CHAPITRE III : DES MÉTHODES ISSUES D'UN PROCESSUS
UX
I : Connaître sa cible pour adapter le projet :
I.1 : Sondage quantitatif et entretiens qualitatifs
I.2 : Itérer pour faire évoluer le projet
I.3 : Processus UX
II : Le résultat des hypothèses
PARTIE 2 : CONCEVOIR ET METTRE EN PLACE
P.73
P.73
P.74
P.74 P.76
P.82 P.82 P.86 P.88
P.95
P.96 P.96 P.98 P.100
P.102 P.102
P.105
P.106 P.106 P.109
P.111 P.116 P.125
CHAPITRE I : DÉVELOPPER SON PROJET C'EST BIEN
I : De l'idée au prototype :
I.1 : Présentation du projet
I.2 : Identité et ADN de marque
II : Mettre en place une bonne communication :
I.1 : Le stand, un atout en communication
I.2 : Le prototype du stand
I.3 : Stratégie de communication
CHAPITRE II : LANCER SON PROJET C'EST MIEUX
I : Budgétiser et planifier le projet
:
I.1 : Business model
I.2 : Budgétisation du projet
I.3 : Planning de réalisation
II : Évaluer les risques liés à notre
grand projet :
I.1 : Identifier et prioriser les risques de notre grand
projet
I.2 : Prévenir et suivre les risques de notre grand
projet
III : Se démarquer du marché :
I.1 : Analyse de la concurrence
I.2 : Forces et faiblesse du projet face à ce
marché
CONCLUSION BIBLIOGRAPHIES ANNEXES
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« Le secret du changement consiste à
concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se
battre contre l'ancien »
Dan Millman
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L'histoire de l'humanité et celle de la conquête
de l'énergie sont inséparables. Au commencement, les besoins de
l'homme étaient modestes, l'énergie liée à la
maîtrise du feu servait principalement à se chauffer, à
faire cuire les aliments et à s'éclairer. Puis au fur et à
mesure des évolutions, les sociétés en
développement ont rapidement été conduites à
développer et utiliser d'autres formes d'énergie, comme la force
humaine et la force animale, pou tout ce qui est construction, les
déplacements, l'agri-culture... La navigation a elle aussi
été une étape importante, puisqu'outre l'énergie
humaine des rameurs, l'utilisation de celle du vent est devenue essentielle, et
ce pendant des siècles. Les moulins font également appel à
cette énergie ou à celle de l'eau.
C'est au milieu du XIXe siècle que le
développement de la civilisation industrielle voit le jour, grâce
notamment à l'utilisation de machines et à l'exploitation de
nouvelles énergies. L'énergie liée à la vapeur dans
un premier temps, puis celle de l'électricité et enfin celle
apportée par les combustibles dits fossiles. Les énergies
fossiles sont essentiellement le charbon et le pétrole. Ces derniers
permettent de concevoir des véhicules autonomes transportant leur propre
source d'énergie (locomotives puis voitures automobiles et avions). Au
cours du XXe siècle jusqu'à notre époque, les besoins
d'énergie de l'humanité sont en croissance quasiment
exponentielle. L'élec-tricité s'est imposée comme une
énergie incontournable pour l'industrie et nos usages domestiques.
La consommation d'énergie est donc devenue l'une des
plus grandes préoccupations. En constante augmentation, elle impacte de
plus en plus notre environnement. Ses conséquences principales sont la
pollution atmosphérique causant une augmentation de l'effet de serre qui
provoque un réchauffement climatique. Ce réchauffement climatique
engendre une fonte partielle des calottes polaires élevant ainsi le
niveau des mers, inondant les zones côtières basses, certaines
îles et les deltas. Depuis ces 50 dernières années, le
niveau des océans s'est élevé à plus de 10
centimètres.
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La Nasa estime que dans les 100 à 200 ans prochains, le
niveau d'eau montera encore d'au moins un mètre. Le Centre National de
la Recherche scientifique, de son côté, prévoit qu'entre 10
et 20 000 îles pourraient être rayées de la carte.
L'ensemble de ces modifications de l'environnement aura probablement un impact
profond sur les sociétés humaines. La production agricole et
halieutique en sera affectée ainsi que les ressources en eau.
Conséquences, selon la Banque alimentaire et l'ONU : plus de 100
millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté
et près de 600 millions pourraient souffrir de malnutrition d'ici 2080.
La sécurité des territoires et les infrastructures devraient,
elles aussi, être affectées. Ces dernières pourraient en
effet mal supporter les inondations et autres catastrophes annoncées.
Les conséquences sanitaires du changement climatique
pourraient également se révéler importantes. Un
réchauffement de 2 à 3 °C suffirait ainsi
à augmenter de 5 % le nombre d'habitants exposés au paludisme. Et
d'ici 2080, l'OMS estime que deux milliards de personnes supplémentaires
pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue.
Les maladies diarrhéiques résultant d'une contamination de l'eau
pourraient croître de 10 % dans les 15 prochaines années.
Les espèces animales sont particulièrement
menacées par le réchauffement climatique. Selon la WWF, environ
20 % à 30 % des espèces évaluées à ce jour
sont sensible d'être exposé à un grand risque d'extinction.
La végétation encourt d'être ravagée par une
croissance des feux de forêt qui provoqueraient un grand dégazage.
On estime qu'entre 2004 et 2019, 1 355 000 km2 de forêt amazonienne ont
été ravagés par les flammes. Soit l'équivalent de 2
fois la superficie de la France. Quant à la fonte des glaces, on estime
que 33 % à 50 % du pergélisol de l'Alaska
dégèleraient si sa température augmentait de 1
degré.
L'Homme a depuis plusieurs années modifié
l'équilibre terrestre, en envoyant de grandes quantités de gaz
à effet de serre dans l'atmosphère depuis les premières
révolutions industrielles jusqu'à nos jours. Principalement du
CO2 (77 % des émissions) avec l'utilisation massive des énergies
fossiles (pétrole, charbon, gaz) mais aussi du méthane avec
l'agriculture intensive et les décharges. Depuis 1850, le CO2 a
augmenté de 40 %. Il était de 270 ppm (parties par millions)
à la fin du 19e siècle. Il atteint les 400 ppm aujourd'hui, la
plus forte concentration depuis 800 000 ans ! Sa présence dans
l'atmosphère peut durer plusieurs centaines d'années.
L'augmentation du dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) dans
l'atmosphère est la principale cause du réchauffement
climatique.
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En plus de ce désastre, on s'aperçoit depuis
quelques années, que les énergies fossiles diminuent
énormément. Un souci préoccupant au sujet des
énergies non renouvelables qui s'épuisent et deviennent de plus
en plus rares. De nombreux combustibles fossiles ne suffiront plus pour
subvenir aux besoins des personnes à l'avenir.
Il existe aujourd'hui de nombreuses solutions pour pallier
à cette problématique, dont le développement et
l'utilisation de nouveau moyen d'énergie renouvelable et
d'énergie propre. Depuis plusieurs années maintenant on entend
qu'il faut se mettre au vert, que c'est facile et que les prix ont
baissé. Pourtant une grande partie de la population utilise encore les
énergies fossiles. Une question primordiale se pose alors.
Pourquoi les populations ne se tournent-elles pas vers
les énergies propres ?
Il faut savoir que les énergies propres, que ce soit le
solaire, l'éolien ou même les énergies marines, produisent
une seule énergie : l'électricité. Or
l'électricité n'est pas la seule énergie que nos
sociétés utilisent. En France par exemple,
l'électricité ne représente que 24 % de l'énergie
totale que nous consommons. En plus de l'électricité, nous
utilisons beaucoup de pétrole (42 % de notre consommation
énergétique) mais aussi d'autres sources d'énergie comme
le gaz ou le charbon.
