurs dont la décision relève de celle-ci
(LETD, art.111, 112, 113, 114).
Par ressources provenant des recettes à
caractère national, il faut entendre, la part, perçue par
l'entité, de 40% des recettes à caractère national
allouées aux provinces. La répartition de ces ressources est
fonction des critères de capacité de production, de la superficie
et de la population (LETD, art. 115 et 116).
L'entité territoriale décentralisée peut
aussi bénéficier des ressources provenant de la Caisse nationale
de péréquation prévues à l'article 181 de la
Constitution (LETD, art. 117). Enfin, les ressources exceptionnelles d'une
entité peuvent provenir non seulement des emprunts intérieurs
pour financer des investissements mais aussi des dons et legs (LETD, art. 118
et 119).
Précisons que le contrôle de l'exécution
du budget de la commune Bulengera comme pour toutes les ETD s'effectue au
niveau hiérarchique. La tutelle sur les actes des ETD s'exerce par le
contrôle a priori et un contrôle a posteriori (LETD, op.cit. art.
96). Le gouverneur de la province exerce, dans les conditions prescrites dans
la présente loi, la tutelle sur les actes des ETD. Il peut
déléguer cette compétence à l'administrateur du
territoire (LETD, op.cit. art. 95).
· Le principe de la retenue à la source de
40 % des recettes à caractère national.
Il s'agit du mode opératoire de répartition des
recettes de l'Etat entre le pouvoir central et les provinces d'une part, et
entre les provinces et les entités territoriales
décentralisées d'autre part. L'alinéa 2 de l'article 175
de la constitution de la République précise que la part des
recettes à caractère national allouée aux provinces est
établie à 40%. Elle est retenue à la source.
Ceci sous-entend que chaque province de la République
devra s'impliquer dans la mobilisation et recouvrement des recettes à
caractère national; en connaitre le montant et y opérer une
retenue de 40 %. Malheureusement, en RD. Congo la pratique est toute autre.
Ce sont les services du Ministère des Finances qui
établissent l'assiette, émettent les rôles et assurent le
recouvrement. Doit-on préciser que ces services de l'Etat n'ont pas de
relations contractuelles ou de subordination ni avec la province, ni avec les
entités territoriales décentralisées pour lesquelles ils
sont censés travailler.
Ces dernières n'ont guère de possibilité
de réaction en cas d'insuffisances de performances de la part de ces
services, moins, encore un droit de regard sur ces derniers.
S'agissant effectivement de ces ressources, disons-le, la
Constitution congolaise gâte réellement les provinces auxquelles
elle octroie 40% des recettes à caractère national devant
être retenues à la source, 10% desdites recettes au titre de la
caisse de péréquation ainsi que les impôts réels
(fonciers, sur le véhicule, sur les concessions minières) de
même que l'impôt sur les revenus locatifs.
Les tensions entre le pouvoir central et les provinces se
sont ainsi exacerbées sur fond de la mauvaise gouvernance de certains
gouverneurs de provinces qui ont excellé dans la non application des
principes budgétaires et ceux de gestion les plus
élémentaires.
C'est sans doute pour mettre un terme à ce
désordre dans les provinces qu'est intervenue la loi sur les finances
publiques congolaises dont des nombreuses dispositions sont relatives aux
finances publiques des provinces, dans le but de mettre en place des principes
de leur élaboration, exécution et contrôle.
Ainsi, à la place de la retenue à la source,
l'Etat congolais a choisi, sans texte juridique, d'appliquer la
rétrocession. Laquelle est du reste calculée et
rétrocédée différemment selon les provinces par
caprices des dirigeants.
· La caisse de péréquation
Elle est une autre source capitale des recettes en faveur des
provinces.
Elle est instituée en R.D. Congo par l'article 181 de
la constitution de la République.
A la lecture de cet article, il apparait clairement que la
caisse de péréquation a pour mission de financer des projets et
programmes d'investissement public, en vue d'assurer la solidarité
nationale et de corriger le déséquilibre de développement
entre les provinces et entre les autres entités territoriales
décentralisées.
Ainsi, l'Etat a le devoir d'assurer une
péréquation entre les collectivités locales pour corriger
les déséquilibres qui peuvent se développer du fait des
dotations différenciées entre collectivités locales en
termes de potentialités naturelles, économiques ou humaines. La
Caisse Nationale de Péréquation pourrait disposer d'un budget
alimenté par le Trésor à concurrence de 10% des recettes
à caractère national revenant à l'Etat chaque
année.
Notons tout de suite que reconnaissant le principe de 40% des
recettes dues aux provinces et ETD, la loi sur les finances publiques
congolaises du 13 juillet 2011 à son article 218 précise que
l'allocation effective desdites recettes « tient compte du transfert
effectif des compétences et des responsabilités en matière
de dépenses ». En effet, « le pouvoir central peut retenir de
la quote-part provinciale le coût des compétences et
responsabilités non transférés, dans les conditions
définies par la loi de finances ».
A l'analyse, il se dégage que le fonds de
péréquation congolais dont question ne répond pas à
la philosophie de tels fonds tels qu'ils existent dans d'autres pays dont la
France. Lascombe et Vandendreessche affirment que « la
Constitution (Française) dispose encore que la loi
prévoit des dispositifs de péréquation destinés
à favoriser l'égalité entre les collectivités
territoriales. Cette disposition a pour but de concilier le principe de
liberté avec celui d'égalité par l'instauration des
mécanismes de péréquation financière. Le
législateur peut ainsi prélever sur les ressources fiscales d'une
collectivité territoriale dans le but d'accroître les ressources
d'autres collectivités territoriales sans étouffer la libre
administration des collectivités territoriales (VANDENDRIESSCHE &
LASCOLOMBE, 2009, pp. 87-91).
Cependant, de la manière dont ce fonds est prévu
en République Démocratique du Congo, s'il est effectif, il
fonctionnerait sur base de ponction sur la part du pouvoir central ; d'ailleurs
avec raison pure et simple que c'est en tenant compte du transfert des charges
importantes aux provinces.
En appui, nous évoquons tout de suite la notion des
budgets des provinces justifiant ainsi le principe constitutionnel instituant
la distinction entre les finances de pouvoir central et celles des
provinces.
Ainsi, La loi n°08/012 du 31 Juillet 2008 portant
principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces
affirme que les finances publiques du pouvoir central et celles de provinces
sont distinctes.
Il est arrêté chaque année par une loi.
Les budgets des entités territoriales décentralisées sont
intégrés en dépenses et en recettes, dans le budget de la
province... (Article 49 de la Loi n°08/012 , 2008)
Nous constatons malheureusement que depuis 2006 jusqu'à
ce jour, la caisse nationale de péréquation n'est jamais
opérationnelle.
Conclusion partielle :
Le présent chapitre est subdivisé en deux
sections dont la première s'intéresse sur les Entités
Territoriales Décentralisées de la RDC, cette section dans son
ensemble touche essentiellement les points notamment, l'historique de la
décentralisation plus particulièrement avant et après
l'indépendance, de sa définition selon certains auteurs qui
jadis auraient parlés à ce sujet, son but et son objectif, les
modes de gestion des ETD et parle également des principes fondamentaux
de la décentralisation territoriale. D'une manière succincte, est
résumée la première section.
La seconde section quant à elle, concerne la
fiscalité des Entités territoriales Décentralisées.
Cette section est la plus intéressante de ce chapitre car elle
s'intéresse généralement sur le pouvoir de percevoir les
impôts, droits, taxes et redevances des ETD et énumère les
textes légaux y afférant, elle détermine les ressources
financières des communes et liste également tous les
impôts, droits, taxes, redevances et autres recettes de compétence
des communes tout en déterminant leurs faits générateurs.
CHAPITRE II :
ANALYSE DE LA FISCALITE DE LA COMMUNE BULENGERA
1. PRESENTATION DE LA COMMUNE
BULENGERA
1.1. Situation géographique
La commune BULENGERA est une Entité territoriale
Décentralisée de la Province du Nord-Kivu, en République
Démocratique du Congo. C'est l'une des quatre communes de la ville de
Butembo qui a son bureau administratif situé au N° 402 en Cellule
Londo, Quartier de l'Evêché.
Les limites de la Commune Bulengera :
- A L'EST : Par la Chefferie de Bashu, la rivière
LWIRWA séparant les deux Entités de la source jusqu'à sa
jonction avec la rivière LUHULO.
- A L'OUEST : Par la Commune MUSUSA, la rivière
KIMEMI séparant les deux Entités jusqu'au pont de la paix.
Delà, la Commune VULAMBA la route Butembo-Beni séparant les deux
Entités, de la station JERRYSON jusqu'à la jonction
LUHOLO-LWIRWA.
- AU NORD : On trouve toujours la Chefferie de Bashu, la
rivière LUHULO séparant les deux Entités sur une courte
distance allant à la rencontre jonction de la route Butembo-Beni avec la
rivière LOHULO-LWIRWA.
- AU SUD : La Chefferie de Baswagha le tronçon de
la route MISEBERE - KYONDO formant limité entre les deux Entités
et coïncidant presque avec une ligne joignant les sources des
rivières KIMEMI et LWIRWA.
· L'altitude de la Commune Bulengera s'étend entre
1800 à 2100 m en son point culminant (Mont Carmel dans le Quartier
Kyaghala).
· La latitude : zéro, la Ville étant
située à l'équateur.
· La longitude : 29° Est.
Par cette situation la Commune occupe tout l'Est de la Ville
dont elle est globalement séparée par la rivière Kimemi
qui traverse la Ville du Sud vers le Nord.
1.2. Aperçu Historique
1.2.1. Statut juridique
La commune Bulengera est une Entité
Territoriale Décentralisée reconnue par le Décret
n°042/2003 du 28/03/2003.
La Commune de Bulengera, a été
créée concomitamment avec la Ville de Butembo et ses quatre
communes (BULENGERA - KIMEMI - MUSUSA et VULAMBA) par l'Arrêté
N°01/001/Bis/CAB/GP-NK/99 du 29/09/1999 de Son Excellence Monsieur le
Gouverneur de Province du Nord - Kivu/bis à Beni ; elle sera
ensuite reconnue par le Président du RCD/KIS-ML par le Décret
N°2001/038 du 21 décembre 2001, époque où depuis
1998, le Pays était en partition par les groupes armés contre le
Gouvernement Central de Kinshasa. Elle sera enfin confirmée au niveau
national, lors des premiers pas de la réunification du Pays, par le
Décret N°042/2003 du 28 mars 2003 de Son Excellence Monsieur le
Président de la République Démocratique du Congo, nous
citons Joseph KABILA KABANGE.
1.3. Rayon d'action
La Commune Bulengera a une superficie de 55,06km2
et elle est divisée en neuf Quartiers à savoir :
1. Quartier de l'Evêché ;
2. Quartier Kalemire ;
3. Quartier Kamesi-Mbonzo ;
4. Quartier Kimbulu ;
5. Quartier Kyaghala ;
6. Quartier Mukuna ;
7. Quartier Mutiri ;
8. Quartier Rughenda ;
9. Quartier Wayene.
1.4. Objectifs
Le bureau de la Commune Bulengera en tant que bureau d'une
Entité Territoriale Décentralisée de l'Administration
Publique a comme objectifs :
- Assurer la sécurité de la population et
leurs biens ;
- Assurer le développement de la Commune ;
- Maintenir l'ordre public ;
- Assurer le bien-être social, moral et intellectuel de
la population.
I.2.5. Les dirigeants en commune
Bulengera
La Commune Bulengera est formée de l'ancien quartier
Vungi de l'ex cité Butembo, de la localité Makerere :
Mavono (en chefferie des Bashu) Agglomération dans la Chefferie des
Baswagha.
La Commune Bulengera a déjà connu six
Bourgmestres :
1. PALUKU KAMAVU qui a dirigé à partir de
Septembre 1999 en Octobre 2001.
2. BENDE BUKETSU Adrien : 18 Octobre 2001 au 18 juillet
2005.
3. LEANDRE THAMUWITHE : 18 Juillet au 13 octobre 2008.
4. MUHONGYA MALAMBO Jean - Pierre au pouvoir à partir
du 13 octobre jusqu'au 9 août 2010.
5. KASEREKA KITSA Omer : du 10 août 2010 à
septembre 2017.
6. KATUNDIRA NDENGONGE ROMAIN : de septembre 2017
à 2021.
7. ILUNGA MUNGEDI Willy : du 25 juin 2021 jusqu'à
ces jours sous l'Etat de siège.
1.5. Organigramme De La Commune Bulengera
Services spécialisés
- ANR
- PNC
Bourgmestre
Bourgmestre Adjoint
Chef de Bureau
Budget
- Mandataire
- Sous-Gestionnaire
- Vérificateur
- Chargé des Marchés Publics
Etat civil
- Préposé
- Centralisateur
- Recenseurs
Secrétariat
- Sec- Administratif
- Rédacteur
- Commis- Classeur
- Informaticien
- Dactylographe
- Huissier
- Ouvrier
Services techniques
Finances
Chefs de Quartiers
- Economie
- Environnement
- Affaires Sociales
- Jeunesse
- PME
- Culture et Arts
- Mine-Géologie
- Développement
- Travaux Publics
- Industries
- Genre femmes et enfants
- AGRIPEL
- Energie
- Sports-Loisirs
- Habitat
- Protection Civil
- Décentralisation
- Ordonnateur Délégué
- Receveur Comptable
- Receveur Comptable Adjoint
- Vérif. Ord.
- Kalemire
- Kimbulu
- Mutiri
- Mukuna
- Wayene
- Kyaghala
- Kamesi-Mbonzo
- Rughenda
- Evêché
1.6. Fonctionnement
a. Bourgmestre Titulaire
Il est le représentant du président de la
République et autorité locale dans la commune. A ce titre il a
comme taches :
- Assurer le bon fonctionnement de tous les services publics
de l'Etat oeuvrant dans sa juridiction.
- Veiller à l'exécution des lois,
règlements et décisions de l'autorité
supérieure.
- Veiller à sauvegarder le patrimoine de la
commune.
- Préparer et présenter à la Mairie de la
ville les projets du budget de sa commune dont il est l'ordonnateur
Principal.
- Il est Officier de l'état civil et Officier de police
judiciaire à compétence générale.
- Il statue (agit) par voie de décision.
b. Le Bourgmestre Adjoint
- Il fait le suivi de l'exécution des projets de
développement initiés dans la commune ;
- Il traite les autres dossiers financiers qui lui sont
confiés par le bourgmestre ;
- Il remplace d'office le Bourgmestre en cas
d'empêchement ;
- Il centralise les rapports de perception des taxes ;
- Il traite les dossiers financiers de la commune ;
- Il est le gestionnaire des crédits de
l'entité ;
- Il est officier de l'état civil et officier de
police judiciaire à compétence générale ;
c. Chef de bureau
- Il coordonne les rapports administratifs des services
publics installés dans la commune.
- Il exploite les rapports administratifs de différents
quartiers et propose les éléments de réponses.
- Il est le Chef du personnel de la commune. En plus de cela.
le Bourgmestre, son adjoint et le chef du bureau sont les trois cadres de
commandement dans la commune.
d. Le secrétaire administratif
(SECAD)
Il sert de trait d'union entre le chef de bureau et le
Bourgmestre avec son adjoint.
Il doit maitriser l'organisation et les attributions de chaque
agent au sein du secrétariat.
C'est lui qui doit prévenir le Bourgmestre sur ce qui
ne va pas administrativement chez tel ou tel autre agent. A ce titre il a le
devoir de :
- Répondre aux correspondances reçues en suivant
les indications du bourgmestre, tâche qu'il partage avec les
rédacteurs.
- Participer à l'élaboration de
différents rapports et faire tout autre travail de rédaction lui
demandé.
- Collectionner les lettres dactylographiées et
superviser en général le travail du secrétariat.
e. Le préposé à l'état
civil
Il est le délégué du bourgmestre en ce
qui concerne les activités d'Officier de l'état- civil.
Cependant, Il s'occupe aussi de la collecte des données
démographiques par le recensement de la population, aidé par les
recenseurs au niveau des Quartiers.
1.7. Ressources
a. Ressources Humaines
La commune Bulengera fonctionne avec 56 agents qui occupent
des postes organiques, Pour les travaux de développement la commune
peut aussi compter sur sa population soit vers 262 000 habitants.
b. Ressources Financières et
matérielles
Les ressources financières
proviennent des taxes lui allouées par le Gouvernement. Mais elle
bénéficie aussi régulièrement de fonds
(rétrocession) du Gouvernement Central, même s'il est modeste par
rapport aux besoins de l'Entité en matière de
développement.
2. PRESENTATION DES DONNEES
Dans cette partie, il est question de présenter le
budget de la commune Bulengera en terme de prévision mais
également de perception selon le genre des recettes, sur base desquelles
feront objet de nos analyses afin de satisfaire à nos majeures
préoccupations.Il est à préciser que toutes les
données recueillies sont en Franc Congolais.
Tableau 2 :
STATISTIQUES DES RECETTES PERCUES EN 2018
NATURE
|
LIBELLÉ DE RECETTES
|
PRÉVISIONS 2018
|
REC.ANTER.
|
déc-18
|
CUMUL EXERCICE
|
REC. A RECOUVRER
|
%
|
|
I.RECETTES COURANTES
|
333 544 913,11
|
131 007 415,95
|
15 233 318,00
|
146 240 733,95
|
187 304 179,16
|
43,84
|
I.RECETTES RETROCEDEES
|
41 006 392,00
|
18 212 754,00
|
2 985 318,00
|
21 198 072,00
|
19 808 320,00
|
51,69
|
678120000
|
Recettes à caractère nationale allouée
à la commune
|
18 830 398,00
|
8 955 954,00
|
2 985 318,00
|
11 941 272,00
|
6 889 126,00
|
63,41
|
67820000
|
Recettes d'intérêt commun
|
22 175 994,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
22 175 994,00
|
0,00
|
|
II. TAXES SPECIFIQUES
|
292 538 521,11
|
112 794 661,95
|
12 248 000,00
|
125 042 661,95
|
167 495 859,16
|
42,74
|
|
Recette des Impôts
|
7 042 166,50
|
240 000,00
|
0,00
|
240 000,00
|
6 802 166,50
|
3,41
|
17111500
|
impôt personnel Minimum (IPM)
|
7 042 167,50
|
240 000,00
|
0,00
|
240 000,00
|
6 802 167,50
|
3,41
|
|
Recettes non fiscales
|
285 496 354,61
|
112 554 661,95
|
12 248 000,00
|
124 802 661,95
|
160 693 692,66
|
43,71
|
|
INTEREUR ET SECURITE
|
71 037 643,00
|
18 494 967,00
|
2 240 000,00
|
20 734 967,00
|
50 302 675,00
|
29,19
|
27012284
|
Taxes sur actes d'état - civil
|
71 037 643,00
|
18 494 967,00
|
2 240 000,00
|
20 734 967,00
|
50 302 676,00
|
29,19
|
27425840
|
Taxe sur certificat d'aptitude physique
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27426250
|
Taxe annuelle sur les pompes funèbres communales
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27012120
|
Produit des ventes des cercueils et croix
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27484800
|
droit sur le permis d'inhumation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
FINANCES
|
18 895,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
18 895,00
|
0,00
|
17134112
|
Taxe sur immatriculation des motos
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27415280
|
Taxe sur location des échoppes, magasins et
dépôts des marchés communaux
|
18 895,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
18895,00
|
0,00
|
|
BUDGET
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27012282
|
Produits de vente des cahiers spéciaux de charges
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27011341
|
Produits de vente des publications de la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
PLAN
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27427500
|
droit di enregistrement des ONG à caractère
communal
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
JUSTICE
|
661 325,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
661 325,00
|
0,00
|
27022482
|
Taxe sur attestation de succession
|
566 850,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
566 850,00
|
0,00
|
27022340
|
Taxe sur agrément provisoire des associations culturelles,
ASBL
|
94 475,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
94 475,00
|
0,00
|
|
TRAVAUX PUBLIC ET INFRASTRUTURES
|
2 002 870,00
|
1 266 500,00
|
80 000,00
|
1 346 500,00
|
656 370,00
|
67,23
|
17134820
|
Taxe sur autorisation pour utilisation temporaire du domaine
|
2 002 871,00
|
1 266 500,00
|
80 000,00
|
1 346 500,00
|
656 371,00
|
67,23
|
27012140
|
produit de vente des véhicules et engin
déclassés appartenant à la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17126145
|
Taxe sur construction des caveaux
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
AGRICULTURES, PECHE ET ELEVAGE
|
3 495 217,00
|
908 000,00
|
0,00
|
908 000,00
|
2 587 217,00
|
25,98
|
27011360
|
Produit de vente de la carte de pêcheur, agriculteur et
éleveurs
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27423120
|
Licence des produits agro industriels (thé, café,
caoutchouc...)
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27423600
|
Taxe sur expertise de certificat d'origine de bonne santé
animale et végétal
|
18 895,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
18 895,00
|
0,00
|
27423200
|
Taxe d'inspection vétérinaire
|
3 476 322,00
|
908 000,00
|
0,00
|
908 000,00
|
256 832,00
|
26,12
|
27022120
|
soins préventifs du bétail
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17136228
|
Taxe sur entretien des bêtes prise en divagation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27012331
|
Frais de PV de destruction des denrées alimentaires
avariés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
INDUSTRIE
|
13 691 645,61
|
5 820 115,00
|
32 000,00
|
5 852 115,00
|
7 839 530,61
|
42,74
|
17135182
|
Taxe unique d'établissement de l'activité
commerciale ou industrielle
|
13 691 646,61
|
5 820 115,00
|
32 000,00
|
5 852 115,00
|
7 839 531,61
|
42,74
|
|
MINES
|
30 541 878,00
|
17 244 400,00
|
1 534 200,00
|
18 778 600,00
|
11 763 278,00
|
61,48
|
27415271
|
Taxes sur étalages des substances minérales
classées en carrières
|
30 541 879,00
|
17 244 400,00
|
1 534 200,00
|
18 778 600,00
|
11 763 279,00
|
61,48
|
27415272
|
Taxes sur étalages des diamants et autres minérales
d'exploitation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
TRANSPORT ET COMMUNICATION
|
472 375,00
|
720 000,00
|
0,00
|
720 000,00
|
- 247 625,00
|
152,42
|
17135171
|
Taxes sur agrément de véhicules d'occasion
|
283 425,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
283425,00
|
0,00
|
17135171
|
taxe sur exposition de vente des véhicules d'occasion
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17135173
|
Taxe sur vente de plaque vélo et chariot
|
188 950,00
|
720 000,00
|
0,00
|
72000000,00
|
-531050,00
|
381,05
|
|
ENERGIE
|
288 500,00
|
67 600,00
|
0,00
|
67 600,00
|
220 900,00
|
23,43
|
27426250
|
Taxe sur vente de chatons de bois et bols de chauffage
|
288 501,00
|
67 600,00
|
0,00
|
67 600,00
|
20 901 100,00
|
23,43
|
|
POSTE TELECOM ET TELECOMMUNICATIONS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27426260
|
Taxe annuelle sur les cybers café et bureautiques
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
AFFAIRES FONCIERES
|
147 127 807,00
|
57 096 650,00
|
7 360 000,00
|
64 456 650,00
|
82 671 157,00
|
43,81
|
17122270
|
Taxes sur enregistrement des parcelles
|
109 715 705,00
|
43 931 900,00
|
2 560 000,00
|
46 491 900,00
|
6 323 805,00
|
42,37
|
27438252
|
Taxes sur autorisation de morcèlement des concessions
foncières
|
37 412 100,00
|
13 164 750,00
|
4 800 000,00
|
17 964 750,00
|
19 447 350,00
|
48,02
|
27011200
|
Produit de vente des biens privés immobiliers et
abandonnés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
ENVIRONNEMENT
|
755 800,00
|
1 636 650,00
|
160 000,00
|
1 796 650,00
|
- 1 040 850,00
|
237,72
|
17134420
|
Taxes sur légitime détention des animaux
protégés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27415320
|
Taxes sur autorisation d'abattage d'arbres
|
755 800,00
|
1 636 650,00
|
160 000,00
|
1 796 650,00
|
- 1 040 850,00
|
237,72
|
|
CULTURE ET ARTS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27424430
|
Taxes sur exposition foraine
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
JEUNESSE, SPORTS ET LOISIRS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17433500
|
Quotité sur la publicité dans les Installations
sportives de la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022511
|
Quotité sur la vente des billets d'accès aux
manifestations culturelles
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022513
|
Quotité sur les produits des rencontres sportives à
caractères national
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
PETITE ET MOYENNES ENTREPRISES
|
15 402 400,00
|
6 151 650,00
|
841 800,00
|
6 993 450,00
|
8 408 950,00
|
45,40
|
27415260
|
Taxe joaillière d'étalage aux marchés
officiels communaux
|
15 402 401,00
|
6 151 650 100,00
|
0,00
|
699345000,00
|
8408951,00
|
45,40
|
17136183
|
Taxe sur production industrielle de l'huile de palme
|
0,00
|
4,00
|
0,00
|
4,00
|
5,00
|
6,00
|
27423120
|
Taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de
fabrication
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
RECETTES EXCEPTIONNELLES
|
181 684 872,50
|
3 148 129,95
|
0,00
|
3 148 129,95
|
178 536 742,55
|
1,73
|
57500000
|
5 Dons et legs
|
181 684 873,50
|
3 148 129,95
|
0,00
|
3148129,95
|
178536743,55
|
1,73
|
|
1. BUDGET GÉNÉRAL
|
515 229 785,61
|
134 155 545,90
|
15 233 318,00
|
149 388 863,90
|
365 840 921,71
|
28,99
|
Source : service de la comptabilité de la commune
Bulengera
Au cours de cette années, 42 droits et taxes ont
constitués les taxes spécifiques de la commune Bulengera.
Néanmoins, 25 taxes, soit 59,52% n'ont pas été
budgétisées, 35 soit 83,33% n'ont générées
aucune recette, ce qui explique que seuls 7 droits et taxes, soit 16,67% ont
été payés cette année. Il se constate
également que l'Impôt Personnel Minimum n'ait pas
été recouvré. Les recettes cumulées des taxes sur
vente de plaque de vélo et chariots et celles d'autorisation d'abattage
d'arbres ont excédées leur ligne budgétaire de cette
année.
Tableau 3: STATISTIQUES DES
RECETTES PERCUES EN 2019
NATURE
|
LIBELLE DE RECETTES
|
PREVISIONS 2019
|
RECETTES ANTERIEURES
|
déc-19
|
CUMUL EXERCICE
|
RECETTES A RECOUVRER
|
%
|
|
I.RECETTES COURANTES
|
284 016 566,30
|
135 486 279,00
|
17 761 878,00
|
153 248 157,00
|
130 768 409,30
|
53,96
|
1. RECETTES RETROCEDEES
|
41 006 392,00
|
8 955 954,00
|
2 985 318,00
|
11 941 272,00
|
29 065 120,00
|
29,12
|
678120000
|
Recettes à caractère nationale allouée
à la commune
|
18 830 398,00
|
8 955 954,00
|
2 985 318,00
|
11 941 272,00
|
6 889 126,00
|
63,41
|
67820000
|
Recettes d'intérêt commun
|
22 175 994,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
22 175 994,00
|
0,00
|
|
II. TAXES SPECIFIQUES
|
243 010 174,30
|
126 530 325,00
|
14 776 560,00
|
141 306 885,00
|
101 703 289,30
|
58,15
|
|
Recettes non fiscales
|
243 010 174,30
|
126 530 325,00
|
14 776 560,00
|
141 306 885,00
|
101 703 289,30
|
58,15
|
|
INTERIEUR ET SECURITE
|
49 774 864,80
|
31 965 200,00
|
3 660 000,00
|
35 625 200,00
|
14 149 664,80
|
71,57
|
27012284
|
Taxes sur actes d'état - civil
|
42 325 800,00
|
29 288 200,00
|
3 360 000,00
|
32 648 200,00
|
9 677 600,00
|
77,14
|
27425840
|
Taxe sur certificat d'aptitude physique
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27426250
|
Taxe annuelle sur les pompes funèbres communales
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27012120
|
Attestation de décès domicile
|
45 382,50
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
45 382,50
|
0,00
|
27484800
|
droit sur le permis d'inhumation
|
113 437,50
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
113 437,50
|
0,00
|
27022484
|
Taxe sur attestation de perte des pièces
|
6 807 375,00
|
2 485 000,00
|
300 000,00
|
2 785 000,00
|
4 022 375,00
|
40,91
|
27022485
|
Taxe sur attestation de bonne conduite, vie et moeurs
|
283 186,80
|
192 000,00
|
0,00
|
192 000,00
|
91 186,80
|
67,80
|
27022482
|
Taxe sur Attestation de succession
|
18 153,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
18 153,00
|
0,00
|
37441000
|
Amandes transactionnelle
|
181 530,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
181 530,00
|
0,00
|
|
ECONOMIE
|
37 579 609,50
|
5 582 375,00
|
80 000,00
|
5 662 375,00
|
31 917 234,50
|
15,07
|
17134112
|
Taxes professionnelle annuelle
|
37 570 533,00
|
5 582 375,00
|
80 000,00
|
5 662 375,00
|
31 908 158,00
|
15,07
|
27415280
|
Amandes transactionnelle
|
9 076,50
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
9 076,50
|
0,00
|
|
FINANCES
|
13 827 900,00
|
8 032 450,00
|
544 100,00
|
8 576 550,00
|
5 251 350,00
|
62,02
|
17111500
|
Impôt personnel Minimum (IPM)
|
3 357 750,00
|
726 000,00
|
0,00
|
726000,00
|
2631750,00
|
21,62
|
27012282
|
Taxes journalière d'étalage aux marchés
officiels communaux
|
10 452 000,00
|
7 270 150,00
|
544 100,00
|
7 814 250,00
|
2 637 750,00
|
74,76
|
27011341
|
Taxe sur location des échoppes, magasins et
dépôts des marchés
|
18 150,00
|
36 300,00
|
0,00
|
36 300,00
|
- 18 150,00
|
200,00
|
27011341
|
Produit de vente des publications de la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17134112
|
Taxe sur immatriculation des vélos et chariots
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
BUDGET
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
TRAVAUX PUBLIC ET INFRASTRUTURES
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022482
|
Produits de vente des cercueils et croix fabriqués par la
commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022340
|
Produit de vente des véhicules et engins
déclassés appartenant à la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
AGRICULTURES, PECHE ET ELEVAGE
|
2 606 280,00
|
973 000,00
|
0,00
|
973 000,00
|
1 633 280,00
|
37,33
|
17134820
|
Produit de vente de la carte de pécheur, agriculteur et
éleveur
|
181 500,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
181 500,00
|
0,00
|
27012140
|
Inspection vétérinaire
|
2 424 780,00
|
973 000,00
|
0,00
|
973 000,00
|
1 451 780,00
|
0,00
|
17126145
|
Frais de soins préventifs du bétail
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17136228
|
Taxe sur entretien des bêtes prise en divagation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
1,00
|
27012331
|
Frais de PV de destruction des denrées alimentaires
avariés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
2,00
|
27022110
|
Produit de soin thérapeutique et chirurgical des
bétails
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
3,00
|
|
INDUSTRIE
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27011360
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de
fabrication
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
MINES
|
28 401 120,00
|
16 411 600,00
|
1 321 260,00
|
17 732 860,00
|
10 668 260,00
|
62,44
|
27415271
|
Taxes sur étala es des substances minérales
classées en carrière
|
28 401 120,00
|
16 411 600,00
|
1 321 260,00
|
17 732 860,00
|
10 668 260,00
|
62,44
|
27415272
|
Taxes sur étalages des diamants et autres minérales
d'exploitation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27021110
|
Quotité sur les frais pour le service rendu
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
TRANSPORT ET COMMUNICATION
|
3 811 500,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
3 811 500,00
|
0,00
|
17135171
|
Taxes d'exploitation des parkings privés
|
1089000,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
1089000,00
|
0,00
|
17135173
|
Taxes de numérotation des motos de transport en commun
|
2722500,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
2722500,00
|
0,00
|
|
ENERGIE
|
1 478 650,00
|
326 800,00
|
0,00
|
326 800,00
|
1 151 850,00
|
22,10
|
27426250
|
Taxes sur autorisation de construction de fours à charbon
de bois
|
1 107 150,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
1 107 150,00
|
0,00
|
27426250
|
Taxes sur vente de charbons et bois de chauffage
|
371 500,00
|
326 800,00
|
0,00
|
326 800,00
|
44 700,00
|
87,97
|
|
URBANISME
|
21 782 520,00
|
15 136 500,00
|
5 674 200,00
|
20 810 700,00
|
971 820,00
|
95,54
|
27426260
|
Taxe sur autorisation pour utilisation temporaire du domaine
public
|
2 722 500,00
|
1 116 500,00
|
154 200,00
|
1 270 700,00
|
1 451 800,00
|
46,67
|
27438252
|
Taxe d'autorisation de morcellement des concessions
foncières
|
19 060 020,00
|
14 020 000,00
|
5 520 000,00
|
19 540 000,00
|
- 479 980,00
|
102,52
|
|
HABITAT
|
80 858 250,00
|
47 600 000,00
|
3 497 000,00
|
51 097 000,00
|
29 761 250,00
|
63,19
|
17122270
|
Taxes sur enregistrement des parcelles
|
80 858 250,00
|
47 600 000,00
|
3 497 000,00
|
51 097 000,00
|
29 761 250,00
|
63,19
|
|
ENVIRONNEMENT
|
2 889 480,00
|
502 400,00
|
0,00
|
502 400,00
|
2 387 080,00
|
0,00
|
17134420
|
Taxes sur légitime détention des animaux
protégés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27415320
|
Taxes sur autorisation d'abattage d'arbres
|
2 889 480,00
|
502 400,00
|
0,00
|
502 400,00
|
238 708 000,00
|
0,00
|
|
SPORTS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
17433500
|
Quotité sur la publicité dans les installations
sportives de la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022511
|
Quotité sur la vente des billets d'accès aux
manifestations culturelles
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
27022513
|
Quotité sur des produits des rencontres sportives à
caractères national
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
RECETTES EXCEPTIONNELLES
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
57500000
|
5 Dons et legs
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
I. BUDGET GENERAL
|
284 016 566,30
|
135 486 279,00
|
17 761 878,00
|
153 248 157,00
|
130 768 409,30
|
53,96
|
Source : service de la comptabilité de la commune
Bulengera
Au cours de l'année 2019, il s'observe 37 droits et
taxes ayant constitués les taxes spécifiques de la commune
Bulengera. Il se constate néanmoins 16 taxes, soit 43,23% qui n'ont pas
été budgétisées, 29 soit 74,36% n'ont produits
aucune recette, ce qui montre que 8, soit 20,51% de taxes ont été
payées. L'Impôt Personnel Minimum a été
budgétisé également mais n'a engendré aucune
recette.
La taxe d'autorisation de morcellement des parcelles a
cumulé nombre de recettes cette année et a excédée
sa ligne budgétaire de 2,52%, la taxe sur l'acte d'Etat civil s'en est
suivit également avec un cumul de 77,14%.
Tableau 4: STATISTIQUES DES
RECETTES PERCUES EN 2020
NATURE
|
LIBELLE DE RECETTES
|
PREVISIONS 2020
|
RECETTES ANTERIEURES
|
déc-20
|
CUMUL EXERCICE
|
RECETTES A RECOUVRER
|
%
|
|
|
|
I.RECETTES COURANTES
|
411 096 692,88
|
185 502 444,00
|
15 372 900,00
|
200 875 344,00
|
210 221 348,88
|
48,86
|
|
|
1. RECETTES RETROCEDEES
|
23 179 314,00
|
8 955 954,00
|
0,00
|
8 955 954,00
|
14 223 360,00
|
38,64
|
|
|
678120000
|
Recettes à caractère nationale allouée
à la commune
|
12 710 518,00
|
8 955 954,00
|
0,00
|
8 955 954,00
|
3 754 564,00
|
70,46
|
|
|
67820000
|
Recettes d'intérêt commun
|
10 468 796,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
10 468 796,00
|
0,00
|
|
|
|
II. TAXES SPECIFIQUES
|
387 917 378,88
|
176 546 490,00
|
15 372 900,00
|
191 919 390,00
|
195 997 988,88
|
49,47
|
|
|
|
Recettes non fiscales
|
233 099 078,88
|
176 546 490,00
|
15 372 900,00
|
191 919 390,00
|
41 179 688,88
|
82,33
|
|
|
|
INTERIEUR ET SECURITE
|
43 137 513,60
|
53 517 500,00
|
6 510 000,00
|
60 027 500,00
|
- 16 889 986,40
|
139,15
|
|
|
27012284
|
Taxes sur actes d'état - civil
|
33 731 571,60
|
45 444 000,00
|
5 160 000,00
|
5 060 400 000,00
|
- 16 872 428,40
|
150,02
|
|
|
27425840
|
Taxe sur certificat d'aptitude physique
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27426250
|
Taxe annuelle sur les pompes funèbres communales
|
333 840,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
333 840,00
|
0,00
|
|
|
27012120
|
Attestation de décès à domicile
|
16 692,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
16 692,00
|
0,00
|
|
|
27484800
|
droit sur le permis d'inhumation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022484
|
Taxe sur attestation de perte des pièces
|
8 554 650,00
|
6 073 500,00
|
1 000 000,00
|
7 073 500,00
|
1 481 150,00
|
82,69
|
|
|
27022485
|
Taxe sur attestation de bonne conduite, vie et moeurs
|
417 300,00
|
0,00
|
359 000,00
|
350 000,00
|
67 300,00
|
83,87
|
|
|
27022482
|
Taxe sur Attestation de succession
|
83 460,00
|
2 000 000,00
|
-
|
2 000 000,00
|
- 1 916 540,00
|
2 396,36
|
|
|
|
ECONOMIE
|
30 188 366,68
|
5 120 050,00
|
883 500,00
|
6 003 550,00
|
24 184 816,68
|
19,89
|
|
|
17134112
|
Taxes professionnelle annuelle
|
29 662 568,68
|
5 120 050,00
|
883 500,00
|
6 003 550,00
|
23 659 018,68
|
20,24
|
|
|
27415280
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de
fabrication
|
525 798,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
525 798,00
|
0,00
|
|
|
|
FINANCES
|
16 580 401,80
|
8 977 000,00
|
726 000,00
|
9 703 000,00
|
6 877 401,80
|
58,52
|
|
|
17111500
|
Impôt personnel Minimum (IPM)
|
1 904 545,80
|
746 200,00
|
0,00
|
746 200,00
|
1 158 345,80
|
39,18
|
|
|
27012282
|
Taxes journalière d'étalage aux marchés
officiels communaux
|
11 871 600,00
|
7 294 300,00
|
676 000,00
|
7 970 300,00
|
3 901 300,00
|
67,14
|
|
|
27011341
|
Taxe sur location des échoppes, magasins et
dépôts des marchés
|
2 804 256,00
|
936 500,00
|
50 000,00
|
986 500,00
|
1 817 756,00
|
35,18
|
|
|
27011341
|
Amandes transactionnelle
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
17134112
|
Taxe sur immatriculation des vélos et chariots
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
BUDGET
|
417 300,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
417 300,00
|
0,00
|
|
|
7427500
|
Produits de vente des dossiers d'appel d'offre
|
417 300,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
417 300,00
|
0,00
|
|
|
|
TRAVAUX PUBLIC ET INFRASTRUTURES
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022482
|
Produits de vente des cercueils et croix fabriqués par la
commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022340
|
Produit de vente des véhicules et engins
déclassés appartenant à la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
AGRICULTURES, PECHE ET ELEVAGE
|
5 368 462,80
|
1 415 500,00
|
-
|
1 415 500,00
|
3 952 962,80
|
26,37
|
|
|
17134820
|
Produit de vente de la carte de pécheur, agriculteur,
éleveur
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27012140
|
Inspection vétérinaire
|
5 360 116,80
|
1 415 500,00
|
0,00
|
1 415 500,00
|
3 944 616,80
|
26,41
|
|
|
17126145
|
Frais de soins préventifs du bétail
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
17136228
|
Taxe sur entretien des bêtes prise en divagation
|
8 346,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
8 346,00
|
0,00
|
|
|
27012331
|
Frais de PV de destruction des denrées alimentaires
avariés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022110
|
Produit de soin thérapeute et chirurgical des
bétails
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
INDUSTRIE
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27011360
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de
fabrication
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
MINES
|
26 199 763,20
|
13 702 490,00
|
1 876 000,00
|
15 578 490,00
|
10 621 273,20
|
59,46
|
|
|
27415271
|
Taxes sur étala es des substances minérales
classées en carrière
|
26 199 763,20
|
13 702 490,00
|
1 867 000,00
|
15 578 490,00
|
10 621 273,20
|
59,46
|
|
|
27415272
|
Taxes sur étalages des diamants et autres minérales
d'exploitation
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27021110
|
Quotité sur les frais pour le service rendu
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
TRANSPORT ET COMMUNICATION
|
3 505 320,00
|
510 000,00
|
0,00
|
510 000,00
|
2 995 320,00
|
14,55
|
|
|
17135171
|
Taxes d'exploitation des parkings privés
|
1 001 520,00
|
510 000,00
|
0,00
|
510 000,00
|
491 520,00
|
50,92
|
|
|
17135173
|
Taxes de numérotation des motos de transport en commun
|
2503800,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
2 503 800,00
|
0,00
|
|
|
|
ENERGIE
|
290 600,00
|
98 500,00
|
-
|
98 500,00
|
192 100,00
|
33,90
|
|
|
27426250
|
Taxes sur autorisation de construction de fours à charbon
de bois
|
0,00
|
58 000,00
|
0,00
|
58 000,00
|
- 58 000,00
|
0,00
|
|
|
27426250
|
Taxes sur vente de charbons et bois de chauffage
|
290 600,00
|
40 500,00
|
0,00
|
40 500,00
|
250 100,00
|
13,94
|
|
|
|
URBANISME
|
30 713 280,00
|
21 308 500,00
|
1 233 000,00
|
22 541 500,00
|
8 171 780,00
|
73,39
|
|
|
27426260
|
Taxe sur autorisation pour utilisation temporaire du domaine
public
|
4 006 080,00
|
711 000,00
|
133 000,00
|
84 400 000,00
|
3 162 080,00
|
21,07
|
|
|
27438252
|
Taxe d'autorisation de morcellement des concessions
foncières
|
26 707 200,00
|
20 597 500,00
|
1 100 000,00
|
2 169 750 000,00
|
5 009 700,00
|
81,24
|
|
|
|
HABITAT
|
75 032 209,20
|
70 830 000,00
|
3 100 000,00
|
73 930 000,00
|
1 102 209,20
|
98,53
|
|
|
17122270
|
Taxes sur enregistrement des parcelles
|
75 032 209,20
|
70 830 000,00
|
3 100 000,00
|
7 393 000 000,00
|
1 102 209,20
|
98,53
|
|
|
|
ENVIRONNEMENT
|
1 665 861,60
|
1 066 950,00
|
1 044 400,00
|
2 111 350,00
|
- 445 488,40
|
126,74
|
|
|
17134420
|
Taxes sur légitime détention des animaux
protégés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27415320
|
Taxes sur autorisation d'abattage d'arbres
|
1 665 861,60
|
1 066 950,00
|
0,00
|
2 111 350,00
|
- 445 488,40
|
126,74
|
|
|
|
SPORTS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
17433500
|
Quotité sur la publicité dans les installations
sportives de la commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022511
|
Quotité sur la vente des billets d'accès aux
manifestations culturelles
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
27022513
|
Quotité sur des produits des rencontres sportives à
caractères na
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
RECETTES EXCEPTIONNELLES
|
154 818 300,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
154 818 300,00
|
0,00
|
|
|
57500000
|
5 Dons et legs
|
154 818 300,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
154 818 300,00
|
0,00
|
|
|
|
I. BUDGET GENERAL
|
565 914 992,88
|
185 502 444,00
|
15 372 900,00
|
200 875 344,00
|
365 039 648,88
|
35,50
|
|
|
Source : service de la comptabilité de la commune
Bulengera
Au cours de l'année 2020, 38 droits et taxes ont
constitués les taxes spécifiques de la commune Bulengera.
Comparativement à l'année précédente, 17 taxes,
soit 44,73% n'ont pas été budgétisées, 28, soit
73,67% de ces droits et taxes n'ont produits aucune recette, par contre, il n'y
en a que 10, soit 26,31% payés cette année. L'Impôt
Personnel Minimum a été budgétisé également
mais n'a engendré aucune recette.
Il se constate de même à cette période que
la taxe sur autorisation de construction de fours à charbon de bois
n'ait pas été budgétisée mais a procurée un
montant de 58 000 FC aux recettes. La taxe sur actes d'Etat civil a
cumulée des recettes supérieures à sa prévision
budgétaire, la taxe sur attestation de succession s'en ait suivit mais
cette dernière n'a enregistrée aucune recette perçue cette
année. De surcroit, le cumul dela taxe sur abattage d'arbres a
été supérieur que prévue et les perçues de
l'année 2020 à elles seules représentent 49,47% du total
du cumul des recettes de cette taxe.
Tableau 5:
STATISTIQUES DES RECETTES PERCUES EN 2021
NATURE
|
LIBELLE DE RECETTES
|
PREVISIONS 2021
|
RECETTES ANTERIEURES
|
déc-21
|
CUMUL EXERCICE
|
RECETTES A RECOUVRER
|
%
|
|
|
|
|
|
|
I.RECETTES COURANTES
|
426 089 685,33
|
260 367 202,00
|
22 652 800,00
|
283 020 002,00
|
143 069 683,33
|
66,42
|
|
|
|
|
1. RECETTES RETROCEDEES
|
23 179 314,00
|
11 941 272,00
|
0,00
|
11 941 272,00
|
11 238 042,00
|
51,52
|
|
|
|
|
|
678120000
|
Recettes à caractère nationale allouée
à la commune
|
12 710 518,00
|
11 941 272,00
|
0,00
|
11 941 272,00
|
769 246,00
|
93,95
|
|
|
|
|
|
67820000
|
Recettes d'intérêt commun
|
10 468 796,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
10 468 796,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
2. TAXES SPECIFIQUES
|
402 910 371,33
|
248 425 930,00
|
22 652 800,00
|
271 078 730,00
|
131 831 641,33
|
67,28
|
|
|
|
|
|
|
Recettes non fiscales
|
402 910 371,33
|
248 425 930,00
|
22 652 800,00
|
271 078 730,00
|
131 831 641,33
|
67,28
|
|
|
|
|
|
|
INTEREUR ET SECURITE
|
90 896 325,00
|
64 075 000,00
|
7 544 000,00
|
71 619 000,00
|
19 277 325,00
|
78,79
|
|
|
|
|
|
27012284
|
Taxes sur actes d'état - civil
|
71 225 343,60
|
53 105 000,00
|
5 280 000,00
|
58 385 000,00
|
12 840 343,60
|
81,97
|
|
|
|
|
|
27425840
|
Taxe sur certificat d'aptitude physique
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27426250
|
Taxe annuelle sur les pompes funèbres communales
|
827 120,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
827 120,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27012284
|
Attestation de décèsà domicile
|
10 339,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
10 339,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27484800
|
droit sur le permis d'inhumation
|
0,00
|
50 000,00
|
0,00
|
50 000,00
|
- 50 000,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27012284
|
Taxe sur attestation de perte des pièces
|
18 744 607,00
|
10 920 000,00
|
2 000 000,00
|
12 920 000,00
|
5 824 607,00
|
68,93
|
|
|
|
|
|
27012285
|
Taxe sur attestation de bonne conduite, vie et moeurs
|
8 891 540,00
|
0,00
|
264 000,00
|
264 000,00
|
- 175 084,60
|
296,91
|
|
|
|
|
|
27022482
|
Taxe sur Attestation de succession
|
827 120,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
827 120,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
ECONOMIE
|
37 779 801,93
|
10 575 700,00
|
237 000,00
|
10 812 700,00
|
26 967 101,93
|
28,62
|
|
|
|
|
|
17136220
|
Taxes professionnelle annuelle
|
37 779 801,93
|
10 575 700,00
|
237 000,00
|
10 812 700,00
|
26 967 101,93
|
28,62
|
|
|
|
|
|
17135181
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de fa
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
FINANCES
|
48 097 373,20
|
8 459 430,00
|
994 700,00
|
9 454 130,00
|
38 643 243,20
|
19,66
|
|
|
|
|
|
17111500
|
Impôt personnel Minimum(IPM)
|
31 862 730,20
|
30 000,00
|
0,00
|
30 000,00
|
31 832 730,20
|
0,09
|
|
|
|
|
|
27415260
|
Taxes journalière d'étalage aux marchés
officiels commun
|
12 750 400,00
|
7 742 430,00
|
974 700,00
|
8 717 130,00
|
4 033 270,00
|
68,37
|
|
|
|
|
|
27415280
|
Taxe sur location des échoppes, magasins et
dépôts des
|
3 473 904,00
|
687 000,00
|
20 000,00
|
707 000,00
|
2 766 904,00
|
20,35
|
|
|
|
|
|
17136145
|
Amandes transactionnelle
|
10 339,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
10 339,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
17135173
|
Taxe sur immatriculation des vélos et chariots
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
BUDGET
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27012282
|
Produits de vente des cahiers spéciaux de charge
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27012241
|
Produits de vente des publications de la Commune
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
TRAVAUX PUBLIC ET INFRASTRUTURES
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27012120
|
Produits de vente des cercueils et croix fabriqués par
la
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27012140
|
Produit de vente des véhicules et engins
déclassés appart
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
AGRICULTURES, PECHE ET ELEVAGE
|
6 619 095,00
|
1 080 000,00
|
0,00
|
1 080 000,00
|
5 539 095,00
|
16,32
|
|
|
|
|
27011360
|
Produit de vente de la carte de pécheur et agriculteur
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27423200
|
Inspection vétérinaire
|
6 608 756,00
|
1 080 000,00
|
0,00
|
1 080 000,00
|
5 528 756,00
|
16,34
|
|
|
|
|
27022120
|
Frais de soins préventifs du bétail
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
17136228
|
Taxe sur entretien des bêtes prise en divagation
|
10 339,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
10 339,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27012331
|
Frais de PV de destruction des denrées alimentaires
avarié
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27022110
|
Produit de soin thérapeutique et chirurgical des
bétails
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
INDUSTRIE
|
0,00
|
80 000,00
|
30 000,00
|
110 000,00
|
- 110 000,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27011360
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de fa
|
0,00
|
80000,00
|
30000,00
|
110000,00
|
- 110 000,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
MINES
|
31 711 780,80
|
17 051 600,00
|
1 363 100,00
|
18 414 700,00
|
13 297 080,80
|
58,07
|
|
|
|
|
27415271
|
Taxes sur étalages des substances minérales
|
31 711 780,80
|
17 051 600,00
|
1 363 100,00
|
18 414 700,00
|
13 297 080,80
|
58,07
|
|
|
|
|
27415272
|
Taxes sur étalages des diamants et autres
minérales
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27021110
|
Quotité sur les frais pour le service rendu
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
TRANSPORT ET COMMUNICATION
|
2 499 970,20
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
2 499 970,20
|
0,00
|
|
|
|
|
27415251
|
Taxes d'exploitation des parkings privés
|
1 240 680,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
1 240 680,00
|
0,00
|
|
|
|
|
17136500
|
Taxe d'agrément des vendeurs des véhicules
d'occasion
|
620 340,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
620 340,00
|
0,00
|
|
|
|
|
17134112
|
Taxes de numérotation des motos de transport en commun
|
638 950,20
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
638 950,20
|
0,00
|
|
|
|
|
|
ENERGIE
|
581 180,00
|
1 360 500,00
|
164 000,00
|
1 524 500,00
|
- 943 320,00
|
262,31
|
|
|
|
|
17136184
|
Taxes sur autorisation de construction de fours à
charbon
|
206 780,00
|
1 295 000,00
|
164 000,00
|
1 459 000,00
|
- 1 252 220,00
|
705,58
|
|
|
|
|
17135184
|
Taxes sur vente de charbons et bois de chauffage
|
374 400,00
|
65 500,00
|
0,00
|
65 500,00
|
308 900,00
|
17,49
|
|
|
|
|
|
URBANISME
|
67 492 992,00
|
60 024 800,00
|
2 200 000,00
|
62 224 800,00
|
5 268 192,00
|
92,19
|
|
|
|
|
17134820
|
Taxe sur autorisation pour utilisation temporaire du domaine
|
5 458 992,00
|
1 574 800,00
|
0,00
|
1 574 800,00
|
3 884 192,00
|
28,85
|
|
|
|
|
27438252
|
Taxe d'autorisation de morcellement des concessions
|
62 034 000,00
|
58 450 000,00
|
2 200 000,00
|
60 650 000,00
|
1 384 000,00
|
97,77
|
|
|
|
|
|
HABITAT
|
116 195 885,40
|
82 940 900,00
|
10 120 000,00
|
93 060 900,00
|
23 134 985,40
|
80,09
|
|
|
|
|
17122270
|
Taxes sur enregistrement et numérotation des parcelles
|
116 195 885,40
|
82 940 900,00
|
10 120 000,00
|
93 060 900,00
|
23 134 985,40
|
80,09
|
|
|
|
|
|
ENVIRONNEMENT
|
1 035 967,80
|
2 778 000,00
|
0,00
|
2 778 000,00
|
- 174 203 220,00
|
268,16
|
|
|
|
|
17134420
|
Taxes sur légitime détention des animaux
protégés
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
27415320
|
Taxes sur autorisation d'abattage d'arbres
|
1 035 967,80
|
2 778 000,00
|
0,00
|
2 778 000,00
|
- 1 742 032,20
|
268,16
|
|
|
|
|
|
SPORTS
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
17433500
|
Quotité sur la publicité dans les installations
sportives
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27022511
|
Quotité sur la vente des billets d'accès aux
manifestations
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
27022513
|
Quotité sur les produits des rencontres sportives à
caractère national
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
II RECETTES EXCEPTIONNELLES
|
53 762 800,00
|
460 085,00
|
0,00
|
460 085,00
|
53 302 715,00
|
0,86
|
|
|
|
|
|
57500000
|
5 Dons et legs
|
53 762 800,00
|
460 085,00
|
0,00
|
460 085,00
|
53 302 715,00
|
0,86
|
|
|
|
|
|
|
I. BUDGET GÉNÉRAL
|
479 852 485,33
|
260 827 287,00
|
22 652 800,00
|
283 480 087,00
|
196 372 398,33
|
59,08
|
|
|
|
|
|
Source : service de la comptabilité de la commune
Bulengera
Au cours de l'année 2021, 40 droits
et taxes ont constitués les taxes spécifiques de la commune
Bulengera. Par rapport à l'année précédente, 19
taxes, soit 45,5% n'ont pas été budgétisées, 29,
soit 72,5% de ces droits et taxes n'ont produits aucune recette,
conséquemment, seuls 11, soit 27,5% ont été payés
cette année. L'Impôt Personnel Minimum a été
budgétisé également mais n'a engendré aucune
recette.
La taxe sur licence de vente des boissons alcooliques n'a pas
été budgétisée mais a augmenté un montant de
30 000 FC aux recettes annuelles. Le cumul des taxes sur attestation de
bonne conduite, vie et moeurs, sur vente de charbons et bois de chauffage et
taxes sur autorisation d'abattage d'arbres ont perçus beaucoup plus que
prévue par le budget.
3. ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
3.1. Les réalisations des
recettes courantes de la commune Bulengera par rapport au budget
Dans cette partie du travail, nous représenterons le
budget des recettes courantes de Bulengera durant nos quatre années de
recherche auquel nous porterons une comparaison avec les recettes
perçues de cette même période, cela va nous permettre
d'évaluer son efficacité dans la réalisation de ses
recettes courantes.
Tableau 6 :Evolution
des recettes courantes de la commune Bulengera par rapport au
budget
|
2018
|
2019
|
2020
|
2021
|
TOTAUX
|
xi
|
333 544 913,11
|
284 016 566,30
|
411 096 692,88
|
426 089 685,33
|
1 454 747 857,62
|
yi
|
146 240 733,95
|
153 248 157,00
|
200 875 344,00
|
283 020 002,00
|
783 384 236,95
|
Ecarts
|
187 304 179,16
|
130 768 409,30
|
210 221 348,88
|
143 069 683,33
|
671 363 620,67
|
Ecarts en %
|
56,16
|
46,04
|
51,14
|
33,58
|
46,15
|
Source : Nos calculs sur base des tableaux N°2
à 5
Xi= prévisions
Yi= recettes courantes perçues
Sur base des données de ce tableau, se voient les
réalisations les recettes courantes et leurs écarts par rapport
aux prévisions budgétaires. Il se constate tout d'abord que les
écarts pour toutes les années n'ont pas été
favorables car les réalisations des recettes courantes perçues
sont inférieures aux prévisions. En 2018, les recettes ont
été réalisées à 43,84%, ce qui explique cet
écart de 56,16%. En 2019, les réalisations ont été
de 53,96 %. Les réalisations de l'année 2020 ont
été de 48,86% de la prévision avec un écart de
51,14% représentant la part non réalisée. En 2021, la
commune Bulengera a réalisé ses recettes à66, 42% avec un
écart de 33,58% de sa prévision. Comparativement aux autres
années, il s'avère que le recouvrement de ces recettes a
été favorable en 2021. En nous basant sur les montants
perçues au cours de ces 4 années, nous constatons qu'au fur et
à mesure queles années évoluent, les recettes
s'accroissent également. Nous estimons qu'à l'année 2022,
il y aura encore une évolution d'avantage. Définitivement, la
commune Bulengera a recouvré ses recettes à 53,85% durant cette
période.
Tableau 7 : Analyse
critique des recettes courantes de la commune Bulengera par rapport au
budget
X=Xi-
Y=Yi-
|
x²
|
Y²
|
Xi Yi
|
|
|
|
|
2018
|
333 544 913,11
|
146 240 733,95
|
333 544 913,11
|
146 240 733,95
|
1,11E+17
|
21 386 352 266 234 700,00
|
48 777 852 898 495 400,00
|
2019
|
284 016 566,30
|
153 248 157,00
|
284 016 566,30
|
153 248 157,00
|
8,07E+16
|
23 484 997 623 896 600,00
|
43 525 015 342 943 300,00
|
2020
|
411 096 692,88
|
200 875 344,00
|
411 096 692,88
|
200 875 344,00
|
1,69E+17
|
40 350 903 827 118 300,00
|
82 579 189 599 532 400,00
|
2021
|
426 089 685,33
|
283 020 002,00
|
426 089 685,33
|
283 020 002,00
|
1,82E+17
|
80 100 321 532 080 000,00
|
120 591 903 594 276 000,00
|
TOTAUX
|
1 454 747 857,62
|
783 384 236,95
|
1454747857,62
|
783384236,95
|
5,42E+17
|
165 322 575 249 330 000,00
|
295 473 961 435 247 000,00
|
MOYENNE
|
363 686 964,41
|
195 846 059,24
|
Source : nos calculs à partir du
2ème tableau jusqu'au 5ème.
= ; =
N=4
Pour tirer la conclusion statistique, nous sommes
passés par les étapes suivantes :
a) =363 686
964,41(la moyenne des Xi)
S²= estimateur de variance
= = = 135 617
632 458 973 000,00
Après l'application du correctif ; devient :
135 617 632 458 973 000,00 x 1,33 = 180 371 451 170 434
000,00
b) = 195 846
059,24 (la moyenne des Yi)
S²= estimateur de variance
= = = 41 330
643 812 332 400,00
Après l'application du correctif ; devient :
41 330 643 812 332 400,00 x 1,33 = 54 969 756 270 402 100,00
Nous savons que T=
Ainsi testons l'hypothèse nulle
Ho :tcal<tá : les recettes courantes
perçues sont inférieures aux prévisions ;
L'hypothèse alternative
Ha :tcal>tá :les recettes
courantes perçues sont supérieures aux prévisions.
D'où, t=
t=
t = 0,80
Au seuil á=5%, soit 0,05
La règle de décision ici consiste à
rejeter l'hypothèse nulle si t cal est supérieur
à la valeur tá, or tá= 1,645 dans la
table de la loi de Student.
La conclusion statistique : t cal = 0,80 et
tá= 1,645. Donc, t cal
<tá.
Ainsi, au vu de ce test, nous maintenons l'hypothèse
nulle et rejetons l'hypothèse alternative. C'est dans cette optique que
nous concluons que les recettes courantes perçues au cours de la
période sous examens sont inférieures aux prévisions.
Tableau 8 : Analyse de
l'évolution des recettes des taxes spécifiques de la commune
Bulengera de 2018 à 2021
|
2018
|
2019
|
2020
|
2021
|
TOTAUX
|
%
|
Taxe d'autorisation de morcellement des concessions
foncières
|
4 800 000,00
|
5 520 000,00
|
1 100 000,00
|
2 200 000,00
|
13 620 000,00
|
21,56
|
Taxe sur attestation de bonne conduite, vie et moeurs
|
0,00
|
0,00
|
359 000,00
|
264 000,00
|
623 000,00
|
0,99
|
Taxe sur attestation de perte des pièces
|
0,00
|
300 000,00
|
1 000 000,00
|
2 000 000,00
|
3 300 000,00
|
5,22
|
Taxe sur autorisation Pour utilisation temporaire du domaine
public
|
80 000,00
|
154 200,00
|
133 000,00
|
0,00
|
367 200,00
|
0,58
|
Taxe sur Licence de vente des boissons alcooliques de
fabrication locale
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
30000,00
|
30 000,00
|
0,05
|
Taxe sur location des échoppes, magasins et
dépôts des marchés
|
0,00
|
0,00
|
50 000,00
|
20 000,00
|
70 000,00
|
0,11
|
Taxe unique d'établissement de l'activité
commerciale ou industrielle
|
32 000,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
32 000,00
|
0,05
|
Taxes journalières d'étalage aux marchés
officiels communaux
|
0,00
|
544 100,00
|
676 000,00
|
974 700,00
|
2 194 800,00
|
3,47
|
Taxes professionnelle annuelle
|
0,00
|
80 000,00
|
883 500,00
|
237 000,00
|
1 200 500,00
|
1,90
|
Taxes sur actes d'état - civil
|
2 240 000,00
|
3 360 000,00
|
5 160 000,00
|
5 280 000,00
|
16 040 000,00
|
25,39
|
Taxes sur autorisation d'abattage d'arbres
|
160 000,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
160 000,00
|
0,25
|
Taxes sur autorisation de construction de fours à
charbon
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
164 000,00
|
164 000,00
|
0,26
|
Taxes sur enregistrement et numérotation des parcelles
|
2 560 000,00
|
3 497 000,00
|
3 100 000,00
|
10 120 000,00
|
19 277 000,00
|
30,52
|
Taxes sur étalages des substances minérales
classées en carrières
|
1 534 200,00
|
1 321 260,00
|
1 867 000,00
|
1 363 100,00
|
6 085 560,00
|
9,63
|
TOTAUX
|
11 406 200,00
|
14 776 560,00
|
14 328 500,00
|
22 652 800,00
|
63 164 060,00
|
100,00
|
Source : nos calculs sur base des tableaux N°2 à
5
Ce graphique se rapporte aux données du tableau
N°8 qui représente l'évolution des taxes spécifiques
de la commune Bulengeraainsi que leur classement proportionnellement à
leur participation aux recettes spécifiques.
Après nos analyses à ce point, il s'avère
que la Taxes sur enregistrement et numérotation des parcelles occupe la
part énorme dans les taxes spécifique et cela s'en suit la taxe
sur actes d'Etat civil. Finalement cette analyse nous a permis d'infirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle, il serait probable que les
recettes perçues par la taxe sur actes d'Etat civil soient
énormes dans le total des taxes spécifiques.
Tableau 9 : la part
des recettes rétrocédées dans les recettes
courantes
|
Recettes courantes
|
Rétrocessions
|
Proportion en %
|
2018
|
11 406 200,00
|
2 985 318,00
|
26,17
|
2019
|
14 776 560,00
|
2 985 318,00
|
20,20
|
2020
|
14 328 500,00
|
0,00
|
-
|
2021
|
22 652 800,00
|
0,00
|
-
|
TOTAL
|
63 164 060,00
|
5 970 636,00
|
9,45
|
Source : nos calculs sur base des tableaux N°2 à
5
Graphique N°2 : évolution des
recettes rétrocédées
Les recettes rétrocédées ici
représentent l'implication du gouvernement provincial dans les
ressources financières de la commune Bulengera. Au cours de
l'année 2018, celles-ci ont contribuées à 26,17% des
recettes courantes, à l'année 2019, elles ont impactées
à 20,20%. Comparativement à ces deux premières
années, le gouvernement provincial n'a pas été
régulier dans ses obligations envers Bulengera au cours de
l'année 2020 et 2021.De ce fait, après nos analyses à ce
point, il s'est avéré que les rétrocessions aient
contribuées à 9,45% aux recettes courantes de cette
entité. Partant de ce qui précède, nous infirmons notre
hypothèse selon laquelle, Il serait probable que le gouvernement
provincial soit régulier dans son implication en matière de
finance envers la commune Bulengera au travers des recettes
rétrocédées.
Conclusion partielle :
A l'issus de ce chapitre, nous avons montrés les
statistiques des recettes de la commune Bulengera à partir de
l'année 2018 à 2021. Ces données statistiques ont faits
objet de nos analyses qui, par la suite ont aboutis aux résultats qui
résument l'efficacité de la commune sous examen.
En établissant une comparaison entre les
prévisions et les réalisations de la commune Bulengera, il se
constate des écarts exorbitants en défaveur des perceptions, ce
qui explique certaines failles dans la mobilisation des ressources
financières de sa part.
L'impôt personnel minimum et tant d'autres taxes ne
sont également pas payés par les assujettis durant notre
période d'étude. Sur une moyenne de 39 taxes reprises sur les
statistiques annuelles de la commune Bulengera, seules 14
génèrent des recettes, ce qui représente 35,9% des taxes,
ce qui est un manque à gagner.
Les recettesrétrocédées ne sont pas
régulièrement envoyées à cette entité pour
accroitre ses recettes courantes. Seules les deux premières
années en ont bénéficiées et n'a reçue
aucune aide extérieur en terme de recette exceptionnelle, ce qui
l'amèneà recourir aux taxes spécifiques juste pour faire
face à ses différentes charges.
III.3. CONTRAINTES ET
TENTATIVES DE REMEDE
La commune Bulengera se heurte face à des contraintes
considérables qui freinent son émergence que voici :
- L'insécurité, à cause de cette
dernière, les opérateurs économiques ne sont pas capable
de réaliser leurs activités ;
- Certaines taxes ne sont pas vulgarisées,
c'est-à-dire, la population n'est pas sensibilisée ;
- La fraude fiscale, certains opérateurs
économiques dissimilent certaines informations sur leurs
activités en vue de minimiser le montant à payer ;
- La non application de la nomenclature par certains agents
percepteurs, il y en a de ces agents qui ne respectent pas la loi étant
sur terrain pour le recouvrement, il peut y arriver par exemple que la loi
demande de payer 20 000fc à une taxe, l'agent en fait payer
10 000fc.
- La malhonnêteté de certains agents, un
transporteur de briques effectue 10 courses, l'agent complète 5 sur
quittance et dissimile 5 autres dont il peut se partager avec le transporteur
qui lui est complice ;
- Manque d'accompagnement administrative dans pour faire
admettre certaines taxes (une autorité administrative ou un
député qui décourage la population pour le payement de
taxe) ;
- Les rétrocessions ne sont pas envoyées
régulièrement.
Comme tentative de remède, il est
suggéré ce qui suit :
- L'Etat doit veiller à la sécurité car,
plus les opérateurs économiques travaillent, plus ils sont aptes
à payer leurs impôts et taxes ;
- Organisation des séances de sensibilisation de la
population sur le bien-fondé du payement des impôts ;
- L'accompagnement des autorités tant politique que
civiles dans la sensibilisation de la population ;
- Identification des agents malhonnêtes et les
sanctionner ;
- L'envoie régulière des rétrocessions.
En définitive, la sévérité doit
s'observer dans les contrôles de l'exécution du budget tant
interne que de tutelle, les agents percepteurs doivent être audacieux
dans le recouvrement des recettes en faisant du porte à porte,
médiatiser leurs sensibilisations tout en adressant des messages
persuasifs à la population afin qu'elle ait la culture de payer ses
taxes sans tracasserie, qu'il s'emmènent tout autant qu'ils le font pour
la taxe sur état civil, procéderà des bouclages par
exemples à des barrières pour contraindre la population au
payement de l'IPM, accentuer les recouvrement surtout vers la fin de
l'année pour chercher à atteindre le budget à un
pourcentage au moins consistant.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail de mémoire portant sur
l'analyse de la fiscalité de la commune Bulengera, il
sied de rappeler les idées maitresses qui l'ont constitué.
Le but essentiel de notre investigation est de mener une
analyse objective sur les ressources financières de la commune Bulengera
et le souci de contribuer à la recherche des solutions pouvant aider
à l'amélioration de la mobilisation de ses recettes.
A l'issu de ce travail, notre majeure préoccupation
était fondée sur trois questions suivantes :
- Comment les recettes courantes perçues par la commune
Bulengera évoluent elles par rapport aux prévisions
budgétaires au cours de la période sous examen ?
- Quelle taxe représenterait-elle une part
énorme dans les réalisations totale des taxes
spécifiques ?
- A quel degré le gouvernement provincial
s'implique-t-il dans les ressources financières de la commune
Bulengera ?
Quelques propositions ont été données
à l'égard de ces questions, à savoir:
- Il semblerait que les recettes courantes perçues par
la commune Bulengera sontrelativementinférieures aux prévisions
budgétaires ;
- Il se peut que les recettes perçues par la taxe sur
acte de l'état civil sont énormes dans le total des taxes
spécifiques ;
- Il serait probable que le gouvernement provincial soit
régulier dans son implication en matière de finance envers la
commune Bulengera au travers des recettes rétrocédées.
Il sied de signifier que, pour atteindre l'objectif
assigné à notre travail, nous avons usé de méthodes
et techniques ci-après :
- La méthode analytique, pour nous permettre d'examiner
les recettes de la commune Bulengera ;
- La méthode statistique, elle a nous permis de
quantifier et de faciliter la compréhension des résultats de la
recherche en les présentant sous forme des tableaux et
graphiques ;
- La technique documentaire, celle-ci nous a permis de
recourir aux documents utiles à la récolte de nos données
mais également dans le traitement quant à ce qui est de
statistique ;
- La technique d'interview, Grâce aux multiples
questions que nous avons eus à poser et grâce aux échanges
engagés avec certains agents de la commune Bulengera, nous avons pu
également compléter notre démarche
méthodologique.
Partant de ce qui précède, nous avons
subdivisé ce travail en deux chapitres :
- Le premier chapitre porte sur l es cadres
théoriques.
Dans le présent chapitre, il est question de
développer certains points théoriques essentiels du travail qui
sont notamment le processus de la décentralisation, les entités
administratives décentralisées et les principes fondamentaux de
la décentralisation territoriale.
- Le second chapitre pivote autours de l'analyse de la
fiscalité de la commune Bulengera.
Ce chapitre est le plus saillant car c'est bien lui qui porte
le titre du travail, il nous a imposé la descente sur terrain pour la
récolte des données nécessaire afin trouver
réponses à nos préoccupations.
Après usage de nos méthodes et technique, nous
sommes parvenus à ce qui suit :
- les recettes courantes perçues au cours de la
période sous examens sont inférieures aux prévisions, ce
qui nous a permis de confirmer notre première hypothèse et cela a
été vérifié par l'analyse critique en utilisant le
test statistique de Student ;
- Il s'est avéré que la taxe sur enregistrement
et numérotation des parcelles occupe la part énorme dans les
taxes spécifique. Finalement cette analyse nous a permis d'infirmer
notre deuxième hypothèse ;
- Après analyse des recettes
rétrocédées, au cours de l'année 2018, celles-ci
ont contribuées à 26,17% des recettes courantes, à
l'année 2019, elles ont impactées à 20,20%.
Comparativement à ces deux premières années, le
gouvernement provincial n'a pas été régulier dans ses
obligations envers Bulengera au cours de l'année 2020 et 2021.De ce
fait, les rétrocessions ont contribuées à 9,45% aux
recettes courantes de cette entité. En fin, a été
infirmée notre dernière hypothèse.
Mettant fin à l'élaboration de ce travail, nous
ne prétendons pas avoir épuisé toutes les informations sur
ce sujet. C'est dans cette perspective que nous ouvrons un nouvel horizon aux
futurs chercheurs qui daigneront nous compléter en abordant l'impact de
la décentralisation fiscale dans l'amélioration du PIB de la
commune Bulengera.
BIBLIOGRAPHIE
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marchés à l'est de la RDC : acteurs et enjeux. (A. :. IOB,
Éd.) 18-19.
4. MOUSGRAVE, R. (1959). the theory of public finance: a
study. Public Economy, 28.
5. MPUNGU, G. B. (2007, Juin). L'incidence des politiques
publiques sur la redistribution du revenu national en RDC. Actes des
journées scientifiques de UNIKIN, 128.
6. PAMAKO, V. T. (2007). « Réflexion sur le
régionalisme politique de la nouvelle décentralisation
territoriale ». Mandat, rôle et fonctions des pouvoirsb
constitués dans le nouveau système politique de la RDC, module de
formation, 77-110.
7. PAMAKO, V. T. (2009, Février). La dynamique et la
décentralisation territoriale en RDC. Congo-Afrique(432),
102-121.
8. PEMAKO, V. T. (2003, Février). « Qu'est-ce que
la décentralisation administrative ? ». Cahier du potentiel,
I, 11-19.
9. Tabu, E., & Mandefu, O. (1990, Février ).
Zaïre-Afrique: économie, culture, vie sociale , 30(242),
pp. 69-84.
10. TIEBOUT, C. M. (1956). A Pure theory of local
expenditures. Journal of political economy, 64(5), 416.
11. TOENGAHO, F. (2009). La réforme sur la
décentralisation et le découpage territorial : portée,
forces et faiblesses. Congo-Africa, 187-202.
12. Tulinabo, C. B., & Kushinganine, J.-B. N. (2008-2009,
Mars ). Problématique de la décentralisation des finances
publiques au Sud-Kivu . Revue: L'Afrique des grands lacs, 323-349.
C. TEXTES LEGAUX
1. Constitution de la République Démocratique du
Congo. (2006, Février 18).RDC.
2. Loi N° 11/011 du 13 JUILLET 2011 relative aux finances
publiques. (2011, Juillet 25).
3. Loi organique n°08/016 du 07 octobre 2008 portant
composition, organisation des Entités Territoriales
Décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces.
art.8.
4. Loi n°08/012. (2008, Juillet 31). principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.
Kinshasa, RDC.
5. BIBLIOGRAPHY Ordonnance-Loi N° 18/004 du 13 mars 2018
fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et
rédévances de la province et de l'entité territoriale
décentralisée ainsi que les modalités de leur perception.
(2018, Avril 23).
D. WEBOGRAPHIE
1. BAUFAYS, J., & Alii, e. (2008). Dictionnaire des
théories politique. Consulté le Juillet 12, 2022, sur
Dicopo: http://www.dicopo.org/spip.php?article103.
2. MALONDO, E. R. (2013-2014). problématique de la
perception de l'impôt foncierdans le cadre de la décentralisation,
cas de la ville province de kinshasa. Consulté le Août 14,
2022, sur Congovirtuel:
https://www.congovirtuel.com/page_rapport_travaux/page_memoire_malondo.php
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: impots, taxes, droits, redevances et autres
recettes de competence des communes
2
Tableau 2 : statistiques des recettes percues
en 2018
2
Tableau 3: statistiques des recettes percues en
2019
2
Tableau 4: statistiques des recettes percues en
2020
2
Tableau 5 : statistiques des recettes percues en
2021
2
Tableau 6 : evolution des recettes courantes
de la commune bulengera par rapport au budget
2
Tableau 7 : Analyse critique des recettes courantes
de la commune Bulengera par rapport au budget
2
Tableau 8 : Analyse de l'évolution des
recettes des taxes spécifiques de la commune Bulengera de 2018 à
2021
2
Tableau 9 : la part des recettes
rétrocédées dans les recettes courantes
2
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
RESUME
iv
ABSTRACT
v
INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
4
0.3. HYPOTHESES
6
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
7
0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL
8
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
8
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
9
CHAPITRE I : CADRE
THEORIQUES
10
1. LES ENTITES TERRITORIALES DECENTRALISES
DE LA RDC
10
1.1. Aperçu Historique
10
1.2. Définition de la
décentralisation
10
1.3. But de la décentralisation
13
1.4. Importance de la
décentralisation
13
1.5. La décentralisation
territoriale
13
1.6. Mode de gestion de province
17
1.7. Principes fondamentaux de la
décentralisation
19
2. LA FISCALITE DES ENTITES TERRITORIALES
DECNTRALISEES
21
2.1. Le pouvoir de percevoir les
impôts
21
2.2. Organisation des ressources
financières et leurs répartitions
26
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA
FISCALITE DE LA COMMUNE BULENGERA
32
1.PRESENTATION DE LA COMMUNE BULENGERA
32
1.1. Situation géographique
32
1.2. Aperçu Historique
33
1.3. Rayon d'action
33
1.4. Objectifs
34
1.5. Organigramme De La Commune
Bulengera
35
1.6. Fonctionnement
36
1.7. Ressources
38
2. PRESENTATION DES DONNEES
39
3. ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
52
III.3. CONTRAINTES ET TENTATIVES DE REMEDE
60
CONCLUSION GENERALE
62
BIBLIOGRAPHIE
64
LISTE DES TABLEAUX
67
TABLE DES MATIERES
68
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