WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La mise en œuvre des instruments juridiques dans la protection des civils à  l'épreuve des conflits armés. Cas de la République Centrafricaine.


par Emmanuel Stéphane NZAYE
Institut Supérieur de Droit de Dakar (ISDD) - Master 2 en Relations Internationales 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section2 : Les auteurs de violations

Le conflit centrafricain est un conflit d'une extrême gravité avec les violations des règles de droit international ayant beaucoup de conséquences sur le plan politique, économique et social.

Cependant, il est nécessaire identifié les auteurs de ces différentes violations en RCA.

L'analyse sur les auteurs de violation consiste à voir les auteurs principaux (Paragraphe1) et les auteurs secondaires (B)

Paragraphe1 : Les auteurs principaux

Les auteurs principaux de la violation sont les premiers agents des troubles commis en Centrafrique. Ces auteurs sont d'une part les seleka (A) et d'autre part les antis balaka (B)

A. Les seleka

Le mot seleka vient du sango langue officielle de la Centrafrique, désigne en français « alliance » ou « coalition ». La seleka est une coalition majoritairement musulmane constituée le 12 aout 2012 par des groupes rebelles dirigés par Michel Ndjotodjia.

En décembre 2013, Michel Ndjotodjia rentre en Centrafrique et participe à la création de la seleka qui s'empare d'une grande partie du pays en renversant le président François Bozizé.

les seleka dès leur arrivée au pouvoir ont semé la pagaille, des exactions de tout genre ayant entrainé la fuite des populations vers les pays voisins. Ils sont considérés comme cause des malheurs des centrafricains. Les seleka ont pris pour assaut les chrétiens. C'est ainsi que les milices dénommées les antis balaka vont se constituer pour riposter aux attaques des seleka.

Cependant il est nécessaire de voir les antis balaka (B)

B. Les antis balaka

Tout comme les seleka, les antis balaka ont joué un rôle dans la commission des crimes en Centrafrique.

En sango anti balaka, le terme « anti balaka » désigne en français « anti machette » puisque le balaka en sango veut dire « machette ».

Les antis balaka sont des milices sont auto défense majoritairement chrétiens mise en place par les paysans de la République centrafricaine. Les antis balaka sont les réponses aux agissements des seleka sur la communauté chrétienne.

D'abord il faut se rappeler que les milices antis balaka sont formées en 2009 afin de lutter contre les « zaraguina », les bandits de grands chemins et des coupeurs de route actifs au nord et à l'ouest de la République centrafricaine.

Au cours des années 2013, les antis balaka, milices villageois se mobilisent contre les éleveurs dont le bétail piétine leur champ.

Elles ont initialement été mobilisées par François Bozizé et ses proches notamment des militaires de sa garde présidentielle, pour protéger la région de Bossangoa dont ils ont été originaires, contre les exactions de la seleka et attaquer tous ceux qui sont réputés proches de la seleka à savoir les musulmans.

En 2013, les tensions croissent entre la population chrétienne centrafricaine après la prise du pouvoir par la coalition seleka. A la suite des exactions commises entre les communautés et l'intervention de la seleka en faveur de la population musulmane, les antis balaka se révoltent contre les exactions des rebelles.

En septembre 2013 Michel Ndjotodjia dissout la seleka mais la plupart de ces membres refusent de se faire désarmer.

Lorsque débute la troisième guerre civile, les antis balaka prennent les armes et machettes contre les seleka.

Parmi les leaders des antis balaka on trouve Patrice Edouard Ngaissona (coordonnateur des antis balaka), Joachim Kokaté, Romaric Vomitiadé, Alfred Yékatom (général Rambo), Rodrigue Ngaibona (général andjilo).

Deux de ces leadeurs ont été transférés à la cour pénale internationale (CPI) en la personne de Alfred Yekatom et Patrice Edouard Ngaissona et un autre jugé par la cour pénale spéciale de Bangui dont il s'agit de Rodrigue Ngaibona alias Andjilo.

Apres avoir étudié les acteurs principaux, il est important de voir les acteurs secondaires (paragraphe2)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus