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Quelles expériences de design déployer pour promouvoir différents moyens dédiés aux énergies propres dans le cadre des festivals et notamment dans le cas du « hellfest » ?


par Marine Piton
E-artsup - Master 2 Direction Artistique et Stratégie de Communication Digital 2020
  

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CHAPITRE III : DES MÉTHODES ISSUES D'UN PROCESSUS UX

I : Connaître sa cible pour adapter le projet :

I.1 : Sondage quantitatif et entretiens qualitatifs

I.2 : Itérer pour faire évoluer le projet

I.3 : Processus UX

II : Le résultat des hypothèses

PARTIE 2 : CONCEVOIR ET METTRE EN PLACE

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CHAPITRE I : DÉVELOPPER SON PROJET C'EST BIEN

I : De l'idée au prototype :

I.1 : Présentation du projet

I.2 : Identité et ADN de marque

II : Mettre en place une bonne communication :

I.1 : Le stand, un atout en communication

I.2 : Le prototype du stand

I.3 : Stratégie de communication

CHAPITRE II : LANCER SON PROJET C'EST MIEUX

I : Budgétiser et planifier le projet :

I.1 : Business model

I.2 : Budgétisation du projet

I.3 : Planning de réalisation

II : Évaluer les risques liés à notre grand projet :

I.1 : Identifier et prioriser les risques de notre grand projet

I.2 : Prévenir et suivre les risques de notre grand projet

III : Se démarquer du marché :

I.1 : Analyse de la concurrence

I.2 : Forces et faiblesse du projet face à ce marché

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIES ANNEXES

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« Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien »

Dan Millman

INTRO

 
 

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L'histoire de l'humanité et celle de la conquête de l'énergie sont inséparables. Au commencement, les besoins de l'homme étaient modestes, l'énergie liée à la maîtrise du feu servait principalement à se chauffer, à faire cuire les aliments et à s'éclairer. Puis au fur et à mesure des évolutions, les sociétés en développement ont rapidement été conduites à développer et utiliser d'autres formes d'énergie, comme la force humaine et la force animale, pou tout ce qui est construction, les déplacements, l'agri-culture... La navigation a elle aussi été une étape importante, puisqu'outre l'énergie humaine des rameurs, l'utilisation de celle du vent est devenue essentielle, et ce pendant des siècles. Les moulins font également appel à cette énergie ou à celle de l'eau.

C'est au milieu du XIXe siècle que le développement de la civilisation industrielle voit le jour, grâce notamment à l'utilisation de machines et à l'exploitation de nouvelles énergies. L'énergie liée à la vapeur dans un premier temps, puis celle de l'électricité et enfin celle apportée par les combustibles dits fossiles. Les énergies fossiles sont essentiellement le charbon et le pétrole. Ces derniers permettent de concevoir des véhicules autonomes transportant leur propre source d'énergie (locomotives puis voitures automobiles et avions). Au cours du XXe siècle jusqu'à notre époque, les besoins d'énergie de l'humanité sont en croissance quasiment exponentielle. L'élec-tricité s'est imposée comme une énergie incontournable pour l'industrie et nos usages domestiques.

La consommation d'énergie est donc devenue l'une des plus grandes préoccupations. En constante augmentation, elle impacte de plus en plus notre environnement. Ses conséquences principales sont la pollution atmosphérique causant une augmentation de l'effet de serre qui provoque un réchauffement climatique. Ce réchauffement climatique engendre une fonte partielle des calottes polaires élevant ainsi le niveau des mers, inondant les zones côtières basses, certaines îles et les deltas. Depuis ces 50 dernières années, le niveau des océans s'est élevé à plus de 10 centimètres.

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La Nasa estime que dans les 100 à 200 ans prochains, le niveau d'eau montera encore d'au moins un mètre. Le Centre National de la Recherche scientifique, de son côté, prévoit qu'entre 10 et 20 000 îles pourraient être rayées de la carte. L'ensemble de ces modifications de l'environnement aura probablement un impact profond sur les sociétés humaines. La production agricole et halieutique en sera affectée ainsi que les ressources en eau. Conséquences, selon la Banque alimentaire et l'ONU : plus de 100 millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté et près de 600 millions pourraient souffrir de malnutrition d'ici 2080. La sécurité des territoires et les infrastructures devraient, elles aussi, être affectées. Ces dernières pourraient en effet mal supporter les inondations et autres catastrophes annoncées.

Les conséquences sanitaires du changement climatique pourraient également se révéler importantes. Un réchauffement de 2 à 3 °C suffirait ainsi à augmenter de 5 % le nombre d'habitants exposés au paludisme. Et d'ici 2080, l'OMS estime que deux milliards de personnes supplémentaires pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue. Les maladies diarrhéiques résultant d'une contamination de l'eau pourraient croître de 10 % dans les 15 prochaines années.

Les espèces animales sont particulièrement menacées par le réchauffement climatique. Selon la WWF, environ 20 % à 30 % des espèces évaluées à ce jour sont sensible d'être exposé à un grand risque d'extinction. La végétation encourt d'être ravagée par une croissance des feux de forêt qui provoqueraient un grand dégazage. On estime qu'entre 2004 et 2019, 1 355 000 km2 de forêt amazonienne ont été ravagés par les flammes. Soit l'équivalent de 2 fois la superficie de la France. Quant à la fonte des glaces, on estime que 33 % à 50 % du pergélisol de l'Alaska dégèleraient si sa température augmentait de 1 degré.

L'Homme a depuis plusieurs années modifié l'équilibre terrestre, en envoyant de grandes quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère depuis les premières révolutions industrielles jusqu'à nos jours. Principalement du CO2 (77 % des émissions) avec l'utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) mais aussi du méthane avec l'agriculture intensive et les décharges. Depuis 1850, le CO2 a augmenté de 40 %. Il était de 270 ppm (parties par millions) à la fin du 19e siècle. Il atteint les 400 ppm aujourd'hui, la plus forte concentration depuis 800 000 ans ! Sa présence dans l'atmosphère peut durer plusieurs centaines d'années. L'augmentation du dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) dans l'atmosphère est la principale cause du réchauffement climatique.

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En plus de ce désastre, on s'aperçoit depuis quelques années, que les énergies fossiles diminuent énormément. Un souci préoccupant au sujet des énergies non renouvelables qui s'épuisent et deviennent de plus en plus rares. De nombreux combustibles fossiles ne suffiront plus pour subvenir aux besoins des personnes à l'avenir.

Il existe aujourd'hui de nombreuses solutions pour pallier à cette problématique, dont le développement et l'utilisation de nouveau moyen d'énergie renouvelable et d'énergie propre. Depuis plusieurs années maintenant on entend qu'il faut se mettre au vert, que c'est facile et que les prix ont baissé. Pourtant une grande partie de la population utilise encore les énergies fossiles. Une question primordiale se pose alors.

Pourquoi les populations ne se tournent-elles pas vers les énergies propres ?

Il faut savoir que les énergies propres, que ce soit le solaire, l'éolien ou même les énergies marines, produisent une seule énergie : l'électricité. Or l'électricité n'est pas la seule énergie que nos sociétés utilisent. En France par exemple, l'électricité ne représente que 24 % de l'énergie totale que nous consommons. En plus de l'électricité, nous utilisons beaucoup de pétrole (42 % de notre consommation énergétique) mais aussi d'autres sources d'énergie comme le gaz ou le charbon.

Dans l'absolu il serait possible de remplacer certaines de ces énergies par de l'élec-tricité (par exemple, faire du chauffage électrique plutôt que du chauffage au gaz). Mais pour le pétrole, c'est différent. Nous utilisons du pétrole notamment pour certains processus industriels, mais aussi pour le transport routier et aérien, et il nous est pour l'instant impossible de remplacer cette énergie par de l'électricité. Si les énergies propres permettent de rendre notre production électrique plus durable, cela ne résout donc que 25 % du problème ! Il faut encore résoudre la question du pétrole, qui représente presque la moitié de nos consommations énergétiques.

Les énergies propres sont également des énergies irrégulières, ou plutôt «intermittentes». Concrètement, pour qu'un panneau photovoltaïque fonctionne, il faut qu'il y ait du soleil. S'il n'y en a pas, le panneau ne produit pas d'électricité. Idem pour l'éolien. Généralement, on admet que l'éolien est en capacité de produire de l'électricité environ 2600 heures par an (30 % du temps) et le solaire environ 1200 heures par an (15 % du temps), dans un pays avec un climat similaire à la France. Avec l'hydraulique, il est possible de contrôler en partie la production, puisque l'eau est stockée dans un barrage et que la production peut donc être «activée» à volonté.

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Mais si l'on veut généraliser l'utilisation de l'énergie propre avec des panneaux solaires et des éoliennes, il faut être capable de stocker l'énergie pour en disposer lorsqu'il n'y a pas de vent ou pas de soleil. Or à l'heure actuelle, il est très difficile de stocker l'élec-tricité. Il faut fabriquer des batteries, qui utilisent énormément de ressources (métaux précieux, terres rares, lithium), sont relativement coûteuses en termes environnementaux, et dont le fonctionnement n'est pas encore optimisé.

Cependant, même si les énergies propres peuvent résoudre 25 % des problèmes de notre consommation en électricité et qu'elle est difficile à stocker, il est important de commencer à les utiliser dans des foyers et même dans des entreprises.

Depuis plusieurs années, la communication autour des énergies propres se développe de plus en plus. On les retrouve dans des spots publicitaires, à la télé, à la radio, dans des campagnes de communication print ... mais est-ce que ce style de communication atteint véritablement les cibles ? N'y a-t-il pas de nouveau moyen de communiquer ? Les expériences humaines ne sont-elles pas plus impactante qu'une simple communication print ou web ? Des coups de communication sur l'importance des énergies propres apparaissent de plus en plus. On les retrouve dans les rues, dans des lieux événementiels comme les festivals ... ce qui impacte bien plus les individus que des campagnes de prévention classique. En prenant en compte toutes ses interrogations, nous arrivons à une problématique suivante :

Quelles expériences de design déployer pour promouvoir différents moyens dédiés aux énergies propres dans le cadre des festivals et notamment dans le cas du « Hellfest » ?

Afin de guider notre réflexion, nous allons émettre plusieurs hypothèses. La première présume que les festivaliers du Hellfest ne sont pas sensibles aux énergies propres. Si cette communauté n'est pas sensible, il semble alors logique de présumer que le Hellfest ne souhaite pas investir dans les énergies propres.Un festival est à l'image de ces festivaliers. C'est un lieu culturel, où l'on y partage des passions, des coutumes, des styles de vie, des idéaux ... Le Hellfest propose chaque année diverses activités afin de divertir les festivaliers. Ce qui nous amène à notre troisième et dernière hypothèse, qui présume que les festivaliers sont sensibles aux activités ludiques proposées dans le cadre du Hellfest. Afin de vérifier ces hypothèses et de pouvoir répondre à notre problématique, nous analyserons en premier, le commencement et l'histoire

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des festivals. Nous aborderons son évolution ainsi que les nouveaux festivals en pleine expansion, comme le Hellfest ou encore comme les nouveaux festivals écologiques comme le We Love Green et le Woodstower.

Ensuite, nous plongerons dans l'univers de l'écologie, où nous ferons un état des lieux des enjeux environnementaux ainsi que sur de possibles solutions pour pallier à ses enjeux. Par la suite, nous mettrons en lumière les rôles des différents acteurs qui interviennent dans cet univers, et les démarches mises en oeuvre pour changer les mentalités.

Nous définirons par la suite, la cible de notre projet en utilisant des questionnaires publiés sur les réseaux sociaux et différents entretiens individuels avec des experts de notre sujet. Nous utiliserons différents outils UX, comme l'empathy map, qui nous permettra d'avoir une vision plus claire de nos utilisateurs. La user journey, qui nous permettra de visualiser l'expérience globale du festivalier qui souhaite accomplir un but et ainsi de comprendre les comportements qui ont lieu. Nous verrons ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce qu'il dit, et surtout ce qu'il ressent à chaque point clé de son cheminement. Grâce à ses outils, nous pourrons par la suite définir trois personnages imaginaires, appelés personae, qui représentent un groupe ou un segment cible permettant de guider le développement de notre projet. Grâce à ce cheminement, nous pourrons par la suite valider ou non nos trois hypothèses.

Toutes les connaissances et les analyses acquises lors de cette première partie intitulée « Analyse de l'existant » permettront d'apporter des éléments de réponses à la problématique concrétisée et d'aborder dans une deuxième partie « Concevoir et mettre en place » une possible solution dont vous pourrez suivre les différentes étapes de réflexion, d'idéation, d'échange jusqu'au prototype final. Puis nous verrons toute l'étape de création graphique du projet, toute la conception de son ADN.

Nous envisagerons également par la suite de ce travail, une stratégie de communication à mettre en oeuvre par l'utilisation d'un stand, ainsi que par différent support web. Nous nous focaliserons sur l'étude des coûts ainsi que sur le planning estimé pour ce projet. Sans oublier d'identifier les risques liés à ce projet. Enfin nous finirons par étudier sa viabilité, son rôle dans un marché complexe dominé par différents acteurs.

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RÉSUMÉ

 
 

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En constante augmentation, la consommation d'énergie fossile impacte de plus en plus notre environnement. Pourtant, une question primordiale se pose. Pourquoi les populations ne se tournent-elles pas vers les énergies propres ? En posant cette question à différentes personnes par le biais de micros-trottoirs, nous nous sommes rendu compte que 70% des personnes interrogées ne souhaitaient pas investir dans les énergies propres, par manque de moyens. Cependant, 30 % des personnes interrogées souhaitent quant à elles, changer leur mode de consommation et passer au vert. Lorsque nous leur avons demandé pourquoi elles n'étaient pas encore passées à l'éner-gie propre, les personnes interrogées nous ont répondu qu'elles ne savaient pas vers qui aller. Malgré une forte communication sur l'importance d'utiliser les énergies propres, les entreprises qui fournissent les matériaux nécessaires ne sont pas citées. Il n'est vrai qu'en termes de communication, ce sont principalement des entreprises comme EDF ou ENGIE qui communique sur l'importance des énergies vertes et sur les moyens à mettre en place pour changer nos modes de consommation en énergie électrique. Mais quand est-il des autres entreprises ?

Depuis plusieurs années, la communication autour des énergies propres se développe de plus en plus. On les retrouve dans des messages publicitaires, à la télé, à la radio, dans des campagnes de communication print et web... mais est-ce que ce style de communication atteint véritablement les cibles ? En moyenne une personne voit environ 350 publicités par jour. Avec autant de pollution visuelle, le consommateur est amené à faire mécaniquement un tri dans tout ce qu'il voit aux niveaux publicité et campagne de communication. Une saturation qui amène les entreprises à développer de nouveaux moyens de communication. Une question se pose alors, les expériences humaines ne sont elle pas plus impactante qu'une simple communication print ou web? Depuis toujours, nous entendons qu'il existe deux sortes de communication, la communication en B to B (business to business) et la communication en B to C (business to consumer).

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Mais aujourd'hui, la vision des consommateurs à changer. La multitude de concurrences sur le marché du travail nous amène à revoir ces styles de communication, afin de placer non pas le consommateur, mais l'utilisateur au centre de tout, appelé communication en H to H (human to human). L'essentiel de notre étude se focalise par cette communication. Il faut que l'individu soit au coeur de notre projet, afin qu'ils se sentent directement touchés et concernés par les enjeux de l'utilisation des énergies propres.

Cette étude est le regroupement de recherches et de réflexion sur un projet de fin d'études. L'objectif final est de créer une stratégie de communication et une identité visuelle pour une agence de communication spécialisée dans les énergies propres. Le but de notre agence est de proposer à des entreprises innovantes en énergies propres de communiquer sur leurs techniques, autrement que par de simples campagnes publicitaires dites «classiques». Sous forme d'activités au sein de différents lieux événementiels tels que les festivals, notre agence aura pour but de sensibiliser les populations (et donc dans notre cas, les festivaliers) à l'utilisation de nouveaux moyens d'énergie. La problématique sur laquelle toute notre réflexion s'est fondée est la suivante :

Quelles expériences de design déployer pour promouvoir différents moyens dédiés aux énergies propres dans le cadre des festivals et notamment dans le cas du « Hellfest » ?

Afin de guider notre recherche, trois hypothèses seront exposées. Nous présumerons tout d'abord que les festivaliers du Hellfest ne sont pas sensibles aux énergies propres. Nous supposerons par la suite que si cette communauté n'est pas sensible, il semble alors logique de présumer que le Hellfest ne souhaite pas investir dans les énergies propres. Et pour finir, nous présumerons que les festivaliers sont sensibles aux activités ludiques proposées dans le cadre du Hellfest.

Ce mémoire est scindé en deux parties. La première partie intitulée « Analyse de l'existant » regroupera toutes les recherches concernant les festivals, l'environnement et les méthodes UX liées à la cible de ce projet. Ainsi, le premier chapitre intitulé «les festivals de musique, une tendance émergente», analysera les différents aspects des

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festivals afin de comprendre son histoire, son évolution, ainsi que les nouveaux festivals en pleine expansion, comme le Hellfest ou encore les nouveaux festivals écologiques comme le We Love Green et le Woodstower.

Le chapitre II intitulé «dans un monde de plus en plus touché par l'écologie», se concentrera sur l'univers de l'écologie. Cette partie permettra de mieux comprendre les enjeux politiques et environnementaux. Nous pourrons également comprendre l'importance de la mise en place des énergies propres dans notre société. Nous ferons un état des lieux de la vision actuelle de différents acteurs qui interviennent dans cet univers.

Le chapitre III intitulé «des méthodes issues d'un processus UX», permettra quant à lui de mieux connaître la cible de notre projet. Nous pourrons par le biais de différents outils UX, comme le questionnaire quantitatif et qualitatif, tester sur les utilisateurs nos premières itérations, afin de faire évoluer la solution de notre projet. La fin de notre chapitre III sera la synthèse des deux premiers et répondra aux hypothèses établies.

Une possible solution permettant de promouvoir différents moyens dédiés aux énergies propres dans des lieux de festivals sera développée dans la seconde partie intitulée « Concevoir et mettre en place ». Le premier chapitre intitulé «développer son projet c'est bien», suivra le cheminement de plusieurs idées pour arriver à notre solution finale et permettra de mieux visualiser le positionnement et l'ADN de notre projet.

Le second chapitre intitulé «lancer son projet c'est mieux», se focalisera sur les différentes stratégies de communication print et web à mettre en place pour le lancement de notre projet. Il arbora les réflexions graphiques liées à la solution.

Enfin, le troisième et dernier chapitre de cette partie abordera les différents aspects de la possible concrétisation de la solution avec notamment le business modèle, le budget et le planning. Cette partie se concentrera également sur les différents risques à évaluer et prioriser pour une meilleure mise en place de notre solution. Enfin nous finirons par étudier la viabilité de notre projet, son rôle, dans un marché complexe dominé par différents acteurs.

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RÉSUMÉ

 

Fossil energy consumption is constantly increasing and has an increasing impact on our environment. However, a fundamental question arises. Why are people not turning to clean energy ? When we asked this question to different people through micro-trottoirs, we realized that 70% of the people interviewed did not want to invest in clean energy, due to a lack of resources. However, 30% of the respondents would like to change their consumption habits and go green. When asked why they had not yet switched to clean energy, respondents told us that they did not know where to go. Despite strong communication on the importance of using clean energy, companies that provide the necessary materials are not mentioned. It is only in terms of communication, it is mainly companies like EDF or ENGIE that communicate on the importance of green energy and on the means to be put in place to change our consumption patterns into electrical energy. But what about the other companies?

For several years, communication around clean energy has been developing more and more. They can be found in advertisements, on TV, radio, print and web communication campaigns... but does this communication style really reach the targets? On average, a person sees about 350 ads per day. With so much visual pollution, the consumer is led to mechanically sort through everything he sees in advertising and communication campaigns. This saturation leads companies to develop new means of communication. A question then arises, aren't human experiences more impactful than a simple print or web communication? We have always heard that there are two kinds of communication, B to B communication and B to C communication. But today, consumers' vision has changed. The multitude of competition on the labour market leads us to review these communication styles, in order to place not the consumer, but the user at the centre of everything, called H to H communication. The main focus of our study is on this communication. The individual must be at the heart of our project, so that they feel directly affected and concerned by the challenges of using clean energy.

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This study is the gathering of research and reflection on an end-of-study project. The final objective is to create a communication strategy and visual identity for a communication agency specialized in clean energy. The aim of our agency is to offer innovative clean energy companies the opportunity to communicate about their technologies, other than through simple «classic» advertising campaigns. In the form of activities within different event venues such as festivals, our agency will aim to raise awareness among the population (and therefore in our case, festival-goers) about the use of new energy resources. The problem on which all our thinking was based is as follows :

What design experiences should be deployed to promote different means dedicated to clean energy at festivals, particularly in the case of the «Hellfest»?

To guide our research, three hypotheses will be presented. First of all, we will assume that Hellfest festival-goers are not sensitive to clean energy. We will then assume that if this community is not sensitive, then it seems logical to assume that the Hellfest does not want to invest in clean energy. And finally, we will assume that festival-goers are sensitive to the recreational activities offered as part of the Hellfest.

This thesis is divided into two parts, the first part entitled «Analysis of the existing situation» will bring together all the research concerning festivals, the environment and UX methods related to the target of this project.

Thus, the first chapter, entitled «Music festivals, an emerging trend», will analyse the different aspects of festivals in order to understand their history and evolution, as well as the new and rapidly expanding festivals, such as Hellfest or new ecological festivals such as We Love Green and Woodstower.

Chapter II, entitled «In a world increasingly affected by ecology», will focus on the world of ecology. This section will provide a better understanding of political and environmental issues. We will also be able to understand the importance of the implementation of clean energy in our society. We will review the current vision of the various actors involved in this universe.

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Chapter III, entitled «Methods from a UX process», will provide a better understanding of the target audience of our project. We will be able to test our first iterations on users using different UX tools, such as the quantitative and qualitative questionnaire, in order to develop the solution of our project. The end of Chapter III will be the synthesis of the first two and will respond to the hypotheses established.

A possible solution to promote different means dedicated to clean energy in festival venues will be developed in the second part entitled «Designing and implementing». The first chapter, entitled «Developing your project is good», will follow the progress of several ideas to arrive at our final solution and will allow us to better visualize the positioning and DNA of our project.

The second chapter, entitled «Launching your project is better», will focus on the different print and web communication strategies to be implemented for the launch of our project. He displayed the graphic reflections related to the solution.

Finally, the third and last chapter of this section will cover the different aspects of the possible implementation of the solution, including the business model, budget and planning. This section will also focus on the different risks to be assessed and prioritized for a better implementation of our solution. Finally, we will end up studying the viability of our project, its role, in a complex market dominated by different players.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon