B-L'absence d'institutions spécialisées
en matière de coordination des DBM.
L'Afrique de l'ouest est un exemple d'intégration
sous-régionale. Les institutions comme la CEDEAO, l'UEMOA, l'Union du
fleuve Mano52 constituent des formes d'intégration politique
et monétaire importantes.
Force est de reconnaître cependant qu'en ce début
du XXIème siècle qu'il n'existe pas encore d'institutions
spécialisées en matière environnementale et
particulièrement en matière de DBM. Or la question des
déchets pharmaceutiques, des déchets d'activités de soins,
des déchets d'établissements de recherche en santé humaine
et animale, bref des DBM est loin d'être au centre des priorités
communautaires. On évoque moins la problématique des DBM lors des
grandes rencontres communautaires.
Ainsi, ce manque d'attention particulière a fini par
aboutir à une absence « totale » d'institutions
spécialisées dans le domaine des DBM. A l'instar de
l'IAGU53, les Etats pouvaient instituer des structures
spécialisées nationales et communautaires pour la gestion des DBM
produits dans l'espace CEDEAO. Cela constituerait donc une sorte de synergie,
de coopération entre tous les établissements producteurs de ces
types de déchets. Cette coopération obéit à
l'esprit de l'art.10 de la convention de Bamako.
Dans un sens plus large, les moyens techniques sous entendent
les moyens institutionnels. L'absence d'institutions spécialisées
peut quelque fois avoir une incidence sur la mise en oeuvre des accords
relatifs aux déchets dangereux.
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