4. L'indice Digital du Gouvernement Electronique :
EGDI
L'ONU établit tous les deux ans un classement de 193
pays basé sur l'indice composite EGDI qui est la moyenne de trois
indices, comme on a vu dans le chapitre précédent.
On introduit un aperçu présenté sur le
nouveau site du Royaume du Maroc www.egov.ma :
Indice de service en ligne, et classement
mondial du Royaume du Maroc dans la prestation de services en
ligne:
Progrès du Gouvernement Digital Marocain
dans le Classement :
Macro-indicateurs de l'initiative «
services publics orientés utilisateurs » de la stratégie
Maroc Digital 2013:
La dernière enquête de l'ONU datant de 2018
montre que le Royaume du Maroc figure parmi les 10 premiers pays africain avec
un score total EGDI égale à 0.5214, ce qui garantit au Royaume du
Maroc une place dans le niveau des pays ayant un indice de développement
du gouvernement digital élevé.
Le tableau ci-dessous présente le
classement des 10 premiers pays africain selon le score EGDI et ses trois
composites, ainsi que le classement global mondial de l'enquête de 2018:
La transformation digitale se répand dans le secteur
public Marocain, mais plutôt d'une façon fragmentée et non
coordonnée, on peut constater que le Royaume a reculé de 38 rang
en passant du rang 82 en 2014 au rang 110 en 2018, il est encore
nécessaire de sensibiliser les gens et d'opérer des
changements.
Le gouvernement réalise maintenant les effets positifs
de la transformation digitale, et cela pourrait composer les bases d'un
gouvernement axé sur les données, permettant aux fonctionnaires
de mettre en place des boucles de rétroaction efficaces pour le suivi et
l'ajustement des politiques et des actions.
Le secteur privé, y compris les start-ups, peut
contribuer à la transformation digitale du secteur public en fournissant
des experts informaticiens et développeurs qualifiés. Les
entreprises peuvent également utiliser leur expertise pour
améliorer la culture digitale au sein des organisations
gouvernementales.
Il est également important de renforcer l'accès
des petites et moyennes entreprises (PME) aux outils numériques.
Certaines PME n'ont actuellement pas accès aux fonctions digitales de
base, telles que la révision des stocks ou la gestion des coûts.
L'Agence nationale pour la promotion des PME doit continuer
à financer les logiciels de planification des ressources de l'entreprise
(ERP) pour ces entreprises, mais avec une nouvelle approche s'appuyant sur des
solutions de Cloud Computing via des centres de données qui sont plus
rentables pour les PME.
La même idée peut être appliquée aux
ministères, qui lancent actuellement des projets numériques tels
que des portails de gouvernance électronique, la technologie de
signature électronique, le bureau d'ordre électronique et les
systèmes d'information géographique, initié par la
nouvelle perspective digitale du Royaume, et se concrétisant de plus en
plus par les efforts rigoureux de l'Agence du Développement Digital.
Si les ministères peuvent coordonner leurs projets en
tenant compte de l'utilisateur, ils pourront réduire
considérablement leurs coûts.
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