Paragraphe 2 :
L'insuffisance des moyens de protection
Pour assurer la protection des civils, des efforts ont
été déployé par la communauté internationale
afin de parvenir à la paix et à la sécurité.
La survenance de la crise témoigne de l'échec
des efforts de paix consentis près de vingt (2O) ans. Il est clair que
les missions onusiennes n'ont pas pu neutraliser les ennemis de la paix et
mettre fin à la crise.
Après plusieurs tentatives, les interventions restent
un échec du fait des moyens inappropriés ou encore du manque de
moyen logistique, financier ou encore, ces moyens restent limités. Tout
cela s'ajoute au manque de volonté politique des autorités
centrafricaines.
Les insuffisances des moyens de protection nous conduit
à voir dans le développement qui suivent le manque de moyens
logistiques (A) et le manque d'armements.
A. Le manque de moyens
Pour assurer la situation sécuritaire de la population,
le gouvernement centrafricain a sollicité l'aide de la France pour
intervenir avec l'opération sangaris appuyé par la MISCA (mission
des nations unies en Centrafrique).
Toutefois, Il a été reproché à ces
forces de ne pas atteindre leur objectif.
Déployées dans un environnement complexe et
dangereux où elles représentent le dernier espoir de la
population, la Minusca et la Sangaris se sont confrontées à
plusieurs difficultés liées aux moyens d'interventions.
Il s'agit des moyens humains, matériels, logistiques
etc.
Les moyens humains renvoient ici au nombre ou encore
l'effectif des troupes déployées sur le sol centrafricain. Il est
cependant important de ne pas perdre de vue que la nature de l'opération
Sangaris était de venir en aide en Centrafrique appuyée par les
forces de la Misca aujourd'hui appelée MINUSCA. Cependant, nous
constatons que l'effectif a été jugé faible.
Si les contingents français de 1600 hommes sont
insuffisants pour stabiliser la situation, il devait y avoir un renfort des
soldats africains. Malheureusement, ces derniers ne sont pas aussi à la
hauteur quant à leur effectif qui n'arrive pas suffire une superficie de
623000Km2.
Ensuite les moyens les moyens d'actions limités.
Il est reproché à la Minusca sa passivité
et son attentisme face aux exactions des groupes armes. Cela lui a valu
d'être taxée à tort ou à raison d'une mission
partiale. Les missions multidimensionnelles chargées de protéger
les civils sont régulièrement à 4 quatre critiques qui
remettent en cause deux ou trois principes des opérations du maintien de
la paix : l'impartialité et le non recours à la force pour
se défendre et non pour protéger les civils.
Les limites concernent aussi les moyens
opérationnels.
Dans son rôle d'organe principal du maintien de la paix
et de la sécurité internationale, le conseil de
sécurité agissant sous le chapitre VII du conseil de
sécurité des Nations- Unies, a autorisé les moyens
nécessaires y compris la force dans le déploiement.
Pour protéger les civils, il ressort de ces
dispositions que l'autorisation donnée aux casques blues est assortie de
réserves qui sont utiles pour définir le rôle de soldats
de la paix plutôt que pour exclure leur action. Mais parce qu'elles sont
souvent pas claires, ces réserves, en même temps qu'elles
clarifient le cadre juridique des actions à mener, peuvent en limiter
l'efficacité.
Les actions des casques bleus sont régies par des
règles d'engagement et des directives sur l'usage de la force. Ces
règles et directives varient selon le mandat de chaque mission et
déterminent le degré de force qui peut être utilisé
et les circonstances dans lesquelles elle peut être utilisée.
Les casques bleus de la Minusca n'ont que rarement
utilisé la stratégie offensive contre les groupes armés
qui malgré tous les moyens pacifiques déployés pour
convaincre la nécessité de déployer et de déposer
les armes, continuent de prendre pour cible la population civile.
Les moyens financiers ou les ressources insuffisantes.
Actuellement, il existe en RCA un fossé entre les
capacités de la Minusca à protéger les civils et les
attentes de la population en la matière. Or, il est concevable
d'attendre un grand succès si les soldats de la paix disposent de
ressources insuffisantes concernant l'action de la force régionale.
Il apparait malheureusement que certains contingents
présentent des déficits opérationnels, y compris le
manquement d'équipement de communication. Il est important que les pays
membres de l'IRC (Initiative de Coopération Régionale)
renforcent l'appui logistique qu'ils apportent aux contingents respectifs.
C'est ce qui a poussé le commissaire de l'UA lors d'une réunion
du conseil de sécurité des nations unies sur la situation en
Centrafrique le 12 février 2014 de demander aux Etats de CEEAC à
s'engager dans la quête de la paix et de la sécurité en
Centrafrique.
Dans la technologie militaire, le programme de protection des
civils exige que les opérations de la paix disposent d'un mélange
adéquat de vitesse de masse.
Il est important de relever que la mission onusienne en RCA se
trouve dans une position particulière jusqu'à entourer des deux
premières, les plus grandes organisations de maintien de la paix.
Les insuffisances de la protection ne sont pas liées
aux moyens de protections mais aussi au manque d'armement(B)
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