1er Partie Ancrage théorique :
Dans cette phase de l'investigation, Avec pour finalité
la volonté d'obtenir des éléments de littérature
académique nécessaires pour notre travail de recherche seront
abordées les connaissances apportées par des chercheurs dans les
domaines du management, de la psychologie et de la sociologie concernant
l'entrepreneuriat de la génération «y» mais
également le contexte territorial de l'entrepreneuriat étudiante,
les référentiels des compétences mises en place et le lien
avec la gestion de talents et le leadership.
Chapitre 1 : L'entrepreneuriat étudiante de la
génération « y»
Comme dit antérieurement dans notre introduction,
L'objet d'étude est les étudiants entrepreneurs de la
génération «y», ceux de moins de 26 ans. Afin de
démêler efficacement les enjeux de ce sujet de recherche. Il
faudra donc explorer les différentes définitions d'entrepreneur,
d'entrepreneuriat et les mettre en lien avec le leadership.
I. Définitions : Entrepreneur, l'entrepreneuriat
et leadership
Dans cette sous-partie il est nécessaire de prendre en
compte les multiples définitions : entrepreneur, entrepreneuriat et le
leadership mais également aussi tous les concepts qui semblent graviter
dans tout leur environnement.
A. Entrepreneur, entrepreneuriat, entreprendre, tendances
actuelles et typologie
1. Entrepreneurs :
Selon Michel Marchney3 , «Dans l'imaginaire
Français , le mot « entrepreneur» renvoie à d'autres
mots, tels que patron, chef d'entreprise, dirigeant, lesquels n'auront pas la
même connotation, n'induiront pas une égale
légitimité, selon celui qui les dit ou qui les
reçoit».
En effet de même qu'il y ait différentes
connotations, ce sont différents domaines qui ont apporté une
certaine vision sur l'entrepreneur sans pouvoir le définir, pour exemple
: L'entrepreneur homo Economicus fait référence aux
premières définitions de l'entrepreneur comme agent
économique, créateur de croissance et innovation (Schumpeter),
mais c'est une
10
3 Marchesnay, M. (2008). «
L'entrepreneur : une histoire française ». Revue
française de gestion, 188-189(8), 77-95.
vision qui ne peut être
généralisée, car il existe des entrepreneurs Homo Faber
(entrepreneur par nécessité).La vision française de
l'entrepreneur semble être celle de l'homme social, d'une réussite
sociale concrétisée par les honneurs, par l'obtention d'un
patrimoine privé.
Afin d'éviter les confusions dans le corps de notre
travail nous tenons compte de la définition de l'entrepreneur de
Schumpeter4 : l'entrepreneur est un agent économique, un fou
génial, à qui profite des opportunités, qui détient
certaines qualités comme la vision d'un progrès possible, du
courage, de l'énergie et un goût du risque suffisant pour savoir
saisir les opportunités et se lancer dans la création mais
également le pouvoir de convaincre, afin d'obtenir les ressources
nécessaires.
Actuellement, l'apparition d'une génération
start-uppeuse ayant, au-delà d'un but simplement économique, un
but social, semble donner un véritablement sens à la
création d'entreprise qui dépasse l'homme économique. Le
choix des définitions s'avère donc crucial afin
d'interpréter la réalité du besoin d'une culture
entrepreneuriale participant au renouvellement économique de
l'État.
|