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Incidences des engagements internationaux sur l'organisation du pouvoir politique en République Démocratique du Congo.


par Roger KAYUMBA KIMAMBI
Université de Lubumbashi/ UNILU - Licence en Droit 2017
  

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III. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question est définit par le Professeur Victor Kalunga Tshikala dans son ouvrage guide pratique de rédaction de mémoire en Droit.1 Il définit l'état de la question comme étant un relevé de publications antérieures qui, de manière directe ou indirecte ont porté sur le même thème et (non le même sujet) que celui aborde par le chercheur. Il permet ainsi de faire état du niveau des chercheurs et des réflexions dans les domaines.

Selon le Professeur Banza Malale Makuta, la naissance du Congo est intervenue dans une configuration originale. En effet, les Etats européens et les Etats unis d'Amérique sont réunis à la conférence géographique de Bruxelles (1876) à la conférence de Berlin (1885), à la conférence générale de Bruxelles (1890) et à la conférence de Saint-Germain en laye (1919) dans le but de définir les engagements internationaux du Congo auxquels son administration devait se conformer.

Au regard des crises sous examen le Professeur Banza Malale, stigmatise leurs origines comme ayant des aspects juridiques qui n'ont pas préoccupés fondamentalement la doctrine et la jurisprudence dans le cadre ses recherches il a noté que, ces aspects juridiques, tout en étant apparent, sont également cachés dans des conventions aussi bien de porte-fort, synallagmatique que générales ou à vocation universelle.2

1 Kalunga Tshikala Victor « Guide pratique de rédaction » de mémoire en Droit, éd Du col, Lubumbashi, 2012

2 Banza Malale Makuta Gabriel, « Les aspects juridiques dans les aspects juridiques dans les enjeux des crises congolaises des origines à nos jours », éd. PUC, 1er trimestre, 2011, p635.

KAYUMBA KIMAMBI Roger

~ 3 ~

Quant au Professeur P. Ngoma Binda, Professeur J. Otemi Kongo Madefu Yahisule et Madame Leslie Moswa Mombo eux parlent dans leur ouvrage : « cadre juridique et constitutionnel de la politique en République Démocratique du Congo »3

L'analyse de la constitution des lois qui organisent la vie politique en République Démocratique du Congo attestent de la volonté de rompre avec le passé marqué par des guerres civiles et un régime dictatorial et d'instaurer une démocratie fondée sur les libertés fondamentales, la RDC fait montre la volonté de promouvoir la participation des citoyens au processus politique par la ratification des traités destinés à promouvoir la participation politique , et légale citoyenneté . Une faille importante à cet égard est le défaut de ratification. A la date de ce rapport, de la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. La constitution du 18 février 2006, adoptée par voie référendaire en décembre 2005 n'entre pas en contradiction avec les différents instruments internationaux et régionaux relatifs à la participation politique. Et instaure un cadre permettant à un niveau satisfaisant, la participation des citoyens à la vie politique de la société, outre le parlement et le président de la République, la constitution du 18 février 2006 accorde aussi à une fraction, du peuple congolais 100.000 personnes pour l'initiative de la révision constitutionnelle par voie de pétition adressée à l'une des deux chambres en plus des institutions classiques. Respectant les trois pouvoirs traditionnels, la constitution prévoit des institutions « d'appui à la démocratie » chargées de veiller au respect des mécanismes de contrepoids démocratique, de s'assurer du renforcement des conditions de participation politique et de conduire les élections transparentes. Néanmoins demeure une immense tâche de mise en oeuvre législative dans le début de mettre certaines lois en conformité avec le texte et l'esprit de la nouvelle constitution aussi bien pour adapter les nouvelles lois devant permettre l'application des dispositions constitutionnelles.

Aussi bien le processus que le contexte de son adoption confère à la constitution une légitimité qui a fait défaut à la plus part des constitutions précédentes. Le respect de procédure établie par la constitution a cependant été mis à très rude épreuve, l'occasion de tentative de sa révision pour contourner le défaut de la mise en oeuvre. Dans le délai prévu, du processus de décentralisation et de création des nouvelles provinces dans le fait que le gouvernement a considéré pourvoir inclure dans la révision des dispositions expressément interdites à la révision a exposé la fragilité de la constitution en dépit de sa légitimité.

3 P. Ngoma Binda, « cadre juridique et constitutionnel des vies politiques en RDC », p.117

KAYUMBA KIMAMBI Roger

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Thierry Nlandu Mayamba : « Du Zaïre au Congo démocratique »4 par l'accord global inclusif lorsque la Belgique et la France refusent de donner une chance à la solution africaine.

Derrière le spectacle désolant auquel les congolais assistent impuissant, il y a lieu de s'interroger pour ne fut ce qu'essayer de comprendre. En effet, que passe-t-il qui fait qu'on ne puisse pas aller de l'avant dans ce processus qui semblait démarrer à la 4ème vitesse ?

Dans cette tentative de réponse, la réflexion ne se retournera pas comme le ferait le pessimiste, aux problèmes qui ont émaillés la conclusion finale de l'accord global inclusif et d'adoption de la constitution de la transition. En effet, cette étape est révolus pour les hommes et femmes d'Etat, responsables, qui veulent, en ce moment tourner leur regard vers le futur en fin de résoudre les problèmes que pose l'application des accords signés au nom de la communauté africaine et internationale.

Contrairement à certains politiciens en République Démocratique du Congo et en Afrique pensent, l'avenir de l'Afrique réellement indépendante après la colonisation passe par l'application de l'accord global inclusif en République Démocratique du Congo.

En effet, cet accord représente dans le règlement pacifique des conflits en Afrique une première. Il s'agit de la première tentative africaine de règlement pacifique des conflits en passe de réussir malgré les difficultés qui ont jalonné le processus et continu à apparaitre lors de son application les Africains et les congolais avertis. Et qui luttent réellement pour la libération et l'indépendance de l'Afrique du Joug colonial et postcolonial cette étape de l'histoire du continent et de ce pays est plus qu'importante ou ça passe ou ça casse.

Le désengagement maladroit de l'occident colonial.

Ceux qui ont suivi le processus de paix en République Démocratique du Congo. Savent qu'à l'origine de l'engagement des africains dans la Résolution de conflit congolais il y a lieu de désengagement presque total des ex-puissances coloniales. Entendez particulièrement la Belgique et la France.

Chacun de ces auteurs cités ci-haut a présenté d'une manière ou d'une autre les motivations liées aux engagements internationaux quant à l'organisation de pouvoir politique en République Démocratique du Congo.

4 Nlandu Mayamba Thierry: « Du Zaïre au Congo », éd. Punlibook, Paris-France, p.85

KAYUMBA KIMAMBI Roger

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Pour ce qui nous concerne, nous voulons mener une étude sur l'incidence des engagements internationaux sur l'organisation du pouvoir politique en République Démocratique du Congo.

IV. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

IV.1. PROBLEMATIQUE

La problématique est l'une des exigences de la recherche scientifique, celle-ci postule que le chercheur se pose un certain nombre des questions fondamentales dès le départ, qui puissent orienter la dite recherche.

Selon Althusser L. cité par Kayumba Kimambi Roger dans son travail de fin de cycle en Droit Public UNILU 2015-2016, « moratoire de la peine de mort en droit congolais au regard de l'adhésion de RDC au traité de Rome », « la problématique est la définition du champ des connaissances théoriques dans lequel on pose le problème du milieu exact de sa position et de concepts pour les poser ».5

Pinto Grawitz. M de sa part parle que la problématique est un art de l'élaboration et de poser clairement le problème et aussi de le résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique ou philosophique.

On peut parler aussi avec le professeur Kalunga Tshikala Victor cité par le Professeur, Simplice Nkwanda Muzinga dans son syllabus d'initiation à la recherche scientifique de G2 Droit UNILU 2014-2015.6 Il définit la problématique comme étant une question principale que l'auteur se pose et à laquelle il entend répondre au bout de ses recherches elle doit être formulée de sorte qu'elle ne puisse s'allier directement au thème contenu dans le sujet. Une seule question, poursuit-il, Suffit à titre de problématique à la rigueur on peut admettre deux questions qui seraient commentaires.

De nos jours plusieurs Etats ont des problèmes quant à l'organisation du pouvoir politique, cette question d'organisation du pouvoir politique a déjà fait couler beaucoup d'encres, du sang humain et de la salive dans le monde, en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier, parce que l'organisation du pouvoir

5 Althusser L. cité par Kayumba Kimambi, « Moratoire de la peine de mort en droit congolais au regard de l'adhésion de RDC au traité de Rome », TFC en Droit, UNILU, 2015-2016, inédit.

6 Kalunga Tshikala Victor, cité par NKWANDA MUJINGA Simplice dans son syllabus « initiation à la recherche scientifique », G2 droit, UNILU, 2014-2015. Inédit.

KAYUMBA KIMAMBI Roger

~ 6 ~

politique est le fondement d'une bonne administration politique et un bon développement. Si nous faisons retour à l'authenticité juridique de l'Etat du Congo comme le prône le professeur Banza Malale Makuta partant de sa thèse de doctorat vous allez vous rendre compte avec nous que l'incidence des engagements internationaux sur l'organisation du pouvoir politique dans ce pays ne date pas d'aujourd'hui.

La question de l'organisation du pouvoir politique dans cette République depuis 1885 à nos jours est à la base des multiples crises qu'a connues ce pays à cet effet, pour trouver des solutions aux différentes crises qu'a connue la RDC à son organisation du pouvoir politique la RDC a eu à ratifier plusieurs traités et accords internationaux pour une paix durable, pour un développement rapide et automatique.

Cependant dans notre réflexion, on a eu à observer l'évolution des engagements internationaux quant à l'organisation du pouvoir politique dans notre pays RDC. Nous avons trouvé qu'il y a beaucoup d'incidences en lisant bien la constitution de la RDC du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée par la loi n°11/002 du 20/01/2011 portant modification de certains articles à son article 215 aux termes de cet article il est dit « les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité suprême à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l'autre partie ».

Dans ce présent travail on a fait recours à cette disposition parce que nous, nous appelons cette disposition sacro-saint pour les traités et accords internationaux. Cette disposition voulait nous faire voir combien de fois les engagements internationaux ont un impact positif par rapport à la suprématie que la constitution leur accorde. C'est ainsi que dans ce présent travail nous nous sommes posé la question majeure qui est :

- Quel est l'impact des engagements internationaux sur l'organisation du pouvoir politique en RDC ?

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry