2-4-4- Prélèvement des échantillons du
sol
Le prélèvement des échantillons du sol
s'est fait au centre des placettes de 50 m2 soit quatre (4) points
de collectes par parcelle réalisé à l'aide d'une
tarière racinaire de 15 cm de hauteur et 8 cm de diamètre. La
profondeur de 15 cm a été considérée. Au total,
nous avons prélevé (40) échantillons du sol dans ces dix
(10) parcelles. Ces échantillons ont fait l'objet des analyses au
laboratoire de l'IRSEN de Pointe-Noire. Après prélèvement,
de ces carottes du sol, chaque échantillon est mis dans des sacs
plastiques et étiqueté pour une meilleure organisation (figure 6
et 7).
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Figure 6 : Prélèvement des
carottes du sol Figure 7 : La Carotte du sol
2-4-5-Traitement des données
Les données recueillies sur le terrain ont
été saisies à l'ordinateur et ont permis de créer
une base de données dans le tableur Microsoft Excel. La reconnaissance
des arbres sur le terrain est effectuée, par les noms pilotes, les noms
vernaculaires et les noms scientifiques pour certaines espèces.
Pour les espèces qui n'ont pas pu être
déterminées sur place, leurs échantillons ont
été récoltés séchés puis
transportés à Brazzaville et identifier par la suite à
l'Herbier National (IRSEN). Pour y parvenir, les documents suivant nous ont
servis pour l'identification de certaines espèces d'arbres :
V' Arbres des forêts denses d'Afrique Centrale :
espèces du Cameroun (Vivien et al.,
1985) ;
V' Introduction aux arbres du Nord-Congo (Harris et al.,
2011) ;
V' les arbres de la Sangha, Manuel d'identification (Harris et
Wortley, 2008) ;
V' les arbres utiles du Gabon (Quentin et al., 2015).
V' Etude écologique, phytogéographique et
phytosociologique du Congo Septentrional
(Moutsamboté, 2012).
Toutes les données d'inventaire ont été
compilées dans une base de données comprenant la liste
complète des espèces inventoriées avec leur nombre
d'individus par classe de diamètre. Les tests statistiques (ANOVA) ont
été utilisés pour connaitre des différences entres
les
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moyennes du stock de carbone organique obtenues au seuil de
0,05 ou 5 %, l'erreur type a été utilisée sur la moyenne
pour la variabilité.
2-4-6-- Analyse des données floristique
2-4-6-1- Richesse spécifique
La richesse spécifique est le nombre total
d'espèces de la distribution observée (Ngueguim et al.,
2010).
Pour le spectre brut et pondéré, nous avons pris
en compte les formules utilisées par (Kimpouni et al. (2013)
:
- Le spectre brut de nature floristique, utilisée pour
déterminer le nombre d'espèces par famille par rapport au nombre
total d'espèce.
- Le spectre pondéral pour déterminer le nombre
d'individus par famille par rapport au nombre total d'individus.
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