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élargissement d’une chaussée permettant le transport non motorisé.


par Moise IGIRUKWISHAKA
Université du Burundi - Diplôme d'ingénieur civil en Génie Civil 0000
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DU BURUNDI

FACULTE DES SCIENCES APPLIQUEES

DEPARTEMENT DE GENIE-CIVIL

Par:

IGIRUKWISHAKA Moïse

Sous la Direction de :

Dr. Ir Josias BIZINDAVYI Ir.NDUWIMANA Donatien

Projet de fin d'études présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur civil en Génie-civil.

Bujumbura, Janvier 2017

DEDICACE

A DIEU LE TOUT PUISSANT ;

A mes parents;

A mes frères et soeurs ;

A toute ma famille ;

A la famille NDINZEYOSE P. Claver ;

A mes amis et connaissances ;

A tous ceux qui me sont chers ;

Je dédie ce travail.

ii

REMERCIEMENTS

Après tant d'années d'études ; nous sommes heureux de remercier toutes les personnes tant morales que physiques qui ont contribuées de loin ou de près, de manière matérielle ou morale en vue de la réalisation de ce travail.

Nos vifs remerciements vont à l'endroit de Dr.Ir.Josias BIZINDAVYI Directeur de ce travail et Ir NDUWIMANA Donatien co-directeur qui, malgré leurs multiples préoccupations, n'ont cessé de nous guider en nous donnant leurs conseils et suggestions pour la bonne réalisation de ce travail.

Nos remerciements sont également portés à l'endroit de la Force de Défense Nationale(FDN),en particulier le commandement de l'Institut Supérieur des Cadres Militaires(ISCAM) pour le soutien matérielle ,la communauté de l'ISCAM particulièrement mes promotionnels de la 43e POE et de l'université du Burundi à la FSA(département de Génie-civil) pour sa bonne collaboration ; Nous remercions également tous les professeurs qui nous ont enseigné depuis l'école primaire jusqu'à nos jours, plus particulièrement ceux de l'Université du Burundi surtout aux Professeurs des Facultés des Sciences( section Polytechnique)et de la Faculté des Sciences Appliquées(FSA) plus particulièrement ceux du Département de Génie-civil pour sa bonne formation scientifique qu'ils nous ont dispensé.

Nous remercions le personnel de la Direction de l'Office des Routes ; plus particulièrement Mr BURUNDIBUSHA Innocent ; de la GETRA, SETEMU ; du LNBTP qui ont mis à ma disposition toutes les documentations et moyens nécessaires pour la réalisation de ce travail.

Que ma famille plus particulièrement mes parents pour leur assistance matérielle et morale durant toute ma formation ; sans oublier la famille de l'Ing.Isaac HAVYARIMANA et Ir sixte MBONIMPA, la famille KUBWIMANA Vincent, la Famille Régina NDORUKWIGIRA et la Famille NYANTOZI Joseph accueillent mes remerciements et y trouvent l'expression de ma profonde gratitude.

Nous disons MERCI.

iii

SIGLES ET ABBREVIATIONS

AASHTO : American Association of Senior Highways and Transport Officials.

C.E.B.P.T : Centre Expérimental de Recherche et d'Etude du Bâtiment et des Travaux Publics.

CBR : Californian Bearing Ration.

DIN : Deutsche Industrie Norme (Norme Allemande).

EAC :East African Community

FRN : Fond Routier National.

FDN : Force de Défense Nationale.

GETRA : Général des Travaux.

ISTEEBU : Institut des Statistiques et Etudes Economiques du Burundi.

ISCAM : Institut Supérieur des Cadres militaires.

MDE : Micro Déval à donner Eau

N.U : Nations Unis.

OdR : Office des Routes.

OPM : Optimum

PK : Point Kilométrique.

POE : Promotion des Officiers Elèves.

PNUE : Programme des Nations Unis pour l'environnement.

RC : Route Communale.

RN : Route Nationale.

R.N.U :Rond-point des Nations Unies.

RP : Route Provinciale.

SETEMU : Service des Techniques Municipaux.

UEA : Université Espoir d'Afrique.

UNR : Université NTARE RUGAMBA

U.B :Université du Burundi

iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Evolutions des exportations et importations au Burundi 2009-2013 11

Tableau 2 : Nature des accotements 22

Tableau 3 : Catégories des routes suivant les vitesses de référence. 23

Tableau 4 : Quelques valeurs des devers en fonction du rayon de courbure. 28

Tableau 5 : Fuseau granulométrique des graveleux latéritiques. 43

Tableau 6 : Les valeurs admissibles sont : Trafic T1-T3. 43

Tableau 7 : Les valeurs admissibles sont :Trafic T4-T5 44

Tableau 8 :Pour la granulométrie 44

Tableau 9 :Tableau des résultats sur le gisement d'emprunts. 46

Tableau 10: Des matériaux de concassages. 47

Tableau 11:Résultats des essais réalisés sur moellon. 48

Tableau 12:Résultats des essais réalisés sur sable et gravier. 48

Tableau 13:Des valeurs courant de l'équivalent de sable. 49

Tableau 14:Tableau de comptage du trafic. 50

Tableau 15:Moyenne journalière de comptage du trafic dans les deux sens 51

Tableau 16:Tableau des couches de la chaussée projetée. 56

Tableau 17:Tableau récapitulatif des largeurs de chaussée selon les catégories des routes 57

Tableau 18:Les valeurs du coefficient de rugosité les plus sollicitées 62

Tableau 19:paramètres du caniveau à section trapézoïdale en fonction de l'angle á. 67

Tableau 20:Tableau séquentiel des calculs itératifs . 68

Tableau 21: Les différents paramètres à utiliser pour dimensionner les évacuateurs 69

Tableau 22:Les catégories des panneaux de signalisation. 76

Tableau 23:Les trois gammes de dimensions les plus courantes sont(dimensions en mm). 77

Tableau 24:Localisation des panneaux. 78

Tableau 25:Bornage de la chaussée projetée 78

Tableau 26:Devis estimatif. 86

Tableau 27:Temps d'exécution. 88

v

LISTES DES FIGURES.

Figure 1 : schéma d'implantation du projet. 4

Figure 2 :Photos des talus 5

Figure 3 :Photos montrant la fluidité du trafic sur le Boulevard MWAMBUTSA. 6

Figure 4 :Carte des routes classées du BURUNDI 17

Figure 5 :Couches constitutives d'une chaussée. 18

Figure 6 :Schéma de répartition des contraintes dans les couches d'une chaussée 20

Figure 7 :Schéma de détermination du rayon de courbure 23

Figure 8 :Courbe circulaire simple 26

Figure 9 :Schéma de détermination des devers 27

Figure 10:Schéma de résistance à l'avancement du véhicule. 29

Figure 11:Résistance des véhicules due aux déclivités 30

Figure 12:Schéma résistance à l'air 30

Figure 13:Détermination des déclivités 31

Figure 14:Evaluation d'une déclivité 31

Figure 15:Schéma des déclivités. 32

Figure 16:visibilités dans les raccordements concaves 34

Figure 17:Visibilité dans les raccordements concaves 34

Figure 18:visibilités dans les accordements convexes 35

Figure 19:Profil en travers et sa terminologie. 36

Figure 20:Profil en travers-type du Pk 0+707-PK 1+758. 38

Figure 21:Profil en travers-type du PK0+00-PK 0+690. 38

Figure 22:Relation de BOUSSINESQ. 54

Figure 23:Figure des largeurs de la chaussée. 58

Figure 24:Synthèse de dimensionnement des caniveaux. 64

Figure 25:Schéma du type d'évacuateur 66

Figure 26:Profil en travers type des caniveaux maçonnés 70

Figure 27:schéma statique et de calcul de la portée 71

Figure 28:Schéma d'une dallette 71

Figure 29:Schéma statique 72

figure 30 :coupe 1 72

figure 31 :coupe 2 72

Figure 32 :Application numérique. 73

Figure 33 :Disposition des armatures 74

Figure 34 :Schéma lignes infranchissables. 75

Figure 35 :Schéma lignes discontinues. 75

Figure 36 :Schéma lignes discontinues d'annonces. 75

Figure 37 :Schéma lignes discontinues axiales. 76

Figure 38 :Schéma passage piétons 76

Figure 39 :Schéma pour stationnement. 76

Figure 40 :Schéma lignes de rabattement. 76

Figure 41 :Glissières de sécurité. 79

vi

RESUME

La route en tant que principal outil de communication reste une préoccupation pour tout le monde. En effet ; la route est une infrastructure très chère et par conséquent très exigeant en matière de l'entretien. Les routes des pays en voie de développement sont à grande majorité réservées au transport motorisé d'où une augmentation de la pollution de l'air et par conséquent la destruction de notre environnement et les accidents qui se produisent d'un moment à l'autre du fait que et les motos et les vélos, les véhicules et les piétons circulent souvent sur les mêmes bandes.

La tentative de résolution de ces problèmes ci haut-cités est l'objet de notre projet de fin

d'étude : « ELARGISSEMENT D'UNE CHAUSSEE PERMETTANT LE TRANSPORT NON MOTORISE ».

Le boulevard Mwambutsa qui vient de faire objet de notre projet de fin d'étude est une route d'environ 1.758km ; aménagée jusqu'à la couche de roulement d'une épaisseur d'aumoins 5-7cm en béton bitumineux. Vu les accidents et les désordres qui s'observent dans le transport sur cette route ; notre projet vient de faire un accent sur le transport non motorisé pour résoudre ces problèmes ci haut-cités.

Le trafic sur notre chaussée nous montre qu'il est de T5 avec un sol de plateforme correspondant à la catégorie S3 ; d'où nous avions opté séparer les bandes de circulation. La bande de 7m déjà en service reste la bande de circulation des poids lourds ; à son côté gauche, on va ajouter la bande de 6m de large qui va faire objet de circulation des véhicules légers ; la bande de 3m pour les vélos et celle de 3m pour les vélos tandis que une bande de 2m est réservée de part et d'autre de notre chaussée.

Toutes ces bandes seront séparées par des bordures de sécurité de 30cm de large et de 50cm de haut. Notre route aura 24,5m de large. L'espace est suffisante pour l'emprise.

Les couches de la chaussée sont respectivement de 20cm pour la fondation en graveleux latéritiques ,22cm pour la base en grave ciment et 10cm pour celle de roulement en béton bitumineux.

L'évacuation sera fait par un fossé trapézoïdale du PK 0-0+690m tandis qu'une buse connectée avec des dispositifs de drainage sera exécutée sur la partie en remblai du PK 0+707-PK 1+758m.

Le cout du projet est évalué à quatre milliards quatre cent nonante quatre mille quatre cent vingt-neuf mille quatre cent quarante-cinq Francs Bu (4 494 429 445.62Fbu).

Le projet pourra être exécuté en 4 mois au moins.

L'aménagement de notre route pourra sensiblement diminuer les accidents qui se produisent sur notre route et par conséquent favoriser la création d'un environnement favorable au transport non motorisé : Encouragement du vélo et de la marche tel que le recommande le Programme des Nations Unies pour l'Environnement.

vii

TABLE DE MATIERE

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

SIGLES ET ABBREVIATIONS III

LISTE DES TABLEAUX IV

LISTE DES FIGURES. V

RESUME VI

TABLE DE MATIERE VII

Ière PARTIE : GENERALITES SUR LES CHAUSSEES. 1

CHAPITRE 0 : HISTORIQUE. 1

CHAPITRE I:PRESENTATION DU PROJET 2

I.1 .Introduction 2

I.2 .Etat actuel des infrastructures de transport à Bujumbura. 2

I.3 .Description du Boulevard Mwambutsa. 3

I.3.1.Introduction 3

I.3.2.Situation géographique du tracé. 3

I.3.3.Présentation actuel du niveau d'aménagement de la chaussée. 4

I.4 .Intérêt du sujet. 5

I.5 .Objectif du sujet. 7

I.6 .Délimitation du sujet. 7

I.7 .Limitation du sujet 7

CHAPITRE II: POLITIQUE DU BURUNDI DANS LE DOMAINE ROUTIER. 8

II.1.Introduction 8

II.2.Nécessite d'une politique routière. 8

II.3.Plan routier et plan de développement routier. 8

II.3.1.Contenu d'un plan routier. 8

II.3.2.Plan d'aménagement routier. 8

II.3.3.Niveau d'aménagement. 9

II.3.4.Les avantages des aménagements routiers. 9

II.4.Avantages du transport non motorisé 10

II.5. Commerce extérieur 11

viii

II.6.Politique sectorielle de transport. 12

II.7.Secteur des transports 12

II.8.Politique des Nations Unies pour le transport non motorisé. 13

II.9.Proposition des solutions temporelles pour Bujumbura. 14

II.9.1.Solutions rapides. 14

II.9.2.Des solutions demandent du temps et de l'argent. 14

II.9.3.Des solutions particulières. 14

II.10.Conclusion et prospective. 14

IIIème PARTIE:ETUDES TECHNIQUES 16

CHAPITRE III:CLASSIFICATIONS DES ROUTES ET LEURS CONSTITUTIONS. 16

III.1.Définition d'une chaussée. 16

III.1.1.Classification des routes. 16

III.1.2.Classification des routes au BURUNDI 16

III.1.3.Les types de chaussées 18

III.2.Les parties constitutives d'une chaussée. 18

III.2.1.La plate-forme de la chaussée. 19

III.2.2.Le corps de la chaussée. 19

III.2.3.Les couches de surfaces. 19

CHAPITRE IV:LES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA CHAUSSEE 21

IV.1.Généralités 21

IV.2.Le tracé en plan. 21

IV.2.1Vitesse de référence. 23

IV.2.2.Le rayon de courbure. 23

IV.2.3.Rayon de courbure de la chaussée projetée. 25

IV.2.4.Les raccordements horizontaux. 26

IV.2.5.Les devers 27

IV.2.6.Tracé en plan de la chaussée projetée. 28

IV.3.Profil en long. 29

IV.3.1.Comportement des véhicules en mouvement. 29

IV.3.2.Quelques paramètres fondamentaux des véhicules en mouvement 31

IV.3.3.Les raccordements verticaux. 33

ix

IV.4.Profil en travers 35

IV.4.1.Profil en travers et sa terminologie. 36

IV.4.2.La pente transversale des chaussées. 37

IV.4.3.Les profils en travers de la chaussée projetée. 38

CHAPITRE V:ETUDES GEOTECHNIQUES 39

V.1.Méthodologie. 39

V.2.Consistance des reconnaissances. 39

V.2.1.Sur la chaussée existante : 39

V.2.2.Sur le sol d'extension en place. 39

V.2.3.Sur les gisements meubles et rocheux : 39

V.3.Les matériaux constituants une chaussée. 40

V.3.1.Généralité sur les sols et les roches. 40

V.3.2.les caractéristiques physiques et pétrographiques des matériaux de la route 40

V.3.3.Notion de la portance du sol. 41

V.4.Mécanique des sols de la route. 45

V.4.1Caractéristique mécanique du sol : résistance du sol. 45

V.4.2.Les caractéristiques géotechniques du tracé et des matériaux de la chaussée projetée. 45

CHAPITRE VI: ETUDE DU TRAFIC. 50

VI.1.Le trafic du boulevard mwambutsa 50

VI.2.Prévisions du trafic projeté du boulevard Mwambutsa. 51

VI.2.1.Taux de croissance. 51

VI.2.2.Classes du trafic. 52

VI.2.3.Calcul des croissances du trafic de la chaussée projetée. 53

VI.2.4.Dimensionnement de la chaussée projetée. 54

IIIème PARTIE:ASSAINISSEMENT ET SECURITE ROUTIERE 59

CHAPITRE VII: DIMENTIONNEMENT DES EVACUATEURS. 59

VII.1.Données de dimensionnement des évacuateurs. 59

VII.2.Les caractéristiques du terrain. 60

VII.2.1.Le bassin versant 60

VII.2.2.Coefficient de ruissellement C 60

VII.2.3.Le coefficient de forme K. 60

x

VII.2.4.La vitesse d'écoulement. 61

VII.3.Procédé de calcul d'un évacuateur. 62

VII.3.1.L'intensité des pluies I . 62

VII.3.2.Calcul du débit à évacuer. 64

VII.3.3.Caniveau. 68

VII.3.4.Dimensionnement des dallettes. 70

CHAPITRE VIII:EQUIPEMENTS, SECURITE DES ROUTES ET ENTRENTIEN 75

VIII.1.Signalisation. 75

VIII.1.1.Signalisation permanente. 75

VIII.1.2.Signalisation de la chaussée projetée. 77

VIII.1.3.Dispositifs de sécurité. 79

VIII.1.4.L'éclairage. 79

CHAPITRE IX: DEVIS ET CALENDRIER DES TRAVAUX. 81

IX.1.Devis quantitatif et estimatif. 81

IX.1.1.Détermination des Quantités. 81

IX.2.Devis Estimatif 84

IX.2.1.Travaux préparatoires : 84

IX.3.Calendrier des Travaux 88

CHAPITRE X:IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET 92

X.1.Impacts positifs. 92

X.2.Impacts négatifs 92

X.2.1.Impacts pendant la phase de travaux. 92

X.2.2.Pendant la phase d'exploitation. 93

X.3.Mesures de compensation et d'atténuation. 93

X.3.1.Mesures en phase travaux. 93

X.3.2.Mesures en phase exploitation. 94

X.4.Mise en oeuvre des mesures recommandées. 94

CONCLUSIONS 95

RECOMMANDATIONS. 96

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ..97

LITE DES PLANS ET ANNEXES 99

xi

1

Ière PARTIE : GENERALITES SUR LES CHAUSSEES.

Au cours de cette première partie, on analysera l'état des lieux des routes à Bujumbura, la situation particulière de notre projet et la proposition des solutions pour pouvoir conformer notre système de transport à des exigences internationales et l'adaptation des infrastructures à des mesures et propositions de protection de l'environnement.

CHAPITRE 0 : HISTORIQUE.

En accompagnant avec le développement spectaculaire de l'automobile au cours du 20ièmesiècle, surtout depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les modes de transport non motorisé (ce qui sont considérés comme lents et non- modernes) sont de plus en plus remplacés par les véhicules motorisés dans la plupart des pays du Monde entier. Le phénomène du transfert modal de mode doux vers mode motorisé privé s'est constaté dans tous les pays développés comme Etats-Unis, pays européens, Japon,etc...même les pays sous-développés comme le BURUNDI ne sont pas en cas particulier. Par exemple des années 80 et 90, Vietnam est le pays de vélo (jusqu'à 1995, il reste plus de 50% des voyages réalisés en vélo).Pourtant, à l'heure actuelle, plus de 80% des voyages sont réalisés en moto.

Aujourd'hui Bujumbura ainsi que les autres villes du Burundi, sont les villes de motocycles et d'automobiles. La réelle domination de motocycles cause des graves négatives effets sur le transport ainsi que la qualité de vie des habitants : congestion, pollution (air, bruit, poussière), accidents, dégradation des paysages, etc.

La plupart des projets et des études sont actuellement concentrées à améliorer des infrastructures pour motocycles, voitures (comme élargir des anciennes routes, construire des nouvelles routes, ponts etc....) ou développer le transport public de grande capacité (métro, tramway,....).Personne ne pense à ré-encourager le développement des modes non-motorisés (marche, vélo). La plupart juge que c'est ridicule une politique contre le progrès évident. Une fois quelqu'un a fait le report modal de mode non-motorisé (marche, bicycle, etc.) vers moyen motorisé privé (cars, motos), il fera l'inverse ? La création de l'environnement de transport encourageant des modes non-motorisé, est-elle vraiment une politique rétrograde ?

2

CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET

I.1 .Introduction

L'homme a toujours voulu communiquer et par conséquent se retrouver dans de meilleures conditions permettant l'échange mutuel entre les gens, échange des biens et services.

Ce pendant les techniques de cette communication sont multiples :

· La communication par les moyens de transport : les voies routières, les voies maritimes, chemins de fer, voies aériennes,....

· La télécommunication : internet, les médias, la téléphonie,

Ici nous traiterons le premier cas qui est celle routière.

C'est dans cette perspective, de promouvoir le secteur routier national, que le gouvernement du

Burundi via la direction générale de l'OdR s'est engagé de financer le projet : « les études techniques pour l'exécution des travaux d'élargissement du boucle des routes :tronçon de la RN9 prenant départ au rond-point des Nations Unies jusqu'à la jonction avec la route passant par le marché de Kinama et contournant au rond-point gare du nord jonction avec la RN1 fermant le boucle avec le boulevard Mwambutsa »pour permettre l e développement du Transport non motorisé sur ce boucle de routes. Ce projet fait objet de notre sujet de mémoire : «ELARGISSEMENT D'UNE CHAUSSEE PERMETTANT LE TRANSPORT NON

MOTORISE: « Cas du Boulevard Mwambutsa Tronçon: PK 0+00-PK 1+758km ».

I.2 .Etat actuel des infrastructures de transport à Bujumbura. 1. Le trottoir :

- Le trottoir n'est pas continu et uniforme, un fragment de la rue avec trottoir, un autre sans trottoir. Des tronçons de trottoir larges et très étroits alternent sur une rue ;

- La plupart de trottoirs dans Bujumbura sont dégradés et de mauvaise qualité ;

-Il y a palette d'obstacles : plantes, poteaux électriques ; - La hauteur de la plupart des trottoirs est considérable ;

- Le trottoir est utilisé selon le bon-vouloir des gens : garer la moto, la voiture, etc... pour acheter des marchandises, disposer des marchandises pour vendre, pour colporter,... ;

2. La voie réservée aux cyclistes.

- Bujumbura n'a pas beaucoup des voies réservées aux cyclistes.

Donc, les cyclistes circulent régulièrement de façon mixte avec des motos et des voitures ;

Le schéma d'implantation de projet est présenté dans le graphique ci-après:

3

-Dans un état similaire des trottoirs, la voie réservée aux cyclistes est de façon permanente un garage, un marché de fourniture... ;

- La voie réservée aux cyclistes est d'autant plus dégradée et réduite en surface que les cyclistes doivent circuler sur la voie réservée aux véhicules ;

- La bande de craie et la couleur particulière de la voie réservée aux cyclistes sont floues etc... 3. Le passage piéton

- Les conducteurs des moyens motorisés ne respectent que les passages -piétons aux carrefours puisqu'il y a des signaux contrôlés, les uns ne sont jamais contrôlés, les autres ne sont jamais pratiquement respectés; les motos passent le bien que les piétons sont en train de traverser la rue.

- Presque tous les passages - piétons de la rue n'ont pas de signal contrôlé ;

- Actuellement, dans beaucoup de pays il y a déjà des tunnels et des viaducs pour le passage des piétons.

I.3 .Description du Boulevard Mwambutsa.

I.3.1 .Introduction

Longue d'environ 1,758 km, la route objet de l'étude fait partie des routes classées du pays. C'est une route en béton bitumineux praticable, à deux voies de circulation, qui traverse le relief plus ou moins normal. Cette route est caractérisée par une fluidité du trafic suite à une croissance du trafic exponentiel. Les initiatives de l'élargissement sont en cours car les travaux sous financement de la banque mondiale pourraient être financés d'un moment à l'autre.

Alors comment s'agissent -ils des piétons et des cyclistes sur le Boulevard Mwambutsa ?

Comme réponse : Les piétons et les cyclistes circulent éventuellement sur la voie des motos et des voitures. De plus, ils traversent la rue n'importe quand et n' importe où ;

En effet, l'inadéquation de l'infrastructure ainsi que le non-respect des règles de circulation entraînent des mauvais comportements chez les piétons, motocyclettes et véhicules.

I.3.2 .Situation géographique du tracé.

Le boulevard Mwambutsa est une route qui traverse la frontière des zones urbaines de Ngagara et Gihosha, elle prend son début à la jonction avec la RN9 rond-point des N.U (jonction avec la chaussée du peuple Murundi) jusqu'au Rond-point gare du nord (jonction avec le 28 novembre).Le dit tronçon se situe entièrement dans la commune Ntahangwa.Il traverse les régions de l'Imbo caractérisées par des fortes précipitations, un relief non accidenté avec une pente faible ce qui nécessite des entretiens courants et périodiques soutenus pour la maintenir en service. Il constitue un passage obligé pour les camions qui se rendent dans les zones industrielles en provenance de l'extérieur du pays et de l'intérieur du pays.

4

Figure 1 : Schéma d'implantation du projet.

Source (image de Google Earth le 15/10/2016).

I.3.3 .Présentation actuel du niveau d'aménagement de la chaussée.

La route actuelle existante est une route en béton bitumineux aménagée jusqu'au niveau de la couche de roulement d'une épaisseur variant de 5-7cm dont la largeur de la chaussée est de 7m environ. La route est presque en bon état avec deux accotement de 2m.L'accotement droit est étendu jusqu'à un grand caniveau d'évacuation des eaux usées et de pluie en provenance des quartiers du Nord-Est comme Ecosat,Mirango,Taba etc...D'une manière générale, les ouvrages d'assainissement sont encore fonctionnels mais des parties endommagées ont été constatées le long de la route actuelle. La rive droite côté Kigobe est en situation de dédommagement .Les talus de la canalisation sont érodés d'où une nécessité de les stabiliser pour pouvoir protéger la route en service. En voici les images :

5

Figure 2:Photos des talus

Source (images prises sur terrain. ;rive droite au PK 1+550 en face de l'UNIVERSITE DU LAC TANGANIKA)

I.4 .Intérêt du sujet.

Les piétons et les cyclistes sont les plus vulnérables participants dans le trafic. Pourtant, ils ne reçoivent pas assez d'attention des autorités. Presque toutes les infrastructures de transport à Bujumbura sont aujourd'hui faites pour s'adapter aux déplacements des motos et des voitures en particulier. Celle réservées aux piétons et cyclistes sont dégradées et sous-développées. Elles n'ont pas d'un environnement de transport de sécurité et de confort.

Pour un développement durable, il est recommandé la création d'un environnement de transport encourageant les modes non motorisés. Alors, comment pouvons-nous améliorer l'état actuel de transport des modes non motorisé au Burundi?

Cette communication vous présentera les solutions à court terme ainsi que à long terme aux quelles nous pouvons recourir pour résoudre ce problème sur ce tronçon.

6

Figure 3:Photos montrant la fluidité du trafic sur le Boulevard MWAMBUTSA.

Source (photos prises près du rond-point gare du nord à 6h45' le 19/12/2016.

7

I.5 .Objectif du sujet.

L'objet de notre étude est de se rendre compte à partir des résultats des reconnaissances géotechniques effectuées sur la structure de la chaussée existante, la plateforme du sol support, sur la recherche des matériaux meubles et rocheux à utiliser durant les travaux ainsi que des propositions de dimensionnement de la chaussée afin d'obtenir, l'infrastructure permettra de remédier à ces préoccupations ci -haut citées. C'est entre autre la suppression de la fluidité du trafic rencontrée sur la dite route, la création d'environnement du transport encourageant les moyens non motorisés et les piétons.

I.6 .Délimitation du sujet.

Déjà mentionnée ci haut le boulevard Mwambutsa s'étend sur une distance d'environ 1.758Km. Nous nous limiterons sur le tronçon allant du rond-point des N.U à la jonction avec le rond-point gare du nord jonction avec le Boulevard du 28 novembre. Les ronds-points ne font pas partie de notre travail.

I.7 .Limitation du sujet

Notre travail va se limiter sur :

- recherche des caractéristiques naturelles du tracé de la route (levées topographiques et Confection des dossiers topographiques de notre projet) ;

-étude géotechnique sur la plateforme d'extension et vérification de la résistance de la route déjà en service ;

-étude du trafic ;

- l'étude des matériaux de la chaussée ;

- calcul et dimensionnement de la chaussée à base des résultats des étapes précédentes. -assainissement de notre projet.

Signalons que notre étude ne va pas aborder les ouvrages de traversée des eaux comme les buses et les ouvrages de franchissement comme les ponts et dalots. Cependant, ces derniers pourraient être cités à titre informatif sans toutefois entrer en détails en ce qui concerne leur dimensionnent.

La finalité sera la proposition d'un dimensionnement de la partie à ajouter après avoir vérifié si la structure de la chaussée existante réponde toujours à des normes de résistance tenant compte qu'elle est déjà en service il y a presque une quinzaine d'années et ainsi décider soit une solution plus ou moins économique afin de réaliser une nouvelle structure adaptée aux exigences de transport.

La vision Burundi 2025 considère également l'intégration économique à la Communauté Est Africaine comme une opportunité pour faire face aux contraintes économiques liées à l'enclavement du Burundi.

8

CHAPITRE II: POLITIQUE DU BURUNDI DANS LE DOMAINE ROUTIER.

II.1 .Introduction

Moteur de développement économique les routes disposent pour la population une mobilité, avec toutes les conséquences sociales (formation et santé) et culturelles que cela comporte, échange, etc....

II.2 .Nécessite d'une politique routière.

Une politique routière doit montrer comment le secteur doit être développé. Deux aspects sont dégagés :

· La première est la notion de continuité dans les programmes d'équipement.

Il est très rare que l'aménagement d'un itinéraire puisse être conçu en dehors d'une vue d'ensemble du réseau routier et de son évolution dans le temps.

· La deuxième est la notion d'aménagement progressif.

Dans la situation où se trouve actuellement le réseau routier, il n'est pas possible financièrement, ni économiquement rentable, de trop anticiper sur le futur. On est conduit, presque automatiquement, à concevoir des aménagements routiers pour satisfaire les besoins à court terme et moyen terme, tout en conservant la possibilité de passer facilement à un seuil d'aménagement supérieur.

II.3 .Plan routier et plan de développement routier.

Une politique routière doit déterminer un plan routier dans le temps et dans l'espace concomitamment avec un plan de développement économique du pays montrant objectivement et fixant la place des infrastructures de transport et un plan de transport situant le réseau routier dans l'ensemble des moyens de communication à développer.

II.3.1 . Contenu d'un plan routier.

Le plan routier doit, d'une manière très explicative, contenir deux parties:

? La première concerne, après une analyse de la situation existante, le choix d'un certain nombre d'éléments qui consisteront les bases d'une politique routière au sens large du terme.

? La deuxième se traduit par une description des opérations qu'on se propose de réaliser au cours des années à venir, pour mettre en oeuvre la politique routière définie dans la première partie.

II.3.2 .Plan d'aménagement routier.

La vision 2025 consiste à mettre le Burundi sur la voie de développement. Cette croissance sera soutenue entre autres par la mise en place d'une importante et performante infrastructure d'appui à la production et une réforme appropriée des mécanismes de financement du développement.

9

Le Burundi compte dès lors réaliser des investissements conjoints avec les autres pays membres pour développer des infrastructures économiques relatives au transport.

Le CSLPII précise bien que l'orientation du Gouvernement consistera à diminuer nettement les frais de transport et à faciliter l'accès aux marchés locaux et internationaux.

Sa mise en oeuvre dépendra de la réalisation de quatre objectifs visant :

(i) l'extension du réseau bitumé pour rendre accessibles toutes les zones à haute potentialité économique ;

(ii) la protection du réseau existant ;

(iii) la promotion d'un partenariat secteur public - secteur privé en vue de l'émergence d'entreprises et de bureaux d'études performants et ;

(iv) la diversification des routes internationales pour l'approvisionnement du pays.

Le CSLPII prévoit un programme de bitumage qui devra porter, en 2025,sur l'étendue du réseau de routes bitumées de 1450 km à environ 1800 km, afin de faciliter le désenclavement des différentes régions du pays, d'assurer la fluidité du trafic et de faciliter l'accès aux sites touristiques.

II.3.3 .Niveau d'aménagement.

Il concerne le niveau qu'il convient d'opter conformément aux besoins du moment et à une période future. La réalisation d'une chaussée importante avec des caractéristiques correspondant juste aux besoins du moment soit revêtue ou non. Par exemple, la route en terre ne doit pas être considérée comme une solution pauvre, mais au contraire, comme la solution convenant le mieux, dans l'un des cas, aux besoins du moment. Entre autre, en zones montagneuses, les phénomènes d'érosion tendant à dégrader une `route en terre, il est préférable d'y revêtir les chaussées dès que la pente du profil en long excède 6 à 7%.La construction des routes nécessite un entretien plus correct.

II.3.4 .Les avantages des aménagements routiers.

La conception et la réalisation sont des notions essentielles émanent des décisions en fonction de la finalité poursuivi par le projet: production ; raisons sociales; politiques (unité politique) ;la réduction du coût de transport : cela par le fait du désenclavement des régions desservies par la route ;une bonne accessibilité; établissement des nouvelles entreprises de production près du projet routier ;les producteurs existants peuvent déformer, produire davantage et à moindre coût et/ou vendre à un meilleur prix, cela du fait de la facilité de transport et des ressources de production ;promouvoir le tourisme d'affaire ou le tourisme de loisir ;Commerce induit ;augmentation des taxes et impôts sur le transport (véhicules, entreprises de transport, carburant, ...) ;facilité d'échange des biens et services avec l'extérieur (d'autres communautés) ;écoulement des produits ;accroissement des opportunités d'emploi grâce à l'arrivée des investisseurs et la valorisation des ressources naturelles qui regorge la région ;accès facile aux centres de santé, hôpitaux, écoles, ... (avantages sociaux) ;Augmentation des valeurs pour les terrains bordant la route car ils constituent des centres favorables à des activités de commerce, de tourisme, ...

Pour des pays enclavés, c'est-à-dire n'ayant pas d'accès direct à la mer, certaines liaisons routières peuvent répondre à l'objectif de disposer de solutions de rechange pour leur desserte maritime.C'est le cas du Burundi qui dispose des corridors nord ; sud ; central.

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II.4 .Avantages du transport non motorisé

En principe, il y a généralement 8 éléments ayant influence à l'encouragement des transports non-motorisés:

1. Les intérêts du vélo et de la marche :

- La santé de la communauté ;

- La défense de l'environnement et les ressources naturelles ;

- Réduction des congestions et de la surcharge de l'infrastructure du transport ;

- Exprimer la civilisation sociale, améliorer le rapport avec des voisins ;

- Une bonne image pour la publicité touristique.

2. Une forme urbaine adéquate.

La ville où les services, les régions industrielles, les régions administratives, les agglomérations sont placés convenablement contribue beaucoup à encourager le transport public ainsi que le vélo et la marche.

3. Transport Collectif

La combinaison du vélo, de la marche avec le transport collectif permet à des gens de réaliser des longues distances. Le développement du transport collectif est la clé de l'encouragement du vélo et de la marche.

4. Politique

Les autorités ou les décideurs devraient mettre l'importance pour les transportations non motorisées et adopter des politiques pour les encourager.

5. Maîtriser le besoin des placements automobiles

-Tenir compte de la vitesse d'augmentation actuelle des motos et véhicules ; -Tenir compte du nombre de ces derniers ;

-Diminuer leur nombre par rapport au présent.

6. Priorité pour le vélo et la marche.

Dans le domaine d'aménagement urbain actuel, il faut se préoccuper aussi du vélo et de la marche au lieu des motos ou voitures.

7. Economiser l'énergie et le temps : L'équation de dépense d'énergie suivante doit être vérifiée :

S : distance effectuée et t : dépense de temps

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Pour aller entre 2 points le plus loin dans une ville, la dépense du temps acceptable est de 30minutes.

T1: dépense de temps en se déplacent par Bus et T2 par vélo. Il faut que T1 soit inférieur à T2 et T1 inférieur à 30min.

8. Transport pour tout le monde

- Favoriser les déplacements des pauvres.

- Les personnes âgées et les handicapés sont accessibles aux transports.

- Favoriser les enfants de moins de 15 ans à se déplacer de façon indépendante et sécurisante en bus, vélo ou la marche.

II.5 . Commerce extérieur

La route a été le principal moyen de transport. Voici la consistance de la rubrique commerciale d'où la nécessité pour le Burundi d'aménager ses réseaux routiers.

Le tableau ci-après donne l'évolution des exportations et des importations du Burundi des cinq dernières années :

Tableau 1: Evolutions des exportations et importations au Burundi 2009-2013 Evolution des exportations et des importations du Burundi 2009-2013

 

2009

2010

2011

2012

2013

Exportations

Quantité (en

1000 tonnes)

308,92

278,29

307,48

353,49

494,99

Valeur (en

millions FBu)

442,51

346,01

477,78

494,83

626,27

 

Importations

 
 
 
 
 

Quantité (en

1000 tonnes)

33,31

37,08

38,23

36,68

39,00

Valeur (en

millions FBu)

60,36

57,26

82,58

80,15

124,60

Source : Annuaire statistique du Burundi - ISTEEBU 2014(rapport économique de l'aménagement de la RP 118)

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II.6 .Politique sectorielle de transport.

La politique sectorielle du Ministère des Transports, des Travaux publics et de l'Equipement du Burundi en matière des transports est axée sur le désenclavement du pays tant vis-à-vis de l'extérieur que de l'intérieur par le biais de la préservation et de l'amélioration du réseau routier existant, la prise en considération de la sécurité routière et l'amélioration de la qualité des services de transport.

Suivant le Décret n°100/125 du 12 avril 2012 portant révision du Décret n°100/323 du 27 décembre 2011 fixant la structure et les missions du Gouvernement de la République du Burundi, les missions du Ministère des Transports, des Travaux publics et de l'Equipement, en matière de transport, sont définies comme suit :

> Concevoir et exécuter la politique gouvernementale en matière de transport, de bâtiments publics, et

d'infrastructures routières ;

> Planifier et superviser les actions de développement rural dans le cadre des pistes rurales et de

l'amélioration de l'habitat ;

> Initier une politique de développement des infrastructures de transport et assurer le suivi de sa mise

en oeuvre ;

> Promouvoir le développement et l'entretien du réseau routier et ferroviaire en vue de favoriser le

désenclavement du pays ;

> Développer et réglementer les systèmes de transport par voie terrestre, aérienne, maritime,

ferroviaire et lacustre favorables au désenclavement du pays ;

> Assurer la coordination de toutes les activités d'équipement ;

> Assurer la protection des ouvrages publics ;

> Assurer le rôle de Maître d'OEuvre Délégué pour le compte de d'Etat sur la totalité des projets

d'infrastructures ;

> Superviser la construction et l'entretien des infrastructures urbaines et semi-urbaines ;

> Actualiser la politique d'entretien des ouvrages et infrastructures publics ;

> Concevoir et mettre en oeuvre une politique de rentabilisation maximale des infrastructures

routières, portuaires, aéroportuaires et ferroviaires ;

> Promouvoir la prévention en matière de sécurité routière en collaboration avec les autres ministères

concernés ;

> Promouvoir la formation dans le secteur des transports ;

> Elaborer et assurer le suivi des projets d'investissement du ministère.

II.7 .Secteur des transports

Le secteur des transports du Burundi est actuellement caractérisé par :

(i) l'enclavement du pays de par sa situation géographique,

(ii) la prédominance de l'agriculture dans l'économie,

(iii) le rôle centralisateur de Bujumbura,

(iv) la répartition spatiale d'une population à forte densité, et

(v) le relief accidenté du pays.

Le secteur des transports du Burundi est composé de trois modes, à savoir : le transport terrestre, le transport par eau (mode lacustre) et le transport aérien. Le transport ferroviaire est actuellement à la phase d'études. Le mode de transport routier domine le transport intérieur des biens et des personnes.

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Le transport routier est toutefois caractérisé par une insuffisance marquée de l'offre par rapport à la demande, en raison du relief difficile et des services de transport peu développés. Du fait de son enclavement, le Burundi est contraint d'utiliser plusieurs itinéraires alternatifs mono ou multimodaux pour le transport international. Le mode aérien est utilisé mais il concerne surtout le transport de personnes en raison de son coût élevé.

II.8 .Politique des Nations Unies pour le transport non motorisé.

Le manque d'investissement dans la sécurité des piétons et des cyclistes contribue à la mort des millions de personnes et est une occasion manquée de contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) publié en octobre 2016.

Dans ce rapport intitulé 'Perspectives mondiales sur la marche et le cyclisme', le PNUE appelle les pays à investir au moins 20% de leurs budgets de transport dans les infrastructures destinées aux piétons et aux cyclistes pour sauver des vies, réduire la pollution et les émissions de carbone, qui augmentent de plus de 10% par an.

« Les gens risquent leur vie chaque fois qu'ils quittent leurs maisons », a déclaré le chef du PNUE, Erik Solheim. « Mais il ne s'agit pas seulement des accidents. La conception de systèmes de transport autour des voitures met plus de véhicules sur la route, ce qui augmente les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique mortelle. Il faut faire des gens, pas des voitures, la priorité des systèmes de transport ».

Le rapport fait le point sur les infrastructures pour les piétons et les vélos dans 20 pays à revenu faible et moyen, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, où, par rapport aux pays à revenu élevé, deux fois plus de gens meurent dans des accidents de la circulation routière.

Parmi les pays où il est le plus dangereux de marcher et de faire du vélo, il y a quatre pays africains. Au Malawi, 66% des décès sur la route étaient des piétons et des cyclistes; au Kenya 61%; en Afrique du Sud 53%; en Zambie 49%; et au Népal 49%.

Environ 1,3 million de personnes meurent chaque année sur les routes, près de la moitié d'entre elles étant des piétons, des cyclistes et des motocyclistes.

Le transport motorisé est responsable d'un quart des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) et, au rythme actuel, sera responsable d'un tiers des émissions de CO2 d'ici à 2050.

La mauvaise qualité de l'air, en partie à cause des émissions des véhicules, causerait environ sept millions de décès prématurés chaque année et augmente les problèmes de santé comme la bronchite, l'asthme, les maladies cardiaques et les lésions cérébrales.

« Si nous n'agissons pas pour rendre nos routes plus sûres, on estime qu'en dix ans ,13 millions de personnes de plus seront mortes sur nos routes », a conclu M. Solheim.

Le PNUE exhorte les pays à élaborer des politiques nationales et locales pour le transport non motorisé, et si elles existent déjà, d'agir immédiatement pour les mettre en oeuvre ; à augmenter d'au moins 20% les dépenses budgétaires pour les infrastructures destinées aux piétons et aux cyclistes ; et à promouvoir activement les moyens de transport non motorisé.

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II.9 .Proposition des solutions temporelles pour Bujumbura.

II.9.1 .Solutions rapides.

1. Amélioration de la sécurité pour les cyclistes et les piétons.

> Toutes les rues doivent avoir le trottoir et la voie réservée au vélo assez larges ;

> Faire les barrières pour les voies réservées aux vélos et piétons ;

> Peindre de nouveau tous les raies au laque et signe sur la surface de la rue ;

> Interdire à toutes les actions illégales d'utilisation de trottoir et de la voie réservée au vélo ;

2. Le réseau du transport de vélo et de la marche continu, commode et confortable.

> Restaurer toutes les voies réservées au vélo ;

> Augmenter les amendes aux défaillants ;

> Baisser les trottoirs si possible à certains endroits pour que les handicapés puissent se déplacer

facilement ;

> Planter les arbres le long de la rue ;

3. Amélioration de l'accessibilité des piétons et des cyclistes aux transports publics

4. Limiter le nombre des motos et des véhicules.

> Augmentation des taxes sur les motos et véhicules ; > Augmenter les frais d'inscription ;

> Limiter le nombre de garages dans la ville

5. Propagande, éducation et contraint.

II.9.2 .Des solutions demandent du temps et de l'argent.

1. Développement complet du réseau de transport collectif couvrant toute la ville ;

2. Développement du réseau de trottoirs et de voies réservées aux vélos et piétons couvrant toute la Ville en combinaison avec le transport public et adaptations des paysages ;

3. Et si possible avec accroissement de même niveau avec l'autoroute.

II.9.3 .Des solutions particulières.

Pour les quartiers anciens ; il est recommandé d'interdire complètement des motos et des voitures dans les quartiers anciens, sauf des cas particuliers comme : des incendies, des secours, collection des déchets,...Un réseau de bus collectif serait mis en service.

II.10 .Conclusion et prospective.

Ces solutions sont suggérées mais pas encore réalisées ou expérimentées à Bujumbura. Dans la limitation budgétaire et le manque d'expériences pratiques, il est nécessaire qu'un plan de développement global pour le transport à Bujumbura et les autres villes du pays mais centré sur les modes doux et les modes non-motorisés soit mis en place. Un plan global aide à éviter des fautes

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graves sur l'infrastructure et des gaspillages du temps et de l'argent. De plus, un système de transport non seulement pour motocyclistes mais pour tout le monde sera vraiment un système durable et ne mettant pas en cause notre environnement.

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IIème PARTIE : ETUDES TECHNIQUES

L'objet de cette partie est la détermination des caractéristiques géométriques de la chaussée, l'exploitation des résultats géotechniques routiers de celle-ci, ainsi que l'étude du trafic et le dimensionnement du corps de la chaussée. Il constitue l'essentiel de l'étude de la chaussée projetée.

CHAPITRE III: CLASSIFICATIONS DES ROUTES ET LEURS CONSTITUTIONS.

III.1 .Définition d'une chaussée.

Selon les études de dimensionnement et souhaitant souvent un confort, la chaussée est la surface aménagée de la route pour la circulation des véhicules. C'est l'ensemble des couches superposées au-dessus de la plateforme, et comprenant de bas en haut la couche de fondation, la couche de base et les couches de surface, couches de matériaux dont la qualité croit de la base jusqu'à la surface.

III.1.1 .Classification des routes. Trois catégories à savoir :

1°) Les routes principales, relient les centres les plus actifs entre eux et supportent des trafics généralement élevés. Elles doivent être conçues pour permettre une circulation rapide et aisée.

2°) Les routes secondaires, assurent les liaisons entre les routes principales et le reste du pays ou relient entre eux les centres d'activité d'importance moyenne.

3°) Les routes de dessertes locales (ou tertiaires), sont essentiellement à usage des riverains et des villages desservis. Elles permettent des échanges locaux et relient tous les villages ou les riverains aux routes de catégories supérieures.

III.1.2 .Classification des routes au BURUNDI

Le réseau routier au Burundi se compose de plusieurs types de routes qui sont classés selon l'importance du trafic qu'elles doivent supporter : la construction, l'entretien du réseau sont la compétence du gouvernement par le biais de la direction générale de l'OdR et du FRN.

Le réseau routier de Burundi est réparti selon la classification suivante :

(i) les Routes Nationales (RN) reliant les chefs-lieux des provinces entre eux et avec la Capitale Bujumbura et donnant accès aux postes frontaliers ;

(ii) les Routes Provinciales (RP) qui relient les chefs-lieux des communes entre eux et avec les chefs-lieux des provinces ;

(iii) les Routes Communales (RC) qui regroupent les autres routes d'intérêt communal.

17

Figure 4:Carte des routes classées du BURUNDI

Source (www.africafantastic.bioctobre2016).

L'ensemble des RN, RP et certaines RC qui revêtent un intérêt économique, social et stratégique ainsi que quelques routes de la voirie urbaine de Bujumbura, forme le «réseau classé ». Ces routes facilitent l'accès aux importants centres sociaux, tels que les hôpitaux et les écoles et favorisent les échanges commerciaux à l'extérieur de la province. Elles assurent également la sauvegarde de l'intégrité territoriale, la paix et la sécurité internes. Le réseau classé est d'une longueur de près de 5 000 km. Le réseau routier revêtu fait un linéaire de 1 600 km. Le réseau non revêtu s'élèvent à 10 000 km. Le réseau non classé est composé de routes d'intérêt communal, de pistes agricoles, de pistes de desserte des territoires de culture de thé, de pistes de desserte de stations de lavage de café, de pistes de desserte des champs de coton, de pistes de pénétration forestière. Le réseau non classé fait environ 7 000 km.

18

III.1.3 .Les types de chaussées On distingue:

? les chaussées en terre

? les chaussées revêtues qu'on peut classer en trois types selon son aspect structurel ;

1. Les chaussées souples qui sont constituées par des couches bitumineuses (Revêtement + base), et d'assises non traitées ou d'assises de matériaux améliorés ;

2. rigides ou mixtes ; en fait, les semi-rigides comportent une couche de base

et une couche de fondation en matériaux traités aux liants hydrauliques, mais la couche de base des structures mixtes est constituée des matériaux bitumineux ;

3. Les chaussées rigides qui sont des chaussées en béton de ciment. Notre travail concerne l'étude d'une chaussée revêtue, précisément une chaussée souple.

III.2 .Les parties constitutives d'une chaussée.

Ce sont :

· La plate-forme de la chaussée

· Le corps de la chaussée ;

· Les couches de surface.

Figure 5:Couches constitutives d'une chaussée.

19

III.2.1 .La plate-forme de la chaussée.

C'est le terrain naturel après décapage de la terre végétale. Eventuellement lorsque le sol en place dans certaines zones ou sur la totalité de la plateforme ne répond pas aux exigences de résistance, on peut l'améliorer avec une couche de forme. Cette dernière peut être rattachée aux terrassements, elle peut être constituée de sols traités ou de matériaux rapportés.

III.2.2 .Le corps de la chaussée.

Le corps de la chaussée est constituée de la chaussée proprement dite à l'exclusion de la couche de surface. Ses composants sont :

· Sous-couche, elle constitue un écran entre les matériaux mis en oeuvre dans les terrassements et ceux qui sont employés en couche de fondation ou en couche de base s'il n'y a pas de couche de fondation. Elle peut être anti-contaminant ou drainant et anticapillaire. C'est le cas de l'enrochement.

· Couche de fondation, elle est constituée de matériaux mise en oeuvre sur la forme (ou couche de forme). Elles contribuent à réduire les contraintes transmises au sol support ou à la couche de forme et présente des performances permettant de résister aux contraintes engendrées par le trafic.

· Couche de base, elle est constituée des matériaux traités ou non traités. Mise en oeuvre sur la couche de fondation, elle est destinée à réduire les contraintes transmises au sol support et à la couche de forme ; ses performances lui permettent de résister aux contraintes engendrées par le trafic.

III.2.3 .Les couches de surfaces.

· Couche de liaison, couche éventuellement mise en oeuvre en complément de la couche de roulement.

· Couche de roulement, couche constituée de matériaux bitumineux ou de béton de ciment (chaussée rigide ou semi- rigide qui reçoit directement les effets du trafic et des agents atmosphériques et qui assure une fonction d'étanchéité et de protection des assises.

Les couches de roulement peuvent être exécutées soit par :

· Des enduits superficielles monocouches, bicouches ou tri couches ;

· Les tapis en sables enrobés ;

· Les enrobés très fins ;

· Les coulis bitumineux ;

· Les enrobés denses ou poreux pour le trafic T1-T3 ;

· Les bétons bitumineux pour le trafic T4-T5.

En plus la conception des chaussées doit satisfaire en matière d'exigences structurelles à deux critères principaux :

20

· Le corps de la chaussée doit assurer une répartition des contraintes telles que le sol de plateforme ne puisse pas poinçonner ;

· Les matériaux constitutifs des couches de chaussées doivent avoir des épaisseurs et des caractéristiques de résistance suffisantes pour supporter les contraintes répétées de cisaillement et de traction, engendrées par le trafic.

Figure 6:Schéma de répartition des contraintes dans les couches d'une chaussée

21

CHAPITRE IV: LES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA CHAUSSEE

IV.1 .Généralités

Les routes sont géométriquement caractérisées par :

· Le tracé de son axe en plan ;

· Le profil en long ;

· Les profils en travers ;

Ces caractéristiques doivent satisfaire à des conditions telles que :

1. Lorsque la circulation est peu intense, les véhicules circulent sans se gêner entre eux : les problèmes à résoudre sont ceux concernant des véhicules isolés :

· Le véhicule rapide doit circuler à grande vitesse ;

· Le véhicule long doit s'inscrire dans les courbes ;

· Le véhicule lourd doit gravir les déclivités.

2. Lorsque la circulation est intense, les mouvements des véhicules sont interdépendants : les problèmes à résoudre sont relatifs au débit d'un courant dense de véhicules.

Les caractéristiques de la chaussée doivent être déterminées de façon que le débit maximum puisse être écoulé dans les conditions acceptables.

Ils doivent garantir la sécurité et le confort des usagers.

Le meilleur tracé doit éviter au mieux de très long alignements droits car ils sont favorables: à l'éblouissement par les phares des véhicules pendant la nuit et créent chez le conducteur une certaine somnolence.

IV.2 .Le tracé en plan.

Une route se compose essentiellement :

1. d'une chaussée : partie supérieure et résistante revêtue de matériau sur laquelle roulent les véhicules

2.de deux accotement :Ce sont des bandes de terrain situées de part et d'autre de la chaussée qui peuvent être bordées par des caniveaux pour le recueil des eaux de ruissellement ou de surface ou par des banquettes, gardes corps, ou barrières de sécurité protégeant la circulation du côté du talus des remblais. Outre l'accroissement de sécurité qu'ils procurent par une amélioration des conditions de visibilité, les accotements offrent une possibilité de garage des véhicules. Ils servent aussi de l'air de stockage des matériaux pour l'entretien routier. Les largeurs usuelles à donner aux accotements en fonction de l'importance de la chaussée sont à titre indicatif :

22

· 2m pour une chaussée de 7m de large ;

· 1,5m pour une chaussée de 6m de large ;

· 1m pour une chaussée de 5m de large.

La pente dirigée vers l'extérieur est définie par le trafic et les pentes transversales de 4 à 5% . Tableau 2 : Nature des accotements

Le tracé en plan se compose d'une succession d'alignements droits raccordés par les arcs de cercles. Ses caractéristiques sont déterminées d'une façon à correspondre à la meilleure solution du point de vue économique, tout en satisfaisant à des conditions minimales imposées par la nature et l'importance du trafic prévu. Ces conditions correspondent à deux cas bien distincts :

En général, la configuration du terrain oblige à aménager très sensiblement les tracés de façon à :

1. donner une surlargeur en courbe pour permettre l'inscription de véhicules longs dans les courbes de faible rayon ;

2. prévoir un devers dans les virages de petits rayons ;

3. prévoir une rampe de transition pour permettre le passage d'un profil normal au profil en devers ;

4. prévoir des raccordements entre l'alignement et les arcs de cercle ;

23

5. vérification de la stabilité sous la sollicitation centrifuge des véhicules circulant à grande vitesse ;

6. La visibilité dans les tranches en courbe en dégageant l'intérieur des virages. IV.2.1 .Vitesse de référence.

Elle est définie comme, paramètre permettant de définir les caractéristiques minimales d'aménagement des points particuliers d'une section de route, de telle sorte que la sécurité du véhicule isolé soit assurée. Elle est aussi à la base de la catégorisation des voies routières.

Tableau 3: Catégories des routes suivant les vitesses de référence.

Catégorie de la route

Vitesse de base en (km/h)

Route exceptionnelle

120

1re catégorie

100

2eme catégorie

80

3eme catégorie

60

4eme catégorie

40

Etant donné que le long de la chaussée projetée s'étend dans les agglomérations, nous allons prendre une vitesse de référence moins élevée. Cela dans le but de garantir le niveau de sécurité le plus rassurant. S'agissant du projet, nous allons prendre la vitesse de référence égale à 60km/h.

IV.2.2 .Le rayon de courbure.

Le rayon de courbure est déterminé en vue d'assurer la stabilité des véhicules dans les virages.

Les courbes doivent être de grand rayon, n'introduisant pas d'accélération centrifuge notable et n'allongeant pas sensiblement le trajet.

IV.2.2.1 .Détermination du rayon de courbure.

Figure 7: Schéma de détermination du rayon de courbure

Un véhicule circulant dans une courbe de rayon R est soumis à l'action de son poids P et d'une force centrifuge F. Il est également soumis à la force de réaction du sol F'. Ces actions s'expriment comme suit :

V 2

RF=m.

; P= m.g avec m= d'où F= IV-1

2

24

m : masse du véhicule exprimée en tonnes ou en kg ;

V : vitesse du véhicule en m/s ;

P : poids du véhicule en Newton ou en kg ;

g : accélération de la pesanteur en m/s2 ; g=9.81m/s2

R : rayon de courbure en mètres(m) ;

F : force centrifuge en Newton(N).

Si la vitesse est exprimée en km/h, elle sera exprimée en m/s et on a :

V =V. km/h=V. m/s

V = m/s d' où F= IV-2

La force centrifuge appliquée au centre de gravité G du véhicule tend :

A le renverser autour du point A ;

A le faire glisser sur le revêtement de la chaussée vers l'extérieur de la courbe.

Les rayons des cercles de raccordement sont calculés de façon à assurer la stabilité du véhicule.

1. Danger de Renversement

Le moment sollicitant : IV-3

P?

P? ?F.h

? PV . h

Le moment stabilisant :

P V 2 2

. b P . V

F ? ? P . ? . h

127 R 2 127 R

b

IV-4

2

Pour éviter ce danger et pour assurer la stabilité du véhicule il faut que le moment stabilisant soit supérieur ou égal au moment sollicitant :

b

2

? 127 R

Sachant que

b

2

 
 
 

25

 
 
 
 

Où : largeur du véhicule ;

: Hauteur du véhicule.

Pour les voitures ordinaires, on prend :

F ' ' ? P ? f

VT

? R ?

127 f

D'où IV-5

2. Danger de Glissement

Pour assurer la sécurité à ce danger, la force stabilisante doit être supérieure ou égale à la force sollicitant donnée respectivement par les expressions suivantes :

R?

et

)

Avec f variant de 0.16 à 0.6

(

PV

2

?

127

R

Où : Force de réaction du sol ;

: Coefficient de frottement des pneus sur la chaussée.

Dans un virage où on prévoit un devers, le rayon de courbure se calcule comme suit :

Avec i: Pente IV-6

V

2

127

?f?i?

IV.2.3 3. Rayon de courbure de la chaussée projetée.

La vitesse de références adoptée est de 60km/h(Route de 3e catégories),il faut trop diminuer la vitesse tenant compte que la route sera destinée au transport non motorisé. On aurait pu diminuer la vitesse jusqu'à 30km/h pour pouvoir se déplacer sans doute de déraper ou de cogner les autres passagers mais comme notre tronçon fait partie d'une route internationale,RN1,on est également contraint de maintenir la vitesse de 60km/h (vitesse de référence de l'EAC). Cela permettra d'améliorer le niveau de sécurité des riverains et des usagers .D'où notre projet aura comme rayon de courbure :

R>V2/20=602/20=180m avec f=0.16

26

Adoptons alors un rayon R=200m

IV.2.4 .Les raccordements horizontaux.

IV.2.4.1 .Les courbes circulaires. Figure 8:Courbe circulaire simple

Eléments de base du raccordement :

1. L'angle au centre ?=2á

2. Le rayon R

3. La tangente T=R.tg á

4. La corde AB=C=2Rsinácosá/2=Rsin á

5. Le développement AB=2Rá

6. La flèche f=R-CD=R-Rcosá=R(1-cosá)

7. Les sous tangentes t'=Rtgá/2

27

IV.2.5 .Les devers

IV.2.5.1 .Condition d'existence des devers.

Un véhicule circulant dans une courbe de rayon R est sollicité par une force centrifuge qui tend à le rejeter à l'extérieur de la courbe et qui tend à le renverser. L'excès de cette force peut être réduit ou annulé en donnant à la route une pente transversale appelée devers.

Figure 9 : schéma de détermination des devers

??*??

??

P=Poids=m.g

??

F=force centrifuge=??

Sachant Q la résultante de F et P et Q' et Q» ses composantes normales au revêtement

Q'=Fcos?? -Psin??

Q»=Fcos?? +Psin??

La stabilité est assurée si et seulement si : fQ»>fQ',f coefficient de frottement ; En remplaçant Q' et Q» par leurs expressions et en divisant par cos??, on trouve

 
 

IV-7

Donc les devers sont nécessaire si ??*??

129??

??> 0 ; ??< ??*??

129??

28

'*'

Avec f=0,16 ; R<;R<0.05v*v

20

R<V*V

20

ou R<0.05v*v

 
 
 

IV-8

Condition d'existence d'un devers,

Tableau 4: Quelques valeurs des devers en fonction du rayon de courbure.

R<150m--ô=6%

150m<R<250m--ô=5%

250m<R<400m--ô=4%
400m<R<500m--ô=2,5%
500m<R<1000--ô=1 à 2%

La relation qui permet de déterminer un devers annulant la moitié de la force centrifuge est :

Vx V

?? =

 

260R

IV.2.5.2 .Détermination des devers des chaussées projetées

Condition d'existence d'un devers :

R<V.V/20 ou R<0,05V.V

Or R=200m et 0,05V2/2=0,05.602=180m

D'où nous devrons prévoir des devers dans les virages.

D'après le tableau donnant les valeurs des devers en fonction des rayons de courbure, nous sommes amenés à adopter des devers de valeur égale 5%.

IV.2.6 .Tracé en plan de la chaussée projetée. Voir annexe 8: Tracé en plan.

29

IV.3 .Profil en long.

IV.3.1 .Comportement des véhicules en mouvement.

IV.3.1.1 .Résistance à l'avancement d'un véhicule.

Figure 10 : schéma de résistance à l'avancement du véhicule.

P*cos j

Pour avancer le véhicule doit vaincre la résistance :

R=Rp+Ra+Ri+Rj

Soit :

Rp=Résistance en palier

Ra=résistance due à l'air

Ri=résistance due à la pente

Rj=résistance due à l'inertie.

Rp=150kg/T pour les revêtements hydrocarbonés.

Rp=K*P avec P le poids du véhicule en kg et K le coefficient de frottement

K=0.015 pour les routes hydrocarbonées.

K-0, 03, route en palier

K-0, 03, route en terre

K-0, 015, route rigide

K-0,015 ; Chaussées souples

NB : Lorsque la surface de contact est grande, la résistance à l'air augmente .Si la surface de contact diminue la résistance à l'air diminue.

30

1.Résistance aux déclivités.

Figure 11:Résistance des véhicules due aux déclivités

Dans une rampe, la composante P'=P*Sin (i) s'oppose à son déplacement P»=Pcos(i)=0 car i=90degrés donc perpendiculaire au déplacement, on a donc Ri=P*Sin(i) : il faut accélérer dans une rampe et dans une descente Ri= -P*Sin(i) : il faut freiner.

Ri=Pi pour de faible pente

2.Ra : Résistance l'air

Figure 12: schéma résistance à l'air

Ra=S*V2/415 pour les véhicules convenablement profilés et

Ra=S*V2/230 pour les camions.

Avec S=0.8 L*H : H=hauteur de la voiture et L=largeur de la voiture et V : vitesse de référence. 3. Résistance due à l'inertie ou à des forces de sorties

Rj=P*?/g ou Rj=m? avec P le poids du véhicule en kg, g force de pesanteur égale à 9.8m/S2 à l'équateur et ? est l'accélération en m/S2.

?=variation instantanée de la vitesse ?=(V2-V1)/t

Avec V1=vitesse à l'entrée

V2=vitesse à la sortie

31

P

P'

i

Condition de déplacement du camion

IV-8

t=temps de parcours

En parallèle Rj=0 car ?=0 mouvement uniforme.

IV.3.2 .Quelques paramètres fondamentaux des véhicules en mouvement

IV.3.2.1 .Les déclivités

La déclivité d'une route est définie par la tangente :

Figure 13 : Détermination des déclivités

i

l

H

tg i=h/l :

i peut être exprimé : en cm/m ex 5cm/5m

? en % ex 5%

? en nombre décimal ex 0.05

Si i = 0, la route est dite en palier

La déclivité peut s'évaluer comme suit : Figure 14 : Evaluation d'une déclivité

Avec Pm-poids des essieux moteurs

32

k- coefficient de frottement

P- poids du camion

p'- poids de la remorque

K- valeur voir résistance en palier

Pm.f=A-adhérence du véhicule sur la chaussée.

En fait, certaines routes de montagnes ont parfois une pente assez élevée (13%). Elle doit être évitée. Les camions peuvent gravir les Rampes de 10%.

-Déclivité minimale

Il faut éviter de construire une route en palier, car les eaux y stagnent et détruiront le revêtement. Il faut prévoir une déclivité d'au moins 1%, à la limite 0,05% ou prévoir des pentes.

- Déclivité maximale

Les fortes pentes constituent un gène pour la circulation car elles provoquent le ralentissement des poids lourds, de ce fait le ralentissement des véhicules rapides derrière les poids lourds.

- Longueur de rampe

La longueur des rampes doit être fixée en fonction de la déclivité et vice-versa. La rampe admissible s'évalue:

Figure 15 : schéma des déclivités.

 
 

IV-9

F-est l'effort à la jante

Ra-est négligeable car la circulation est à faible vitesse

33

 
 

IV-10

Avec par exemple :V1=40km/h et V2=25Km/h F/P=6Okg/tonne et K=0,015

La relation devient :

i <=4,5+375

??

IV.3.2.2 .Détermination des déclivités des chaussées projetées. Cfr Profil en long ANNEXE 9.

Les declivités ne sont pas affichées du fait que la ligne de projet coorresponde à la ligne rouge de la chaussée existante.il suffit de calculer tout simplement entre les profils respectifs.

IV.3.3 .Les raccordements verticaux.

Les déclivités sont raccordées par des courbes verticales. Ces derniers sont effectués dans le double raison :

-le confort des passagers ;

-La visibilité ;

On peut utiliser des arcs de cercles ou des paraboles pour raccorder les alignements.

Des logiciels informatiques tels que : COVADIS, Autopiste etc. donnent d'autres possibilités de raccordement.

IV.3.3.1 .Raccordement pour le confort des passagers On admet :

 

IV-11

R-rayon de raccordement en m et V-vitesse de référence en km/h.

34

En la pratique, on utilise :

IV-12

IV.3.3.2 Raccordement pour la visibilité.

IV.3.3.2.1 .Le rayon minimum pour la visibilité dans les raccordements concaves. Figure 16:visibilités dans les raccordements concaves

Seule la visibilité nocturne doit être prise en considération dans les raccordements concaves. On admet que les phares se trouvent à une hauteur h au de la chaussée.

Figure 17:Visibilité dans les raccordements concaves

35

IV.3.3.2.2 .Le rayon minimum pour la visibilité dans les raccordements convexes. Figure 18:visibilités dans les accordements convexes

h- Varie entre [1,2m-1,3m].

h-Hauteur de l'oeil du conducteur au-dessus de la chaussée

h'-Hauteur de l'obstacle varie[0m-0.5m]

Le conducteur doit au moins disposer d'une longueur au moins égale à la distance d'arrêt :

Avec h=1m et h'=0,25m

IV.3.3.2.3 .Rayon de raccordement de la chaussée projetée. Voir le profil en long Annexe 9 car le projet existe déjà.

Les rayons de raccordement ne sont pas affichés du fait que la ligne de projet coorresponde à la ligne rouge de la chaussée existante.il suffit de raccorder tout simplement entre les alignements conformément au tracé existant.

IV.4 .Profil en travers

Le profil en travers est une section ou coupe perpendiculaire par rapport au profil en long. Il peut être défini aussi comme l'intersection du terrain par les plans verticaux normaux à la surface contenant le profil en long. Il reprend les informations suivantes :

36

1. Les talus ;

2. La plate-forme ;

3. Les accotements ;

4. L'assiette de la chaussée ;

5. L'emprise dans la limite du domaine public ;

6. La chaussée affectée à la circulation des véhicules ;

IV.4.1 .Profil en travers et sa terminologie. Figure 19:Profil en travers et sa terminologie.

Axe : c'est la ligne qui joint tous les points du milieu de la chaussée.

Chaussée : la partie affectée directement à la circulation des véhicules.

Plate-forme : partie ou surface occupée par la chaussée et accotements (ou trottoirs) ;

Assiette : surface occupée par la construction d'une route et est limitée par l'intersection avec le terrain naturel des talus de déblais ou de remblai. Elle se situe toujours dans la zone des terrassements. Emprise : surface expropriée pour la construction de la route. Elle se situe dans la limite du domaine public.

Trottoirs : espace aménagé pour la circulation des piétons.

Saignées : coupures pratiquées dans les accotements et destinées à évacuer les eaux de chaussées. Caniveau : ouvrages servant à l'assainissement de la plateforme en écoulant les eaux de ruissellement.

Banquettes : surélévation aménagée à la limite extérieure de l'accotement en vue de la sécurité des usagers et empêcher que les eaux en provenance des talus puissent inonder directement la plateforme.

Talus : parties de remblais ou de déblais.

37

IV.4.2 .La pente transversale des chaussées.

La pente est aussi faible que possible d'évacuer rapidement les eaux de surface afin d'éviter des stagnations d'eau. Elle varie pratiquement de 2%-5%

· Pour les chaussées pavées ou en béton : 2%

· Pour les chaussées en sols stabilisés : 5%

· Pour les chaussées souples : 2-3%

Elle constitue la caractéristique essentielle du profil en travers.

Les pentes transversales peuvent se présenter de plusieurs façons à savoir :

? Pente à 2 versants

? Pente à versant unique

 
 

Pour notre projet nous adoptons les pentes transversales de 2,5%.

38

IV.4.3 .Les profils en travers de la chaussée projetée.

Figure 20 : Profil en travers-type du Pk 0+707-PK 1+758.

Figure 21:Profil en travers-type du PK0+00-PK 0+690.

39

CHAPITRE V: ETUDES GEOTECHNIQUES

V.1 .Méthodologie.

La méthodologie utilisée pour la réalisation de l'étude géotechnique est la suivante :

y' Vérification de la résistance de la route en service (route existante) ;

y' Recherche, inventaire des :

> Matériaux meubles en vue de leur utilisation en remblai et en couches de chaussée,

> Sables pour mortier et béton ;

> Matériaux rocheux pour béton hydraulique, couche de chaussée et béton bitumineux ;

y' détermination des caractéristiques géotechniques des échantillons prélevés au laboratoire ;

y' étude d'aménagement à partir des caractéristiques de la route existante et des caractéristiques

intrinsèques des matériaux prospectés.

Les guides et manuel utilisés pour l'élaboration de l'étude sont les suivants :

+ Guide technique de dimensionnement des structures des chaussées pour les pays tropicaux, + Les connaissances acquises en classe.

V.2 .Consistance des reconnaissances.

V.2.1 .Sur la chaussée existante :

y' les essais réalisés sur la chaussée existante révèlent que la chaussée est toujours en bon état car d'après les essais de déflexion, la route est résistante. Voir ANNEXE11.

V.2.2 .Sur le sol d'extension en place.

y' Réalisation de sondages sur la plateforme d'extension avec prélèvement d'échantillons au niveau de la plateforme jusqu'à une profondeur de 0,40 à 1,00m sur deux puits.

y' L'interprétation des résultats des essais de laboratoire sur les échantillons prélevés conduit à la définition de la structure de la chaussée à adopter au projet.

La finalité fut l'exécution des essais de laboratoire au Laboratoire National de Bâtiment et des Travaux Publics (LNBTP) de Bujumbura, sur les échantillons prélevés, tels que : Identification, Proctor et CBR à quatre jour d'imbibition, classification HRB et LPC pour les matériaux en place voir résultats sur ANNEXES 2 et 3.

V.2.3 .Sur les gisements meubles et rocheux :

y' Recherche et études de gisements :

> De matériaux meubles pour remblais,

> De matériaux sélectionnés pour couche de fondation et remblai d'ouvrage (bloc technique),

> rocheux pour la fabrication de moellons pour les travaux en maçonnerie, pour la production de matériaux pour couche de base, d'agrégats pour béton hydraulique et de gravillons béton bitumineux. Les essais Los Angeles (LA), Micro-Derval en présence d'eau (MDE), équivalent de sable et granulométrie pour les sables pour mortier et béton hydraulique, les matériaux de remblais et des couches de la chaussée sont tirées des rapports des études du LNBTP. Voir les ANNEXES 1, 4, 5, 6, 7,8.

40

V.3 .Les matériaux constituants une chaussée.

V.3.1 .Généralité sur les sols et les roches.

La géotechnique peut être définie comme l'étude des propriétés des sols et des roches dans leurs relations avec les ouvrages de Génie-Civil. Elle s'applique plus particulièrement aux sols et aux roches entant que supports et matériaux constitutifs des chaussées et de leurs dépendances. L'objet de cette discipline est de fournir des éléments sur la nature des sols et des roches et sur les essais permettant de les caractériser.

V.3.2 .Les caractéristiques physiques et pétrographiques des matériaux de la route Les matériaux doivent avoir les caractéristiques répondant à des critères tels que :

- les matériaux constituant les diverses couches aient des caractéristiques répondant à certaines exigences minimales de qualité ;

- les conditions d'exécution des chaussées aient été conformes aux règles d'art. Voici quelques-unes :

· Poids volumique : c'est le poids d'un massif du sol considéré par unité de volume.

· La porosité : correspond au volume relatif occupé par les fluides dans le sol.

· Le teneur en eau : c'est le pourcentage de la concentration de l'eau dans le sol.

· Les limites d'ATTERBERG (ou limites de consistances).

Les états physiques sont caractérisés par des seuils de teneur en eau, permettant d'en différencier les consistances : solide, élastique et liquide.

Ainsi on distingue :

La limite de liquidité (WL ou LL), la teneur en eau (%), à laquelle l'on passe de l'état liquide à l'état plastique. Elle est déterminée par l'essai de la coupelle de CASSAGRANDE.

La limite de plasticité (WP ou LP), la teneur en eau (%) à laquelle l'on passe de l'état plastique à l'état demi-solide. Elle est déterminée par l'essai des faisceaux ou des boudins.

La limite de retrait (WR ou LR), la teneur en eau (%) à partir de laquelle le volume devient constant.

L'indice de plasticité définit l'étendue de la phase plastique (IP = WL - WP = LL - LP), la différence entre limite de liquidité et limite de plasticité.

· La granulométrie qui consiste à déterminer la composition dimensionnelle ou diamètre d'un échantillon des matériaux. On l'effectue à l'aide des tamis.

L'essentiel de la classification des sols est basé sur la granulométrique.

41

V.3.3 .Notion de la portance du sol.

Le Guide CEBTP retient deux paramètres indice portant de la plate-forme et trafic pour déterminer l'épaisseur à donner à la chaussée.

Dans le cas des chaussées comportant une ou plusieurs couches susceptibles ,par raideur, d'une rupture fragile en traction, le dimensionnement vise à éviter le poinçonnement de la plate-forme et est complété par la vérification des déformations sous charges et des contraintes effectives de traction développées à la base des couches rigidifiées, de façon à s'assurer qu'elles restent compatibles avec les performances des matériaux .

V.3.3.1 .Indice Portant de la plateforme.

La portance CBR sera déterminée en fonction des conditions de densité et de teneur en eau les plus défavorables subies à long terme par la plate-forme.

Dans les pays tropicaux on distingue :

? les zones climatiques pulvérulents (zones désertiques et saharienne à pluviométrie très faible (<300mm par an>), zones rarement saturées, teneur en eau toujours <OPM

? les zones climatiques moyennes (zone climatiques à saison sèche bien marquée) zone de savane ou W excède en saison humide l'OPM

? les zones fines et très peu perméables (zones équatoriales à très forte pluviométrie) zone forestière dans laquelle les précipitations excèdent 1.2m. Sols restent imbibés avec W nettement supérieure à l'OPM.

V.3.3.2 .Critères d'acceptabilité des matériaux de la chaussée. V.3.3.2.1 .Plate-forme.

Il est indispensable de disposer d'une bonne assise pour que le corps de chaussée soit mis en place dans des conditions satisfaisantes et pour qu'il conserve dans le temps une indéformabilité suffisante. Les sols de plate-forme, de caractéristiques géotechniques suivantes sont à éviter, donc il faut les améliorer ou les substituer :

-CBR <5

-Ip>40

-Gonflement linéaire dans le moule CBR >2%

-Teneur en matières organiques >3%

Il est très capital d'investir beaucoup au niveau de la plate-forme.

C'est la réalisation des chaussées sur des sols de faible portance qui pose les problèmes majeurs .Il faut dans la classe des sols S1 de CBR<5, dissocier les sols gonflants des autres sols peu porteurs.il faut chercher à disposer d'une plateforme de bonne résistance en sélectionnant de meilleur matériaux afin qu'en tête de remblai on ait des sols de bonne portance sur au moins 30cm d'épaisseur,

42

On pourra même substituer jusqu'à 50cm car on pourra limiter le facteur de teneur en eau excessive en surélevant au maximum le niveau de la plateforme qui permettra une meilleure essorage et une consolidation des sols dont la portance s'améliore dans les couches supérieures .Le drainage de ces sections doit être très efface et profond.

V.3.3.2.2 .Couche de forme.

Le matériau d'apport ou de substitution à mettre en couche de forme pour pallier l'insuffisance du sol naturel. Il devra être sélectionné en tout état de cause, avoir les caractéristiques suivantes :

- un CBR >5, un CBR =10 pourra être exigé pour les chantiers important ou circulent de grosses engins.

- une densité optimale d'au moins 95% de la densité OPM. - Ip< 20

- La granulométrie maximale < 150mm.

-Pourcentage des fines <35%ou45%. V.3.3.2.3 .Couche de fondation.

Les matériaux pour couche de fondation, doivent se limiter à des caractéristiques géotechniques suivantes :

- CBR =30 ;

- Densité sèche d'au moins 95%OPM soit 95% de 20KN/m3 ; - Dimension maximale des éléments < 60mm ;

Pour les graveleux latéritiques.

43

Tableau 5: Fuseau granulométrique des graveleux latéritiques.

Granulométrie

Fuseau
Proposé
%passant

40mm...

95-100

31.5mm.....

90-100

20mm.....

75-100

10mm....

58-100

5mm....

40-78

2mm...

28-65

1mm...

22-56

0,5mm...

18-50

80micrometre.....

5-35

 

V.3.3.2.4 .Couche de base

Etant soumise à des sollicitations importantes, les matériaux qui la constituent doivent avoir des qualités suffisantes :

? CBR =80 ; CBR=60 pour le Trafics T1.

? Densité sèche de 98% de l'OPM de 21KN/m3

? Essai Los Angeles. La résistance à la fragmentation et à l'attrition sera définie par les essais Los Angeles(LA) ; L'essai micro Derval(MDE).

Tableau 6: Les valeurs admissibles sont : TRAFFICS T1-T3.

 

concassés

Matériaux
liés

LA....

MDE...

=45

=15

=50

=20

 

44

Tableau 7: Les valeurs admissibles sont :TRAFICS T4-T5

 

concasse

Matériaux
lies

LA.... MDE

=30

=12

=40

=18

 

Tableau 8:Pour la granulométrie

Granulométrie

%passant

50mm...

100

40mm

95-100

31.5mm.....

85-100

20mm.....

60-100

10mm....

35-90

5mm....

20-75

2mm...

12-50

1mm...

10-40

0,5mm...

7-35

80micrometre.....

40-20

 

? %fines<20%

? IP<15

? gonflement mesuré lors de l'essai CBR <1%

V.3.3.2.5 .Couches d'imprégnation et d'accrochage.

On donnait naguère de la cohésion aux macadams en rependant à leur surface un liant bitumineux qui pénétrait à leur surface la couche sur plusieurs centimètres .cette technique de pénétration se pratique encore, mais rarement.

L'imprégnation proprement dite n'affecte qu'une faible épaisseur de la couche que l'on traite afin d'imperméabiliser la couche de base sur sa surface ; elle assure aussi une meilleure adhérence entre couche non traitée aux liants bitumineux et une couche bitumineuse. On parlera alors de la couche d'accrochage ou de collage.

45

V.3.3.2.6 .Couche de revêtement.

La couche de revêtement, étant la couche de roulement des véhicules c'est-à-dire supportant directement la circulation, le C.E.B.T.P propose les types de revêtements envisageables selon la classe de trafic, matériaux disponibles et il faut également tenir de l'économie du projet.

V.4 .Mécanique des sols de la route.

V.4.1 .Caractéristique mécanique du sol : résistance du sol.

V.4.1.1 .La compressibilité du sol.

Elle est définie comme la faculté que les sols ont de voir leur compacité (c), augmenter. Quant à la compaction d'un sol, c'est le changement de sa compacité au moyen du resourcement mécanique des vides par la diminution du volume à l'air et même de l'eau. Les études de compaction consistent à chercher les relations entre l'énergie de compactage, la nature du sol, la teneur en eau et la compacité. Ces paramètres sont déterminés à l'aide de l'essai PROCTOR.

V.4.1.2 .La portance du sol.

C'est la pression maximale que peut supporter un sol donné. Elle permet de déterminer la pression admissible du sol. Elle est déterminée à l'aide de l'essai CBR.

V.4.1.3 .Les déformations du sol.

Ces sont les réactions du sol soumis à des sollicitations. Ces déformations sont :

V' Le retrait correspond à la diminution du volume du sol ;

V' Le gonflement correspondant à l'augmentation du volume du sol, le plus souvent suite à l'imbibition du sol.

V.4.2 .Les caractéristiques géotechniques du tracé et des matériaux de la chaussée projetée. Voir les résultats des essais sur la plate-forme annexe 2,3.

Elles s'obtiennent par exécution des essais, sur les échantillons de la plateforme de la chaussée ainsi que sur les échantillons des sites d'emprunts des matériaux :

V.4.2.1 .Les matériaux des gites d'emprunts.

Les résultats obtenus sur les échantillons prélevés durant la reconnaissance sur gisements meubles répertoriés et prospectés sont présentés dans le tableau ci-après obtenus au LNBTP :

46

N° gisement

N° de

sondage

Localisation

Prof (m)

Nature
visuelle

%F

=80

um

Ip/ES

(%)

Proctor

CBR

à 4j

95%

Classification

Gonfleme nt

(%)

Puissa nce (m3)

Utilisati on

possible

 

Wopm

(%)

 

HRB

 

P3+P4

14+400 RN1 CD à 500 m

0.20- 2.00m

Graveleux quartzitiques

23.4

1.9/-

2.14

7

36

GA

A2-4

0.008

60 000

-Couche de fondatio n

-

Remblai

 

15/-

1.985

11.5

35

GA

A2-7

0.015

 

14/-

1.92

12.2

36

GA

A2-6

0.09

 

Tableau 9:Tableau des résultats sur le gisement d'emprunts.

47

Tableau 10: Des matériaux de concassages.

N° gisement

N° de
sondage

Localisation

Prof(m)

Nature visuelle

%F
=80um

Ip/ES

(%)

Proctor

CBR

Classification

Gonflement

Puissance

(m3)

Utilisation possible

 
 
 

Wopm (%)

 

HRB

 

-

Commune kabezi

stock

Graveleux
quartzitiques

1

-

2.16

5.6

88

-

-

0`

stock

couche de base

 

Légende Ip

: Indice de plasticité

MDE

: Micro-Dévale à eau

%F

: Pourcentage des fines

A

: Argile

ES

: Equivalent de sable

GA

: Grave Argileux

ùopt

: Teneur en eau optimum

HRB

: Highway Research Boad (U.S.A) bien graduée.

?dmax

: Poids volumique maximal sec

 
 

LCPC

: Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (France)

LA

: Los Angeles

 

48

Tableau 11:Résultats des essais réalisés sur moellon.

Carrière

PK

Distance par rapport à

Coté de
déviation

L.A.

MDE

MDS

 
 

RN9

 
 
 
 
 
 

(Km)

 
 
 
 

Site MITAKATAKA

20+00 1+200km

C.G

20.9

10.6

4.1

 

Tableau 12:Résultats des essais réalisés sur sable et gravier.

Provenance

PK

Nature

Diamètre maximal

20mm

10mm

5mm

2mm

0.08

E.S

Rivière
Muhunguzi

21+600 RN1 CG

gravier

31.5

50.7

10.7

0.1

-

-

-

Rivière
Muhunguzi

21+600 RN1 CG

sable

5

-

-

100

96.5

0.2

83.4

 

49

Tableau 13:Des valeurs courant de l'équivalent de sable.

50

CHAPITRE VI: ETUDE DU TRAFIC.

VI.1 .Le trafic du boulevard mwambutsa

Tableau 14:Tableau de comptage du trafic. comptage du traffic

 

catégories de véhicules

poste

 

voitures légerès

jupe 4x4

pick-up

mini-bus

coaster

camions simples

camions

avec

remorques

camions avec semi- remorques

total

motos

vélos

Au PK 1+200

(sens : vers R.N.U)

Lundi

3415

287

522

142

733

131

86

187

5503

3533

5662

 

3547

358

453

167

689

300

76

198

5788

3580

6004

 

3678

328

589

213

598

234

123

213

5976

3898

5895

Au PK 1+200

Sens : Vers R.Gare)

Lundi

4210

270

519

99

690

153

95

159

6195

3659

4987

 

3901

320

489

78

650

295

89

204

6026

3543

5998

 

2998

350

621

90

589

189

121

187

5145

4153

3954

(

21749

1913

3193

789

3949

1302

590

1148

34633

22366

32500

 

51

49

50

51

Tableau 15:Moyenne journalière de comptage du trafic dans les deux sens

 

Poste

Catégories de véhicules

Total hebdomadaire

Moyenne journalière

 

Voitures légères

50750

7250

 

13398

1914

 

22365

3195

 

5523

789

 

27657

3951

 

9114

1302

 

1773

591

 

8043

1149

 
 

20141

 

VI.2 .Prévisions du trafic projeté du boulevard Mwambutsa.

VI.2.1 .Taux de croissance.

La croissance des statistiques de trafic sur plusieurs années passées permet de calculer un taux de croissance annuel. Ce taux permet de faire des projections de trafic sommaire. Pour un trafic observé en un point (ou une section de route), on peut définir deux taux de croissance annuels moyens :

· Le taux U correspond à une croissance exponentielle : chaque année, le trafic augmente d'U% par rapport à l'année précédente :

Alors Tn = To (1+u)n ; To=Trafic de l'année zéro de basse ; u =U/100 ; Tn: Trafic de l'année n ; Tn: Trafic de l'année n ;

· Le taux V correspondant à une croissance linéaire : chaque année, le trafic augmente d'une quantité constante égale à V% du trafic de l'année de base.

To : Trafic de base ; Tn : Trafic de l'année n ; v = V/100 ; Tn = To (1+nv) VI-1

52

Les taux de croissance du trafic varient d'une année sur l'autre ; pour la prévision, on aura donc intérêt à calculer ces taux de croissance sur les intervalles les plus éloignés possibles.

Le taux de croissance est de l'ordre de 7% au Burundi d'après l'OdR.

VI.2.2 .Classes du trafic.

VI.2.2.1 .Trafic en nombre de véhicules par jour.

Le guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux nous propose cinq classes de trafic en fonction du nombre de véhicules trouvés.Il est défini par son intensité journalière moyenne sur

une durée de vie de l'ordre de15 ans, toutes les classes de véhicules incluses. Le pourcentage moyen de poids lourds est supposé de l'ordre de 30% du trafic total. Cinq classes de trafic sont à distinguer .Lire annexe 17.

VI.2.2.2 .Trafic en nombre cumulé des poids lourds.

Si l'estimation du trafic cumulé en nombre de poids lourds, de véhicule de charge totale supérieure à 3t est possible, l'appréciation de ce paramètre sera meilleure que dans le premier cas. La durée de vie est aussi de 15 ans et le pourcentage de poids lourd voisin de 30%. Les classes sont à consulter dans l'annexe19 :

VI.2.2.3 .Trafic en nombre de passages d'un essieu standard

A défaut de disposer d'une formule d'équivalence qui aurait été utilisée à partir d'essaies réalisés en pays tropicaux ; Il est proposé d'adopter l'équivalence donnée par Liddle et définie par rapport à un essieu standard de 8,2 t :

P = poids de l'essieu simple estimé en t.

á - Pour les chaussés souples = 4 VI-2

Pour les chaussés rigides varie de 4 à 8

Chaussés en béton = 8.

C= coefficient réducteur (ou d'agressivité)

Les classes de trafic exprimé en nombre cumulé de passage d'un essieu équivalent sont les suivantes :

53

Le calcul du trafic cumulé en essieux équivalents pendant la durée de vie choisie se fera à partir du trafic initial en utilisant les mêmes formules de sommation que pour le trafic en nombre cumulé de poids lourds. Voir ANNEXE 18.

VI.2.3 .Calcul des croissances du trafic de la chaussée projetée.

- Cas des croissances exponentielles : tn=t1(1+i) n-1 VI-3

On aura donc que :

-cas des croissances linéaires.

 
 

t1=trafic moyen journalier de la première année ;tn= trafic moyen journalier de l'année n ;

n= Nombre d'années (durée de vie) ; i= taux d'accroissement cumulé pendant la durée de vie n ;

i=taux d'accroissement annuel du trafic ; 360? ????

?? 1 =trafic cumulé pendant la durée de vie n.

Nous allons déterminer la classe de trafic selon le nombre cumulé des poids lourds. Or d'après CEBTP,

les poids lourds sont estimés à 30%.Le taux de croissance annuel est estimé à 7%.

Le nombre de poids lourds est estimé à=20141*30/100=6043Veh/jour.

Calcul de la croissance du trafic : croissance exponentielle.

Trafic moyen journalier de l'année n:

tn=t1((1+i)n-1).

tn=6043 ((1+0.07)20-1)= 17349,50veh/jour

Trafic cumulé en nombre de poids lourds pendant la durée de vie de la route.

365? ????

?? 1 =365 t1 (1+??)??-1

??

36? ????

?? ?? 5=365*6043((1+0.07)20-1)/0.07=9 042 3552,43poids lourds.=9,042.10^7

54

Soit 9,042.107 poids lourds. Donc on a le trafic T5.

VI.2.4 .Dimensionnement de la chaussée projetée.

VI.2.4.1 Méthodes de dimensionnement. VI.2.4.1.1 .Méthode CBR

La méthode part de la relation de BOUSSINESQ : Figure 22:Relation de BOUSSINESQ.

Po

0

ôZ h

R

R

?z óZ

On en deduit:

Po-Charge verticale concentrée à la roue

?z - contrainte au point M, due à la charge Po

óZ- composante verticale de la contrainte

ôZ - composante horizontale de la contrainte

Z=h - épaisseur de la couche considérée

R -distance du point M par rapport à l'axe vertical de Po

Le corps des ingénieurs américains propose des abaques dont l'expression générale est :

55

P : charge par roue en KN ou en T

I : l'indice portant CBR en %

h : hauteur (épaisseur) de la chaussée en cm

Les abaques fournissent l'épaisseur théorique à placer sur la couche considérée, c'est-à-dire on procède par régression jusqu'à définir l'épaisseur de chacune des couches.

Si on tient compte du nombre des poids lourds, la relation devient :

P: Charge par roue en KN ou en t

N : Nombre de véhicules de plus de 3T par jour

· I: Indice portant CBR h : Epaisseur de la chaussée.

VI.2.4.1.2 .Méthode du C.E.B.T.P

Cette méthode peut être considérée comme étant d'une application quasi-générale dans les pays tropicaux, son objectif à long terme est de faire réaliser pour chaque pays un catalogue de structure de chaussées adaptée à son propre environnement économique, climatique et géotechnique. Elle présente des tableaux des différentes structures possibles et des épaisseurs des couches à mettre en oeuvre, compte tenu des trafics et de la nature des sols du projet. Les tableaux proposent l'épaisseur des revêtements à mettre en place pour l'aménagement définitif des chaussées, pour une durée de service de 15 ans, avant le renforcement.

Les couches sont déterminées en lisant dans les tableaux, tenant compte de la portance du sol et du trafic, selon l'étude géotechnique effectuée sur la plate-forme du tracé de la chaussée en général. Pour notre tronçon de notre travail en particulier, le sol présente des caractéristiques mécaniques se conformant aux classes des sols de portance S3 pour notre tronçon d'étude (voir Annexe 12) et le trafic est T5.[voir ANNEXE 15].Ces valeurs nous conduisent à fixer les épaisseurs du corps de la chaussée de manière suivante :

· Couche de fondation en graveleux latéritique naturel : 20 cm

· Couche de base en grave ciment : 22 cm

· Revêtement béton bitumineux de 10cm.

56

Tableau 16:Tableau des couches de la chaussée projetée.

Trafic

T5

Sol de plateforme

S3

Couche de fondation

Epaisseur 20cm

Couche de base

Epaisseur 22cm

Roulement

Epaisseur 10cm

 

En effet, la route existante remplit les conditions de résistance car les essais de déflexion par poutre Benkelman ont révélé qu'elle est toujours en bonne état de service (Voir annexe 11 de l'essai de déflexion).

Nous optons ne pas la modifier pour des raisons économiques .Mais des propositions de renforcement par un béton bitumineux de plus ou moins 3cm sont proposées si l'enveloppe budgétaire le permettrait et ainsi pour garder toute la route neuve.

Il faudrait donc effectuer un recyclage de béton bitumineux du revêtement.

Il est également préférable de renforcer la zone de 2m des piétons (accotement droit déjà en service)

Egalement comme notre chaussée est une chausse spéciale où et les vélos et les motos et les piétons doivent posséder impérativement leur bande de circulation ; si les moyens économiques ne permettraient pas d'aménager partout avec une couche de roulement en béton bitumineux de ces 10cm ; on pourra aménager avec une bicouche les bandes cyclables par les vélos, les motos et celles des piétons avec un monocouche. Une autre solution serait d'aménager la bande des piétons avec les carrelages en béton. Toute fois dans tous ces cas, il faudra analyser le prix et la fiabilité de l'infrastructure en matière de durabilité, confortabilité ; pour décider une solution qui soit plus ou moins économique.

VI.2.4.2 .Largeur de la chaussée.

Elle dépend essentiellement de la circulation à écouler. Sa détermination constitue un problème de la capacité de la route, afin d'écouler dans les conditions acceptables, les plus fortes circulations raisonnablement prévisibles .La largeur du gabarit des véhicules étant de 2,50 m, cette même largeur constitue un minimum pour la largeur d'une voie. Sur les routes à circulation intense et rapide, une largeur de voie de 2,50 m est insuffisante, il faut au moins 3 m et mieux encore 3,50 m pour que les véhicules de tous les gabarits puissent se croiser et se dépasser en toute sécurité.

Les paramètres fondamentaux pour la détermination de la largeur d'une chaussée sont entre autre :

· La vitesse de référence ;

· Le trafic moyen journalier annuel.

57

Tableau 17:Tableau récapitulatif des largeurs de chaussée selon les catégories des routes

Catégories

Vitesse de référence en km/h

Trafic Moyen Journalier annuel

TMJA

 

500 à 2000

1

100

-
7m

7m

2

80

-
7m

6m

3

60

7m

6m

4

40

5m

6m

 

Les valeurs des paramètres de détermination de la largeur sont : Vitesse de référence, V=60 km/m. Le trafic moyen journalier annuel, TMJA=6043Véh/jour .La largeur de notre chaussée serait de 7m.

Sachons également que notre tronçon d'étude se situe sur une route nationale et internationale. Le trafic risque à tout moment de croitre excessivement.

Mais comme notre chaussée est destinée au transport non motorisé, avec un si nombre important de motos et vélos, nous nous sommes fixés les dimensions ci-dessous pour pouvoir écouler tout le trafic en toute confortabilité.

Sinon les paramètres de dimensionnement des couches restent guidés par le trafic avec les essieux de référence de 13t bien que la route existante est réservée aux poids lourds. Suites aux défauts des formules applicables dans le cas non motorisé nous avions opté utiliser les formules classiques de dimensionnement tels que le CBTP.

Notre route étant une route exceptionnelle de 24,5mètres subdivisée ainsi :

? La partie de roulage pour les poids lourds fixée à 7m de large qui est la partie de la route déjà en

service avec son accotement droit de 2m réservé aux piétons;

? Pour l'élargissement :

? La partie servant de roulage pour les véhicules légers fixée à 6 m dont une partie est l'accotement

gauche déjà existante ;

? La partie de roulage des motos fixée à 3m ;

? La partie de roulage des vélos de 3m ;

? La partie de 2m comme accotement gauche pour les passagers à pied.

58

Il est à noter que les bandes cyclables seront séparées par des bordures de sécurité et séparation en béton de 30cm d'épaisseur et de hauteur 50cm selon la topographie de l'endroit pour empêcher les passagers de cogner les autres qui roulent dans la bande avoisinante. Ces dimensions sont arbitraires.

Egalent pour la sécurité des piétons nous suggérons de rehausser un peu de 20cm le niveau de leurs bandes de circulations exception faite dans les carrefours.

Figure 23:Figure des largeurs de la chaussée.

59

IIIème Partie : ASSAINISSSEMENT ET SECURITE ROUTIERE. Introduction

Tout ouvrage de génie civil plus particulièrement les routes nécessite un entretient également une protection contre l'ennemi numéro 1 du constructeur qui est l'eau. Cette partie est là pour montrer comment notre route pourra être assainie et entretenue.

CHAPITRE VII: DIMENTIONNEMENT DES EVACUATEURS.

Notre pays Burundi se situe dans une zone tropicale humide avec une saison des pluies qui s'étend sur une bonne partie de l'année .L'eau est le principal ennemi de la route.

Le dimensionnement d'une structure routière ne peut être complet sans penser à protéger du danger que peut présenter l'eau. En effet l'eau superficielle ou de ruissellement peut stagner sur la chaussée et peut engendrer une ruine précoce de cette dernière.

Nous nous proposons dans cette partie, le dimensionnement des évacuateurs des eaux superficielles ou de ruissellement afin de protéger notre chaussée pour assurer bon fonctionnement durant toute sa durée de service. Ces ouvrages d'évacuation des eaux superficielles seront constitués des caniveaux qui rongent la route ainsi que les ouvrages des traversées comme les dallettes.

Toutes fois le dimensionnement de ces évacuateurs n'est pas une fin en soi, un entretien régulier s'avère très important pour leur assurer un fonctionnement adéquat. Les opérations de curage doivent être régulièrement effectuées surtout pendant la période des pluies. Citons à titre informatif que des dispositifs de drainage et d'évacuations seront prévus le long des bandes cyclables et espacées de 20m pour pouvoir évacuer les eaux de pluies vers les caniveaux. Nous n'allons pas ici aborder leur dimensionnement y compris également les bordures filets d'eau qui sont prévues sur la partie en remblai et la buse qui servira de collecter les eaux de surface du PK 0+707m jusqu'au PK 1+758.

? Les méfaits des eaux pluviales non orientées sont les suivants :

V' les inondations ;

V' la détérioration des constructions du site ;

V' apparition des ravins.

? Les caractéristiques des évacuateurs sont :

V' la hauteur du caniveau ;

V' la largeur au plafond ;

V' la pente des talus du caniveau.

VII.1 .Données de dimensionnement des évacuateurs.

Pour bien dimensionner les évacuateurs et assurer une meilleure évacuation des eaux pluviales, les données de dimensionnement doivent être bien définies.

On doit aussi connaître les caractéristiques du terrain et celles des eaux à évacuer.

2

60

VII.2 .Les caractéristiques du terrain.

· la superficie du bassin versant A ;

· le coefficient de ruissellement C ;

· le coefficient de forme K ;

· la vitesse d'écoulement V;

VII.2.1 .Le bassin versant

Le bassin versant se définit comme une surface délimitée par deux lignes de crête.1 Cette surface regroupe les différents points dont les eaux de ruissellement s'écoulent vers le même collecteur principal.

VII.2.2 .Coefficient de ruissellement C

On définit le coefficient de ruissellement comme le rapport du volume d'eau qui ruisselle sur une surface donnée au volume d'eau tombée sur cette dernière pendant un temps donné.

C = Vr

Vt

Vr= Volume d'eau ruisselée.

V??= Volume d'eau tombée

Différentes valeurs sont déterminées : comme par exemple le coefficient de ruissellement selon le milieu :

· Zone habitat très dense : 0,8 ;

· Zone habitat dense : 0,6 à 0,8 ;

· Zone residentiel : 0,4 ;

· Zone non boisée : 0,2 ;

· Zone boisée : 0,1.

Dans ce projet, nous avons pris pour une chaussée bitumineux ;C = 1 VII-1

VII.2.3 .Le coefficient de forme K.

Le coefficient de forme K est aussi appelé coefficient de FRUHLING ; il corrige les intensités de précipitations du non uniformité de la répartition des pluies sur 2toutes les surfaces du bassin versant. Il s'exprime par l'expression suivante :

1

HAVYARIMANA Gérard et NIYONGABO Tharcisse. 2009 : Projet d'assainissement des eaux pluviales et usées du Quartier

Kigobe Nord en face du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).Université du Burundi ; ITS ; Génie-Civil.

HAVYARIMANA Gérard et NIYONGABO Tharcisse. 2009 : Projet d'assainissement des eaux pluviales et usées du Quartier Kigobe Nord en face du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).Université du Burundi ; ITS ; Génie-Civil.

61

?? = ?? - ??, ??????v???? Si le rapport ?? ?? = ?? VII-2

??= ??- ??,??????v?? Si le rapport ?? ?? = ??

Avec L : longueur du bassin versant l : largeur du bassin versant

B : point où l'écoulement est calculé

d : distance à vol d'oiseau entre le centre de gravité c et le point de calcul du bassin versant.

C : le centre de gravité du bassin versant

Si les bassins versants ont une superficie inférieur à 200 ha, on considère chaque bassin versant comme un rectangle de longueur L et de largeur l. La largeur est trouvée à partir de la formule suivante :

l = A IL où A est la superficie du bassin versant. VII.2.4 .La vitesse d'écoulement.

/

Selon la formule de MANNING STRICKLER : ?? = ?? * ???? / ? ? * ???? ?? VII-3

Où V = Vitesse d'écoulement en (m)

Soit ?? = ???? * ??2 3

/ *v??, R= Rayon hydraulique en (m)

i = Pente longitudinale du canal en (%)

????= Coefficient de rugosité des parois

Le coefficient de rugosité est variable en fonction de:

? la hauteur du liquide ;

? l'état des parois et du fond ;

? la sinuosité du tracé ;

Il faut faire le tout possible pour que la vitesse d'écoulement soit maximisée afin de permettre et faciliter l'auto curage du caniveau en luttant contre tout dépôt pouvant provoquer l'érosion. Cette vitesse est de 0,6 m/s à 1,5 m /s quand il s'agit des caniveaux en terre et ne peut pas dépasser 4m/s pour les caniveaux

62

maçonnés. Si elle dépasse cette valeur limite, on doit automatiquement multiplier les ouvrages de déchargement ou aménager les décrochements en radier afin de prévenir les problèmes ci-hauts cités.3

Tableau 18:Les valeurs du coefficient de rugosité les plus sollicitées

VII.3 .Procédé de calcul d'un évacuateur.

Après la détermination de la vitesse de base, les paramètres suivants doivent être déterminés : VII.3.1 .L'intensité des pluies I.

On appelle intensité de pluies en un point, la hauteur de lame d'eau qui s'accumule en ce point pendant une période de celle-ci. Elle s'exprime en mm/min ou en l/ha/s ;

I =a -bT

Avec a=411,5 et b=5,15 ; I=411,5-5,15*T VII-4
Le débit :

?? = A*C*I*K VII-5

3HAVYARIMANA Gérard et NIYONGABO Tharcisse. 2009 : Projet d'assainissement des eaux pluviales et usées du Quartier Kigobe Nord en face du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).Université du Burundi ; ITS ;

Génie-Civil.

HAVYARIMANA Isaac et HARERIMANA Donatien : « étude pour la réhabilitation de la route nationatinale no5 lot 1 chanic - nyamitanga, cas du pk16 au pk20 »UNR.

63

T : Temps de concentration qui est défini comme étant la plus longue durée mise par une goutte d'eau, depuis le point de chute jusqu'à l'exutoire.

· Le temps de concentration dépend de :

y' la pente du terrain ;

y' la couverture végétale ;

y' l'intensité des pluies ;

y' la longueur du bassin versant ;

Il est calculé à l'aide de la formule suivante :

T= 5+D/60*V VII-6
avec T : temps mis par une goûte pour atteindre le correcteur

D=distance la plus éloigné de l'extrémité jusqu'au point de calcul en mètre.

V = vitesse de l'eau dans le canal ;

La section de l'évacuation; S = Q/V VII-7

· Rayon hydraulique R= 0,3789'JS

· Vitesse V

La hauteur du caniveau H=L ='JSm/1,2267 VII-8

L'itération prendra fin dès que nous aurons une différence de vitesse en valeur absolue inférieure à 0,1m/s soit I *V+1-V *I< 0,1 m/s ; Si cette condition est remplie vitesse de V+1sera acceptée ainsi que la section S calculée à l'aide de cette vitesse.4

4HAVYARIMANA Gérard et NIYONGABO Tharcisse. 2009 : Projet d'assainissement des eaux pluviales et usées du Quartier Kigobe Nord en face du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).Université du Burundi ; ITS ; Génie-Civil.

64

Figure 24 : Synthèse de dimensionnement des caniveaux.

VII.3.2 .Calcul du débit à évacuer.

Le calcul du débit à évacuer n'est possible qu'après avoir déterminé les éléments suivants :

? la surface du bassin versant ;

? la nature du bassin versant ;

? l'intensité des pluies ;

? le coefficient de ruissellement ;

65

Le calcul du débit à évacuer utilise la formule suivante :

Q = C * I * A * K;

Avec Q = le débit à évacuer enl/s ;

C = le coefficient de ruissellement ;

I = intensité des pluies en l/ha/sec ;

A=superficie du bassin versant.

K = Coefficient de forme ou coefficient de Frühling.

VII.3.2.1 .Choix du type d'évacuateur.

Les formes et les dimensions des évacuateurs sont variées. Leurs sections sont aussi diverses. Nous avons les sections :

· Triangulaires

· Trapézoïdales

· Rectangulaires

· Circulaires

Le choix du type d'évacuateurs dépend principalement de la nature du sol et de la pente longitudinale du fossé.

Pour notre cas, nous avons choisi un l'évacuateur à section trapézoïdale car :

· Il stabilise les talus

· Il facilite l'auto-curage

· Il facilite le nettoyage.

Ce type d'évacuateur possède donc les caractéristiques suivantes :

66

Figure 25 : Schéma du type d'évacuateur

h : revanche (20% de H) H = L': Profondeur

H - h : Hauteur d'eau

AB, CD : Talus du caniveau AD = L : Largeur en gueule L' = BC = Largeur du fond Tgá = DE?CE Pente du talus Cotgá = CE?DE = m

??= ???? = ??' + 2??'??????

Soit la section mouillée notée???? Le périmètre mouillé notée ???? Rayon hydraulique notée ??h On a alors :

???? = O, 8??(?? + O, 8??) VII-9

???? = ??+ 1,????v1+ ??2 VII-10

???? = ????/???? = O, 8??(?? + O, 8??)/?? + 1, ????v1 + ??2 VII-11

67

L'évacuateur à section trapézoïdale a les paramètres suivants:Sm, Pm et Rh qui sont fonction de l'angle á (á=côté adjacent/côté opposé) comme le montre le tableau suivant.

Tableau 19 :paramètres du caniveau à section trapézoïdale en fonction de l'angle á.

La pente de talus de 3/ 2 est la plus adoptée parce qu'elle assure une bonne stabilité des talus. Pour cela, les formules suivantes tirées du tableau ci-haut sont utilisées :

Sm = 1,760H2;Pm = 3.884H;Rh = 0,4531H = 0,31511/Sm VII-12

Les éléments de calculs des évacuateurs

No caniveau

Bassin versant

Aire

L(m)

L(m)

L/L

D(m)

d(m)

K

C

I%

 
 

(ha)

 
 
 
 
 
 
 
 

1

A

1.82

690

26.5

26.03

690

345

0.89

1

3.1

 

68

VII.3.2.2 .Dimensionnement des évacuateurs.

VII.3.3 .Caniveau.

Tableau 20 :Tableau séquentiel des calculs itératifs .

Itérationk

Vk(m/s)

Tk(l/ha/s)

Ik(l/ha/s

Qk(l/s)

Sk(dm2)

Rk(dm)

Vk1

Vk1-Vk

1

1.000

16.500

326.525

510.685

510.685

8.563

3.390

2.390

2

3.390

8.393

368.278

460.790

135.935

4.418

2.181

-1.209

3

2.181

10.274

358.589

448.667

205.759

5.435

2.504

0.323

4

2.504

9.593

362.095

453.053

180.956

5.097

2.399

-0.105

5

2.399

9.794

361.060

451.758

188.333

5.200

2.431

0.032

6

2.431

9.731

361.386

452.167

186.009

5.168

2.421

-0.010

7

2.421

9.750

361.285

452.040

186.728

5.178

2.424

0.003

8

 
 
 
 
 
 
 

0.000

 

V=2.431 m/s H=L=103.3Cm

69

Tableau 21: Les différents paramètres à utiliser pour dimensionner les évacuateurs

Données

Significations

Formule

Aire (A)

Superficie du bassin d'apport (ha)

Dépend de la forme du bassin

L

Longueur du caniveau(m)

Mesurer sur plan

D

Plus long parcours de l'eau débouchant
au point de calcul ou à l'exutoire (m)

Mesurer sur plan

D

Distance à vol d'oiseau entre le centre de gravité
et le point de calcul du bassin versant

Dépend de la forme du bassin

K

Coefficient de FRUHLING ou de forme

Dépend de : siL/! = 2,

K = 1 - 0,005v2d, Si L/! = 2,K = 1 - 0,006vd

I

Pente longitudinal du caniveau ou du collecteur en(%)

i=ÄH/L ou D

C

Coefficient de ruissellement superficiel pris égale à 0,4

pour les quartiers résidentiels

C=Volume des pluies ruisselé/Volume des pluies tombé

Tc

Temps de concentration en (min)

TC = 5 + D/60V

I

Intensité de précipitation correspond au temps de

concentration en L/ha/S

I = a - bTC,

a = 411,5 et b = 5,15

Q

Débit transitant dans le caniveau en (l/s)

Q = C * K * I * A

V

Vitesse d'écoulement dans le caniveau pris égale à V = 2,5 m /s pour le caniveau revêtu

Manning-Strickler

V = K * R2 /3 * I1 /2 avec

=Coefficient de rugosité des parois

pris égal à 65

Sm

Section mouillée du caniveau ou du collecteur en (m2)

Sm = Q/V

Rh

Rayon hydraulique en (m)

Rh = 0,3789vSm

VK+1

Vitesse obtenue par itérations successives en (m /s)

Avec KS = 65

IVK+1 - VKI < 0,1m /s

Vérifier si la condition est remplie, si non refaire de nouveau les calculs en utilisant la nouvelle vitesse VK+1

 
 

En effet, les calculs se font par itérations successives jusqu'à avoir une vitesse (VK+1-VK) répondant à la condition l VK+1-VK l < 0,1m/s. On doit prévoir des décrochements (gradins) ouvrages de décharges supplémentaires afin d'atténuer la vitesse d'écoulement pour la vitesse limite supérieure à 4m/s

70

Figure 26:Profil en travers type des caniveaux maçonnés

H : Profondeur de la fouille L : Largeur en gueule de la fouille L' : largeur au fond de la fouille.

VII.3.4 .Dimensionnement des dallettes.

Dans cette étude, les dallettes préfabriquées en béton armé seront disposées au-dessus des ouvrages de traversée des chaussées et au-dessus des caniveaux pour accès à des parcelles. Elles seront dimensionnées en utilisant la méthode Allemande DIN 1045.Dans cette étude le dimensionnement des dallettes se base sur la longueur en gueule du caniveau qui nous facilite de trouver la distance entre nus d'appuis. La longueur des portées de ces dallettes sont majorées à raison de 2/3 de l'épaisseur des maçonneries des caniveaux pour leurs appuis ajoutés à la largeur en gueule de chaque caniveau.5

Donc:L = in + 2(2/?? * e) VII-13

Avec L : longueur de la dallette préfabriquée ;

in : Largeur en gueule du caniveau ou distance entre nus d'appuis ; e : épaisseur des maçonneries pour caniveau.

L = in + 2(2/?? ) * e VII-14

5Cours de Béton Armé .Ulrich P. Schmitz. Faculté des Sciences Appliquées. Université du Burundi .Bujumbura ,1989

Pour les dallettes d'accès, la construction nous fait adopter une épaisseur de 25cm. Faire un prédimensionnement.

71

L = 103.3 + 2(2 /3) * 30 = 143.3cm Soit 144cm Méthode de calcul

Figure 27:schéma statique et de calcul de la portée

Où : la = largeur des appuis ;

r = position de l'axe derrière le nu d'appuis ;

ln= la distance entre nu d'appuis ;

l = longueur du schéma statique de l'appui.

A partir du schéma statique, nous constatons que la dallette repose sur deux appuis simples.

r = ??????(????/?? ; ????/????) VII-15

?? = ?? ?? + (r * ??) VII-16

Ainsi r=min(10 ;2.54) ;adoptons r=2.54 ;l=103.3+5.08=108.38cm Figure 28 : Schéma d'une dallette

25cm

50cm

144cm

72

P = charge totale d'essieux de référence accepté au Burundi (P = 13tonnes) Calcul des moments fléchissant6

Figure 29 : Schéma statique

MA = RA*x or RA = P/2 donc MA = P/2 *x

figure 30 : coupe 1

P

 
 
 
 
 

6Cours de Béton Armé .Ulrich P. Schmitz. Faculté des Sciences Appliquées. Université du Burundi .Bujumbura ,1989 ? 7Cours de Béton Armé .Ulrich P. Schmitz. Faculté des Sciences Appliquées. Université du Burundi .Bujumbura ,1989

Avec x variant de 0 à l/2 Si X = 0 ; alors MA = 0

1 PL

SiX = 2 ; alors MA =

4

figure 31 : coupe 2

MA = RA * X - P(X - L /2)Avec x variant de l/2 à l 7

Si x = l/2 ; alors MA = P/2*l/2 - P (l/2 - l/2) = Pl/4 Si x = l ; alors MA = Pl/2 - P (l - l/2) = 0.

73

Figure 32 :Application numérique.

Pl

MA = 4

avecP=6.5tonnes=6.5KN et l = ln + 2 ra ; l= 1.08m

 

65KN*108,3 m

MA = 4

=17.59KNm

 

MA

P = V

avecV=volume de la dallette

v = e * l * L

v = 0.25m * 0.5m * 1.44m =0.18m3

17.59KNm P = 0.18m3

=97.72KN/m2

 

? Poids propre de la dallette

??= ??* ? VII - 17
avec ? poids volumique du béton armé =25KN/m3

e=épaisseur de la dallette=0.25m

25KN

g = 0.25 * m3 q = P + g

= 6.25KN/m2

 

q =

97.72KN

+ 6.25KN

m2

= 103.97KN/m2

 
 

mt=ql/fx

mt=103.97KN/m2*(1.08m)2/8=15.14KN

ms=mt/bh2*fcu=15.14KN/(0.2)2*17500=0.021 voir tableau de dimensionnement dalles pleines pour trouver w2.

74

W2 : pourcentage mécanique des aciers ;fcu : résistance caractéristique du béton ;mt :moment en travée ;h :hauteur utile ;ms :moment réduit.

w2=0.0388; armature simple avec b=1m et h=hauteur utile=d-enrobage-1/2 diamètre de l'armature principale ;as= w2*bh/fe/fcu=0.0388*0.2/24=3.23cm2/m

Choix des aciers .

L'espacement est inférieur ou égal à 15 + d/ 1 0 et on trouve

Ø12 avec espacement de 12cm pour des raisons techniques avec section effectives 9.42cm2/m

Pour les dalles portant dans une seule direction les aciers de répartition sont égaux à 20% des aciers principaux ; soit Ø12 avec espacement max de 25cm.8

Figure 33:Disposition des armatures

Toutes fois l'évacuation des eaux sur notre tronçon d'étude est trop compliquée et nécessite une évacuation souterraine tenant compte que la grande partie de la route est en remblai. Ce pendant une évacuation souterraine est proposée sur la partie de la route en remblai.

Une buse de collecte sera érigée sous les bandes cyclables des piétons et motos du fait de leur moindre charge avec des dispositifs de drainage qui seront installés tous les vingt mètres pour pouvoir drainer les eaux le long des bandes respectives. Voir ANNEXE 13,14.

8Cours de Béton Armé .Ulrich P. Schmitz. Faculté des Sciences Appliquées. Université du Burundi .Bujumbura ,1989

? Discontinues axiales ou délimitation des voies : lignes centrales pour séparer les voies, sa longueur est de 3m avec séparation vide de 10m entre chaque ligne, on peut la franchir.

75

CHAPITRE VIII: EQUIPEMENTS, SECURITE DES ROUTES ET ENTRENTIEN.

VIII.1 .Signalisation.

VIII.1.1 .Signalisation permanente.

La signalisation routière permanente a pour objet de renseigner l'automobiliste, afin de lui offrir une meilleure sécurité et le meilleur confort. Elle a aussi une fonction juridique, en cas de procès entre les belligérants. Enfin, de par son uniformité et la rigueur avec laquelle elle est implantée et entretenue, elle participe à l'image qu'un Etat donne de lui-même vis-à-vis de ses habitats et aux étrangers.

On distingue traditionnellement :

. La signalisation horizontale, regroupant tous les marquages sur chaussée ;

. La signalisation verticale, comprenant tous les panneaux, bornes, balises (et également les feux en zones urbaines).

VIII.1.1.1 .Signalisation horizontale.

Les formes de la signalisation horizontale :

? Les lignes longitudinales :

? Continues infranchissables : elle signifie qu'il est interdit à tout conducteur de la franchir.

Figure 34 : schéma lignes infranchissables.

? Discontinues de bord de chaussée : ses longueurs sont de 3m avec séparation vide de 3,5m entre chaque ligne, on peut la franchir.

Figure 35 : schéma lignes discontinues.

? Discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) : Lignes d'avertissement (lignes centrales rapprochées), ils annoncent l'approche d'une ligne continue.

Figure 36 : schéma lignes discontinues d'annonces.

76

Figure 37 : schéma lignes discontinues axiales.

? Les autres marquages pour passage de piétons : ? pour passage piétons

Figure 38 : schéma passage piétons

? pour stationnement et autres.

Figure 39 : schéma pour stationnement.

? Les flèches de rabattement ou les flèches directionnelles : les lignes discontinues d'avertissement peuvent être complétées par des flèches de rabattement .Tout dépassement doit être terminé avant d'être arrivé à la dernière des flèches, habituellement au nombre de trois. Il ne faut pas entamer un dépassement à hauteur de la première flèche.

Figure 40 : schéma lignes de rabattement.

VIII.1.1.2 .Signalisation verticale.

Les panneaux sont classés en diverses catégories répondant à divers objectifs. Ce sont essentiellement les suivant :

Tableau 22:Les catégories des panneaux de signalisation.

Objet

Forme

Panneaux de danger
Panneaux d'interdiction et de priorité
Panneaux de prescription
Panneaux d'interdiction utiles pour l'usager
Panneau de direction
Panneau début et fin agglomération.

Triangulaire
Triangulaire, carre ou octogonale
Circulaire
Carre ou rectangulaire
Rectangulaire avec ou sans pointe de flèche
Rectangulaire.

 

77

Tableau 23:Les trois gammes de dimensions les plus courantes sont(dimensions en mm).

Gamme

Triangle

Disque

octogone

carré

 

diamètre

cote

cote

Grande

1250

1050

1000

900

Normale

1000

850

800

700

Petite

700

650

600

500

 

Ils sont en générale implantés sur l'accotement, à une distance suffisante du bord de la chaussée pour qu'ils ne constituent pas d'obstacles pour la circulation généralement à une distance de 1m. On utilise généralement de gamme normale. Les supports sont les plus souvent en acier galvanisé, de section fermée rectangulaire ou circulaire, ancres dans un massif de béton.

VIII.1.2 .Signalisation de la chaussée projetée.

Elle permet de garantir la sécurité et le confort des usagers de la route. S'agissant de notre projet, il y aura nécessairement des signaux indiquant aux automobilistes et d'autre usagers de la route, quelques précautions et directives à tenir en compte durant la circulation, telles que :

VIII.1.2.1 .Signalisation horizontale

Elle sera faite en marquages de couleur blanche sur indications suivantes :

> Des lignes discontinues longitudinales de bord de la chaussée, constituant le jalonnement (délimitation extrême de la surface roulable) de la chaussée ;

> Des lignes discontinues longitudinales de circulation ;

> Des flèches de rabattements ou directionnel longitudinales;

> Des lignes transversales discontinues, pour passage piétons essentiellement aux traversées des agglomérations.

VIII.1.2.2 .Signalisation verticale

Elle sera érigée au bord de la route, constituée essentiellement des panneaux de signalisation. Elle permettra de renseigner les directives, telles que :

> Panneau de limitation de vitesse.

> Panneaux d'interdiction de dépassement.

78

Tableau 24:Localisation des panneaux.

No

Indication sur Panneau

PK

côté

Nombre

Effectif

Désignation

1

 

0+100

D

1

2

Limitation de vitesse à

6Okm/h

 

G

1

 
 

0+400

D

1

4

Interdiction de dépassement

 

D

1

 

G

1

 

G

1

 

VIII.1.2.2.1 .Bornage ? Généralités

Les bornes servent à la fois de repère pour les besoins des services d'entretien et d'indication pour les usagers. Les bornes kilométriques doivent comporter au minimum un numéro indiquant la distance par rapport au point choisi comme origine de l'axe (ville ou carrefour). Pour notre projet, ils prennent origine au rond-point des N.U. Elles peuvent être réalisées en béton ou simplement en bois. Mais ce dernier suscite des entretiens intensifs. Les inscriptions sont réalisées en creux au moment de coulage, puis peintes.

? Bornage de la chaussée projeté.

Les bornes kilométriques indiquant les élongations à partir du point repère (rond-point des N.U) .Ils seront érigés au bord de la chaussée à tous les 500 m. Elles seront fabriquées en béton de ciment.

Tableau 25::Bornage de la chaussée projetée

No

Localisation (PK)

côté

Marque sur borne

1

0+000

D

0

 
 
 

000

2

0+500

D

0

 
 
 

500

3

0+1000

D

0

 
 
 

1000

4

0+1500

D

0

 
 
 

1500

5

0+2000

D

0

 
 
 

2000

 

79

VIII.1.3 .Dispositifs de sécurité.

L'aménagement des routes peut nécessiter, pour des raisons de sécurité, la mise en oeuvre en certains points des dispositifs destinés à retenir les véhicules lors de sorties accidentelles de chaussée. On distingue :

VIII.1.3.1 .Les glissières de sécurité Figure 41: Glissières de sécurité.

Elles retiennent les voitures dans des bonnes conditions de sécurité, dont :

? Les séparateurs en béton, ce sont des murets en béton faiblement armés. Ils constituent des dispositifs de retenue qui ne sont que rarement endommagés par les chocs. Ils permettent d'assurer la retenue des engins de masse de 12t à une vitesse de 70 km/h et sous un angle d'incidence de 20°.

? Les glissières métalliques, elles sont constituées des supports métalliques et des lisses longitudinales métalliques, montées et boulonnées en sens contraire à celui de la circulation des véhicules.

Pour notre projet une barrière de sécurité sera érigée sur la partie gauche sur le remblai à partir du PK 1+500 jusqu'au PK 1+758 côté droit.

VIII.1.3.2 .Les barrières de sécurité.

Elles sont capables de retenir des véhicules lourds, et qui sont elles-mêmes classées en barrières légères, normales et lourdes. Elles ne doivent pas être implantées près du bord de la chaussée pour ne pas gêner la circulation. Une distance d'au moins 70 cm est recommandée.

VIII.1.3.3 .Les bordures de sécurité et de séparation.

Ces sont des bordures qui seront réalisées d'une façon continue sauf dans les carrefours des routes afin bloquer la circulation et éviter toute tentative des passagers de passer par une bande de circulation avoisinante réservée à une autre catégorie de passagers lorsque une bande de circulation est en mauvais état ou en état d'embouteillage. Notons que pour notre projet, toutes les bandes de circulations seront séparées par des bordures de sécurité continues longitudinales de 30cm d'épaisseur et de 50cm de hauteur confectionnées en béton

VIII.1.4 .L'éclairage.

Lorsque la circulation de nuit est très importante, il y a intérêt à éclairer les routes.

80

Des statistiques américaines ont montré que la proportion :

diminue considérablement lorsque l'éclairement moyen croit.

Notre tronçon est éclairé, à part l'éclairage déjà existante qui sera déplacé vers le côté gauche, un autre éclairage sur le côté droit est souhaitable pour bien éclairer toute la nouvelle route.

81

CHAPITRE IX: DEVIS ET CALENDRIER DES TRAVAUX.

IX.1 .Devis quantitatif et estimatif.

IX.1.1 .Détermination des Quantités.

Les quantités qui permettent de déterminer l'enveloppe financière de notre projet sont : IX.1.1.1 .Pour les travaux Préparatoires

· Nettoyage du terrain et débroussaillement soit 21096m2 ;

· Abattage d'arbres : 42.

· Déplacement des poteaux électriques, panneaux publicitaires et le réseau d'égout public qui passe à côté du quartier Ngagara. L'estimation du prix de déplacement n'est pas calculé ici parce qu'il est pris dans le même rapport économique du projet comme les indemnisations des maisons et parcelles tombant dans l'emprise.

· Il sera constitué par la détermination du volume des terres à décaper pour atteindre la plateforme désirée, nous harmonisons en prenant un décapage jusqu'à une hauteur de 0,60m (Voir résultats des essais géotechniques.

Le volume des terres à décaper est de : Vd= L*l*e

Avec Vd volume décapé.

L : longueur du tronçon : 1758m l : largeur du corps de la chaussée : 12m e : épaisseur du corps de la chaussée : 0.60m Donc Vd= 12X1758X0, 60= 12657.6m3.

· Couche de remblai Volume=20 517.78 m3

· Corps de la Chaussée.

Le corps de la chaussée sera constitué de trois couches :

V' Couche de fondation e=20cm ;

V' Couche de base e=22cm ;

V' Couche de roulement e=10cm.

? Pour la Couche de Fondation

L'épaisseur de la couche de fondation trouvée dans notre dimensionnement est de 20cm.

82

Vt=L*l*e

Où Vt: volume des matériaux pour la couche de fondation ;

L : la longueur du tronçon ;

l: la largeur de la plateforme ;

e : l'épaisseur de la couche ;

Vt=1m3x1758x12x0,2= 4219.2m3.

En affectant d'un coefficient de foisonnement de 1,2; le volume total sera

Vf=4219.2m3x1, 2=4641.12m3.

? Pour la Couche de Base

L'épaisseur de la couche de base trouvée dans notre dimensionnement est de 22cm.

Vt=L*l*e

Vt=1m3x1758x12x0, 22=4641,12m3.

Vf=1m3x 4641,12x1, 2=5569,344 m3.

l * e

? Matériaux pour la Couche de Roulement

? Gravillons

Le volume de gravillon est égal au produit de la section par la longueur de la chaussée :

V=S.L

cos?

S=

S : Section de la couche de revêtement ; l: largeur du corps de la chaussée ; e : épaisseur de la couche ;

L : longueur du tronçon.

Soit alors N=

dallettes

83

Tgá=0,025 á=1, 43

S=

V=1m3 1758x0,845=1485.33 m3

En tenant compte des pertes pendant la mise en oeuvre, on doit affecter un coefficient de 10%pour tout le volume donc Vt=1m3x1485.33x1,1=16341.97m3.

? Le Bitume.

La quantité de bitume est donnée par la règle de dixième :

Q=1m3*16341.97 * 0,1 = 1634.19m3

? Les Caniveaux.

Le volume pour la fouille des caniveaux est de :

690mx1.07mx1.72m= 1160.28m3.

Volume de la maçonnerie pour les caniveaux=690m*0.3m*3.3m=683.1m3

Le nombre de dallettes :

N=

Lc

ld

 

Où Lc : longueur totale où on va poser des dallettes.

690 ? 1380

0. 5

Dans notre travail nous avons adopté une seule catégorie de dallettes soit une dallette de 1.42m de long,

50cm de large et 25cm d'épaisseur :

Lc=1/5 de la longueur des caniveaux =690m ;

Ld=50cm.

84

IX.2 .Devis Estimatif

Le devis estimatif nous donne l'idée du coût global des matériaux et du matériel en multipliant les quantités par les prix unitaires :

IX.2.1 .Travaux préparatoires :

? Installation du chantier : 20.000.0000Fbu ;

? Nettoyage du terrain et débroussaillement : 21096x1939.2= 40 909 363.2Fbu ; ? Abattage d'arbres : 42 x 20000 = 840 000 Fbu ;

Remblai=20517.786*25000Fbu=512 944 650Fbu ;

Sous-Total : 55 694013.2Fbu.

1erPoste : Terrassement :

Décapage : 12657.6m3 x17920=226.824.192Fbu ;

Transport : 33753m3x17920=604 853 760Fbu ;

Nivelage : 12657.6x44000=64 614 000Fbu ;

Compactage : 1468x44000=64 592 000Fbu ;

Sous-total : 157 193 097Fbu.

2èmePoste : Couche de fondation :

Les matériaux sont les graveleux latéritiques : 25000F/m3

Coût du matériau + transport=4641.12m3×25000Fbu =126 576 000Fbu

Etalage =4 400 000 x 1.758 = 7 735 200 Fbu

Compactage = 5 500 000 x1.758= 9 669 000 Fbu

Sous total : 143 980 200Fbu

3ème Poste : Couche de base :

Les matériaux sont les Concassés o/d : 75000F/m3

Cout des matériaux + transport =5562.34x75000=417 175 500Fbu

85

Etalage =4 400 000x1.758=7 735 200 Fu

Compactage = 5 500 000 x1.758= 9 669 000Fu

Sous total : 504 202 700Fbu.

4ème Poste : Couche de liaison :

Coût du béton fluidifié : 3373,4 x 44000 = 148 429 600Fbu

Mise en oeuvre : 1838,2 x 44000 = 80 880 800 Fbu

Sous-total : 229 309 400 Fu

5ème Poste : Couche de roulement :

Volume du béton bitumineux :

V=1160.28m3

Coût du béton bitumineux : 583500F/m3

Coût total=583500Fx1160.28m3= 677 023 380 Fbu

Imprégnation= 4050F/m2

Coût total=4050Fx21096=85 438 800Fbu

Epandage=170000Fx1160.28=197 247 600Fbu

Compactage=5 500 000 x1.758 = 9.669.000 Fbu

Sous- total = 969 378 780 Fbu

6ème Poste : Caniveaux :

Caniveaux maçonnés 683.1m3 x 150000Fbu/m3= 102 465 000Fbu

Fouille : 11880F x1160.28 = 13 784 126.4 Fbu

Le volume du béton armé par dallette : V=L*e*l

V= (1.42 x 0.5 x 0.25) x 1380 = 224.95 m3

Coût du béton :

86

Coût unitaire/m3 du béton armé =600 000Fbu

Coût total = 600 000F x 224.95 = 146 970 000 Fu

Cout des bordures de securité =2109.6*600.000Fbu=1 265 760 000Fbu.

Sous total = 1 426 514 126.4 Fbu

Tableau 26:Devis estimatif.

oste N°

Désignation des travaux

Unité

Quantité

PU(Fbu)

PT(FBu)

0.

TRAVAUX PREPARATOIRES

 

Installation du chantier

20 000 000

 

m2

21096

1939.2

40909363.2

 

U

42

20 000

840 000

 

91 824 800

1.

TERRASSEMENT

 

Décapage

m3

12657.6

17920

226.824.192

 

m3

33753

17920

604 853 760

 

m2

12657.6

44000

64 614 000

 

m2

1468

44000

64 592 000

 

m3

20517.586

25000

512 939 650

 

m2

1468

44000

64 592 000

 
 

157 193 097

2.

COUCHE DE FONDATION

 

Graveleux latéritiques

m3

7594.5

25000

189 864 000

 

km

1.758

4 400 000

7 735 200

 

km

1.758

5 500 000

9 669 000

 

Nous disons quatre milliards quatre cent nonente quatre mille quatre cent vingt-neuf mille quatre cent quarante-cinq Francs Bu (4 494 429 445.62Fbu).

87

 

Total-Couche de Fondation

20 726 700

 

3.

COUCHE DE BASE

 
 

m3

6328.8

75 000

474 660 000

 
 

km

1.758

440000

17 600 000

 
 

km

1.758

5 500 000

22 000 000

 
 

492 064 000

 

4.

COUCHE DE LIAISON

 
 

kg

 

3373.4

148 429 600

 
 

m2

44 000

1838.2

80 880 800

 
 

229 309 400

 

5.

COUCHE DE ROULEMENT

 
 

m3

m2

1160.24

21096

583500

4050

677 023 380
85 438 800Fbu

 
 

m3

1160.28

170000

197 247 600

 
 

km

1.758

5500000

9 669 000

 
 

969 378 780

 

6.

CANIVEAUX

 
 

m3

1160.28

11880

13 784 126.4

 
 

m3

683.1

150000

102 465 000

 
 

m3

2 334.55

600000

1 120 453.4

 
 

m3

37.95

400000

15 180 000

 
 

266 399 126.4

 

TOTAL

3 462 580 46659

 

IMPREVUS de 10 %

3 46 258 046.659

 

TOTAL GENERAL

3 808 838

513.24

TOTAL GENERAL + TVA

4 494 429 445.62

 
 

88

IX.3 Calendrier des Travaux

Pour avoir le calendrier des travaux il faut d'abord déterminer le temps nécessaire pour les différents travaux à faire en utilisant le rendement moyen par unité de temps.

Tableau 27:Temps d'exécution.

Numéro

Désignation des travaux

TEM (h/m3)

Quantité de
matériaux
(m3)

Temps nécessaire(h)

0

Travaux préparatoires

 
 

182

1

Décapage :

 
 
 
 

Excavation

0.0125

12657.6

158.22

 

dépôt

0.0333

12657.6

417.7008

2

reprofilage et compactage

0.0267

21.096

563.957

3

Couche de fondation :

 
 
 
 

Transport

0.0333

7594.5

252.896

 

+Nivelage +compactage

0.0267

7594.5

202.773

4

Couche de base :

 
 
 
 

Transport

0.0333

6328.8

210.749

 

Nivelage +compactage

0.0267

6328.8

167.978

5

Couche de liaison

 
 
 
 

Transport

0.0333

3373,4

112.334

 

Mise en oeuvre

0.02h/m2

3373,4

67.488

6

Couche de revêtement

 
 
 
 

Transport+

0.0333

1160.28

38.637

 

épandage

0.02h/m2

1160.28

23.205

 

89

7

Caniveaux maçonnés

0.0125

683.1

8.538

 

Fouille

0.66h/ml

1758

1160.28

 

ransport et Pose des dallettes

0.53h/m3

224.95

119.223

 

TOTAL DES HEURES

2 790.101

 

En considérant 8h de travail par jour en commençant 7h30 et 6jours par semaine, nous avons 24 jours de

travail par mois.

3 9. 5 55 ? 2 jours

7. 5 x 4

Installation du Chantier et Travaux Préparatoires

Nous prenons forfaitairement une période de 2 mois.

? Terrassement

Décapage :

Nombre de bulldozer : 4

Durée d'excavation : 158.22h/4=39.555h

12657 . 6 ? 19 jours

4 x 7. 5

Nombre de jours :
Dépôt :

La durée de dépôt est égale à celle de déblayage

Nombre de camions bennes : 417,70/224= 2 Bennes.

Epandage et Compactage.

Reprofilage avec 4niveleuses : Durée=

Compactage avec 1 compacteur : la durée est de 76 jours

? Mise en Place de la Couche de Fondation

Le volume des matériaux nécessaire est de7594.5 avec 4 camions bennes :

90

La durée de transport=

Etalage +compactage ; la durée =

? Mise en Place de la Couche de Base

Transport la durée est de :

3 8. 63 7

2 jours

Etalage, la durée est de :

Compactage, la durée est de 6jours 23 .203 ? 1 jours

7 .5 x 4

? Mise en Place de la Couche de liaison

Transport :

Mise en oeuvre :

? Mise en Place de la Couche de Roulement

Transport, la durée=

 
 

7.5x3

 

Épandage=

1168 . 8 1 8 ? 52 jours

7. 5 x 3

Compactage, la durée est de1 jours

? Fouille+Maçonnerie+Transport+Pose des Caniveaux

Fouille et maçonnerie

Transport et pose avec 4 Camions bennes :

Travaux

1.Travaux Preparatoires 2.Terrassement 3.Couche de Fondation 4.couch de Base

Semaines

Diagramme de GANT

1

1er mois

2 3

4

1 2 3 4 1

2e mois

3e mois

2 3 4

1

4e mois

2 3

4 1

5e mois

2 3 4

3 4

Les travaux vont durer plus ou moins quatre mois.

91

92

CHAPITRE X: IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET

X.1 .Impacts positifs.

Les principaux impacts positifs sur le projet de construction d'une route sont entre autres :

· L'amélioration de la sécurité routière

· L'amélioration des conditions de circulation : surtout la réduction des nuisances (pollution de l'air et bruit).

· La création de nouveaux emplois.

· diminution des accidents sur le boulevard etc...

X.2 .Impacts négatifs

Les principaux impacts négatifs potentiels du projet les plus significatifs concernent:

· L'expropriation des propriétés bâties ainsi que des terres, situées dans l'emprise du projet

· Le déplacement des populations.

· Les risques de pollution des points d'eau situés à proximité du projet.

· Les coupures temporaires des réseaux (routes, eau, électricité,...)

De façon plus détaillée, les impacts négatifs sont classés en phase travaux et ceux intervenant en phase exploitation.

X.2.1 .Impacts pendant la phase de travaux.

X.2.1.1 .Milieu physique.

V les émissions de poussières et les pollutions atmosphériques affecteront la qualité de l'air.

V Les nuisances acoustiques liées à la circulation des engins de chantier.9

V le risque de perte du couvert végétal et de dégradation de sols suite à l'exploitation des carrières et à l'installation des chantiers.

V les risques de pollution de ces milieux due aux rejets des eaux usées et des déchets solides du
chantier (logements et bureaux).

9Vilagines Roland. 1990. Eau, Environnement et santé publique. Paris : Département de Génie Civil. Database on-line. http:// genie-civile.blogspot.com/2013/Consulté : le 15-9-2016 à 13h30.

? le choix judicieux de l'emplacement des zones d'installation de chantier et des routes d'accès qui doit porter sur des zones le plus loin possible des secteurs sensibles et d'habitations.

93

X.2.1.2 .Milieu biologique

y' Nuisances liées à la circulation des véhicules et des engins de chantier, y' Risque d'incendie.

X.2.1.3 .Milieu humain

y' Pendant la phase des travaux plusieurs arbres seront à abattre, des bâtiments seront touchés et un certain nombre de personnes seront à déplacer.

y' Les surfaces d'emprise de terrains seront à exproprier

y' les bruits, les vibrations et les émissions constituent des impacts qui pourraient avoir une influence sur la santé des riverains et des ouvriers.

y' La circulation des camions et engins de chantier pourra également causer des accidents.

y' De même, l'attractivité de la région augmente pour les gens à la recherche d'emplois, ce qui pourrait perturber les structures socioculturelles existantes.

X.2.2 .Pendant la phase d'exploitation.

X.2.2.1 .Milieu physique

y' Erosion, décapage des sols le long de l'emprise du tracé,

y' Risques de pollution chronique, de pollution saisonnière ou de pollution accidentelle, y' Augmentation des risques d'inondation ;

X.2.2.2 .Milieu biologique

y' Nuisances liées à la circulation des véhicules

y' Dégradation de la qualité des habitats de différentes espèces, disparition de certaines zones écologiques sensibles, diminution de la diversité écologique et risque d'incendie ;

X.2.2.3 .Milieu humain

y' Nuisances pour les riverains de la route (bruit, gêne respiratoire),

X.3 .Mesures de compensation et d'atténuation.

X.3.1 .Mesures en phase travaux.

Les impacts négatifs sur l'environnement susmentionnés pendant la phase des travaux peuvent être anéantis ou/et réduits par l'observation et la mise en oeuvre d'un certain nombre de mesures concernant en premier lieu les atténuations relatives à l'installation et l'exploitation de chantiers, à savoir à titre indicatif

:

94

· Le stockage des produits dangereux doit faire l'objet de dispositifs strictes et particulièrement spécifiques dans le but de limiter au maximum possible les risques pour l'environnement10 ;

· des aires spécifiques doivent être réservés et aménagées pour l'entretien, le ravitaillement et le nettoyage des engins utilisés et ce pour limiter les risques de contamination et de dégradation de la qualité des eaux ;

· l'évacuation régulière vers un site de traitement ; la récupération et l'évacuation régulière des déchets du chantier.

· l'utilisation d'engins aux normes en matière de bruit ; le réglage des moteurs des engins sera surveillée afin de limiter la production de fumées, gaz ou odeurs désagréables.

· la mise en place de sanitaires raccordés à une fosse étanche ;

· l'indemnisation des riverains des chantiers en cas de constatation de dégâts divers.

· l'indemnisation des propriétaires fonciers et de bâtiments détruits

· Le reboisement dans le cadre d'un plan des aménagements paysagers

· l'utilisation des carrières abandonnées pour le dépôt des matériaux excédentaires et les carrières existantes plutôt que des nouveaux sites pour les zones d'emprunt.

· la réutilisation les déblais pour les secteurs en remblais chaque fois que la qualité des matériaux extraits le permettent.

· la mise en place d'une signalisation claire des chantiers et pistes d'accès.

X.3.2 .Mesures en phase exploitation.

· Les principales mesures de compensation et d'atténuation en phase d'exploitation portent sur les points suivants :

· Suivi de la remise en état des principales zones de dépôt,

· Retenue de véhicules dans l'emprise routière par des barrières de sécurité pour éviter tout déversement en dehors de celle-ci ;

· Minimiser les risques d'aggravation des phénomènes d'inondations.

· procéder au contrôle régulier des clôtures de bordures de la route afin d'interdire l'accès à tout bétail itinérant (moutons, chèvres,....) ou bêtes sauvages.

· Signalisation de la route.

X.4 .Mise en oeuvre des mesures recommandées.

La mise en oeuvre de l'ensemble des mesures recommandées dans le présent projet permettra d'atténuer ou de compenser les impacts les plus significatifs du projet. Cette mise en oeuvre est conditionnée par des engagements en matière environnementale par les entreprises qui seront adjudicataires des travaux, mais également par une bonne coordination entre le maître d'oeuvre et l'ensemble des services concernés11.

En effet, nous avions l'impression que les impacts positifs seront plus que les impacts négatifs du projet.

10Vilagines Roland. 1990. Eau, Environnement et santé publique. Paris : Département de Génie Civil. Database on-line. http:// genie-civile.blogspot.com/2013/Consulté : le 15-8-2016 à 13h30.

11Vilagines Roland. 1990. Eau, Environnement et santé publique. Paris : Département de Génie Civil. Database on-line.

http:// genie-civile.blogspot.com/2013/Consulté : le 15-8-2016à 13h30.

95

CONCLUSIONS.

L'aménagement du Boulevard Mwambutsa va permettre de bien se déplacer dans la confortabilité apportera beaucoup d'avantages socio-économiques grâce à l'amélioration d'un système de transport et possibilités d'échanges. Nous avons évoqué dans le paragraphe « Justificatif du projet » tous les impacts positifs de ce projet.

Ainsi, nous avions pris une vitesse de référence de 60km/h dans le projet. Le trafic sur ce boulevard est T5,le sol en place est de nature S3 .

Les bandes de circulation sont séparées en :

-Bande des poids lourds de 7m de large ;

-Bande des véhicules légers de 6m ;

-Bande des motocycles de 3m de large ;

-Bande des vélos de 3m de large ;

-Bande des piétons de 2m de large de part et d'autre.

Les couches de la chaussée sont de :

-20cm pour la fondation en graveleux latéritiques;

-22cm pour la base en grave ciment;

-10cm de roulement en béton bitumineux.

Le projet pourra prendre une somme de 4 494 429 445.62FB et pourra être exécuté en quatre mois.

Ainsi donc notre environnement pourra être protégé notamment par la diminution des émissions de gaz par adoption du système de transport non motorisé.

Une diminution des accidents pourra être considérables sur ce tronçon ce qui est la base fondamentale de notre intérêt du projet.

96

RECOMMANDATIONS.

Au terme de ce travail voici quelques recommandations:

? A l'état de bien vouloir intégrer dans la politique routière le transport non motorisé à voir les effets positifs ci hauts citées ;

? A l'office des routes de bien vouloir passer à l'évaluation de toutes les routes en service en matière de portance et par conséquent de bien vouloir rechercher et faire les études techniques de toutes les routes et bien vouloir les archiver électroniquement afin que les extensions puissent être trop rapides et par conséquent faciliter le travail aux chercheurs.

? A la population de bien vouloir entretenir toutes les routes en service tenant compte que les couts alloués a leur construction s'avèrent énormes.

En terminant ;nous ne pourrions pas prétendre dire que nous avions épuisé tout le sujet ;mais nous invitons d'autres chercheurs et autre particuliers de bien vouloir compléter et continuer de faire cette étude tenant compte que c'est un sujet d'actualité, il y a peu d'ouvrages en rapport avec ce transport motorisé. Travaillons ensemble pour pouvoir intégrer ce système dans notre système de transport tel que le recommande le PNUE.

97

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Ouvrages

· BCEOM-CEBTP. 1972. Manuel d'entretien des routes : Entretien des routes revêtues. B. Enduits superficiels. Tome III. Paris : Edition Eyrolles.

· BCOM-CEBTP Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques .Tome III Entretien et exploitation de la route.

· CEBTP. 1984. Guide Pratique de dimensionnement des chaussées pour les Pays Tropicaux. Paris : Edition Eyrolles.

· Cours de Béton Armé .Ulrich P. Schmitz. Faculté des Sciences Appliquées. Université du Burundi .Bujumbura ,1989

· Georges JEUFFROY. Conception et Construction des Chaussées Tome II EDITION EYROLLES 61, boulevard Saint-Germain ,75005 PARIS 1978

· Georges JEUFFROY. Conception et Construction des Chaussées Tome I EDITION EYROLLES 61, boulevard Saint-Germain ,75005 PARIS 1978

· J.P.ROLLAND .L'action du trafic lourd sur les chaussées.les raisons d'une alarme. juin 1964

· Manuel d'identification des dégradations des chaussées souples, ISBN 2-551-21654-0 QUEBEC MINISTERE DES TRANSPORTS TE70.M36 2002

· République du Burundi. Ministère des travaux et de l'Equipement, Direction Générale des Routes. 1991. Répertoire des Routes Classées. Bujumbura-Burundi.

· Roger COQUAND Circulation -Tracé -Construction .EDITION EYROLLES 61,Huitième édition, boulevard Saint-Germain ,75005 PARIS 1979

SETRA-France. 1990. Guide pratique de L'entretien courant des chaussées. Paris : Dunod.

Projets de fin d'Etude.

· Emelyne NAHIMANA .2003 : Etude comparative de dimensionnement d'une route bituminée et d'une route pavée cas de l'avenue Mpimba. Université du Burundi, ITS

· HAVYARIMANA Gérard et NIYONGABO Tharcisse. 2009 : Projet d'assainissement des eaux pluviales et usées du Quartier Kigobe Nord en face du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).Université du Burundi ; ITS ; Génie-Civil.

· J. Claude ArsenieIoana Maria; Juin 2009 : Interprétation en contraintes effectives du comportement réversible des matériaux granulaires compactés non-saturés sous sollicitations triaxiales cycliques ; INSA Strasbourg, Génie Civil.

· MANIRAKIZA Emmanuel. 2013 : Etude de réhabilitation d'une chaussée souple : Cas de l'avenue des Travailleurs (Commune urbaine de Rohero en Mairie de Bujumbura). Université du Burundi ; Faculté des Sciences Appliquées ; Génie civil.


· Yves NYONGERA2003 : Etude de Réhabilitation du Boulevard NTARE RUSHATSI Université
Burundi ITS

· HAVYARIMANA Isaac et HARERIMANA Donatien : « étude pour la réhabilitation de la route nationatinale no5 lot 1 chanic -nyamitanga, cas du pk16 au pk20 »UNR.

· NSENGIYUMVAYves :Etude et dimensionnement d'une chaussée souple : cas de la route mabanda-mugina du pk 9+000 au pk 13+000,UEA.

98

Sites Internet

· Fresenius Schneider .1980. Entretien des routes. Paris : Département de Génie Civil. Database online. www. techno-science.net/? onglet=glossaire&définition=4527.Consulté le 20-9-2016 à 14h17

· FrirtzKaser. 1987. Principes d'assainissement d'eau pluviale. Paris : Département de Génie Civil. Database on-line. www.fao.org/docrep/w7304f/w7304f07.htm. Consulté : le 11-09-2016 à 9h45.

· SkattFortrand. 1985. Routes Classées. Paris : Département de Génie Civil. Database on-line. fr.wikipedia.org/wiki/ Caractéristiques mécaniques des sols. Consulté le 9-10-2016 à 10h05.

· Vilagines Roland. 1990. Eau, Environnement et santé publique. Paris : Département de Génie

Civil. Database on-line. http:// genie-civile.blogspot.com/2013/Consulté : le 15-7-2016 à 13h30.

· www.africafantastic.bi consulté le 5 -11-2016

· www.google.com pour des infos complémentaires

99

LISTE DES PLANS ET ANNEXES.

100

 

LABORATOIRE NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

 

IDENTIFICATION DES MATERIAUX - RAPPORT N°0093/2015

PROVENANCE

 
 
 

CHANTIER

RN1( TRAVAUX DE REHABILITATION

 

Concasseur KABEZI

 

DES POINTS CRITIQUES SUR LA RN1

LOCALISATION:

 

PARTIE DE L'OUVRAGE

 

PROFONDEUR:

 
 
 

NATURE

 

DATE DE PRELEVEMENT

 
 
 
 
 
 
 

DATE DE L'ESSAI

 
 

MARS /2015

 
 
 
 

PROCTOR

 
 
 
 

CBR

 
 
 
 

RESULTATS

 
 

Nbre de coups

5*56

5*56

5*56

5*56

5*56

Nbre de coups

 

5*56

5*25

5*10

yd OPM

2.16

 

Classification

w

2.4

4.4

5.9

7.2

w

 

4.9

4.7

4.7

WOPM

5.6

LCPC

HRB

yd

2.08

2.13

2.16

2.05

 

yd

 

2.15

2.03

1.92

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

CBR

 

97

63

35

90%yd OPM

1.94

CBR=

40

 

W imbibée

gonflement %

 

4.9

4.7

4.7

95%yd OPM

2.05

0

98%yd OPM

2.12

CBR=

CBR=

68

88

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2.1

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lo

 
 
 

2.15

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2.1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2.05

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.9

30 40

 
 

50

60

70

80

 

90

100

2

2.0

3.0

4.0 5.0

6.0

 

7.0

poinçonnement

 

W%

capacité de

l'anneau

en

 
 
 
 
 
 

coefficient

CBR

 
 

masse

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

KN

30

série N°

 
 

4415

 
 

k

 

0.2098

 

du moulage

enfoncement

0.25

0.5

1

1.5

2

2.5

3

4

5

6

 

7

 

8

9

résultats

 

0h

96h

5*56

 

5

10

18

24

29

37

59

92

105

 

112

 

121

130

CBR=

96.8

11480

11480

5*25

2.5

5

9

13

21

20

44

60

82

104

 

130

143

CBR=

63.1

10890

10890

5*10

2

4

6

10

13

17

24

33

43

53

 
 

63

73

CBR=

34.7

10500

10500

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ANALYSE GRANULOMETRIQUE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Dia

0.08

0.2

0.63

2

5

10

12.5

25

31.5

 
 
 
 
 
 
 
 
 

%

1

3.5

12.3

21.4

39.1

0 1.18

63.2

73

96.5

100

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 courbe d'analyse

118

 
 
 

granulométrique

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2100

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

90

3 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4580

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7670

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 98

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 60

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1

1 50

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 4540

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 30

20

10

0

0.01 0.1 1 10 100

ANNEXE 1

ANNEXE 2

101

LABORATOIRE NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

 

IDENTIFICATION DES MATERIAUX -

 

CHANTIER

BOULEVARD DE MWAMBUTSA

PROVENANCE :PK 0+800 CG

 

OPERATEUR

IGIRUKWISHAKA MOISE et Isaac

LOCALISATION

P1

 

OUVRAGE

ROUTE

PROFONDEUR

0,40-0,80 m

 

PARTIE DE L'OUVRAGE

Plate forme

NATURE

 
 

CLIENT

 

DATE DE L'ESSAI

NOVEMBRE/2016

 
 

PROCTOR

CBR

 
 

RESULTATS

 

Nbre de coups

5*56

5*56

5*56

5*56

5*56

Nbre de coups

5*56

5*25

5*10

yd OPM

1.56

Classification

 

w

18

20.5

22.5

24.6

 

w

22.4

22.3

22.1

WOPM

22

LCPC

HRB

 

yd

 

1.55

1.56

1.47

 

yd

1.58

1.53

1.33

 
 

Ap

A6

 

COURBE

DE

 

SATURATION

 
 

CBR

42

25

10

90%yd OPM

1.41

CBR=

16

 

1.49

 
 
 
 
 

W imbibée

25.9

26.3

34.1

95%yd OPM

1.48

CBR=

21.5

 
 
 
 
 
 
 

gonflement %

 

0.535

 

98%yd OPM

1.53

CBR=

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.58

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

a~

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

32

i 1.56

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

i

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

wCD

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3 1.54

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3 1.51

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

or

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

or

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3 1.52

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

d 1.5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

m 1.41

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Iw

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

É

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.48

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.46

17.6

 

18.6

 

19.6

 

20.6

21.6

22.6

 

23.6

 

24.6

1.31

10

 

14

18

22

26 30

34 38

42

 
 
 
 
 
 
 
 
 

W%

 
 
 
 
 
 
 
 
 

CBR

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

poinçonnement

 
 
 
 
 
 

capacité

de

l'anneau

 
 

en

KN

30

série

4415

coefficient

k

 

0.2098

masse

du moulage

 

enfoncement

 

0.25

 

0.5

 

1

1.5

2

 

2.5

 

3

4

5

 

6 7

8

9

résultats

 

0h

96h

 

ôr

5*56

 
 
 

4

 

13.5

20

24

 

27

 

29

32.5

35.5

38

40

42.5

44.5

CBR=

42.4

11930

12045

 

ro

M

5*25

 
 
 

2

 

4

7

12

 

16

 

18

20

23

26

29

32

34

CBR=

25.1

10330

10460

 

o
E

5*10

 
 
 

1

 

2.5

5

6

 

6.5

 

6.5

7

7.5

 

8 8.5

8.5

9

CBR=

10.2

9140

9475

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ANALYSE

 
 
 
 

GRANULOMETRIQUE

 
 
 
 
 

LIMITES DE

 

LIQUIDITE"WL"

 
 
 
 

RESULTAT

 

Dia

0.08

 

0.2

 

0.4

 

0.5

1

1.6

 
 

2

2.5

Nbre de coup

16.0

20.0

24.0

28.0

 

WL

33.90

 

%

62.4

 

65.8

 

80.9

 

87.5

97.3

98.5

 

98.6

 

100

 
 
 
 
 
 
 
 

Wp

21.40

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

courbe

 
 

d'analyse

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

teneur en eau

 
 
 

36.0

 

35.1

 

34.3

 

33.1

 
 

Ip

 
 
 

12.50

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

 

0

 

1

118

granulométrique

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

17

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

35.9

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

m

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

00

1.2

.2

.3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

90

2

503

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

m

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

80

.2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

34.9

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

70

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

60.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.3

10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

eu40

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

. .4

30

4

40

 
 
 
 
 
 

100

33.9

 
 
 
 
 
 
 
 
 

. . 20 4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.

 

ouvertures

des

mailles

en mm

 
 
 
 

Nbre

de coup

 
 
 
 
 
 

.

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

 
 
 
 
 
 
 

32.9

Wn ###

14 15 16

17 18

19 20

21 22

23 24

25 26

27 28

29 30

 
 

49

0.01

51

 

0.1

 

1

10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.67

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

RESULTAT

LIMITES DE LIQUIDITE"WL"

ANALYSE GRANULOMETRIQUE

Dia 0.08

0.2

1

2

5

10

16

20

% 40.3

42.4

47.4

48.6

70.8

91.8

98.5

100

Nbre de coup

teneur en eau

16.0

34.3

20.0

33.8

24.0

33.3

28.0

32.7

WL

Wp

Ip

20.40

33.10

12.70

.

courbe d'analyse granulométrique

6 0

17 118

4 0.01 90.1 1 10 100

1

ouvertures des mailles en mm

. .2

100 90 .2 . 2 80 . 2 70 . . 3 60 . . 50. 40 . . 3 30 . 20 . .4 . 4 10 4 40

Wn

32.5

34.5

33.5

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 ###

Nbre de coup

1.67

ANNEXE 3

102

LABORATOIRE NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

IDENTIFICATION DES MATERIAUX

CHANTIER

BOULEVARD DE MWAMBUTSE

PROVENANCE :PK 1+400 CG

OPERATEUR

IGIRUKWISHAKA Moise et Isaac

LOCALISATION

P2

OUVRAGE

ROUTE

PROFONDEUR

0,60-1,00 m

PARTIE DE L'OUVRAGE

Plate forme

NATURE

 

CLIENT

 

DATE DE L'ESSAI

Novembre/2016

PROCTOR

CBR

RESULTATS

Nbre de coups

5*56

5*56

5*56

5*56

5*56

Nbre de coups

5*56

5*25

5*10

yd OPM

1.72

Classification

w

10.5

12.9

14.8

16.3

 

w

14.9

14.1

13.8

WOPM

14.8

LCPC

HRB

yd

1.6

1.66

1.72

1.64

 

yd

1.71

1.67

1.43

 
 

GA

A6

COURBE DE SATURATION

 
 

CBR

20

17

11

90%yd OPM

1.55

CBR=

13.6

 
 
 
 
 
 

W imbibée

15.2

16.4

19.3

95%yd OPM

1.63

CBR=

15.5

 
 
 
 
 
 

gonflement %

 

0.157

 

98%yd OPM

1.69

CBR=

18.5

1.74

 
 
 
 
 

1.71

.o
V

uni

. 1.61

g

> 1.51

e
E

1.41

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

.o 1.72

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

e

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.7

uni

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

'. 1.68

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

g 1.66

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

o 1.64

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

>>

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

i 1.62

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

e

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.6

E

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.58

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10 11 12 13 14 15 16

W%

10 11 12 13 14 15 16 17 18

CBR

19 20 21 22

poinçonnement

capacité de l'anneau en KN 30

série N°

4415

coefficient k

 

0.2098

masse du moulage

enfoncement

0.25

0.5

1

1.5

2

2.5

3

4

5

6

7

8

9

résultats

 

0h

96h

'11of

ta 3 0 E

5*56

 

2.5

3

5

8

12

15

17

19

25

29

30

35

CBR=

20.0

12990

13000

5*25

 

1.5

2

4

6

8

12

14

16

19

21

25

27

CBR=

16.8

11780

11860

5*10

 

1

1

2

3

4

6

8

10

13

16

18

21

CBR=

10.5

10935

11100

103

ANNEXE 4

Chantier : RN 1 Client: CIRA

Localisation : PK 21+600 Dossier: 0573/2013

Provenance : gravier de Rivière MUHUNGUZI (MAGEYO)

Analyse granulométrique

63.00

50.00

40.00

Ø Tamis

31.50

100.000

60.000

40.000

20.000

90.000

80.000

70.000

50.000

30.000

10.000

0.000

100.00 10.00

Analyse granulométrique

1.00 0.10

Diamètre tamis

0.01 0.00

25.00

20.00

16.00 12.50 10.00 8.00 6.30 5.00

4.00
3.15 2.50 2.00 1.60 1.25 1.00 0.80 0.63 0.50 0.40 0.32 0.25 0.20 0.16 0.13 0.10 0.08

% passant

100.0

70.0

50.7

34.2

24.9

10.7

4.4

1.2

0.1

104

ANNEXE5

Chantier : RN 1 Client: CIRA

Localisation : PK 21+600 Dossier: 0573/2013

Provenance : Sable de Rivière MUHUNGUZI (MAGEYO)

Analyse granulométrique

63.00

50.00

40.00

31.50

25.00

Ø Tamis

20.00

100.000

60.000

40.000

20.000

90.000

80.000

70.000

50.000

30.000

10.000

0.000

100.00 10.00

Analyse granulométrique

1.00 0.10

Diamètre tamis

0.01 0.00

16.00 12.50 10.00 8.00 6.30

5.00

4.00

3.15

2.50

0.40

2.00

0.32

1.60

0.25

1.25

0.20

1.00

0.16

0.80

0.13

0.63

0.10

0.50

0.08

% passant

100.0

99.4

98.6

97.5

96.1

94.8

89.9

82.6

72.6

59.9

50.2

40.9

16.0

4.6

3.4

2.3

1.3

0.4

0.2

105

LABORATOIRE NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

 

ANNEXE 6

 
 
 

Client : CIRA

 

Unités utilisées :

 
 
 
 
 
 

Masses granulaires et masses des prises d'essai

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

 
 

(1)

500

7

2900 à 3100

 
 

ESSAIS LOS ANGELES

 
 
 
 
 
 
 

(2)

500

9

3810 à 3980

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chantier : RN 1 PK17+650 CD (Benga) Echantillon : Roche ( Concassé 10/14 )

(3)

500

11

4690 à 4860

 
 
 

+

 
 
 
 
 
 

(4)

500

11

4690 à 4860

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(5)

500

12

5130 à 5300

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(6)

500

12

5130 à 5300

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(1)

4/6,3

5000

(2)

6,3/10

5000

(4)

10/14

5000

(4)

10/25

5000

(5)

16/31,5

5000

(6) 25/50

5000

10/16

3000

16/25

2000

16/25

2000

25/31,

25/40

3000

40/50

2000

Masse

prise

d'essai

M

5000

106

LABORATOIRE NATIONAL DU

BATIMENT ET DES TRAVAUX

PUBLICS

ANNEXE 7

LNBTP

BURUNDI

GRANULATS ESSAI

D'USURE MICRO-DEVAL

Dossier n° : 0573/2013 Récept.n° :

Date : le 07/1/2014

Chantier : RN1 PK 17+650 CD (Benga)

Opérateur : Vincent

Echantillon : Concassé 6,3/10 Client : CIRA

Essai :(ordre tambours de G à D : 1234?)

A sec

Avec eau

A sec

Avec eau

Masse prise d'essai (g)

 

500

 

500

Masse de la charge (g)

 

4000

 

4000

Volume d'eau (l) :

 

2,5

 
 

Masse refus à 1,6mm : m'(g)

 

400

 

2,5

399

Coefficient Micro-DevalMDS

MD = 500-m'

 

MDE

MDS

MDE

 

20

 

20.2

5

Echantillon

 
 
 

Essai : (ordre tambours de G à D : 1234?)

A sec

Avec eau

A sec

Avec eau

Masse prise d'essai (g)

 
 
 
 

Masse de la charge (g)

 
 
 
 

Volume d'eau (1) :

 

2,5

 
 

Masse refus à 1,6mm : m'(g)

 
 
 

2,5

Coefficient Micro-Deval

MD = 500-m'

MDS

MDE

MDS

MDE

 
 
 
 

5

Masse granulaire 4-6 : 500 g+2, charge : 2.000 g#177;5

Masse granulaire 6-10 : 500 g+2, charge : 4.000 g#177;5

Masse granulaire 10-14 : 500 g +2, charge : 5.000 g#177;5

Durée de l'essai : 2 heures (+12.000 tours en raison de 100#177;5 tr/min.)

OBSERVATIONS : Début de l'essai : 8 h14' Fin de l'essai : 10h14'

MDS : MDE : 20.1

CARREFOUR A AMENAGER

107 ANNEXE 8

108

ANNEXE 9

ANNEXE 10

109

ANNEXE 11

110

alur d

A 17 34

D 19 38 A 25 50 G 16 32 A 29 58

D 20 40

A 16 32 G 10 20 A 15 30 D 11 22 A 4 8 G 8 16 A 19 38 D 19 38 A 13 26 G 20 40

A 17 34 D 6 12 A 11 22 G 4 8 A 6 12 D 9 18 A 10 20 G 19 38

500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1 000 1 050 1 100 1 150 1 200 1 250 1 300 1 350 1 400 1 450 1 500 1 550 1 600 1 650

A 12 24

1 700

61

D 15 30

1 750

des0

1 800

A 15 30

b

1 850

G 9 18

57

dso

1 900

A 20 40

1 950

D 14 28

A 12 24

2 000

53

dga

2 050

G 15 30

2 100

A 13 26

dga

2 150

D 20 40

49

2 200

A 19 38

2 250

G 6 12

2 300

A 5 10

45

2 350

D 21 42

2 400

A 25 50

2 450

G 30 60

41

2 500

A 9 18

2 550

D 9 18

2 600

A 12 24

37

2 650

G 28 56

2 700

A 34 68

m

33

s

k

dr

29

25

21

rfl

17

bodesds

13

bodgds

9

ro

ofl

re

5

34

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200 2 400 2 600

15

Réference P.K.

1.3

54

111

ANNEXE 12.

Classification des sols selon CEBTP

112 ANNEXE 13

ANNEXE 14

113

ANNEXE 15

114

ANNEXE 16

115

116

ANNEXE 17 :Trafic selon le nombre de poids lourds selon CEBTP

ANNEXE 18 :Tableau des trafics en fonction des essieux standard selon CEBTP

117






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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway