SECTION 2: PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE
2.1 LES INDICATEURS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
2.2. PRODUIT INTERIEUR BRUT
Le produit intérieur brut (PIB) est l'un des
agrégats majeurs des comptes nationaux. Sa dénomination anglaise
est le GDP, pour Gross Domestic Product. En tant qu'indicateur
économique principal de mesure de la production économique
réalisée à l'intérieur d'un pays donné, le
PIB vise à quantifier pour un pays et une année donnés la
valeur totale de la « production de richesse » effectuée par
les agents
Économiques résidant à l'intérieur de
ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques)
Le PIB reflète donc l'activité économique
interne d'un pays et la variation du PIB d'une période à l'autre
est censée mesurer son taux de croissance économique. Le PIB par
habitant mesure le niveau de vie
Et, de façon approximative, celui du pouvoir d'achat
car n'est pas prise en compte de façon dynamique l'incidence de
l'évolution du niveau général des prix.
Il diffère du produit national brut (PNB) qui additionne
au PIB (produit intérieur brut) les rentrées nettes de revenus de
facteurs en provenance de l'étranger (revenus de facteurs provenant du
reste du monde diminués des revenus de facteurs payés au reste du
monde).
La composition de cet indice est dans certains cas sujet à
caution ou à suspicion, en particulier lorsque les gouvernements y
voient un outil politique et qu'ils ont la capacité d'influencer la
production
De cet indicateur (1*)
2.3 Les indicateurs du PNUD et l'indice de
sécurité sociale
a. Ø Les indicateurs du PNUD :
Le PNUD publie depuis 1990 un rapport annuel sur le
développement humain dans le monde, contenant une batterie, enrichie au
fil des ans, d'indicateurs économiques, sociaux et environnementaux.
Cet indicateur est tout simplement la moyenne de trois
indicateurs permettant chacun de classer les pays sur une échelle de 0
à 1 : le PIB par habitant (exprimé en parités de
pouvoir d'achat), l'espérance de vie à la naissance, et le niveau
d'instruction (mesuré par un indicateur alliant pour deux tiers le taux
d'alphabétisation des adultes et pour un tiers le taux de
scolarisation).
Le PNUD a publié annuellement trois autres indicateurs
synthétiques. D'abord, l'ISDH indicateur
« sexospécifique » de développement
humain qui permet d'évaluer les différences de situation
des hommes et des femmes sous l'angle des trois critères retenus pour
caractériser le développement humain. A partir de 1995, l'IPF,
indicateur de participation des femmes à la vie économique et
politique, complète le précédent.
Pour les pays développés, l'IPH-2 tient compte de
quatre critères auxquels il accorde le même poids :
probabilité de décéder avant 60 ans, illettrisme,
pourcentage de personnes en deçà du seuil de pauvreté,
pourcentage de chômeurs de longue durée. Un dernier indicateur a
été ajouté en 2001, l'IDT, indicateur de
développement technique.
Quelles que soient les limites de ces indicateurs, ils
« indiquent » déjà bien des choses, y compris
pour les pays développés. Il n'est pas sans importance, par
exemple, de constater que les pays nordiques obtiennent d'excellentes notes
dans presque toutes les catégories, et surtout dans le domaine de la
réduction des inégalités sous diverses formes
(pauvreté, inégalités entre hommes et femmes), tout en
restant très honnêtement classés lorsque intervient (pour
une part) la richesse économique (IDH). Il n'est pas sans
intérêt non plus d'observer le cas des pays dont les performances
sociales (en termes de classement) sont nettement meilleures que les
performances économiques brutes (à nouveau les pays
nordiques).
|