I.2.1.4. L'influence des structures
socioculturelles
Cette théorie est soutenue par le psychologue Katona
d'après qui, les causes premières de l'inflation sont d'ordre
psychologique en raison du rôle prépondérant des
anticipations. Pour lui, les individus sont convaincus que le processus est
cumulatif et sans fin (phénomène de spirale). Les
prévisions sont auto réalisation : les anticipations
créent les conditions de leur réalisation et renforcent la
croyance dans la poursuite de l'inflation. Les contagions mimétiques y
participent également.
PIVA ASALOKO PRINCE
IMPORTATION ET INFLATION EN RDC 1980 A2016
I.2.1.5. L'influence des structures
institutionnelles
D'après la théorie relationniste, les
institutions économiques et politiques d'un pays peuvent
également être considérées comme facteurs influents
de la hausse des prix à travers ce qu'elle appelle le mode de
régulation. De la multitude des régulations praticables a priori,
dans le cas d'une économie capitaliste, deux sont
privilégiées : la régulation concurrentielle et la
régulation monopolistique. Mais l'inflation actuelle s'explique
uniquement en référence à ce deuxième type de
régulation. En effet, dans la régulation monopolistique ou
administrée, apparaissent des nouvelles formes institutionnelles :
concentration financière, structure oligopolistique de
l'économie, conventions collectives. D'une manière ou d'une
autre, ces nouvelles structures institutionnelles entraînent des
procédures particulières de formation des prix et de salaires :
prix rigides, salaires nominaux déterminées par des conventions
collectives, prix du monopole, impliquant un relâchement de la contrainte
monétaire avec le développement du crédit.
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