2-2-3- Végétation
A l'exception de quelques rares espaces non forestiers,
savanes, implantations humaines, cultures et jachères, lits des cours
d'eau, sol nu (Moutsamboté, 2012), l'ensemble du Département de
la Likouala est couvert par des forêts appartenant aux forêts
denses humides sempervirentes (Vennetier, 1966 ; Sita, 1989). La
végétation de la Likouala précisément vers Epena,
présente un aspect très classique avec une succession en hauteur
des diverses essences : l'étage dominant constitué des grands
arbres 40 à 60 m de haut tel que Limba (Teminalia superba),
Iroko (Milicia excelsa), Ayous (Triplochiton sclerosylon),
Azobé (Lophira alata), etc. Haut de 20 à 30 m, ces
arbres comportent surtout des essences de bois dur à croissance lente et
à faible diamètre. La forêt marécageuse règne
sur presque toute la Likouala (forêt inondé et forêt
inondable) (Vennetier, 1966 ; Moutsamboté, 2012). La couverture
végétale subit une petite régression significative suite
aux activités anthropiques liées à : l'agriculture
itinérante sur brulis, le feu de brousse annuel, la culture de rente
(Palmier à huile, Café, Cacao), la culture vivrière
intensive (Manioc), l'infrastructure de communication physique etc (Ndzai,
2015). Ces différents facteurs conduisent à une couverture
imparfaite du sol l'exposant ainsi aux aléas des agents climatiques
(PNLCD, 2006). La végétation de notre zone d'étude est
essentiellement constituée des forêts des forêts de terres
fermes comme : forêts adultes sur terre ferme à Celtis
adolfi-friderici, des secondaires à Macaranga spp et
à Musanga cecropioides R. Br. des forêts adultes
inondable à Lophira alata Banks ex C.F.Gaert N, forêts
adultes inondée à Guibourtia demeusei (Harms)
Léon. Et des savanes incluse à Jardinia congoensis (Koubouana et
al., 2018, Ifo et al., 2016)
2-2-4- Le Relief
Faisant partie intégrante de l'unité structurale
de la Cuvette congolaise, le Département de la Likouala a un relief
relativement moins accidenté avec des altitudes n'excédant pas
500 mètres et des dénivellations inférieures à 50 m
entre les interfleuves et les fonds de vallées ne s'élevant qu'au
Nord-Ouest en direction des plateaux Oubanguiens (CERAPE, 2011).
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