3.2. DIALOGUE NATIONAL
Pour garantir un processus électoral acceptable, une
discussion inclusive est le seul moyen viable de prévenir à un
consensus sur le marché à suivre malheureusement,
l'incapacité des parties prenantes à s'accorder sur la nature et
les modalités d'un tel dialogue constituent un obstacle majeur à
l'organisation du pouvoir politique en RDC. La majorité politique plaide
en faveur de la tenue d'un dialogue national auquel le président Kabila
Joseph a appelé en 201559.
Ce dialogue vise à réunir les acteurs politiques
et de la société civile pour échanger des
difficultés potentielles concernant les prochaines élections, le
programme compte cinq points : le calendrier électoral, la
révision des listes électorales, la sécurité
électorale, les ressources financières consacrées aux
élections et le rôle des partenaires externes dans le processus
électoral s'efforçant de concrétiser le dialogue national,
l'Union Africaine annonce Edem Kodjo entant que facilitateur en Avril
201660.
Son rôle en tant que tel a été soutenu par
les Nations-Unies et la communauté internationale dans son ensemble, car
la résolution 2277 sur conseil de sécurité des
Nations-Unies exige que les acteurs électoraux s'engagent dans un
dialogue inclusif pour organiser les
57 Article 211 de la constitution de 2006.
58 Article 220 de la constitution de 2006
59 « RDC : Joseph KABILA annonce la convocation du dialogue
politique national ». Radio Okapi, 28 novembre 2015.
60 « RDC : la dynamique de l'opposition ne participe pas au
dialogue ». Radio Okapi, 13 avril 2016.
KAYUMBA KIMAMBI Roger
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élections conforment à la constitution en
vigueur. En vue de lancer le dialogue national ; Mr. Kodjo a tenté de
mettre sur pied un comité préparatoire comprenant 30 membres,
dont douze membres de la majorité, douze de l'opposition et six membres
représentants de la société civile.
A la fin de la visite de l'équipe d'évaluation
Mr. Kodjo n'était prévenu qu'à rencontrer les dirigeants
de l'opposition issue de l'Union pour la Démocratie et le Progrès
Social (UDPS), les ayant abordés pour nommer les douze membres de
l'opposition au comité préparatoire. Les conditions G7 et la
dynamique mettent en doute la neutralité de Mr. Kodjo ont
systématiquement refusé de le rencontrer.
Le G7 et la dynamique se sont sentis exclus du dialogue
national parce que celui-ci ciblait l'UDPS entant qu'interlocuteur principal
pour l'opposition et présente que le programme du dialogue national sert
les intérêts du président Kabila. Quant aux partis de
l'opposition, ils plaident en faveur d'une discussion de l'élection
présidentielle et législative dans les délais
constitutionnels61.
Les partis d'opposition cherchent à obtenir de
garanties pour s'assurer la fin du deuxième mandat et dernier mandat du
président Kabila marquera son départ et qu'une feuille de route
électorale concrète de cadre de travail pour tout glissement
nécessaire.
A prévoir dans le calendrier électoral. Bien que
toutes les élections soient importantes le dialogue, se focalise sur les
élections présidentielles en priorité. En organisant les
autres élections (législatives, provinciales, locales, etc.).
Sous l'égide d'un nouveau président, en ce qui concerne le format
du dialogue. L'opposition n'accepte pas, Mr. Kodjo en tant que facilitateur
unique et demande la mise en place d'un panel de facilitateurs dans lequel
toutes les parties prenantes part au dialogue et tous les partis ont
confiance.
Le dialogue national sous la facilitation de Mr. Kodjo a
abouti à une conclusion finale majeur à ce qui concerne
l'organisation de la présidentielle que s'était difficile
d'organiser les élections présidentielles en 2016 mais
plutôt en Avril 2018 l'accord a été signée à
Kinshasa le 18 octobre 2016, mais certains membre du rassemblement n'avaient
pas signés à cet accord qui a été sanctionné
par les membres de rassemblement que l'accord n'était pas inclusif.
61 « RDC : dialogue national d'Eden Kodjo ». Radio
Okapi, 19 novembre 2016.
KAYUMBA KIMAMBI Roger
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Dans le même temps, le ministre de l'intérieur et
de la sécurité a suspendu les amendements proposés pour la
loi électorale en invoquant le fait que les principaux
éléments de ladite loi sont sujet à négocier dans
le dialogue national étant donné que l'assemblée nationale
est actuellement en congé jusqu'à l'automne, une session
extraordinaire sera probablement convoquée si une loi électorale
amandée doit être adoptée à temps pour organiser les
élections dans le délai constitutionnel. Même cette
démarche est déjà considérablement retardée
et compromettre nettement l'intégrité du processus
électoral. L'un des principaux points de discussion est de recherche
à savoir s'il faut répartir des sièges à
l'assemblée nationale en fonction du nombre d'habitants ou du nombre
d'électeurs inscrits sur la liste de chaque circonscription en l'absence
d'un recensement à jour.
Cette loi est essentielle à l'origine
d'élections législatives, car la répartition des
sièges à l'assemble nationale est une condition sine qua non
à la tenue des élections législatives.
L'établissement d'une attribution des sièges en fonction des
électeurs inscrits, pourrait affecter la représentation si les
listes ne reflètent pas le nombre d'électeurs éligibles et
demeure inexacte.
L'avenir de cette loi n'est pas claire, et nombreux sont qui
perçoivent l'introduction d'un amendement comme un moyen de retarder la
tenue des élections législatives. Les membres de l'opposition
interrogés et ont mentionné le fait que l'élection
présidentielle n'est pas affectée par la représentation
des sièges justifie l'organisation de cette élection dans le
délai sur la base des listes électorales actuelles
indépendamment des élections qui demandent la répartition
des sièges soit clairement définie.
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