Conclusion:
Les motivations pour un gouvernement digital sont multiples et
variées. L'efficacité est mise en oeuvre par de nombreuses
manières,l'économie des coûts, y compris la
réduction des charges administratives, jusqu'à
l'amélioration des opérations grâce à
l'automatisation.
L'efficacité est transformée en valeur pour les
citoyens lorsque les améliorations des services répondent aux
besoins et sont axées sur les citoyens, et lorsque la gouvernance
publique inclut les opinions de ces derniers.
La transparence est mentionnée dans les études
de cas, en ce qui concerne le rapport sur la conformité juridique des
processus, ou en ce qui concerne également l'ouverture et l'accès
aux données, soit pour mettre en place des services centrés sur
le citoyen, soit pour avoir une vue d'ensemble de toutes les données
pertinentes dans diverses circonstances (accès à toutes les
données relatives aux transports, à toutes les informations sur
une ville de manière intégrée, etc.).
L'accès à ces données implique la
nécessité d'une interaction entre le fournisseur et l'utilisateur
de données, et des éléments de négociation de
l'offre et de la demande de données, comme par exemple lorsque les
données sont détenues par le secteur privé.
La transformation axée sur la connaissance tire parti
des données et des analyses pour explorer des moyens novateurs afin
d'atteindre un niveau élevée d'interaction avec le citoyen par
des opérations très efficaces.
La transformation digitale du gouvernement est menée
par des équipes combinées qui comprennent
généralement des professionnels et expertsd'entreprises,
impliquant une haute direction et un soutien politique.
Les gouvernements qui visent à atteindre des niveaux
élevés de maturité en matière de transformation
doivent renforcer leur leadership par le biais d'équipes
étroitement couplées comprenant des chefs d'entreprises, des
technologies de l'information et des données, créant ainsi une
équipe conjointe à la tête du plan d'innovation.
Il existe un potentiel de développement de la
maturité du modèle de service, sur la base des investissements
dans les systèmes digitaux que les administrations publiques ont
réalisés. Toutefois, la maturité n'est possible que s'il
y a également des investissements dans l'écosystème
digital et dans des technologies telles que les API.
Les services administratifs en lignefournies par le biais des
modèles de services, qu'on a vu dans le chapitre du Benchmarking :
réactifs, intermédiaires et proactifs, atteignent le niveau 3 de
"centralisation des données" de la maturité digital. Il est
possible d'atteindre une plus grande maturité en développant des
modèles intégrés et prédictifs, en tirant parti des
modèles de services existants.
Le gouvernement digitale est soutenu par de multiples types de
systèmes numériques, principalement axés sur
l'informatique, le citoyen et la centralisation des données.
Il est possible d'atteindre des niveaux de maturité
digitale plus élevés en exploitant des types de plateformes
centrées sur les utilisateurs (entreprise et citoyen) et les
écosystèmes.
Un gouvernement digital de haute qualité n'est possible
que par l'engagement de divers écosystèmes de différentes
manières, conduisant à divers niveaux de maturité
digitale. Les écosystèmes centrés sur le gouvernement
tirent parti des normes ou des cadres d'interopérabilité. Les
communautés libres (open source) et le secteur privé sont
engagés dans des modèles de cocréation des services et des
solutions.
Le gouvernement digitaln'est possible que grâce à
l'engagement de divers centres technologiques, ce qui conduit aussi à
divers niveaux de maturité digitale. Les architectures comme SOA et API
doivent être bien introduites et doivent tirer parti des initiatives
d'interopérabilité, certains efforts en matière d'API
doivent encore surmonter les besoins en matière de
confidentialité et de sécurité.
L'étude de cas n'a pas illustré les approches
"données" et "intelligence". Les gouvernements, qui visent à
atteindre des niveaux élevés de maturité en matière
de transformation digitale, pilotent très tôt des initiatives qui
tirent parti des technologies axées sur « les choses en tant
que données » et « le renseignement ».
Les initiatives tirent parti des opportunités
politiques, qu'elles soient à la base de l'initiative ou qu'elles
facilitent sa mise en oeuvre, comme la directive INSPIRE pour le partage des
données spatiales et ses exigences en matière
d'interopérabilité.
Les politiques ou stratégies ouvertes en matière
de données au niveau national ou régional sont également
recommandées.
L'interopérabilité et les normes sont souvent
mentionnées comme des points forts et les politiques connexes comme des
opportunités menant au succès.
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