2. HYPOTHESE
Au regard des questions posées à la
problématique, nos hypothèses vont du postulat selon lequel la
jeunesse de la ville de Matadi était motivée de bien vouloir
participer aux élections de 2018. Cette motivation serait
justifiée par le fait que les jeunes de la ville de Matadi ayant
constaté une médiocrité des dirigeants politiques et
administratifs et aussi l'accroissement du chômage qui la gangrène
du jour au jour. Les jeunes de la ville de Matadi cherchent comment se
débarrasser totalement du régime Kabila et veulent à tout
prix instaurer une nouvelle ère organisationnelle, une nouvelle la
classe politique. Cela s'explique par le fait que les jeunes de la ville de
Matadi possèdent un ratio important dans l'avenir d'un pays.
En seconde hypothèse, Les jeunes de la ville de Matadi
attendaient, à l'issue de ces élections, des acteurs politiques
capables de prendre les commandes des affaires dans la ville de Matadi, un
changement radical sur tous les plans tant national que provincial. Car, ils en
avaient marre de voir encore des hommes politiques revêtus
d'idéologie machiavélique du régime de Kabila reprendre le
bâton de commande dans leur précieuse ville. La réduction
du taux de chômage, et donc la création des emplois reste
également un des motifs d'engouement des jeunes à
l'élection de décembre 2018.
Les craintes seraient justifié par le fait que les
jeunes de Matadi n'avaient pas cru à la sincérité de la
Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), voyant dans cette
structure des calculs politiciens visant à faire gagner les candidats du
régime au pouvoir à l'époque.
En plus de cela, beaucoup d'électeurs de la ville
de Matadi n'auraient pas retrouvé leurs noms sur les listes
affichées, ce qui éliminerait sans nul doute le nombre de
participants, notamment de jeunes. Pire encore, le jour même du vote, on
assiste dans les communes de Mvuadu et Kikanda à des tirs à
balles réelles des policiers qui exprimaient leur mécontentement
par rapport à l'omission de leurs noms des fichiers. Cette
réalité serait également l'une des causes de la faible
participation des jeunes aux élections de 2018.
Quant au niveau de satisfaction force est de faire savoir que
pendant le déroulement des élections la majorité des
jeunes s'attendaient déjà au changement ; par contre
après la proclamation des résultats, seul 32% des jeunes estiment
être satisfaits ; par contre 68% des jeunes manifestent un sentiment
de mécontentement. Ils considèrent que le mariage CASH-FCC
n'était qu'une trahison envers le peuple.
Enfin, par rapport au niveau d'instruction des jeunes de la
ville de Matadi, nombreux possèdent un titre de diplôme
d'Etat ; et leur appartenance politique s'exprime différemment par
rapport à leur participation aux élections de 2018.
D'où 52% des jeunes de la ville de Matadi sont
apolitisés ; 29% ont la tendance politique opposition et 19% des
jeunes de la ville de Matadi expriment politiquement du côté
majorité.
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