Université Mohammed V
Ecole supérieure de technologie Salé
Département : Technique de management Filière : Technique de
commercialisation
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Projet de fin d'étude
Sous thème :
l'impact de marketing des réseaux
sociaux
sur le comportement des acheteurs
Réalisé par :
Soufiane zine lagouina Yassine kotbi
Encadré par :
Mr. Issam Bennis
Année universitaire : 2019/2020
Sommaire
Remerciement 2
Introduction 3
Chapitre I : Notions de base du marketing des réseaux
sociaux 2
1. Définition et typologies 2
Chapitre II : Le marketing des réseaux sociaux et les
moyens de promotion 7
1. Les réseaux sociaux, un nouvel outil marketing 7
2. Les moyens de promotion dans les réseaux sociaux 8
3. Les avantages et les inconvénients de la promotion
dans les réseaux sociaux 9
Chapitre III : L'étude du comportement de consommateur
9
1. Définition 9
2. Les différents types d'achat 10
3. Les intervenants dans une décision d'achat 11
4. Étude du consommateur 12
Chapitre IV : Les facteurs influençant le comportement des
consommateurs 13
1. Les facteurs culturels 14
2. Les facteurs sociaux 15
3. Les facteurs personnels 17
4. Les facteurs psychologiques 21
Conclusion du chapitre 28
Partie 2 : enquête et analyse du questionnaire 29
Introduction : 30
1. Problématique 30
I. La méthodologie de l'enquête : 30
2. Mode d'administration du questionnaire 31
3. Description de l'échantillon 31
4. Analyse des résultats de l'enquête 35
Synthèse d'étude : 44
Conclusion : 45
Bibliographie 53
Remerciement
C'est avec la plus profonde gratitude que nous souhaitons
remercier tous ceux qui ont croisé notre route et qui nous ont
inspirée, émue et illuminée par leur présence.
Nous présentons nos sincères remerciements à
monsieur Bennis, pour sa disponibilité, sa collaboration, sa modestie et
sa sympathie, pour ses compétences, sa pédagogie et ses
directives fructueuses qu'il n'a cessé de nous prodiguer tout au long de
ce projet, qu'il soit avisé ici de notre sincère merci.
Finalement Nous adressons notre plus vive reconnaissance à
tous nos enseignants de l'Ecole Supérieure de Technologie (EST) de
salé pour la formation qu'ils nous ont donnés ainsi qu'aux
membres de jury qui ont accepté de juger notre travail.
Introduction
Aujourd'hui, plus de 3,7 milliards de personnes dans le monde
utilisent les réseaux sociaux, soit 17 millions utilisateurs marocaines.
Facebook, à lui seul, compte 1,8 milliard des utilisateurs actifs
mensuellement. D'après une étude guidée par WE ARE SOCIAL,
Le Maroc comptait environ 16 millions d'utilisateurs actifs de Facebook, soit
40% de la population. Le pays est ainsi le cinquième plus gros
utilisateur du réseau en Afrique derrière l'Egypte,
l'Algérie, le Nigéria, et l'Afrique du Sud.
En effet, le développement du monde et la dominance des
réseaux sociaux jouent un rôle très important dans le
changement du consommateurs et l'émergence de nouveaux profils du
consommateur qu'on peut les appellent « les consommateurs
numériques ».
Le comportement du consommateur a suscité l'attention
de plusieurs chercheurs mais peu d'entre eux ont consacré leurs
recherches pour l'étudier dans un contexte en ligne et sur les
réseaux sociaux précisément. Pour cela nous nous
intéressons à travers cette étude de montrer comment les
réseaux sociaux ont un effet sur différents comportements du
consommateur à travers les informations fournies sur ces plateformes.
Afin de mieux présenter notre travail, ce dernier a
été subdivisé en deux chapitres :
Le premier chapitre abordera les notions de base sur le
marketing des réseaux sociaux, et le comportement du consommateur.
Le deuxième chapitre sera consacré à
l'enquête sur le terrain, avec la présentation de la
démarche méthodologique de l'enquête ainsi que l'analyse et
l'interprétation des résultats.
2
Chapitre I : Notions de base du marketing des
réseaux sociaux
1. Définition et typologies
1-1. Définition du marketing
Plusieurs définitions du marketing peuvent être
avancées. Cependant, nous nous limiterons aux deux définitions
données par Kotler, Jean-Pierre Helfer et qui se recoupe en grande
partie.
Kotler et les autres définissent le marketing ainsi «
Le marketing est le processus économique et social par lequel les
individus et les groupes satisfont leurs besoins et leurs désirs au
moyen de la création, de l'offre et de l'échange avec autrui de
produits et services de valeur »1.
Quant à Jean-Pierre Helfer Jacques Orsoni et Jean-Louis
Nicolas définissent le marketing ainsi « Le marketing est un
processus, un ensemble de décision et d'actes de gestion, reposant sur
l'étude méthodique des consommateurs et plus largement du
marché. Tout en satisfaisant à la réalisation d'objectifs
de rentabilité, le marketing permet à l'entreprise d'offrir,
à une ou plusieurs cibles de clients visés, un produit ou un
service convenant à leurs attentes »2.
1-2. Définition des réseaux sociaux
Le réseau social est défini comme « Ensemble
d'individus reliés entre eux par des liens sociaux, autrement dit des
liens permettant des interactions sociales... Mais l'apparition sur le Web de
services de mise en relation simple et rapide a donné à cette
caractéristique de toute société humaine non seulement une
dimension planétaire, mais également un mode de fonctionnement
beaucoup plus rapide et surtout beaucoup plus interactif... ils permettent tous
de relier les individus entre eux et facilitent des échanges
tantôt ludiques, tantôt professionnels, tantôt traitant de la
vie quotidienne, tantôt se concentrant sur un domaine d'expertise
particulier ».
Boursin et Ludovic le définissent comme suit : « le
réseau social se définit comme une plateforme permettant de
créer son profil pour construire des relations avec d'autres membres, y
former des groupes d'intérêts communs et échanger. Il rend
possible un dialogue ou une conversation, dans un cadre certes
contrôlé et organisé, mais débarrassé des
contraintes physiques de la proximité et de la synchroniser
»3.
1
KOTLER (P), DUBOIS (B), KELLER (K.L) et MANCEAU (D), Marketing
Management, 13éme édition, PEARSON EDUCATION, Paris, 2006,
P.6.
2Jean-Pierre Helfer Jacques Orsoni et Jean-Louis
Nicolas, Marketing, 11éme Ed, Vuibert, France, 2009, p. 7
3 Boursin, Ludovic : le media humain dangers et
opportunités, Editions d' Organisation, 2011. P.77.
3
1-3. Les typologies des réseaux sociaux
Il existe sur le WEB plusieurs types de réseaux sociaux,
chacun avec ses caractéristiques particulières et destiné
au public concerné, parmi eux :
? Réseau Professionnel
Les réseaux professionnels, apparus dans les années
2000, sont destinés à des usages «pros». Parmi leurs
fonctionnalités : s'ouvrir de nouvelles perspectives d'affaires, avoir
une visibilité sur le Web et développer l'image de l'entreprise
et des personnels. Le principal réseau professionnel, on trouve :
? Linkedin
Lancé le 5 mai 2003, actuellement, Linkedin compte plus de
467 millions des membres inscrits, il s'agit du réseau professionnel par
excellence. Ici, on ne va pas communiquer sur des produits mais sur les
thématiques de recrutement, de mise en avant de l'organisation. On
s'adresse à ses employés actuels, mais aussi aux potentiels
candidats. LinkedIn permet de positionner son entreprise grâce à
une page spécifiée que (similaire au concept d'une page
Facebook), pour publier des informations relatives à son fonctionnement,
à ses offres de Recrutement et propose également une solution qui
permet de rechercher de nouveaux talents.
? Réseau de partage
Les réseaux de partage sont apparus dans les années
2005. Ils sont destinés au grand public, et permettent de publier et
partager un nombre illimité de vidéos, photos. Parmi les
principaux réseaux de partages, on distingue :
a) YouTube
YouTube, créé en 2005 par trois anciens
collaborateurs de l'entreprise PayPal, est un site Web dédié
à l'hébergement de vidéos, sur lequel les utilisateurs
peuvent déposer, visionner et partager des séquences en utilisant
la technologie Adobe Flash ou HTML5. La plateforme vidéo incontournable
du Web fait partie de l'univers Google tout en étant indépendante
et en mettant à disposition des outils performants pour diffuser des
vidéos sur le réseau et partout sur le Web, ainsi que des
solutions publicitaires. Tout utilisateur a la possibilité de
créer un avatar de 96 X 96 pixels. Les marques ont la possibilité
de créer des chaînes YouTube, un espace dédié
à la marque que l'entreprise peut personnaliser pour le rendre
compatible avec son identité et qui doit respecter une dimension de 1
600 pixels X 1 000 pixels. La personnalisation nécessite de
réaliser un investissement conséquent en achat média sur
la
4
Plateforme. D'abord créer un compte sur YouTube est
gratuit. Ensuite il est possible de publier un nombre illimité de
vidéos et de contenus. Cependant pour développer la
visibilité d'un compte, il est possible, moyennant une somme importante,
de mettre une vidéo en page d'accueil, ainsi que d'insérer des
liens sur son site Web directement sur des vidéos.
Des chiffres concernant Youtube :
· 2 milliards d'utilisateurs utilisent YouTube chaque mois
(MAU)
· Plus de 80 000 vidéos sont vues en une seconde sur
YouTube
· Plus d'1 milliard d'heures de vidéos
visionnées sur YouTube par les internautes à travers le monde
chaque jour.
