b. 3.4.2. Dépenses du budget 2015
par rubrique budgétaire
La baisse des dépenses d'investissement
(-4,3%) dans le budget 2015 contraste avec l'objectif de consolidation
de la croissance économique et pourrait constituer un risque susceptible
de compromettre la stabilité macroéconomique à court et
moyen terme. La tendance haussière des dépenses de
rémunération et de transferts et subventions indique que le
Gouvernement a choisi l'option de consolider la croissance via la relance de la
demande et non l'accroissement de l'investissement.
L'analyse approfondie du budget général 2015
révèle que :
· La structure des dépenses reste dominée
par les dépenses courantes (en hausse) au détriment des
dépenses d'investissements (en baisse) ;
· La hausse de 11,4% des rémunérations, due
à la mécanisation des nouvelles unités des secteurs
prioritaires, la correction des certains barèmes et aux tensions
salariales, est supérieure à celle des recettes internes (+7,4%)
;
· Le niveau de l'investissement sur ressources propres
(3,4% du PIB) reste encore de loin inférieur à la moyenne
régionale. Son accroissement de 10,7% en 2015, bien que
élevé, n'a pas été suffisant pour compenser l'effet
de la baisse de 13,7% des investissements sur ressources extérieures. Ce
qui explique la baisse de 4,3% observée au niveau de l'investissement
global ;
· La prédominance et l'importance des ressources
extérieures dans le financement des dépenses d'investissements,
en dépit de leur faible niveau d'exécution (moins de 30%) qui
constitue un risque potentiel susceptible de miner l'espérance des 10,4%
de croissance attendue au cours de l'exercice.
c. 3.4.3. Priorités du budget
selon le programme du Gouvernement 2012-2016
Le programme du Gouvernement 2012-2016 comprend six
principaux axes avec des actions définies (voir annexe). Avec les
efforts de consolidation de la stabilité macroéconomique qui se
poursuivent, le budget 2015 fixe comme priorités :
l'amélioration du cadre de vie et des conditions de vie des populations,
la poursuite des réformes institutionnelles pour renforcer
l'autorité de l'Etat, ainsi que la construction et la modernisation des
infrastructures de base. C'est ainsi que les deux dernières
priorités ont vu leur part du budget augmenté, passant
respectivement de 28,3% et 6,2% en 2014 à 30,6% et 8,2% en 2015.
Les principales actions significatives à
réaliser sont reparties entre les secteurs prioritaires et les secteurs
à lois de programmation ou à grandes réformes. Les
secteurs prioritaires comprennent : la Santé, l'Enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel, l'Agriculture et le Développement
rural, les Infrastructures, les Travaux publics ainsi que l'Energie. Ce,
en lien avec la volonté du Gouvernement d'amorcer la transition
sociale après des années d'embellie macroéconomique. Les
Transports et le Tourisme ont été ajoutés à la
liste pour leur potentiel impact positif sur la croissance.
Les secteurs ouverts aux grandes réformessont ceux qui
constituent le socle de la consolidation de l'autorité de l'Etat. Il
s'agit notamment de : la Défense, la Police, les Affaires
étrangères, la Justice et le Pouvoir judiciaire ainsi que les
services de sécurité.
L'analyse des priorités du Gouvernement en 2015 montre
ainsi que les dépenses de l'administration centrale vont baisser au
profit des programmes spéciaux, notamment: les affaires
économiques, la défense, l'ordre et sécurité
publique, l'enseignement, le logement et les équipements collectifs,
ainsi que la protection et les affaires sociales. Les autres secteurs,
notamment la santé, ont vu leurs allocations diminuer, alors pendant que
de nombreux défis, comme l'épidémie d'Ebola, persistent
pour ce secteur.
Tableau IV. Rapport budgétaire de l'exercice
2015 (en Francs Congolais)
Postes budgétaires
|
Prévisions annuelle
|
Réalisation au 31/12/2015
|
Encaissement
|
318 345 163 111,93
|
230 137 340 390,72
|
Décaissement
|
311 344 748 617,61
|
226 462 220 449,72
|
Source : Direction Financière/Rapport
d'exécution du budget, 2015
Commentaire : le tableau renseigne que les recettes
globales par nature pour l'exercice 2015 ont été de FC
230 137 340 390,72 par rapport aux prévisions, les
cotisations encaissées ont connu un taux de recouvrement de l'ordre de
72,29% tandis que les arriérés de cotisation un taux faible de
17,95%. En 2015, l'institut a effectué des dépenses de l'ordre de
FC 226 462 220 449,72 par rapport aux prévisions
budgétaires qui étaient de l'ordre de FC 311 344 748
617,61, le taux d'exécution se situe à 73,48%.
Graphique IV. Volume d'encaissement exercice 2015
Volume
Source : Fait par nous même
Commentaire : Sur une prévision de FC
318 345 163 111,93; la réalisation de l'INSS au budget de
l'Etat au 31/12/2015 se chiffre à FC 230 137 340 390,72
et cette réalisation a un impact de sur le Budget de l'Etat.
Tableau V. Comparaison des recettes engagées et
des dépenses engagées de l'INSS de 2012 à 2015
Natures
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Recettes engagées
|
134 375 745 082,29
|
177 331 857 628,56
|
212 714 676 855,00
|
230 137 340 390,72
|
Dépenses engagées
|
120 457 780 220,47
|
65 634 288 463,28
|
200 976 271 789,08
|
226 462 220 449,72
|
Source : Direction Financière
INSS75 745 082,29 ; 2013 de FC
177 331 857 628,56 ; 2014 de FC Commentaire : l'INSS
connait toujours un rendement croissance suite au non-paiement d'impôt et
taxe. Les recettes croient chaque année. L'an 2012 a engagé une
recette de FC 134 375 745 082,29 ; 2013 de FC
177 331 857 628,56 ; 2014 de FC
212 714 676 855,00 et l'année 2015 de FC
230 137 340 390,72.
212 714 676 855,00 et l'année 2015 de FC
230 137 340 390,72.
Graphique V. Volume globale des encaissements et
décaissements de l'INSS de 2012 à 2015
Source : Fait par nous même
|