CONCLUSION
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Conclusion
L'objectif de ce travail vise à l'amélioration
des connaissances de l'aléa inondation à l'échelle du
bassin versant du fleuve. Afin de répondre à cet objectif les
deux composantes du risque, à savoir l'aléa et la
vulnérabilité, sont intégrées à
l'étude, et sont traitées de manière approfondie. Dans un
premier temps, une méthodologie de détermination de
l'intensité et la nature de l'aléa inondation mettant à
profit les capacités des formules empiriques et les logiciels de
modélisation tel que HYFRAN PLUS et Excel 2013 ont été
proposée.
L'objectif de cette méthode est de mettre en
évidence les caractéristiques de l'aléa survenu sur le
bassin versant, pour mieux cerner le comportement de l'aléa. Il en
ressort que le caractère extrême de l'aléa survenu sur
bassin versant du fleuve San -Pedro favorise une montée rapide des eaux,
cette montée rapide peut être accéléré par
les différentes activités exercées sur le bassin versant.
Les intensités débits à différente période
de retour 2 ans, 20 ans, 50 ans et 100 ans sont respectivement 441, 806, 900 et
963 m3/s.
Ensuite une méthodologie de simulation des propagations
des crues a été développée. Cette approche
méthodologique a révélé les maximums des cotes qui
sont 20,98 m, 21,19m, 21,37m, 21,46 m respectivement pour les périodes
de retour de 2 ans, 20 ans, 50 ans, et 100 ans.
Le traitement d'image radar sentinel-1 montre les inondations
survenues sur le bassin du fleuve San-Pedro lors de la saison des pluies du
16-juin 2017, 28 juin 2017et 10 juillet 2017. Le traitement des images radar
sentinel-1 au logiciel SNAP montre que les zones les plus touchées
à l'inondation sont localisées au sud du bassin versant. Les
informations obtenues au cours de cette étude peuvent contribuer
à l'aménagement des zones inondables pour urbanisation plus
pensée. Elles peuvent aussi permettre d'identifier des zones humides
propices à certaines activités. Bien que la détection des
zones inondables soit améliorée par l'utilisation des images
radar , il est probable que ces données n'aient pas permis de
détecter certaines zones humides, surtout celles de petites tailles. En
effet, la résolution, la date (année et saison) des
données utilisées sont toutes des facteurs qui peuvent influencer
la précision de la photo-interprétation. Une étude avec
des données sur chaque saison de l'année pourrait fournir
d'autres informations utiles à une meilleure connaissance de la zone.
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