· YouTube est disponible dans plus de 90 pays et traduit
dans 80 langues, soit 95% des internautes. A titre de comparaison, Facebook est
disponible dans 43 langues.
· 62% des entreprises utilisent une chaîne YouTube
pour poster des vidéos
· 90% des utilisateurs ont découvert une nouvelle
marque ou un produit grâce à YouTube4.
b) Instagram
Créé en 2010 (rachetée par Facebook en
2012), Instagram est un réseau social mobile dédié
à la photographie et par extension à de petites vidéos
depuis fin 2013 (nouvelles fonctionnalités). Le réseau permet aux
utilisateurs de diffuser des photographies et des créations artistiques
à une communauté mobile. Grâce à un système
de filtre pour photographies, les utilisateurs peuvent proposer des
photographies redimensionnées, ajouter des cadres, travailler les
couleurs, etc. Il est possible de s'abonner, via un fil d'actualité,
à d'autres utilisateurs pour consulter leurs dernières
photographies. Il est également possible de mettre des hashtags sur les
photos et de faire des recherches par mots-clés. Enfin, chaque
utilisateur peut « aimer » une photo grâce à un petit
coeur et/ou la commenter. Instagram propose aux entreprises de créer un
compte mais il n'existe pas de différence entre un compte particulier et
un compte entreprise. Cependant toute présence, qu'elle soit personnelle
ou pour une entreprise, est gratuite. Il existe une offre publicitaire pour les
annonceurs qui permet de donner davantage de visibilité aux
publications.
4
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-instagram/
- 2020 BDM/media
5
Des Chiffres concernant Instagram :
· 1 milliard d'utilisateurs actifs mensuels en 2019
· 63% des utilisateurs d'Instagram l'utilisent chaque
jour
· 60% des utilisateurs d'Instagram déclarent
découvrir de nouveaux produits grâce au réseau social
· Plus de 200 millions d'Instagrammers consultent au moins
un profil de marque tous les jours
· Instagram compte 25 millions de comptes de marques et
plus de 500 000 influenceurs actifs
· 90% des comptes suivent une entreprise sur Instagram
· 130 millions de comptes Instagram tapent sur un
shopping post chaque mois pour en savoir plus sur un produit5.
? Réseaux personnels
Les réseaux personnels sont destinés au grand
public, permettant de publier, annoncer et de simplifier le partage
d'informations textuelles et visuelles par des publications sur un mur (page)
destiné aux amis ou à travers des groupes ayant des
intérêts spécifiques Parmi les principaux réseaux
personnels, on distingue :
a) Facebook :
Avec plus de 1,86 milliard de membres actifs, Facebook est le
plus important réseau social au monde. Créé en 2004 sous
le nom de The Facebook par Mark Zuckerberg, ce réseau était
Initialement réservé exclusivement aux
étudiants de l'université d'Harvard. Son concept et son usage
étant très rapidement devenus populaires, The Facebook devient en
2005 Facebook, la suite du rachat du nom de domaine. Depuis septembre 2006,
toute personne âgée de plus de 13 ans peut créer un compte.
Facebook permet à toute internaute d'élaborer son profil
personnel et d'y publier des informations visibles par d'autres usagers : son
but principal est de simplifier le partage d'informations textuelles et
visuelles par des publications sur un mur (page) ou à travers des
groupes ayant des intérêts spécifiques. Pourvu de nombreux
outils et applications annexes, Facebook fait tout pour que son interface soit
la première à être utilisée et pourrait bien, ces
prochaines années, faire de l'ombre à différents leaders
de l'Internet comme l'entreprise Google.
5
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-youtube/
- 2020 BDM/media
6
b) Twitter
Twitter est le principe même d'un micro blog.
Créé au sein de la start-up OdeoInc en 2005, Twitter est un outil
de réseau social qui donne la possibilité aux utilisateurs
d'envoyer des messages ou des tweets d'une longueur de 140 caractères
par Internet, messagerie instantanée, voire SMS.
L'idée de la première version, disponible au grand
public en 2006 et intitulée aux USA était de permettre aux
utilisateurs de décrire ce qu'ils étaient en train de faire via
SMS. En 2007 il remportait le prix South by Southwest Web Award dans la
catégorie Blog. La différence majeure de ce micro blog par
rapport à Facebook, c'est qu'il est utilisé par les élites
des sociétés (les politiciens, les acteurs...), en plus il ne
permet pas de commenter les messages postés. Malgré cela, on
dénombre à ce jour pas moins de 200 millions d'abonnés,
dont 140 Millions de personnes postant quotidiennement des nouvelles. En 2010,
Twitter annonçait que 25 milliards de tweets avaient été
postés depuis son lancement. Il constitue aujourd'hui un moyen
Incontournable pour annoncer très rapidement des catastrophes, des
évènements politiques ou géopolitiques, et des nouvelles
privées ou professionnelles.
Figure 1 : typologie des réseaux
sociaux
1-4. Définition du marketing des réseaux
sociaux
Selon Renaud Vaillant le marketing 2.0 est l'utilisation par les
organisations de différents leviers d'interaction en ligne pour
créer de la valeur à travers un réseau de site Web. De nos
jours, une grande partie du web est occupée par les réseaux
sociaux. Ces derniers peuvent être définis d'une perspective
sociologique comme un ensemble d'unités sociales et des relations que
ces mêmes unités sociales entretiennent les unes avec les autres
[...].
7
Ces unités sociales peuvent être des individus, des
groupes informels d'individus ou bien des organisations plus formelles, comme
des associations, des entreprises, voire des pays6.
Dans le cadre d'une approche marketing, le terme de
réseaux sociaux désigne généralement l'ensemble des
sites internet permettant de se constituer un réseau d'amis ou de
connaissances professionnelles et fournissant à leurs membres des outils
et interfaces d'interactions, de présentation et de communication. Les
réseaux sociaux les plus connus sont Facebook, Twitter, Linkedin,
Viadeo, Pinterest, etc. Youtube peut également être
considéré partiellement comme un réseau social dans la
mesure où le service a développé des outils d'interactions
entre ses membres. Le succès d'audience des principaux réseaux
sociaux en a fait des
supports marketing et publicitaires souvent
incontournables7.
Chapitre II : Le marketing des réseaux sociaux et
les moyens de promotion
1. Les réseaux sociaux, un nouvel outil
marketing
« Les publicités sur papier glacé et l'usage
du courrier électronique pourraient bientôt disparaître au
profit de l'e-marketing et des réseaux sociaux. Après les
particuliers, de plus en plus de sociétés se mettent sur
Facebook, Twitter ou encore YouTube afin de toucher des millions de clients
potentiels à travers Internet. Ces nouvelles plateformes de
communication sont en train de révolutionner les stratégies
commerciales et marketing des petites, moyennes et grandes entreprises. D'abord
considérés comme de simples réseaux communautaires entre
particuliers, les professionnels commencent à prendre conscience qu'il
s'agit de réels outils de communication et qu'en les utilisant
correctement, l'image de marque d'un produit ou d'une entreprise peut
rapidement acquérir une certaine notoriété. Pour les
grandes compagnies, il ne s'agit plus d'un choix. Pour toucher le plus
efficacement possible le client potentiel, il faut être présent
là où il se trouve et aujourd'hui, ce n'est plus à travers
la presse papier, mais via les grands réseaux sociaux. Il en va de
même pour les médias traditionnels. Une nouvelle doit être
immédiatement disponible et accessible à partir de
différentes interfaces, comme les téléphones mobiles, les
tablettes ou les ordinateurs. Appelée dans le jargon des
spécialistes. Le Web 2.0... Cette nouvelle façon d'utiliser
Internet change drastiquement les habitudes des consommateurs et des
entreprises. Coca-Cola, Starbucks, Nestle, Rolex, Cartier, Dell ou encore
Mercedes l'ont bien compris.
6 Pierre Merklé, Sociologie des réseaux
sociaux, Paris, Éd. La Découverte, coll. Repères, 2004,
128 p.
7 B.Bathelot, definition : réseaux sociaux [en
ligne] disponible sur : <
http://www.definitions-
marketing.com/definition/Reseaux-sociaux/>.
8
Les premières pages de leurs sites Internet mentionnent
leur présence sur ces différents réseaux et la
quasi-totalité de leurs publicités et événements
est relayé sur ces nouveaux médias. Cela fait désormais
partie de leurs concepts de communication, et les consommateurs en sont plus
que ravis. » (Faesslern, J.)
2. Les moyens de promotion dans les réseaux
sociaux
En planifiant la politique de communication, il est
nécessaire de savoir quels sont les destinataires potentiels, quels sont
leurs buts, quels canaux on va choisir.
Il ne faut pas oublier que la stratégie de communication
choisie devrait avoir une vision à long terme et qu'elle va rester dans
l'esprit des gens assez longtemps.
La traditionnelle division des moyens de communication permet de
distinguer deux types de communication:
- la communication médiatique, concernant la
publicité dans la presse, dans la télévision, dans la
radio, par l'affichage, au cinéma ou sur Internet,
- la communication hors-média, concernant les autres types
de promotion comme le marketing direct, le sponsoring, le
mécénat, les relations publiques ou encore les foires 6 Internet
fait aujourd'hui partie intégrante du plan média et
hors-média avec des formats publicitaires innovants et des moyens
interactifs de communication sur l'ensemble des sites à forte audience.
