V.3.2 Récapitulatif des modèles ARIMA
Le tableau ci-dessous résume les résultats que
l'on a obtenus avec les différents modèles
étudiés.
Tableau 24 : Comparaison des quatre modèles
MODELE
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Q TEST
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LA FORME
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NORMALITE DES RESIDUS
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AR (2)
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0,706
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idet = at + 0,043idet-1 +
0,323ide??-2
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NON
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MA(2)
|
0,417
|
idet = at + 0,030a??-1 - 0,263a??-2
|
NON
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ARIMA (1, 0, 1)
|
0,021
|
idet = at + 0,786a??-1 +
0,920ide??-1
|
NON
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ARIMA (2, 0, 1)
|
0,683
|
idet = at + 0,569a??-1 +
0,534ide??-1 + 0,294ide??-2
|
NON
|
Le tableau 24, va nous permettre de déterminer le
modèle le plus adapté pour notre série. Dans ces quatre
modèles, on constate que la méthode d'estimation postule que les
résidus ne sont pas auto-corrélés, et possède que
du bruit. En revanche, la distribution ne suit pas la loi normale. Un bon
modèle consiste à construire les résidus et à les
analyser pour voir s'il existe des directions systématiques, et a une
valeur de Q test la plus élevée possible. Dans ce cas-là,
on trouve que notre premier modèle AR (2) paraît le plus pertinent
pour notre série.
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Cependant, nous ne pouvons pas conserver ce modèle car
le coefficient PHI_1 n'est pas significatif. La situation est similaire pour le
modèle MA (2) avec un coefficient THETA_1 qui n'est pas significatif. En
revanche, la valeur du Q Test est relativement faible pour le modèle
ARIMA (1, 0, 1), ce qui signifie que les résidus ne sont pas
indépendants entre eux. Nous allons donc sélectionner le
modèle ARIMA (2, 0, 1) comme notre meilleur modèle.
A partir du logiciel R, nous avons pu déterminer si le
modèle retenu était le meilleur. Pour cela, nous avons
utilisé la fonction auto.arima proposée par le logiciel
R. Le résultat est que le modèle que nous avons
sélectionné est le plus pertinent selon ce logiciel.
Nous allons à présent procéder à
la prévision pour la série sur l'IDE. Cette prévision va
être réalisée pour le modèle retenu : ARIMA (2, 0,
1). Rappelons que la série n'a pas été
différenciée car la série brute était
déjà stationnaire.
Comme nous n'avons pas différenciée notre
série, nous écrivons :
??t = IDEt
Notons également que :
??t = ô + at - ??1at_1 +
P1??????t_1 + P2??????t_2
On a donc :
IDE t = ô - ??1at_1 + P1??????t_1 + P2??????t_2
P1 = 0,534
P2 = 0,294
ô = 211,699
??????t_1 = -65,6
??????t_2 = 168,2
??1 = -0,569 at_1 = -26,608
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On obtient donc comme résultat : 211,699 + 0,569*(-26,608)
+ 0,534*(-65,6) + 0,294*168,2 = 210,979
A présent, nous pouvons calculer le pourcentage d'erreur
par la formule suivante :
Valeur observée-valeur
théorique
|
210,979+65,6
* 100 = -4,216%
-65,6
|
|valeur théorique |
|
Pour notre meilleur modèle, nous pouvons observer
qu'à court terme, les prévisions sont satisfaisantes. En effet,
les prévisions du modèle ne se trompent que de -4,216%, ce qui
est relativement faible. Le modèle ARIMA (2, 0, 1) est donc
validé. La série IDE peut donc être estimée par le
modèle ARIMA (2, 0, 1).
Nous avons étudié le modèle ARIMA dans le
cadre de la série IDE afin de mettre en avant la méthode de Box
et Jenkins. Contrairement à la régression linéaire
multiple qui est basée sur la partie économique (construction du
modèle), la modélisation ARIMA nous permet de faire la
prévision en se basant sur un modèle totalement statistique.
C'est la raison pour laquelle, nous avons réalisé la
modélisation ARIMA.
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