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évaluation de la mise en œuvre du plan de gestion environnemental et social de l'entreprise (pges-e) du projet d'aménagement de la route de contournement de l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.


par Jean Martial MBAGA BASSOMO
Université de Dschang Cameroun - Master professionnel en Etudes d’impacts environnementaux (EIE) 2020
  

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2.1.1.3 Milieu humain et socio-économique a) Population et majorité ethnique

Les populations occupant la localité de Nsimalen sont appelées Béné. Elles sont installées dans la zone depuis le 17e siècle : d'où l'appellation du village « Bénébalot ». Cette zone a servi de répartition du peuple Béti constitué des Ewondo, Eton, bulu etc. Ces populations ont un mode d'habitat de type linéaire qui est développé dans les hameaux forestiers sur les terrains sains évitant les vallées marécageuses. En plus des Béné, on y rencontre également dans la zone, les peuples Bulu et Ewondo. D'après les résultats d'analyse du RGPH (Recensement Général de la Population) de 2005 au Cameroun, 32% de ces populations habitent le village Bénébalot, suivi de 21% pour le village Nkolnda II, 20% pour le village Nkolmefou et 14% pour le village Nsimalen-Mbeloa.

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Mémoire de master professionnel en étude d'impact environnementaux (EIES)

Mémoire de master professionnel en étude d'impact environnementaux (EIES)

Photo 2.2 : habitat linéaire à Bénébalot Photo 2.3: habitat linéaire à Nkolnda II Source : EIES CCAA PDST

Figure 2.2: dynamique da la population de la zone d'étude selon les localités entre 2005 et 2016 Source : RGPH2005/analyse de l'étude

b) Infrastructures socio-éducatives et sanitaires

Sur l'ensemble du linéaire de la voie de contournement partant du PK0 au PK fin projet, on note la présence de quelques infrastructures scolaires. Il s'agit principalement des écoles maternelles et primaires et le centre de santé de Nkolmefou I. Les villages Nkolmefou I et Benebalot disposent chacun d'une école maternelle bien que celle de Bénébalot ne possède pas encore un local propre. Des écoles primaires sont également présentes dans les villages Nkolnda II, Nkolmefou I et Nsimalen.

c) Infrastructures d'alimentations en eau potable

Pour ce qui est de l'accès à l'eau potable, les populations dans la zone du projet font recours aux puits. On note également la présence des forages à motricité manuelle implantées dans quelques villages.

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Mémoire de master professionnel en étude d'impact environnementaux (EIES)

Photo 2.4 : forage du centre de santé Photo 2.5 Forage centre de santé de

de Nkolmefou I Nkolmefou 1
Source : BUNS SARL

d) Activités socio-économiques et sources de revenus

Concernant les activités pratiquées par les populations, on note par ordre d'importance l'agriculture, le commerce, le pâturage, la foresterie, l'élevage. L`agriculture est la principale activité des populations de la zone d`impact du projet. Dans cette zone, les cultures vivrières sont pratiquées en association avec les cultures de bas fond pour des raisons de subsistance des familles. Comme cultures pratiquées dans la zone du projet, on distingue : le plantain, le cacao, le macabo, le taro, le manioc, le maïs, la tomate, le palmier à huile, les arbres fruitiers tels que : les avocatiers, les manguiers, les goyaviers, ananas, etc.

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