Les objectifs de la campagne dans ce média sont l'interpellation en
faisant découvrir une nouvelle offre de produits et l'augmentation de la
notoriété de la marque. Les publicités classiques sur
Internet peuvent être présentes sur des portails en forme de
shutter, pop-up, bannière, flash transparent, rectangle ou rotation
générale en transmettant les informations concernant des
nouvelles offres, des promotions de ventes ou des événements
organisés par l'entreprise. En complément, une opération
SMS peut être effectuée. En plus pour faire circuler l'information
sur Internet, les entreprises peuvent:
- envoyer des emails,
- participer à des forums,
- publier des articles et des communiqués de presse,
- ajouter les posts sur les blogs,
- ajouter des messages sur différents réseaux
sociaux tels que Facebook ou Twitter,
9
- créer une vidéo et l'ajouter sur Youtube. En
utilisant les réseaux sociaux, les entreprises profitent des moyens du
marketing viral qui est un mode de promotion d'une offre commerciale par lequel
les destinataires de l'offre ou du message assurent sa diffusion finale en le
recommandant aux autres membres du réseau. En conséquence,
l'offre se diffuse comme un virus. Cette stratégie, rendue possible
grâce à Internet, place le réseau social au coeur du
processus de communication. L'augmentation continue du nombre des utilisateurs
du réseau Internet crée un gigantesque marché global
où plusieurs entreprises peuvent évoluer. Les internautes
constituent un vaste marché potentiel. L'analyse montre que les
avantages de la promotion Internet dépassent les inconvénients.
En utilisant les moyens divers des nouvelles technologies, les entreprises
peuvent profiter de la promotion dans les réseaux sociaux par le
développement des relations avec les consommateurs.
3. Les avantages et les inconvénients de la
promotion dans les réseaux sociaux
Avantages
|
Inconvénients
|
|
|
-promotion permanente (24/24)
|
-manque de contact direct avec les
|
-constance de l'accroissement de la clientèle cible
|
consommateurs
|
-flexibilité des actions, intervention directe
|
-Difficulté à attirer le prospect
|
-coûts bas de promotion
|
-Fatigue des internautes
|
-Possibilités interactives
|
-Risque de la modification du
|
-Possibilités de réseautages
|
message - Concurrence déloyale
|
-Pertinence de l'audience
|
-Saturation
|
-Promotion écologique
|
-Impact négatif sur l'image de la marque
|
-Gain de temps
|
-Profil d'internaute spécifique
|
-Vérification de l'impact des campagnes promotionnelles
|
|
-Support des promotions de vente
|
|
-Participation active des consommateurs
|
|
-Concept créatif et complet (vidéos, images,
textes)
|
|
Chapitre III : L'étude du comportement de
consommateur
1. Définition
Le comportement du consommateur peut être défini
comme suit : « Ensemble des actes liés à l'achat ainsi que
les réflexions, et les influences intervenant avant, pendant, et
après l'achat auprès des acheteurs, et des consommateurs du
produits, et de services »8
8 D.PETTINGNEW, S.ZOUTEM et W.MENVILLE, « Le
comportement acteur clé en marketing », édition SMG, Paris,
2002, p. 17.
10
FILSER définit le comportement du consommateur comme suit
:
« Le processus par lequel l'individu élabore une
réponse à un besoin, ce processus combine des phases cognitives
(prise de décision), et des phases d'action (l'achat et la consommation
proprement dite) »9.
« Le comportement du consommateur est l'ensemble des
activités mentales, émotionnelles et physiques dans lesquelles
les individus s'engagent pour choisir, acheter, utiliser un bien ou un service
afin de satisfaire leurs besoins, et désirs »10.
2. Les différents types d'achat
La décision d'achat n'est pas la même en fonction du
type de produit, on peut classer les achats en trois catégories :
2-1. L'achat routinier
L'achat est réalisé sans une réflexion car
c'est un achat par habitude (produits alimentaires, journal...).
Ce type d'achat se caractérise par :
Une faible implication de la part du consommateur ;
Le temps consacré à l'achat est très faible
;
Le prix est plutôt faible11.
2-2. L'achat impulsif
L'achat est décidé d'une manière très
rapide à la simple vue de l'article et sans réflexion, c'est un
achat non planifié, la période de recherche d'information et de
réflexion est très courte (achat de nourriture, vêtement
...).
Ce type d'achat se caractérise par :
Une faible implication de la part du consommateur ; Le temps
consacré à l'achat est faible ;
Le consommateur est influencé par autrui12.
9 M.FILSER, « Essentiel sur le marketing »,
édition Berti, Alger, 2006, p. 21.
10 Denis DARPY et Pierre VOLLE, op. cit., p. 20.
11 Nathalie GUICHARD et Regine VANHEEMS, «
Comportement du consommateur et de l'acheteur », édition
Bréal, 2004. p. 113.
12 Denis DARPY et Pierre VOLLE, op. cit., p. 136.
11
2-3. L'achat réfléchi (impliquant)
L'acheteur va prendre du temps pour chercher des informations sur
le produit, et pour les comparer et évaluer les différentes
offres. Ce type d'achat concerne en général des biens durables
(voiture, maison...).
Ce type d'achat se caractérise par :
Une forte implication de la part du consommateur ;
Le temps consacré à l'achat est important ;
Le prix est plutôt élevé13
3. Les intervenants dans une décision
d'achat
Tout individu est consommateur, mais la façon de consommer
peut différer d'un individu à l'autre. Il faut apporter quelques
précisions quant à l'acte d'achat et la consommation. Les
rôles dans ce domaine y sont en effet multiples14.
On distingue trois rôles essentiels dans ce contexte
: 3-1. Le prescripteur
Est un individu qui par ses habitudes de consommation et/ou par
ses décisions d'achat (prescripteur passif) ou par ses recommandations
(prescripteur actif) influence le choix du type de produit et/ou le choix d'une
marque devant être fait par des individus d'un groupe15.
3-2. L'acheteur
On entend par un acheteur, toute personne qui conclut l'acte
d'achat ou qui achète habituellement16.
3-3. Le consommateur
Personne qui satisfait un de ses besoins en utilisant
jusqu'à son terme et détruisant un produit ou un
bien17.
13 Nathalie GUICHARD et Regine VANHEEMS, op. cit., p. 113.
14 Paul VAN VRACEN et Martine JANSSENS-UMFLAT, op. cit., p.
14.
15 Ibid
16 Ibid
17 Ibid
12
4. Étude du consommateur
L'étude du consommateur est de devenu de plus en plus
difficile puisque le consommateur actuellement est individualiste, exigeant,
multi fidèle, évolutif ... et donc on peut dire que ce
comportement est parfois difficilement prévisible.
4-1. comparer
La sophistication du client est un élément
incontournable. Une meilleure éducation lui permet d'entretenir ses
connaissances et de rechercher toujours plus d'information, grâce aux
médias (presse écrite, radio-télévisions, internet,
etc.), notamment, et aux organismes de défense du consommateur.
4-2.
-plus individualiste, comme l'illustrent les campagnes de
publicité (« Be yourself » -soi toi-même de Hugo Boss,
« N'écoute que toi » de Sprite, etc.)
-plus imprévisible, des femmes qui bricolent de plus en
plus,des hommes qui prennent soin d'eux-mêmes (cosmétiques,
alimentation...), les jeunes filles plus humanistes et plus
réalistes...plus exigeant, en matière de garanties (techniques,
juridiques, sanitaires, etc.), de services (7jrs/7, 24hrs/24...) plus
réactif, parce que la rapidité des transactions et des prises de
décision est devenue la règle.
4-2.1. Un client citoyen
Le client donne un contenu « moral » à son
comportement d'acheteur. Les conditions sociales et humaines de production
importent pour beaucoup les clients d'aujourd'hui (responsabilité
sociétale des entreprises)
4-2.2. Un client écologiste
Il pourra ici se mobiliser et traduire ses opinions politiques en
termes de comportement d'achat vis-à-vis de l'entreprise.
13
4-2.3. Un client raisonnable
De par son information, il est en mesure de comparer pour payer
moins cher (et aussi acheter utile) ; d'où le succès des
soldes.
4-2.4. Un client de plus en plus concerné par
I'
L'acceptation sociétale de l'entreprise. Le client admet
que l'entreprise fasse des bénéfices en lui vendant des produits
(actionnariat populaire, des chefs d'entreprises connus du grand public,
l'information économique et financière à la
télé, etc.).
4-2.5. Un client utilisateur des technologies de I'
Les outils de communication comme l'ordinateur portable, le net,
le téléphone cellulaire illustrent le nouveau mode de vie du
consommateur. Actuellement le rôle du consommateur n'est plus
considéré autant qu'un simple utilisateur passif de produit ou de
services, mais au contraire il devient un élément très
actif qui participe aux diverses plateformes communautaires à travers la
communication, le partage et la collaboration. Selon François Laurent,
coprésident de l'Adetem, l'Association nationale des professionnels du
marketing, « le grand challenge de 2016 tient dans la fluidification de la
relation client. Toute l'organisation du service marketing doit être
repensée, afin de coller à la vie des consommateurs et de mieux
cerner les évolutions des tendances de consommation ». David
Garbous, directeur du marketing stratégique de Fleury Michon, assure :
« La société civile et les consommateurs sont plus
exigeants. Ils attendent une relation personnalisée et opèrent
une lecture de plus en plus subtile et fine de la stratégie des
entreprises. Ils réclament plus de transparence et de
sincérité » (Les Echo). Face à un environnement en
perpétuelle évolution, il parait aujourd'hui un peu
délicat pour les entreprises de comprendre le consommateur, cerner ses
besoins attitudes et comportements pour satisfaire ses attentes face à
la concurrence.
Chapitre IV : Les facteurs influençant le
comportement des consommateurs
Les décisions d'achat d'un consommateur subissent
l'influence de nombreux facteurs culturels, sociaux, personnels et
psychologiques. Nous allons les examiner dans ce qui suit.
1. 14
Les facteurs culturels
1.1. La culture
La culture « est un ensemble de connaissances, de croyances,
de normes, de valeur, de traditions acquises par l'homme en tant que membre de
telle ou telle société »18.
La culture a une influence certaine sur les modes de
consommation. Cette influence se constate notamment dans les habitudes
alimentaires, qui restent enracinées dans les traditions culturelles
locales. Au-delà de l'alimentation, de grandes différences
peuvent exister en matière de comportements et d'attentes selon les
cultures19.
Exemple
Au Maroc, il est courant d'inviter ses collègues ou ses
amis chez soi pour un diner.
Au Japon, au contraire, inviter quelqu'un chez soi ne rentre pas
habituellement dans les coutumes Locales. Il est préférable que
ce genre de sortie entre amis ou entre collègues se fasse au
restaurant.
1.2. La classe sociale
« On appelle classes sociales des groupes relativement
homogènes et permanents, ordonnés les uns par rapport aux autres,
et dont les membres partagent le même système de valeurs, le
même mode de vie, les même intérêts et comportements
»20.
La classe sociale est mesurée à l'aide de plusieurs
indicateurs : professions, revenu,
patrimoine, zone d'habitat ou niveau d'instruction. Les positions
occupées par les individus dans la société sont
considérées comme inférieures ou supérieure, selon
la classe sociale à laquelle ils appartiennent. Toutefois, certains
individus d'une classe sociale ont la possibilité de faire
évoluer leur position dans un sens ascendant ou descendant. Les
personnes
appartenant à une même classe sociale ont tendance
à se comporter de façon plus homogène que les personnes
appartenant à des classes sociales différentes.
Exemple
Les consommateurs issus des « classes de confort » Ils
ne fréquentent pas non plus les mêmes magasins qu'ils
fréquentes les consommateurs des « classes moyennes » et des
« classes populaires ». Au Maroc les classes de confort
achètent leurs produits dans les supermarchés par contre les
autres classes sociales achètent leurs produits dans les « souks
».
18 P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 209.
20 P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 211.
19 Richard LADWENIN, « Le comportement du consommateur et de
l'acheteur », édition Economica, Paris, 1999. p. 19.
15
2. Les facteurs sociaux
Un second type de facteurs, centré sur les relations
interpersonnelles, joue un rôle important en matière d'achat. Il
s'agit des groupes de référence (notamment la famille), et des
statuts et rôles qui leur sont associés.
2.1. Les groupes
Dans sa vie quotidienne, un individu est influencé par les
nombreux groupes auxquels il appartient.
Les groupes d'appartenance et de référence auxquels
appartient un individu sont ceux qui exercent une influence sur ses attitudes
ou ses comportements. Lorsque l'individu entretient des relations directes avec
les autres membres du groupe, on parle de groupe d'appartenance. Parmi ce type
de groupe, on distingue les groupes primaires au sein desquels tous les
individus ont des contacts réguliers (famille, voisins, amis,
collègues de travail), et, à l'opposé, les groupes
secondaires dans lesquels les contacts sont plus distants (associations, clubs
sportifs). Dans les groupes de référence, les individus ne se
connaissent pas forcément, mais exercent une influence réciproque
sur les comportements et les attitudes de chacun21.
Certaines personnes ont plus de poids que d'autres sur certains
sujets, ce sont les leaders d'opinion. Ces leaders sont
généralement des membres du groupe relationnel. Ils peuvent
être également des personnalités auxquelles les gens
attribuent des compétences ou un prestige particulier en raison de leur
statut professionnel ou personnel.
21 P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 212.
Le responsable marketing atteint les leaders d'opinion en
identifiant leurs caractéristiques personnelles et leurs habitudes
d'exposition aux médias, puis en élaborant des messages qui leur
sont spécialement destinés. Les leaders d'opinion ont des
habitudes spécifiques en matière d'information, plus un individu
est leader dans de nombreuses catégories de produits, plus il consomme
de média. Les leaders d'opinion sont donc les premiers informés
sur les nouveaux produits ou les nouvelles campagnes de communication, ils
relaient ensuite l'information à leur entourage favorisant une diffusion
progressive du produit22.
22 P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 213.
16
Exemple
Un adolescent pourra vouloir le modèle de chaussure ou le
smartphone utilisé par le groupe des musicales populaires de son pays
(groupe d'aspiration).
2.2. La famille
Le comportement d'un acheteur est largement influencé par
les différents membres de sa famille. On distingue deux sortes de
cellules familiales : la famille d'orientation, qui se compose des parents, et
la famille de procréation formée par le conjoint et les
enfants.
Dans sa famille d'orientation, un individu acquiert certaines
attitudes envers la religion, la politique ou l'économie mais aussi
envers lui-même, ses espoirs et ses ambitions. Même lorsqu'il a
quitté le nid familial, il subit toujours l'influence plus ou moins
conscience de ses parents dans certaines décisions d'achat.
De tous les groupes interpersonnels, c'est certainement la
famille de procréation qui exerce l'influence la plus profonde et la
plus durable sur les opinions et valeurs d'un individu, en matière
d'achats. L'influence relative des époux varie considérablement
selon les produits.
On identifie quatre catégories de biens :
Les produits pour lesquels la décision d'achat est
dominée par le mari : voiture,
réparation. .etc.
Les produits où l'achat est dominé par la femme :
produits d'entretien, vêtements des enfants, produits alimentaires.
Les produits où l'achat est dominé tantôt par
l'un, tantôt par l'autre : électroménager. .etc.
Les achats résultant d'une décision conjointe :
appartement, vacances.
Cependant, la répartition entre ces quatre
catégories varie selon les familles, notamment en fonction du nombre
d'enfants, de la catégorie socioprofessionnelle, de l'activité
professionnelle de la femme et de l'âge. Plus une famille avance en
âge, plus les rôles se spécialisent et les achats sont
répartis.
Sous l'influence de l'activité professionnelle croissante
des femmes la répartition des rôles évolue, le responsable
marketing doit y faire attention lorsqu'il identifie ses cibles : des produits
traditionnellement achetés par un des deux conjoints voient leurs
acheteurs évoluer23.
23Richard LADWENIN, op. cit., p. 88.
17
Exemple
Si vous n'avez jamais bu de Coca pendant votre enfance et que vos
parents vous l'ont décrit comme un produit « plein de sucres et pas
bon pour la santé », il y a beaucoup de moins de chances pour que
vous en achetiez ensuite à l'âge adulte que quelqu'un qui en boit
depuis son enfance.
2.3. Les statuts et les rôles
Un individu fait partie de nombreux groupes tout au long de sa
vie (famille, associations,..) la position qu'il occupe dans chacun de ces
groupes est régentée par un statut auquel correspond un
rôle.
« Un rôle se compose de toutes les activités
qu'une personne est censée accomplir, compte tenu de son statut et des
attentes de l'entourage »24. Les rôles sont susceptibles
de changer dans le temps ou en fonction du contexte : mobilité
professionnelle, évolution de la situation maritale, évolution de
l'âge et des besoins, évolution des centres
d'intérêts, etc. Ainsi les rôles sont souvent des
rôles acquis plutôt qu'assignés.
Un statut donné correspond à une position plus
au moins valorisée socialement, les statuts et les rôles exercent
une profonde influence sur le comportement d'achat, les gens ont souvent
tendance à choisir des produits en tenant compte de leur statut
social.
Exemple
Un consommateur pourra acheter une Ferrari ou une Porsche pour
la qualité de la voiture mais aussi pour les signes extérieurs de
réussite sociale qu'une telle voiture représente. D'ailleurs, il
est probable qu'un PDG roulant en Clio serait moins pris au sérieux par
ses clients que s'il conduit une grande berline allemande.
3. Les facteurs personnels
Les décisions d'achat sont également
affectées par les caractéristiques personnelles de l'acheteur, et
notamment son âge, l'étape de son cycle de vie, sa profession, sa
position économique, son style de vie et sa personnalité.
24P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 215
18
3.1. L'âge et le cycle de vie
Les produits et services achetés par une personne
évoluent tout au long de sa vie, il peut être utile
d'étudier la variation de la demande de certains produits en fonction de
la composition de la famille et de son évolution.
Le cycle de vie de la famille regroupe plusieurs variables :
l'âge, le statut marital, la présence ou l'absence d'enfants
à la maison et l'âge des enfants. Il est traditionnellement
composé de plusieurs phases, le tableau ci-dessous identifie les neuf
phases et les comportements qui leur sont associés25.
Tableau N°2 : cycle de vie familial et comportement
d'achat
Phase du cycle familial
|
Revenu
|
Type de consommation
|
Célibataire
|
Modeste
|
Vêtements, boissons, loisirs
|
Jeune couple sans enfants
|
Croissant
|
Biens durables, loisirs
|
Couple avec enfants de moins 6ans
|
En baisse
|
Logement, équipement, les jouets, médicaments
|
Couple avec enfants de plus de
6ans
|
En hausse
|
Education, sport
|
Couple âgés avec enfants a charge
|
Stable
|
Résidence secondaire, mobilier, éducation
|
Couple âgés sans
enfants à charge, chef de famille en
activité
|
Maximum
|
Voyage, loisirs, résidence de retraite
|
Couple âgés mariés, sans enfant à
charge, chef de
famille retraité
|
En baisse
|
Santé, loisirs
|
Agé, seul, en activité
|
Stable
|
Voyage, loisirs, santé
|
Agé, seul, retraité
|
En baisse
|
Santé
|
Source : P.KOTLER et B.DUBOIS, op.cit.,p.217
25P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 217.
19
Exemple
Au cours de sa vie, un consommateur pourra passer de produits peu
équilibrés (fast-food, plats préparés, etc.)
à une alimentation plus saine.
3.2. La profession et la position économique
Le métier exercé par une personne donne naissance
à de nombreux achats, le responsable marketing doit identifier les
catégories socioprofessionnelles qui expriment un intérêt
particulier pour ses produits et services, certaines entreprises vont
même jusqu'à positionner leurs produits par profession
déterminée.
La position économique d'une personne détermine
largement ce qu'elle est en mesure d'acheter, cette position est en fonction de
son revenu (niveau, régularité, périodicité), de
son patrimoine (y compris les liquidités), de sa capacité
d'endettement et de son attitude vis-à-vis de l'épargne et du
crédit26.
3.3. La personnalité et le concept de soi
Tout individu a une personnalité qu'il exprime à
travers son comportement d'achat.
« On appelle personnalité un ensemble de
caractéristiques psychologiques distinctives qui engendrent des
réponses cohérentes et durables à l'environnement
»27.
La personnalité d'un individu s'exprime en
général sous forme de trait : confiance en soi, autonomie,
sociabilité, adaptabilité, introversion, impulsivité,
créativité...etc. La personnalité est une variable utile
pour analyser le comportement d'achat, pour autant qu'on puisse la mesurer et
la relier aux produits et aux marques.
On considère souvent que les marques ont aussi une
personnalité, un consommateur aura tendance à choisir des marques
dont la personnalité colle à la sienne.
On se fait tous une idée de soi-même,
c'est-à-dire qu'on a formé un ensemble de croyances sur les
traits qui constituent notre identité. Ces croyances peuvent être
positives ou négatives, partagées ou illusoires, stables ou
évolutives28.
26P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 218.
27Ibid.
28Joel BREE, « Le comportement du consommateur
», édition Dunod, 2eme édition, paris, 2009. p. 73.
20
Le concept de soi est le représentant subjectif de la
personnalité. Il correspond à l'image que l'individu a de
lui-même et à la manière dont il pense que les autres le
voient.
On observe une forte cohérence entre l'image de soi et
l'image des produits préférés par un individu ; cependant,
le concept de soi est triple puisqu'il correspond à la perception de
soi, mais aussi à l'image idéale de ce que l'on voudrait
être et à la manière dont on pense être perçu
par les autres.
Les publicitaires peuvent jouer sur l'estime de soi en
renforçant ce sentiment et en le confortant : on flatte l'acheteur pour
l'influencer et le persuader d'acheter.
3.4. Le style de vie et les valeurs
Des individus partageant la même culture, la même
classe sociale et la même profession peuvent avoir des styles de vie
différents.
« Le style de vie d'un individu est son schéma de vie
exprimé en fonction de ses activités, de ses centres
d'intérêt et de ses opinions. Il établit le porterait de
l'individu dans son approche globale face à son environnement
»29.
Le style de vie qu'une personne a décidé d'adopter
affecte son comportement d'achat.
Les consommateurs sont plus libres de déterminer les
valeurs, les opinions, les attitudes, les activités, les produits et les
marques qui leur plaisent. Ils créent ainsi une identité sociale
qui peut varier au-delà des appartenances à une classe
sociale.
Les styles de vie s'expliquent en partie par les valeurs
auxquelles aspirent les individus, « Une valeur est une croyance durable
selon laquelle certains modes de comportement et certains buts de l'existence
sont personnellement ou socialement préférables à d'autre
»30.
Les valeurs sont beaucoup plus profondes que les comportements et
les attitudes, elles permettent à l'individu de définir son
identité et de justifier ses actes, elles déterminent aussi les
choix et les désirs sur le long terme. Les responsables marketing qui
définissent leur cible en fonction de ses valeurs considèrent
qu'en faisant appel au moi profond des individus, on peut influencer leur
comportement d'achat.
29P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p.
219. 30Ibid.
21
4. Les facteurs psychologiques
Un ensemble de facteurs psychologiques, combinés avec les
caractéristiques individuelles du consommateur, aboutit à un
processus de décision applicable à différentes
décisions d'achat. Le marketing doit comprendre ce qui se passe dans
l'esprit du consommateur entre l'arrivée du stimulus marketing et la
décision. Quatre mécanismes clé interviennent : les
besoins et la motivation, la perception, l'apprentissage et la
mémoire.
4.1. Besoins et motivation
4.1.1. Les besoins
Chaque produit qu'on consomme, et chaque service qu'on utilise
correspond généralement à plusieurs besoins. C'est un
manque que le consommateur va chercher à combler par des actes de
consommation.
Il est important de distinguer entre le besoin et le
désir. Le désir est un besoin non satisfait. La classification la
plus connue des besoins est celle d'ABRAHAM MASLOW, ce psychologue
définit l'ordre de priorité dans la satisfaction des besoins,
MASLOW distingue cinq (5) catégories de besoins
hiérarchisés sous la forme d'une pyramide31.
o La théorie de MASLOW est fondée sur trois (4)
hypothèses :
a) Un individu éprouve de nombreux besoins qui n'ont pas
tous la même importance et peuvent donc être
hiérarchisés.
b) Il cherche d'abord à satisfaire le besoin qu'il lui
semble le plus important.
c) Lorsque ce besoin a été satisfait, l'individu
cherche à satisfaire le second besoin le plus important.
d) Selon MASLOW, les besoins sont classés par ordre
d'importance, et l'individu ne peut satisfaire un besoin d'ordre
supérieur si le besoin d'ordre inferieur n'est pas satisfait :
Les besoins physiologiques : représentent les besoins
vitaux relatifs à la survie de l'individu (manger, dormir...).
Les besoins de sécurité : il s'agit des besoins
d'être protégé contre les divers dangers qui peuvent
menacer les individus (l'assurance, santé...)
31J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p.
125.
22
Les besoins d'appartenance : l'individu a besoin de nouer des
relations avec son entourage, et de se sentir accepté et
intégré dans un groupe (besoins d'amour, besoin d'avoir des amis,
faire partie d'un groupe).
Les besoins d'estime : l'être humain a besoin de se
valoriser et de se démarquer (achat d'une voiture de luxe).
Le besoin d'accomplissement : il s'agit du besoin de se
réaliser et de s'épanouir32.
Figure N° 2 : la pyramide des besoins selon
MASLOW
Source : J. LENDREVIE, J. LEVY et D. LINDON, op.cit.,p.126.
4.1.2. Les motivations et les freins
a) Les motivations
« La motivation est une force qui pousse la personne
à agir, elle donne de l'énergie, et dirige le comportement du
consommateur »33.
L'individu ressent un écart entre l'état
présent d'insatisfaction, et un état idéal de
satisfaction, autrement dit c'est toute pulsion, ou toute énergie
incitant à faire quelque chose ou à agir d'une certaine
manière ; afin de satisfaire un besoin ressenti, le consommateur a
tendance à vouloir diminuer cet écart.
On voit ainsi que les concepts de besoins et de motivations sont
très liés, les besoins (manque) étant une source
fondamentale de motivation (recherche de suppression de ce manque).
32J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 126.
33P.DARPY et P.VOLE, op. cit.,p 67.
23
Les motivations peuvent se ranger en trois catégories
principales selon qu'elles ont un caractère hédoniste, rationnel
ou éthique.
Les motivations hédonistes : c'est le besoin de se faire
plaisir.
Les motivations rationnelles : besoin utile de consommer.
Les motivations éthiques : sentiment de devoir qui pousse
à consommer un produit34. b) Les freins
Ce sont des pulsions négatives qui poussent l'individu
à ne pas agir, ou à abandonner l'acte d'achat
Les freins peuvent être classifiés selon leur nature
en deux types :
Les peurs : ce sont des pulsions négatives causées
par des difficultés réelles ou imaginaires, liées à
l'emploi du produit ou à son prix.
Les inhibitions : ce sont des pulsions négatives
liées aux motivations d'achat, et inséparables d'elles.
En termes simples, on peut dire que les motivations en faveur
d'un produit sont les raisons qui incitent les gens à le consommer, et
que les freins sont les raisons qui les incitent à ne pas le
consommer35.
4.2. La perception
« La perception est le processus par lequel un individu
choisit, organise et interprète des éléments d'information
externe pour construire une image cohérente du monde qui l'entoure
»36.
« La perception est la sélection, l'organisation, et
l'interprétation par le consommateur des stimulus marketing, et
environnementaux dans un cadre cohérent »37.
34P.DARPY et P.VOLE, op. cit., p. 68.
35Ibid.
36P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 224.
37Amine ABDELMADJID, « Le comportement du
consommateur face aux variables d'action marketing », édition
Management et société,
1999.p. 35.
24
La perception se caractérise par trois principales
propriétés : 4.2.1. Elle est subjective
Car chaque consommateur a tendance à percevoir
différemment un même objet selon ses propres valeurs, ses
motivations, et ses attentes. Cette subjectivité explique les
différences de perception, et de réponse à une même
annonce publicitaire par différents consommateurs.
4.2.2. Elle est sélective
Sur l'ensemble des stimulus auxquels est exposé
l'individu, seuls quelques uns seront réellement perçus par ce
dernier, cela signifie que le consommateur ne perçoit pas tous les
efforts marketing déployés par l'entreprise.
4.2.3. Elle est déformante
Dans la mesure ou lorsque l'information contenue dans le stimulus
est dissonante par rapport à l'attitude ou le comportement du
consommateur.
Ces trois propriétés interviennent tout au long du
processus perceptuel.
4.3. Les attitudes
C'est un élément central du comportement du
consommateur, son étude s'est développée pour comprendre
les choix du consommateur.
L'attitude est un concept fondamental en marketing, souvent
utilisé pour prévoir le comportement de l'individu, elle se
définie comme :
« La prédisposition apprise par l'individu à
agir dans une direction favorable, neutre ou défavorable
vis-à-vis d'un objet ou d'un individu »38.
L'attitude est considérée comme stable dans le
temps car elle est liée aux croyances de l'individu, elle peut
être positive ou négative, et résultat d'un processus
d'apprentissage ; par conséquent la publicité, en s'appuyant sur
la stratégie créative, sur l'effet de la
répétition, et sur le contenu informationnel peut arriver
à modifier les croyances, à améliorer l'image, et à
susciter une intention d'achat.
38Amine ABDELMADJID, op. cit., p. 44
25
4.3.1. Les composantes de l'attitude
L'attitude est un concept multidimensionnel, elle est
composée de trois dimensions :
a) La composante cognitive (croyance) : elle rassemble les
connaissances, et les croyances relatives dont dispose le consommateur quand il
recherche une solution à son besoin ressenti. Cette composante est
basée sur un ensemble d'informations.
b) La composante affective : c'est un jugement global et
affectif qui est fondé sur deux éléments : la sympathie ou
l'antipathie ; elle se traduit par une évaluation globale dont
l'orientation sera positive envers un produit, une marque, ou une
entreprise.
c) La composante conative : recevoir à la fois les
intentions de comportement, et les composantes affectives ; c'est la
prédisposition du consommateur à entreprendre une action, un
comportement pour satisfaire le besoin ressenti39.
On développe des attitudes par rapport a des produits,
service, marque..., mais également par rapport à la
publicité ; l'attitude envers la publicité influence l'attitude
envers la marque.
L'attitude est :
Stable : elle ne change pas dans le temps, il est très
difficile de modifier les attitudes. Positive ou négative.
L'un des meilleurs prédicateurs du
comportement40.
4.4. L'apprentissage
Le consommateur apprend à travers sa consommation,
c'est-à-dire que son comportement dépend essentiellement de son
expérience antérieure.
« L'apprentissage peut être défini comme un
changement dans le comportement qui résulte de l'expérience.
Cette expérience peut être directe ou indirecte
»41.
Autrement dit, c'est tout changement dans les pensées,
réaction ou dans le comportement du consommateur à la suite de
ses expériences passées.
39Amine ABDELMADJID, op. cit., p. 44.
40Ibid.
41J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p.
189.
26
On distingue deux (2) grandes approches qui expliquent
l'apprentissage : 4.4.1. L'approche béhavioriste
On suppose que chaque personne met en place dans son esprit, des
habitudes, des routines, qui déclenchent une réponse
réalisable à un problème déjà connu.
Ce sont des éléments externes qui provoquent la
stimulation ; le consommateur est très influencé par les facteurs
environnementaux. Ce courant a vu le jour avec les travaux du biologiste PAVLOV
qui définit l'apprentissage comme une modification durable du
comportement, une modification dont la cause est « l'expérience
».
L'approche béhavioriste met en évidence deux types
de mécanismes de conditionnement :
a) Le conditionnement classique : c'est un mode d'apprentissage
par association, dans lequel on crée un lien entre, d'une part une
marque ou d'un produit, appelé stimulus conditionné, qui
lorsqu'il est présenté à un individu, génère
une réponse conditionnée, et d'autre part, un
élément externe, appelé stimulus non conditionné,
qui génère une réponse comportementale.
b) Le conditionnement instrumental : c'est un mode
d'apprentissage par renforcement42.
4.4.2. L'approche cognitive
Repose principalement sur les processus de mémorisation,
et de traitement de l'information. Cette approche donne de l'importance
à la capacité de traitement de l'information des individus.
Les consommateurs perçoivent, mémorisent, et se
rappellent des informations collectées de leur environnement. Cette
approche suppose que l'individu est actif. Ces deux approches sont
complémentaires.
4.5. La mémorisation
Le consommateur se fie à sa mémoire pour prendre
une décision d'achat ; le processus de mémorisation sert de
support au stockage, et à l'utilisation de l'information reçue
par le consommateur, de ce fait trois (3) types de mémorisation
existent.
42J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p.
189.
27
4.5.1. Mémoire sensorielle
Elle permet le stockage des informations reçu par nos 5
sens, cependant elle ne conserve les éléments que quelques
instants avant de les éliminer ou de les transférer vers la
mémoire à courte terme.
4.5.2. Mémoire à courte terme
Elle permet l'interprétation, le traitement, et le
stockage temporaire des informations qui reste 20 à 40 secondes avant
d'être éliminé ou transféré à la
mémoire à long terme ; elle est plus apte à retenir des
informations. C'est pour cela qu'elle favorise la mémorisation des spots
publicitaires.
4.5.3. Mémoire à long terme
Elle permet le stockage des informations d'une manière
durable, cependant elle nécessite l'organisation de ces dernières
afin de faciliter leur récupération. On distingue la
mémoire implicite, et la mémoire explicite.
a) La mémoire implicite : elle permet de retenir des
mots, des noms de marque, des images sans que l'individu soit conscient.
b) La mémoire explicite : elle correspond au souvenir des
fais, et des événements. Le consommateur est conscient de
l'information mémorisée43
4.5.4. Processus de mémorisation
Sur la base des informations stockées en mémoire le
consommateur construit des croyances et des attitudes qui lui serviront de
guide pour choisir des produits répondant le mieux à ses
besoins.
Il acquiert des informations à travers le processus
perceptuel, ses dernières sont codées pour le stockage, et
décodées pour être utilisées dans la prise de
décision d'achat, ce mécanisme est appelé la
mémorisation44.
43Joel BREE, op. cit., pp. 44-45.
44Ibid.
28
Comme le montre la figure suivante :
Figure 3 : processus de mémorisation
Source : Denis DARPY et Pierre VOLLE, op, cit., p.84.
Conclusion du chapitre
L'étude du comportement du consommateur est une
étape très importante. À travers l'analyse des besoins et
motivations et des différents processus menant à l'acte
d'achat.
Le comportement du consommateur n'est pas seulement
influencé par les facteurs psychologiques, personnels et sociologique,
il est souvent influencé par la communication puisqu'elle intervient
à chaque étape du processus d'achat. La reconnaissance d'un
besoin peut naitre d'après l'utilisation des réseaux sociaux que
les entreprises peuvent les utilisés comme un nouveau outil marketing
qui détermine les besoins du consommateurs.
29
Partie 2 : enquête et analyse du
questionnaire
30
Introduction :
Dans cette partie nous allons présenter la
méthodologie que nous allons suivre pour aborder notre étude qui
porte sur le comportement du consommateur, après nous allons analyser et
interpréter les résultats du questionnaire afin de pouvoir
répondre aux questions de notre problématique et
s'intéresse sur l'impact du marketing des réseaux sociaux sur le
comportement des acheteurs.
1. Problématique
Avec l'essor de la technologie et l'émergence des
moyens de communication, les entreprises au début ont trouvé des
problèmes en matière de communication avec les consommateurs qui
sont devenu de plus en plus attaché au digital mais après ils ont
saisi cette opportunité à leur avantage à travers un
nouvel outil appelé le marketing des réseaux sociaux.
Donc
- Quel est l'impact de marketing des réseaux sociaux sur
le comportement des acheteurs ?
- Est-ce qu'on peut dire que le marketing des réseaux
sociaux influence la décision d'achat ? - comment le marketing des
réseaux sociaux peut guider une décision d'achat ?
I. La méthodologie de l'enquête :
Dans ce chapitre nous allons aborder la méthodologie de
l'enquête à travers les étapes suivantes :
y' L'échantillon ciblé ;
y' La collecte des données ;
y' Le traitement et l'analyse des données ;
a. Définition de l'enquête
L'enquête est définie comme « méthode
d'investigation qui consiste à recueillir l'information cherchée
en interrogeant et en écoutant un ensemble d'individus sur leurs
comportements, sur leurs opinions ou sur leurs valeurs. L'information est
obtenue en utilisant le mode
déclaratif »1.
1Daniel CAUMONT, « Les études de
marché », édition Dunod, 3eme édition, Paris, 2007,
pp. 45-46.
31
b. Les Objectifs de l'enquête
Nous visons à travers l'élaboration de cette
enquête :
· Avoir une idée sur le degré d'influence des
réseaux sociaux sur la décision d'achat.
· Connaître les réseaux sociaux qui
influencent le plus la décision d'achat.
c. Les hypothèses de la recherche
Dans cette perspective, et afin de délimiter le champ de
notre recherche, nous avons posé les Hypothèses suivantes :
H1 : Le marketing des réseaux sociaux a une influence
forte sur la décision d'achat.
H2 : Facebook et Instagram sont les réseaux sociaux qui
influence le plus la décision d'achat.
d. Le choix de l'outil de l'enquête
Afin de pouvoir apporter des réponses à nos
questionnements, nous avons adopté une démarche quantitative
à travers une enquête par le biais d'un questionnaire.
Ce type d'outil qui est le questionnaire parait le plus
approprié, étant donné la nature quantitative des
questionnements ayants étés soulevés. Aussi le fait que le
nombre d'utilisateurs des réseaux sociaux qui représente notre
terrain d'investigation soit conséquent, il est plus judicieux de
recourir au questionnaire pour la collecte de données.
2. Mode d'administration du questionnaire
Nous avons choisi le mode d'administration par internet à
cause de la situation sanitaire mondiale qui se caractérise par la
propagation de la pandémie COVID19 et aussi pour bien ciblé notre
échantillon qui se compose principalement par les utilisateurs des
réseaux sociaux.
Notre questionnaire a été diffuser sur des groupes
Facebook sur notre profils LinkedIn et par des messages sur WhatsApp.
3. Description de l'échantillon
Notre questionnaire est destiné à 100 personnes
d'une façon aléatoire pour avoir des réponses multiples et
de plusieurs catégories et types de consommateurs.
Notre terrain d'investigation s'étend sur toutes les
catégories de la population que ça soit au Maroc ou bien à
l'internationale à savoir :
? La répartition de notre échantillon selon le sexe
:
Tableau N°1 : Répartition de l'échantillon
selon le sexe
Désignation Effectifs Pourcentage
|
Femmes
68
68%
Hommes
Total
32
100
32%
100%
Source : à partir des données de
l'enquête.
Graphe N°1 : Représentation du sexe de notre
échantillon
32
Source : à partir des données de
l'enquête. Commentaire
Notre échantillon interrogé se compose
majoritairement de femmes il compte à eux seuls 68% de la population
tandis que 32% sont des hommes.
? La répartition de l'échantillon selon la
catégorie d'âge
Tableau N°2 : La répartition de notre
échantillon selon l'âge.
Désignation Effectifs Pourcentage
|
Entre 18 et 30 ans
89
89%
Entre 30 et 40 ans
Plus de 40 ans
8
3
8%
3%
Total
100
100%
Source : à partir des données de
l'enquête.
Graphe N°2 : Représentation de notre
échantillon selon l'âge
33
Source : à partir des données de
l'enquête Commentaire
Ici on a voulu cibler toutes les catégories d'âge
susceptible d'utiliser les réseaux sociaux, ainsi notre population se
compose en grande partie de personnes jeunes, la catégorie de [1830] ans
constitue 89% de l'échantillon, tandis que la catégorie [30-
40]ans ils représentent 8%.
Enfin 3% de la catégorie de plus de 40 Ans. Ainsi on
constate sans surprise que les utilisateurs fréquentant les
réseaux sociaux sont les jeunes.
? La répartition selon la situation
socioprofessionnelle
Tableau N°3 : La répartition de notre
échantillon selon la situation socio professionnelle
Désignation Effectifs Pourcentage
|
Etudiant(e)
|
77
|
77%
|
Fonctionnaire/salarie(e)
Autre
7
16
7%
16%
Source : à partir des données de
l'enquête.
Graphe N°3 : Représentation de notre
échantillon selon la situation socioprofessionnelle
34
Source : à partir des données de
l'enquête. Commentaire
On remarque ici que les principaux répondants à
notre questionnaire sont des étudiants et des fonctionnaires, ils
constituent 84% de notre échantillon, le reste 16% sont issue d'autres
situations socioprofessionnelles (entrepreneur, commerçant, sans emploi,
...).
4. Analyse des résultats de l'enquête
Graphe N°4 : Représentation de notre
échantillon selon l'utilisation des réseaux sociaux
On constate que toutes les personnes interrogé utilisent
les réseaux sociaux.
35
Commentaire
Graphe N°5 : Représentation de notre
échantillon selon l'utilisation des réseaux sociaux
36
Commentaire
D'après ce graphe on constate que la plupart des personnes
interrogé utilisent les réseaux sociaux avec une durée
minimale de 3h par jour cela est due à l'importance des réseaux
sociaux dans la consommation puis 19% utilisent les réseaux sociaux une
heure par jour et le reste utilisent les réseaux sociaux une fois par
semaine ou rarement.
Graphe N°6 : Représentation de notre
échantillon selon l'utilisation des réseaux sociaux
Commentaire
On remarque que Instagram, Facebook sont les réseaux les
plus utilisable avec un taux
de 90%, 89% d'inscription suivie par Snapchat 59% et après
on trouve Twitter, Pinterest, Whatsapp, Tiktok avec un taux respectivement de
20%, 20%, 8%, 2%.
|
37
Graphe N°7 : Représentation de notre
échantillon selon le but d'utilisation des réseaux sociaux
Commentaire
D'après ce graphe on constate que 81% des utilisateurs des
réseaux sociaux les utilisent pour la communication et 73% pour suivre
les actualités, 48% pour le divertissement et 1% pour le partage de
création, les études en publicité, les pages
professionnelles, recherche d'emploi.
|
Graphe N°8 : Représentation de notre
échantillon selon l'entreprises/produits qu'ils les suivent dans les
réseaux sociaux
38
Commentaire
On remarque que 85% des utilisateurs des réseaux sociaux
suivent une entreprise ou bien un produit, dont 30,2% suivent plus de 10
entreprises et 32,6% de 3 à 5 entreprises, 24,4% de 5 à 10
entreprises et 12,8 de 1 à 2 entreprises.
Graphe N°9 : Représentation de notre
échantillon selon la présence des entreprises sur les
réseaux sociaux
39
Commentaire
D'après les réponses on remarque que 72% des
entreprises souhaitent attirer de nouveaux clients, 61% cherchent plus de
proximité avec le client ainsi que 46% tendent à établir
une relation avec le client et 35% veulent mieux le comprendre et 2% n'ont pas
d'opinion.
|
Graphe N°10 : Représentation de notre
échantillon selon le but de suivre les entreprises
Commentaire
On constate que 80.2% des utilisateurs des réseaux sociaux
les utilisent pour profiter des actualités et des offres et 34.1% pour
effectuer des achats, alors que 25.3% pour partager des avis entre les
consommateurs, 22% pour sentiment d'appartenance à une communauté
et 6.6% non pas de but.
40
Graphe N°11 : Représentation de notre
échantillon selon leurs avis à propos une entreprise/ une marque
sur les réseaux sociaux
Commentaire
On remarque 55.7% des utilisateurs des réseaux sociaux ont
déjà donné un avis à propos une entreprise ou une
marque et 44.3% non jamais donné d'avis.
|
Graphe N°12 : Représentation de notre
échantillon selon l'influence du marketing des réseaux sociaux
sur le comportement du consommateur***
Commentaire
On remarque que 63% des consommateurs ont été
fortement influencé par le marketing des réseaux sociaux, 32% ont
été moyennement influencé, alors que 5% ont
été faiblement influencé.
|
Graphe N°13 : Représentation de notre
échantillon selon l'achat d'un produit suite à une
recommandation
41
Commentaire
74% des utilisateurs des réseaux sociaux ont
déjà acheté un produit suite à une recommandation
par contre 26% n'ont jamais acheté suite à une recommandation.
|
42
Graphe N°14 : Représentation de notre
échantillon selon l'achat d'un produit suite à une
publicité sur les réseaux sociaux
Commentaire
73% des utilisateurs des réseaux sociaux ont
déjà acheté un produit suite à une publicité
par contre 27% n'ont jamais acheté suite à une
publicité.
|
Graphe N°15 : Représentation de notre
échantillon selon la raison qui pousse à acheter des produits sur
les réseaux sociaux
43
Commentaire
65.6% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont
déjà acheté un produit à travers une
publicité, ils l'ont fait suite aux avis de consommateurs et 36.5% suite
à la qualité de la publicité, 42.7% suite à la
marque de produit et 11.5% suite à une autre cause.
|
Graphe N°16 : Représentation de notre
échantillon selon les réseaux sociaux qui influencent leurs
consommations
Commentaire
On constate qu'Instagram a une forte influence sur le
consommateur avec un pourcentage de 77.1% suivie par Facebook avec 58.3%
après en trouve Twitter et Snapchat, LinkedIn et Pinterest, Youtube avec
un pourcentage respectivement de 3.1%, 4.2%, 1%.
|
44
Synthèse d'étude :
En guise de conclusion, sur la base des informations
collectées à travers l'enquête réalisée par
le biais du questionnaire sur un échantillon de cent personnes, nous
pouvons aboutir à un certain nombre de conclusions majeures, ces
derniers vont nous aider à mettre l'accent sur la réalité
de la consommation en ligne et sur l'influence des réseaux sociaux sur
le comportement du consommateur qui est l'objectif final de notre recherche.
Les résultats des voilent que la quasi-totalité de
l'échantillon questionné confirme qu'ils cherchent à
profiter des actualités et des offres en ligne à propos du
produit avant d'aller l'acheter, cela veut dire que le consommateur prend un
nouveau profil de consommation ; donc nos résultats vont dans le
même sens (l'influence des réseaux sociaux sur le comportement du
consommateur).
En premier lieu les expériences vécues influencent
fortement le comportement futur du consommateur face au commerce
électronique, de plus la génération à laquelle
appartient le consommateur a aussi un poids important dans la confiance
accordée au site, les jeunes ont tendance à accorder une plus
grande confiance aux sites web commerciaux que ceux des
générations précédentes, les traits de
caractère et le revenu, quant à la sécurité en
ligne elle impacte directement la confiance accordée au site, et que
celle-ci constitue encore un obstacle important concernant le
développement des relations entre le vendeur en ligne et le
consommateur.
Alors, l'hypothèse qui présume que les
réseaux sociaux jouent un rôle très important pour
convaincre ou changé le choix du consommateur, ce choix est
expliqué par la facilité et la fiabilité du commerce par
les réseaux sociaux. Sans nier, qu'il y a ceux qui
préfèrent l'achat traditionnel car ils ne font pas confiance ou
bien ce choix est expliqué par l'élément de la
tangibilité (impossible de tester le produit).
45
Conclusion :
D'après les résultats obtenus, nous concluons que
le consommateur a intégré les réseaux sociaux dans son
comportement et sa décision d'achat. Les résultats illustrent que
le consommateur avant de passer à l'acte d'achat effectue une recherche
d'information sur les produits et les marques qu'ils veut acheter auprès
des pages officielles de marque, et qu'il consulte les avis et les commentaires
laissés par les autres membres de la pages ce qui peut influencer sa
décision d'achat, d'ailleurs en cas de commentaire négatif ils
préfèrent faire d'autre recherche. Autrement dit, le comportement
du consommateur sur les réseaux sociaux et l'intention d'achat qui est
influencé par des facteurs interpersonnelle particulièrement par
les commentaires et les avis laissés sur les produits et les marques.
Néanmoins, il faut mettre l'accent sur l'importance des pratiques
marketings exercés sur les réseaux sociaux et qui ont un effet
sur le comportement du consommateur. Dans ce contexte, nous encourageons les
entreprise et les marques marocaines à déployer une
stratégie marketing sur les réseaux sociaux afin d'être en
contact directe et faciliter la communication avec les consommateurs a moindre
couts. Nous proposons aussi aux entreprises d'utiliser ces plateformes comme un
nouveau moyen de vente ce qui va leur permettre de toucher une plus grande
cible, d'augmenter leur vente et d'élargir leur réseau de
distribution. Mais pour que tout cela soit faisable il faut mettre en place un
système de paiement ainsi qu'un règlement qui va rassurer le
consommateur et faciliter la vente et l'achat des produits.
Sur le plan managérial, cette étude peut être
utile pour les responsables d'entreprise, les marketeurs et les professionnels
sur le Web et les réseaux sociaux dans la mesure où elle leurs
permet de bien comprendre le comportement du consommateur et bien cerner ses
attentes et besoins pour pouvoir l'attirer, influencer son achat, assurer sa
satisfaction et ainsi sa fidélité.
46
ANNEXE (questionnaire)
le Marketing des réseaux o iau
Le Social Media Marketing ou SI IM désigne ies
outils et pratiques uttlines sut kos rn d[as SOC laux afin. d'une part
d'aceraitre la reconnaissance de la marque ou de t'entreprise et d'autre part d
rslter et de t rer des conversations web au sein Surie ou plusieufs ornmuraults
ciblées_
nous somme des etudiarts de récole
supérieure de tec-hriodogse Sale el ors a corrtrne ce
thi~me comme sujet de notre pro et de fon
d'étude_
Merci. d'avance pour votre precieuse collaboration
!!
F.equ~red
1_ Est ce que vous etes utilisateur des réseaux
sociaux ?
Mark tnfr erre oval
Oui
Non Skip ro questrorr r5
2_ quel est vote fréquence d'utilisation c$es
réseaux SOciamt
|
7
|
Mark orriy -re ove!.
3 terres par jour
Une heure par four
line fois par semaine
Rarement
3_ sur quels réseaux sociaux êtes iicwis
inscrit'(plusieurs réponses possibles) Check ah' t}raT
appiy.
Facelsoak n Irrstagrarn n
Twitter
.r, ·apchat L . Li n kedlrs pfnterest
Other LI
47
48
4_ Dans quel but utilisez-vous les réseaux
sociaueplusieurs repos ses possibles) ` Check an that
api*.
§ Divertissem@r!I
§ suivre une marque, une entreprise
§ suivre les actualrt6s Communication
bther_
5_ suivez-vous certaines entreprise epr u its sur l'un de
ces réseaux sociaux? Mark only one oirai'_
Oui
6_ si oui, a combien en estimez-vous ie nombre? Mark on'y
°ne ai_
deIa2
· de a5 de5a.10
· plus de 1 0
7_ que pensez-vous de la pdesenc e des
entreprises sur les reseaux sociaux? (plusieurs réponses
possibles)
Chefs ail that apply.
III Utes cherchent plus de proxsmslri avec leur
clienleie
§ Elks tendent à ëtabli r une relation
de confiance
§ Eees veulent mieux nous comprendre et nous eix
tter
0 Elles souhaitent attirer de nouveaux clients afin de
vendre plu Je n'ai pas d'opinion
49
50
12_ avez-vous acheté un produit suite a une
publicité aperçue sur les réseaux sociaux? `
Mark Only One e mvai_
Qui
Non SkJp to question i 5
13. si oui, qu'est ce qui vous a poussez s acheté
des produrts sur les réseaux sociaux? (plusieurs réponses
possibles)
Chink that apply.
D les avis de consommateurs
E I a qualite de la publ.citë
E la marque de produit
E autre
14_ Quel est le resea u social (ou les réseaux
sociaux) qui influence(nt) le plus votre consommation ?
Cheek ail' that apply.
q Facebaok Irrstagram
q Twitter
q Snapchat
q LJr,kedln
D Plnte'rest Other_
la fiche signalétique
15_ vous-êtes :
Mark only one ival_ .,
homme
__ femme
51
52
53
Bibliographie
-KOTLER (P), DUBOIS (B), KELLER (K.L) et MANCEAU (D), Marketing
Management, 13éme édition, PEARSON EDUCATION.
-Jean-Pierre Helfer Jacques Orsoni et Jean-Louis Nicolas,
Marketing, 11éme Ed, Vuibert, France, 2009.
-Boursin, Ludovic : le media humain dangers et
opportunités, Editions d' Organisation, 2011.
- Pierre Merklé, Sociologie des réseaux sociaux,
Paris, Éd. La Découverte, coll. Repères, 2004,
-D.PETTINGNEW, S.ZOUTEM et W.MENVILLE, « Le comportement
acteur clé en marketing », édition SMG, Paris, 2002.
-M.FILSER, « Essentiel sur le marketing »,
édition Berti, Alger, 2006.
-Denis DARPY et Pierre VOLLE, "comportement du consommateur,
concepts et outils", DUNOS, Paris, 2003.
- Nathalie GUICHARD et Regine VANHEEMS, « Comportement du
consommateur et de l'acheteur », édition Bréal, 2004.
-Paul VAN VRACEN et Martine JANSSENS-UMFLAT, "le comportement du
consommateur, facteurs d'influence externe :famille, groupe, culture, economie
et entreprise", de BOECK UNIVERSITE, Bruxelles, 1994.
-Richard LADWENIN, « Le comportement du consommateur et de
l'acheteur », édition Economica, Paris, 1999.
-Joel BREE, « Le comportement du consommateur »,
édition Dunod, 2eme édition, paris, 2009.
- Amine ABDELMADJID, « Le comportement du consommateur face
aux variables d'action marketing », édition Management et
société, 1999.
Webographie
-
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-instagram
- 2020 BDM/media -
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-youtube
- 2020 BDM/media -
http://www.definitions-
marketing.com/definition/Reseaux-sociaux
54
Table des matières
Sommaire 1
Remerciement 2
Introduction 3
Chapitre I : Notions de base du marketing des réseaux
sociaux 2
1. Définition et typologies 2
1-1. Définition du marketing 2
1-2. Définition des réseaux sociaux 2
1-3. Les typologies des réseaux sociaux 3
> Réseau Professionnel 3 ?
Linkedin 3
> Réseau de partage 3
a) YouTube 3
b) Instagram 4
> Réseaux personnels 5
a) Facebook : 5
b) Twitter 6
Figure 1 : typologie des réseaux sociaux 6
1-4. Définition du marketing des réseaux sociaux
6
Chapitre II : Le marketing des réseaux sociaux et les
moyens de promotion 7
1. Les réseaux sociaux, un nouvel outil marketing 7
2. Les moyens de promotion dans les réseaux sociaux 8
3. Les avantages et les inconvénients de la promotion
dans les réseaux sociaux 9
Chapitre III : L'étude du comportement de consommateur
9
1. Définition 9
2. Les différents types d'achat 10
2-1. L'achat routinier 10
2-2. L'achat impulsif 10
2-3. L'achat réfléchi (impliquant) 11
3. Les intervenants dans une décision d'achat 11
3-1. Le prescripteur 11
3-2. L'acheteur 11
3-3. Le consommateur 11
4. Étude du consommateur 12
4-1. Un client informé, capable de comparer 12
4-2. Un client plus individualiste, plus imprévisible,
plus exigeant, plus réactif 12
4-2.1. Un client citoyen 12
4-2.2. Un client écologiste 12
4-2.3. Un client raisonnable 13
4-2.4. Un client de plus en plus concerné par l'
entreprise 13
4-2.5. Un client utilisateur des technologies de l' information
13
55
Chapitre IV : Les facteurs influençant le comportement
des consommateurs 13
1. Les facteurs culturels 14
1.1. La culture 14
1.2. La classe sociale 14
2. Les facteurs sociaux 15
2.1. Les groupes 15
2.2. La famille 16
2.3. Les statuts et les rôles 17
3. Les facteurs personnels 17
3.1. L'âge et le cycle de vie 18
Tableau N°2 : cycle de vie familial et comportement
d'achat 18
3.2. La profession et la position économique 19
3.3. La personnalité et le concept de soi 19
3.4. Le style de vie et les valeurs 20
4. Les facteurs psychologiques 21
4.1. Besoins et motivation 21
4.1.1. Les besoins 21
Figure N° 2 : la pyramide des besoins selon MASLOW 22
4.1.2. Les motivations et les freins 22
4.2. La perception 23
4.2.1. Elle est subjective 24
4.2.2. Elle est sélective 24
4.2.3. Elle est déformante 24
4.3. Les attitudes 24
4.3.1. Les composantes de l'attitude 25
4.4. L'apprentissage 25
4.4.1. L'approche béhavioriste 26
4.4.2. L'approche cognitive 26
4.5. La mémorisation 26
4.5.1. Mémoire sensorielle 27
4.5.2. Mémoire à courte terme 27
4.5.3. Mémoire à long terme 27
4.5.4. Processus de mémorisation 27
Figure 3 : processus de mémorisation 28
Conclusion du chapitre 28
Partie 2 : enquête et analyse du questionnaire 29
Introduction : 30
1. Problématique 30
I. La méthodologie de l'enquête : 30
a. Définition de l'enquête 30
b. Les Objectifs de l'enquête 31
c. Les hypothèses de la recherche 31
56
d. Le choix de l'outil de l'enquête 31
2. Mode d'administration du questionnaire 31
3. Description de l'échantillon 31
4. Analyse des résultats de l'enquête 35
Synthèse d'étude : 44
Conclusion : 45
Bibliographie 53
|