Dans l'absolu il serait possible de remplacer certaines de ces
énergies par de l'élec-tricité (par exemple, faire du
chauffage électrique plutôt que du chauffage au gaz). Mais pour le
pétrole, c'est différent. Nous utilisons du pétrole
notamment pour certains processus industriels, mais aussi pour le transport
routier et aérien, et il nous est pour l'instant impossible de remplacer
cette énergie par de l'électricité. Si les énergies
propres permettent de rendre notre production électrique plus durable,
cela ne résout donc que 25 % du problème ! Il faut encore
résoudre la question du pétrole, qui représente presque la
moitié de nos consommations énergétiques.
Les énergies propres sont également des
énergies irrégulières, ou plutôt
«intermittentes». Concrètement, pour qu'un panneau
photovoltaïque fonctionne, il faut qu'il y ait du soleil. S'il n'y en a
pas, le panneau ne produit pas d'électricité. Idem pour
l'éolien. Généralement, on admet que l'éolien est
en capacité de produire de l'électricité environ 2600
heures par an (30 % du temps) et le solaire environ 1200 heures par an (15 % du
temps), dans un pays avec un climat similaire à la France. Avec
l'hydraulique, il est possible de contrôler en partie la production,
puisque l'eau est stockée dans un barrage et que la production peut donc
être «activée» à volonté.
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Mais si l'on veut généraliser l'utilisation de
l'énergie propre avec des panneaux solaires et des éoliennes, il
faut être capable de stocker l'énergie pour en disposer lorsqu'il
n'y a pas de vent ou pas de soleil. Or à l'heure actuelle, il est
très difficile de stocker l'élec-tricité. Il faut
fabriquer des batteries, qui utilisent énormément de ressources
(métaux précieux, terres rares, lithium), sont relativement
coûteuses en termes environnementaux, et dont le fonctionnement n'est pas
encore optimisé.
Cependant, même si les énergies propres peuvent
résoudre 25 % des problèmes de notre consommation en
électricité et qu'elle est difficile à stocker, il est
important de commencer à les utiliser dans des foyers et même dans
des entreprises.
Depuis plusieurs années, la communication autour des
énergies propres se développe de plus en plus. On les retrouve
dans des spots publicitaires, à la télé, à la
radio, dans des campagnes de communication print ... mais est-ce que ce style
de communication atteint véritablement les cibles ? N'y a-t-il pas de
nouveau moyen de communiquer ? Les expériences humaines ne sont-elles
pas plus impactante qu'une simple communication print ou web ? Des coups de
communication sur l'importance des énergies propres apparaissent de plus
en plus. On les retrouve dans les rues, dans des lieux
événementiels comme les festivals ... ce qui impacte bien plus
les individus que des campagnes de prévention classique. En prenant en
compte toutes ses interrogations, nous arrivons à une
problématique suivante :
Quelles expériences de design déployer pour
promouvoir différents moyens dédiés aux énergies
propres dans le cadre des festivals et notamment dans le cas du « Hellfest
» ?
Afin de guider notre réflexion, nous allons
émettre plusieurs hypothèses. La première présume
que les festivaliers du Hellfest ne sont pas sensibles aux énergies
propres. Si cette communauté n'est pas sensible, il semble alors logique
de présumer que le Hellfest ne souhaite pas investir dans les
énergies propres.Un festival est à l'image de ces festivaliers.
C'est un lieu culturel, où l'on y partage des passions, des coutumes,
des styles de vie, des idéaux ... Le Hellfest propose chaque
année diverses activités afin de divertir les festivaliers. Ce
qui nous amène à notre troisième et dernière
hypothèse, qui présume que les festivaliers sont sensibles aux
activités ludiques proposées dans le cadre du Hellfest. Afin de
vérifier ces hypothèses et de pouvoir répondre à
notre problématique, nous analyserons en premier, le commencement et
l'histoire
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des festivals. Nous aborderons son évolution ainsi que
les nouveaux festivals en pleine expansion, comme le Hellfest ou encore comme
les nouveaux festivals écologiques comme le We Love Green et le
Woodstower.
Ensuite, nous plongerons dans l'univers de l'écologie,
où nous ferons un état des lieux des enjeux environnementaux
ainsi que sur de possibles solutions pour pallier à ses enjeux. Par la
suite, nous mettrons en lumière les rôles des différents
acteurs qui interviennent dans cet univers, et les démarches mises en
oeuvre pour changer les mentalités.
Nous définirons par la suite, la cible de notre projet
en utilisant des questionnaires publiés sur les réseaux sociaux
et différents entretiens individuels avec des experts de notre sujet.
Nous utiliserons différents outils UX, comme l'empathy map, qui nous
permettra d'avoir une vision plus claire de nos utilisateurs. La user journey,
qui nous permettra de visualiser l'expérience globale du festivalier qui
souhaite accomplir un but et ainsi de comprendre les comportements qui ont
lieu. Nous verrons ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce qu'il dit, et surtout ce
qu'il ressent à chaque point clé de son cheminement. Grâce
à ses outils, nous pourrons par la suite définir trois
personnages imaginaires, appelés personae, qui représentent un
groupe ou un segment cible permettant de guider le développement de
notre projet. Grâce à ce cheminement, nous pourrons par la suite
valider ou non nos trois hypothèses.
Toutes les connaissances et les analyses acquises lors de
cette première partie intitulée « Analyse de l'existant
» permettront d'apporter des éléments de réponses
à la problématique concrétisée et d'aborder dans
une deuxième partie « Concevoir et mettre en place » une
possible solution dont vous pourrez suivre les différentes étapes
de réflexion, d'idéation, d'échange jusqu'au prototype
final. Puis nous verrons toute l'étape de création graphique du
projet, toute la conception de son ADN.
Nous envisagerons également par la suite de ce travail,
une stratégie de communication à mettre en oeuvre par
l'utilisation d'un stand, ainsi que par différent support web. Nous nous
focaliserons sur l'étude des coûts ainsi que sur le planning
estimé pour ce projet. Sans oublier d'identifier les risques liés
à ce projet. Enfin nous finirons par étudier sa viabilité,
son rôle dans un marché complexe dominé par
différents acteurs.
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13
En constante augmentation, la consommation d'énergie
fossile impacte de plus en plus notre environnement. Pourtant, une question
primordiale se pose. Pourquoi les populations ne se tournent-elles pas vers les
énergies propres ? En posant cette question à différentes
personnes par le biais de micros-trottoirs, nous nous sommes rendu compte que
70% des personnes interrogées ne souhaitaient pas investir dans les
énergies propres, par manque de moyens. Cependant, 30 % des personnes
interrogées souhaitent quant à elles, changer leur mode de
consommation et passer au vert. Lorsque nous leur avons demandé pourquoi
elles n'étaient pas encore passées à l'éner-gie
propre, les personnes interrogées nous ont répondu qu'elles ne
savaient pas vers qui aller. Malgré une forte communication sur
l'importance d'utiliser les énergies propres, les entreprises qui
fournissent les matériaux nécessaires ne sont pas citées.
Il n'est vrai qu'en termes de communication, ce sont principalement des
entreprises comme EDF ou ENGIE qui communique sur l'importance des
énergies vertes et sur les moyens à mettre en place pour changer
nos modes de consommation en énergie électrique. Mais quand
est-il des autres entreprises ?
Depuis plusieurs années, la communication autour des
énergies propres se développe de plus en plus. On les retrouve
dans des messages publicitaires, à la télé, à la
radio, dans des campagnes de communication print et web... mais est-ce que ce
style de communication atteint véritablement les cibles ? En moyenne une
personne voit environ 350 publicités par jour. Avec autant de pollution
visuelle, le consommateur est amené à faire mécaniquement
un tri dans tout ce qu'il voit aux niveaux publicité et campagne de
communication. Une saturation qui amène les entreprises à
développer de nouveaux moyens de communication. Une question se pose
alors, les expériences humaines ne sont elle pas plus impactante qu'une
simple communication print ou web? Depuis toujours, nous entendons qu'il existe
deux sortes de communication, la communication en B to B (business to business)
et la communication en B to C (business to consumer).
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Mais aujourd'hui, la vision des consommateurs à
changer. La multitude de concurrences sur le marché du travail nous
amène à revoir ces styles de communication, afin de placer non
pas le consommateur, mais l'utilisateur au centre de tout, appelé
communication en H to H (human to human). L'essentiel de notre étude se
focalise par cette communication. Il faut que l'individu soit au coeur de notre
projet, afin qu'ils se sentent directement touchés et concernés
par les enjeux de l'utilisation des énergies propres.
Cette étude est le regroupement de recherches et de
réflexion sur un projet de fin d'études. L'objectif final est de
créer une stratégie de communication et une identité
visuelle pour une agence de communication spécialisée dans les
énergies propres. Le but de notre agence est de proposer à des
entreprises innovantes en énergies propres de communiquer sur leurs
techniques, autrement que par de simples campagnes publicitaires dites
«classiques». Sous forme d'activités au sein de
différents lieux événementiels tels que les festivals,
notre agence aura pour but de sensibiliser les populations (et donc dans notre
cas, les festivaliers) à l'utilisation de nouveaux moyens
d'énergie. La problématique sur laquelle toute notre
réflexion s'est fondée est la suivante :
Quelles expériences de design déployer pour
promouvoir différents moyens dédiés aux énergies
propres dans le cadre des festivals et notamment dans le cas du « Hellfest
» ?
Afin de guider notre recherche, trois hypothèses seront
exposées. Nous présumerons tout d'abord que les festivaliers du
Hellfest ne sont pas sensibles aux énergies propres. Nous supposerons
par la suite que si cette communauté n'est pas sensible, il semble alors
logique de présumer que le Hellfest ne souhaite pas investir dans les
énergies propres. Et pour finir, nous présumerons que les
festivaliers sont sensibles aux activités ludiques proposées dans
le cadre du Hellfest.
Ce mémoire est scindé en deux parties. La
première partie intitulée « Analyse de l'existant »
regroupera toutes les recherches concernant les festivals, l'environnement et
les méthodes UX liées à la cible de ce projet. Ainsi, le
premier chapitre intitulé «les festivals de musique, une tendance
émergente», analysera les différents aspects des
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festivals afin de comprendre son histoire, son
évolution, ainsi que les nouveaux festivals en pleine expansion, comme
le Hellfest ou encore les nouveaux festivals écologiques comme le We
Love Green et le Woodstower.
Le chapitre II intitulé «dans un monde de plus en
plus touché par l'écologie», se concentrera sur l'univers de
l'écologie. Cette partie permettra de mieux comprendre les enjeux
politiques et environnementaux. Nous pourrons également comprendre
l'importance de la mise en place des énergies propres dans notre
société. Nous ferons un état des lieux de la vision
actuelle de différents acteurs qui interviennent dans cet univers.
Le chapitre III intitulé «des méthodes
issues d'un processus UX», permettra quant à lui de mieux
connaître la cible de notre projet. Nous pourrons par le biais de
différents outils UX, comme le questionnaire quantitatif et qualitatif,
tester sur les utilisateurs nos premières itérations, afin de
faire évoluer la solution de notre projet. La fin de notre chapitre III
sera la synthèse des deux premiers et répondra aux
hypothèses établies.
Une possible solution permettant de promouvoir
différents moyens dédiés aux énergies propres dans
des lieux de festivals sera développée dans la seconde partie
intitulée « Concevoir et mettre en place ». Le premier
chapitre intitulé «développer son projet c'est bien»,
suivra le cheminement de plusieurs idées pour arriver à notre
solution finale et permettra de mieux visualiser le positionnement et l'ADN de
notre projet.
Le second chapitre intitulé «lancer son projet
c'est mieux», se focalisera sur les différentes stratégies
de communication print et web à mettre en place pour le lancement de
notre projet. Il arbora les réflexions graphiques liées à
la solution.
Enfin, le troisième et dernier chapitre de cette partie
abordera les différents aspects de la possible concrétisation de
la solution avec notamment le business modèle, le budget et le planning.
Cette partie se concentrera également sur les différents risques
à évaluer et prioriser pour une meilleure mise en place de notre
solution. Enfin nous finirons par étudier la viabilité de notre
projet, son rôle, dans un marché complexe dominé par
différents acteurs.
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Fossil energy consumption is constantly increasing and has an
increasing impact on our environment. However, a fundamental question arises.
Why are people not turning to clean energy ? When we asked this question to
different people through micro-trottoirs, we realized that 70% of the people
interviewed did not want to invest in clean energy, due to a lack of resources.
However, 30% of the respondents would like to change their consumption habits
and go green. When asked why they had not yet switched to clean energy,
respondents told us that they did not know where to go. Despite strong
communication on the importance of using clean energy, companies that provide
the necessary materials are not mentioned. It is only in terms of
communication, it is mainly companies like EDF or ENGIE that communicate on the
importance of green energy and on the means to be put in place to change our
consumption patterns into electrical energy. But what about the other
companies?
For several years, communication around clean energy has been
developing more and more. They can be found in advertisements, on TV, radio,
print and web communication campaigns... but does this communication style
really reach the targets? On average, a person sees about 350 ads per day. With
so much visual pollution, the consumer is led to mechanically sort through
everything he sees in advertising and communication campaigns. This saturation
leads companies to develop new means of communication. A question then arises,
aren't human experiences more impactful than a simple print or web
communication? We have always heard that there are two kinds of communication,
B to B communication and B to C communication. But today, consumers' vision has
changed. The multitude of competition on the labour market leads us to review
these communication styles, in order to place not the consumer, but the user at
the centre of everything, called H to H communication. The main focus of our
study is on this communication. The individual must be at the heart of our
project, so that they feel directly affected and concerned by the challenges of
using clean energy.
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This study is the gathering of research and reflection on an
end-of-study project. The final objective is to create a communication strategy
and visual identity for a communication agency specialized in clean energy. The
aim of our agency is to offer innovative clean energy companies the opportunity
to communicate about their technologies, other than through simple
«classic» advertising campaigns. In the form of activities within
different event venues such as festivals, our agency will aim to raise
awareness among the population (and therefore in our case, festival-goers)
about the use of new energy resources. The problem on which all our thinking
was based is as follows :
What design experiences should be deployed to promote
different means dedicated to clean energy at festivals, particularly in the
case of the «Hellfest»?
To guide our research, three hypotheses will be presented.
First of all, we will assume that Hellfest festival-goers are not sensitive to
clean energy. We will then assume that if this community is not sensitive, then
it seems logical to assume that the Hellfest does not want to invest in clean
energy. And finally, we will assume that festival-goers are sensitive to the
recreational activities offered as part of the Hellfest.
This thesis is divided into two parts, the first part entitled
«Analysis of the existing situation» will bring together all the
research concerning festivals, the environment and UX methods related to the
target of this project.
Thus, the first chapter, entitled «Music festivals, an
emerging trend», will analyse the different aspects of festivals in order
to understand their history and evolution, as well as the new and rapidly
expanding festivals, such as Hellfest or new ecological festivals such as We
Love Green and Woodstower.
Chapter II, entitled «In a world increasingly affected by
ecology», will focus on the world of ecology. This section will provide a
better understanding of political and environmental issues. We will also be
able to understand the importance of the implementation of clean energy in our
society. We will review the current vision of the various actors involved in
this universe.
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Chapter III, entitled «Methods from a UX process»,
will provide a better understanding of the target audience of our project. We
will be able to test our first iterations on users using different UX tools,
such as the quantitative and qualitative questionnaire, in order to develop the
solution of our project. The end of Chapter III will be the synthesis of the
first two and will respond to the hypotheses established.
A possible solution to promote different means dedicated to
clean energy in festival venues will be developed in the second part entitled
«Designing and implementing». The first chapter, entitled
«Developing your project is good», will follow the progress of
several ideas to arrive at our final solution and will allow us to better
visualize the positioning and DNA of our project.
The second chapter, entitled «Launching your project is
better», will focus on the different print and web communication
strategies to be implemented for the launch of our project. He displayed the
graphic reflections related to the solution.
Finally, the third and last chapter of this section will cover
the different aspects of the possible implementation of the solution, including
the business model, budget and planning. This section will also focus on the
different risks to be assessed and prioritized for a better implementation of
our solution. Finally, we will end up studying the viability of our project,
its role, in a complex market dominated by different players.
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